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La France sans gouvernement...jusqu'à quand ?  

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C'est désormais un gouvernement démissionnaire qui gère les "affaires courantes" de la France, dans l'attente de la nomination d'une nouvelle équipe gouvernementale. La pratique n’est pas inscrite dans la Constitution mais elle est née d’une jurisprudence sous la IVe République. "C’est une situation temporaire. L’enjeu est d’assurer la stabilité du pays et la protection des Français" a expliqué hier soir Gabriel Attal sur le plateau de TF1, assurant de pas être candidat à sa succession. Jusqu’à présent le record sous la Ve République pour la gestion des affaires courantes est de neuf jours mais avec les JO en ligne de mire, ce gouvernement pourrait exister jusqu’au 11 août, date de la fin des Jeux. Mais certains souhaitent que cela ne s’éternise pas alors que le pays doit faire face à de nombreux défis, notamment en matière de finances publiques.
Dans leur dernier rapport, les magistrats de la Cour des comptes tire la sonnette d’alarme après "une très mauvaise année" 2023. Evoquant désormais une "situation préoccupante", ils épinglent la stratégie du chef de l'Etat et du patron de Bercy, qui se sont entêtés dans les baisses d’impôts, à hauteur de 62 milliards d'euros depuis 2018, sans les compenser par des économies sur les dépenses. Ils estiment également que la trajectoire fixée par le gouvernement sortant pour les assainir d'ici à 2027 repose sur des "objectifs peu réalistes" et mettent en garde le futur Premier ministre sur les efforts à fournir d’ici à 2027. "La dette française s’élève déjà à 3100 milliards d'euros. Elle sera de 3600 milliards en 2027. Nous payons déjà 52 milliards par an pour la rembourser, ce sera 80 milliards en 2027. Il ne restera plus de marge de manœuvre pour financer les services publics et la transition écologique", assure Pierre Moscovici qui exhorte le "prochain gouvernement" à "s'emparer du sujet" et à ne pas "s’interdire le levier fiscal", en mettant en œuvre par exemple un "impôt exceptionnel et temporaire" sur le patrimoine financier des 10 % de Français les plus aisés.
En attendant de connaître le nouveau gouvernement, les députés vont élire demain le président de l’Assemblée nationale. Une bataille pour le perchoir au centre de nombreuses tractations depuis plusieurs jours. A gauche, il y aura bien une candidature unique mais toujours aucun nom. Aucun nom également pour Matignon alors que le Nouveau Front Populaire apparaît plus écartelé que jamais entre les insoumis et les socialistes. "Il n’y a plus de table de négociations, il faut le dire", a déclaré ce matin la patronne des écologistes qui se dit en colère et "écœurée" par la guerre de leadership. "Si certains n’ont pas envie (de gouverner), ils vont devoir l’assumer (…) Chaque heure, chaque minute de ridicule qu’on offre […], on est en train de fabriquer du vote RN et ce ne sera pas la peine de venir me chercher avec ma veste verte en 2027 entre les deux tours pour dire + Au secours, il faut un front républicain + […] On ne peut pas susciter l’espoir et décevoir autant", a prévenu Marine Tondelier. "C’est une honte", a déploré de son côté le député de la Somme François Ruffin. "Il faut qu’on arrête ce sketch, cette comédie est une tragédie", a-t-il encore regretté, avant d’appeler à l’organisation d’un vote des députés de gauche pour élire le futur Premier ministre.
Une gauche qui reste unie malgré tout pour faire front au Rassemblement national et empêcher l’extrême droite de décrocher des postes stratégiques à l’Assemblée. Désirant poursuivre le barrage républicain qui s’est exprimé dans les urnes lors des législatives au sein de l’hémicycle, les forces de gauche ont convié Ensemble, Horizons et la droite républicaine à une réunion cet après-midi pour bloquer l’accès du RN. Les députés éliront à partir de jeudi, à bulletin secret, le président de l’Assemblée, mais aussi six vice-présidents ainsi que les trois questeurs du palais Bourbon. Deux députés Rassemblement national avaient été élus vice-présidents lors de la dernière mandature avec les voix des députés de la majorité présidentielle.
Les experts :
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro
- SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche
- JEAN-PHILIPPE DEROSIER - Constitutionnaliste, professeur de droit public à l’Université de Lille
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17 июл 2024

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