Keynes s'est totalement trompé sur les conséquences économiques du traité de Versailles, puisque vers 1925, celle-ci avait retrouvé son PIB de 1914, sur un territoire plus petit qui plus est. C'est Jacques Bainville qui avait été prophète, lui, sur les conséquences diplomatiques du traité. Petite citation du livre Histoires diplomatiques : Leçons d'hier pour le monde de demain, de Gérard Araud (Chapitre VII, Le traité de Versailles, p158-159) : "Le 28 juin 1919, dans la galerie des Glaces du château de Versailles, à l'endroit même où a été proclamé l'Empire allemand en 1871, Hermann Müller, ministre des Affaires étrangères, et Johannes Bell, ministre des Transports de la république de Weimar, signent le traité de Versailles. [....]. Le matin même, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont signé le traité par lequel ils accordent leur garantie à la France en cas d'agression allemande, contrepartie de la renonciation par Clemenceau à la revendication d'une séparation de la Rhénanie de l'Allemagne. Cent et un coups de canon concluent la courte cérémonie. Le maréchal Foch, commandant en chef des forces alliées, est absent. Le 4 mai, lorsque le traité a été rendu public devant les alliés, il a protesté en réclamant de faire du Rhin la frontière entre l'Allemagne et ses voisins. En vain. Il explique au New York Times : "La prochaine fois, les Allemands ne commettront pas d'erreur. Ils envahiront le nord de la France et se saisiront des ports sur la Manche pour lancer des opérations contre l'Angleterre", en concluant : "Quand on est pas sur le Rhin, on a tout perdu." Que l'Histoire ait prouvé, en mai-juin 1940, que Foch avait raison devrait justifier que personne aujourd'hui n'ose défendre le traité de Versailles parce qu'il n'accordait pas assez de garanties aux voisins de l'Allemagne, mais, paradoxalement, il est critiqué - et il l'a été quasiment depuis sa signature - au contraire pour avoir été trop dur. La cause semble entendue : les alliés auraient imposé à l'Allemagne une "paix carthaginoise" qui aurait nourri le ressentiment durable de la population, affaibli la république de Weimar et ouvert la voie à Hitler. Dès 1919, Keynes s'insurge contre les clauses économiques du traité et annonce la ruine de l'Allemagne dans son best-seller Les Conséquences économiques de la paix. Que toutes ses prévisions soient démenties par le redressement rapide de l'économie allemande, qui retrouve dès 1925 le PIB de 1914 sur un territoire plus petit, n'a étrangement pas affaibli la portée de son argumentation qu'on répète encore aujourd'hui."
Même si certains n'apprécient pas l'exposant, les insultes ne sont pas de mise à mon sens. Quant à l'apologie de Bruno Latour, elle laisse rêveur...Avec ses théories à la noix sur la Science et son équivalence entre les différents modes de savoir, il y a de quoi se poser des questions !!
Je croyais que vous aviez une formation de philosophie par exemple, L'économie politique aussi, J' ai découvert Keynes, en économie politique, mais nos profs ont oublié de parler de sa vie privée et biographie 😅
une fois qu'on le sait on peut aussi y palier (dans une mesure toute relative bien sur) dès que possible surtout, en se baignant soi-même dans le milieu qui nous motive, en s'éduquant par les multiples ressources d'aujourd'hui et et en côtoyant des gens stimulants qui nous tirent vers le haut...et éduquer ses propres enfants dans ce sens...
@@leila.elle4588 non mais le moment où la stimulation est décisive c’est dans la petite enfance, or à ce moment là l’individu n’a pas conscience de ce qui le détermine
La prochaine fois que vous utiliserez l'I.A pour créer une image de "Keynes et son amant", rajoutez l'expression " duel d'aubergines" dans le descriptif, ça devrait donner un résultat intéressant...😂😂😂... Ok je sors !
Avant de découvrir le meilleur de la pensée économique présenté avec brio par Romain Treffel, il y a deux mois je me suis trouvé dans le 16ième arrondissement de Paris et au gré de ma flânerie je suis passé devant un lycée portant le nom de Jean-Baptiste SAY. Deux idées me sont venues à l'esprit : l'offre crée sa propre demande et la monnaie médiatise les échanges et la neutralité de celle-ci est aussi discutable que celle du voile qui déchire la société française à l'heure actuelle. Mais très vite je me suis souvenu aussi de ce que Keynes pensait du "vulgaire Say": la loi de Say est fausse, car la monnaie transfère du pouvoir d'achat vers le futur et l'épargne des riches bourgeois peut-être supérieure à leurs investissements. Il en résulte un déséquilibre revêtant une insuffisance de la demande effective avec un sous-emploi des hommes et des machines. D'où la nécessité de l'intervention d'une main bien visible pour assister la main invisible dans sa tâche de régulation macroéconomique Le message principal de Keynes peut-être résumé : la société peut s'enrichir en dépensant avec toutefois une sous-estimation du risque inflationniste compte tenu du fait que les hommes et les femmes politiques ne sont pas des anges surtout quand ils utilisent les instruments keynésiens de politique économique à des fins qui n'ont rien à voir avec le bien-être des citoyens. Enfin, il n'est pas certain que la richesse ruisselle du haut vers le bas et qu'il n'est pas exclu que cette même richesse s'accumule au sommet de la pyramide sociale par une espèce d"une loi anti-gravitation. N'en déplaise à l'actuel locataire de l'Élysée dont tout le monde se souvient des lauriers qu'il avait tressés aux premiers de cordée ou bien il suffit à un chômeur de traverser la rue pour trouver un emploi.
La culture générale : concept vide. Il faut que ce charlot lise Bruno Latour. La culture ne sert pas à "briller". "Il n'y a.plus qu'à recopier et à apprendre" dit.l'animateur ! Tout est dit...
Par pitié arrête de prendre tes abonnés pour des cons avec tes remarques style "les dernières annecdotes sont passionantes". On est pas des gamins de 5 ans. Série de vidéos de plus en plus lassantes sinon.
@jacqueslucet603 Vous en revanche avec votre remarque vous en êtes bien un (même si vous semblez être au seuil de la tombe). Je critique justement parce j'aime bien ses vidéos. Mais ce type de remarques est agaçant, la démarche de ces vidéos n'est plus de transmettre un savoir mais de faire des vues, ce que je comprend mais son public n'est pas fait de collégien mais d'étudiants, il faudrait donc revoir la méthode.