Juste la fin du monde, Lagarce - *FICHE DE LECTURE* 

Bravo pour votre épreuve du jour ! Bravo pour le travail fourni ! Vous pouvez maintenant souffler un peu avant l'oral... Et merci infiniment pour le merci.

Ca, c'est vraiment très gentil ! Merci !

une vie sauvée contre une petite vidéo..; ça en valait la peine, alors ;-)

Effectivement un peu tard pour la dissertation de demain... Mais le vrai objectif est en fin d'année...

Alors je suis ravie de l'avoir faite !

Merci infiniment ! Je suis ravie si vous avez aimé.

Tant mieux ! Bon courage pour ces dernières revisions

Merci pour votre compliment ! l'oeuvre a effectivement été l'objet de critiques au moment de sa parution... Rien à voir avec les "grands scandales" de l'Histoire littéraire mais elle a été vivement discutée pour plusieurs raisons, notamment parce qu'elle mettait en scène l'homosexualité et qu'elle faisait référence au SIDA qui, dans les années 80, était parfois considérée comme une maladie "honteuse", "réservée" à des milieux interlopes (homosexuels, drogués, gens de petite vertu...)... Heureusement, les choses évoluent (un peu). Pour ce qui est des innovations théâtrales, elle n'a pas (à ma connaissance) fait l'objet de réactions vives... Il faut dire que le théâtre avait déjà été réformé par d'autres avant Lagarce...

@ Derien!! Ah d’accord oui je vois ça ne m’étonne pas! Merci beaucoup:))

Merci pour votre commentaire. Pour répondre à votre question, il faut retourner à la définition du terme "intempestif" : 1. ce qui peut déranger par son caractère inconvenant = renvoie aux thèmes abordés (la questions des relations familiales très violentes mais aussi l'affirmation d'une maladie qui, dans les années 80, est parfois considérée comme une maladie "honteuse", l'affirmation aussi de l'homosexualité) mais aussi au fait que le genre théâtral est renouvelé, malmené (une pièce qui emprunte à la poésie, au roman, dans laquelle il ne "se passe rien")... 2. "qui agit à contretemps" = renvoie au fait que Lagarce est un dramaturge très inspiré par la littérature antique (sans entrer trop dans les détails : la présence du prologue, la parabole du fils prodigue...) = donc un théâtre contemporain qui est aussi très traditionnel dans ses emprunts ; 3. qui survient au mauvais moment = un auteur qui saisit toujours les moments de crises profondes, les points culminants des crises...

C'est possible... ce n'est pas le plus probable, mais c'est possible.

Bien sûr ! Ce qui m'intéresse : comment amenez-vous Dom Juan en parlant de lagarce ?

Je dirais : ceux mentionnés dans cette fiche de lecture...

Bonsoir. Il faut que vous vous questionniez tout d'abord sur le terme "juste"... C'est juste un bobo... on l'utilise en général pour évoquer quelque chose de peu important... et cela entre en contradiction avec la suite du titre : "la fin du monde"... Comment le comprendre ? Soit il s'agit d'ironie... Soit il s'agit d'une forme d'humour noir... Et de quelle fin du monde parle-t-on ? La fin de la famille qui explose littéralement pendant cette journée ? La fin de Louis ? la fin du monde tel qu'on l'a connu avant le sida ?

Pour faire court : Lagarce est un amateur de théâtre, ce qui l'amène à abandonner ses études de philosophie... c'est donc un lecteur / spectateur de théâtre : la majorité de son œuvre est théâtrale et elle regorge de références et de clins d'œil au théâtre...

C'est toujours difficile de se prononcer pour des oeuvres récentes (on a, comme qui dirait, le "nez dans le guidon")... On peut évoquer du "théâtre contemporain" qui s'inspire pourtant beaucoup de ce qui a été fait avant, notamment du théâtre antique... mais ne pas chercher, absolument, à faire entrer dans une case ce qui n'y entre pas...

Bonjour à vous. Je réponds un peu vite (donc sans doute de façon très imparfaite). Pour Louis, je crois que je ferais simple en choisissant une problématique en lien avec l'héritage de la parabole du fils prodigue (quelque chose comme : comment le personnage de Louis renouvelle la parabole du fils prodigue... où je montrerai que Louis est héritier de la parabole puisqu'il part et revient, mais qu'il la renouvelle aussi puisqu'il repart et qu'il n'a pas vraiment dilapider la fortune familiale)... Pour Antoine, je m'appuierai davantage sur l'intitulé du parcours en proposant quelque chose comme : comment Antoine se fait personnage au creuset d'une crise familiale et d'une crise personnelle ? A formuler plus joliment...

@ Je vous remercie madame.

Avec plaisir !

Auriez vous des idées ?

Belle problématique... je ne vais évidemment pas vous donner un plan tout fait mais, d'ores et déjà, vous savez que vous allez faire un plan dialectique... Je vous proposer un certain nombre de questionnements qui peuvent vous aider à cerner mieux les enjeux de ce sujet : - est-ce que toutes les prises de parole des personnages dans JLFDM sont des échecs ? Lesquelles ? Pourquoi sont-elles des échecs ? Qu'est-ce qui voue la parole à l'échec ? Est-ce qu'il n'y pas, au contraire, des prises de parole qui sont des réussites, qui aboutissent à quelque chose ? lesquelles ? - à partir de là, peut-on supposer que la parole échoue à certaines choses et réussit à d'autres ? - est-ce que l'expression "prise de parole" doit seulement être envisagée au niveau des personnages ? Ne peut-on pas envisager aussi la prise de parole "ultime" : celle de l'auteur ? En procédant ainsi, vous allez vite voir apparaître des axes... Et je vous renvoie à la méthode de la dissertation (pour organiser les idées qui viendront et construire un plan) : ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-a6vstjTvJ6g.html