Bravo, Michel ! Entièrement d'accord avec vous. Vous étiez vraiment une sacrée pointure ! Et visionnaire avec ça ! Quelle intelligence et quel talent !... Qu'est-ce que je vous regrette !
@@jacquylenoir9097 Ce n'est pas faux, plus c'est stupide plus ça plait, au plus grand plaisir des "élites" qui ont tout fait pour crétiniser la société.
@@alchimusfifrelin8173 Je suis un amoureux du cinéma depuis l'âge de huit ans , mon premier film, Peter Pan à sa sortie .... cela fait des années que je ne regarde plus de film français, c'est vide, mal joué, mal filmé,, plus que de la débilité et de la vulgarité
@@jacquylenoir9097 Ce que vous dites est vrai. Perso, je ne regarde plus de films à la télé, je regarde tous les soirs un vieux film français en NB, sur RU-vid. Mes préférés sont ceux des années 50. Il y a des merveilles sur RU-vid, il suffit de chercher un peu.
Nous retrouvons dans son film «Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais… elle cause !» sorti en 1970, des plans et séquences sur la destruction de ce quartier dans les années 1970 ! Pavillon habité par le personnage interprété par Bernard Blier où se rend Germaine, la femme de ménage d'Alexandre, Francine et monsieur Phalempin (Annie Girardot =, excellente ♥), elle traverse aussi à pieds un pont pour se rendre chez ses employeurs, l'occasion de filmer ces tours sans âme ! Pour faire sa pause dans un petit bistrot de quartier où elle a ses connaissances et son mot à dire ! Plan aussi sur le baraquement où est réfugié le prêtre-éducateur Sim. On y voit aussi la rue Louis-Ferdinand Céline et rue Marcel Aymé, un clin d'œil à ces auteurs. «Le Chat» film réalisé par Pierre Granier-Deferre, sorti en 1971, donne aussi place à des plans-séquences nombreux sur les démolitions des quartiers de Courbevoie. Un véritable petit documentaire dans le film. Dans ces villes de grandes solitudes devenues parce que sans âme, ni esprit de quartier. Des lendemains de faux-communistes où seul le fric facile compte, le bon marché, l'exploitation, le bas de gamme. La médiocrité engendre de la sous-médiocrité, laquelle dernière engendre de la sous sous médiocrité autant dire de la m..... ! Donc, tout suit en fait dans la médiocrité. De la médiocrité démarrée dans les années 1970 giscardiennes après la loi Pompidou de 1972, signée après les fêtes de fin d'années sur la privatisation de la Banque de France au profit de qui vous savez, qui finance décide et qui a les moyens de financer est en mesure de décider quoi construire, et quoi produire comme sujet de films ! De la médiocrité amorcée dans ces années-là, elle n'a fait que se poursuivre jusqu'à nous en 2023 ! Oui, la majorité à 0'45 dixit Audiard, les gens-tils sont des «cons&vides». M. Audiard qui nous a quitté le 26 juillet 1985 (il y aura 36 ans), mais toujours présent dans nos ♥ pour toute votre œuvre cinématographique, votre culture authentiquement française. Car « faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages » ou actualisé, prendre les enfants français du Bon Dieu pour les derniers connards de gaulois réfractaire à la vaxine ...
Il y a belle lurette que je ne vais plus au cinéma ..... je regarde les films en N et B des 50's ,60'svoire 70's . Quant aux films Français , de la m...e !!! et subventionné en plus ........................
Un immense dialoguiste,les répliques,dans les tontons flingueurs ou le cave se rebiffe sont admirables et pleines de subtilite avec cet accent de titi parisien ,toute une époque hélas révolue ,heureusement qu'il y'a les rediffusions qui nous permettent de savourer ces répliques,d'un autre temps
Il faut comparer les époques, et je suis d'accord pour dire qu'aujourd'hui, une telle assertion n'aurait plus de sens. C'est, je pense aussi, la phrase d'un privilégié, qui aura côtoyé quelques légendes. Après, on peut évoquer le talent mais il y a aussi une part de chance, une pointe d'un truc ineffable et très dur à reproduire et à dupliquer (le fameux rêve du "C'est le nouveau (insérer le nom d'un acteur légendaire)"). Mais beaucoup de grands acteurs ont toujours été fan ou admiratifs du talent d'acteurs moins (re)connus qu'eux.
Ce qu'il prétendait sur les cons est tellement plus vrai aujourd'hui.Il suffit d'observer autour de vous sur la route et en ville comment les gens circulent sans très bien regarder.On dit l'intelligence du regard, il y a bien longtemps qu'elle a disparu.Le personnel politique le sait bien.
L'art ne peut pas être collectif ? Et la danse? Et le théâtre, dans les troupes? Et la musique, dans les groupes de rock ou de jazz? Ce n'est pas collectif? Il faut se méfier de ce genre de jugements définitifs.
Audiard dialoguiste c'était très bien. Audiard metteur en scène, même avec ses dialogues, ce n'était pas toujours bon. Mais quelle intelligence dans ses propos. A préciser qu'il y a quand même aujourd'hui de très bons films Européens.
Depuis son Départ, Les Personnes qui le critiquent ou simplement que Jacte pour Jacter.... auraient- elles dans leurs connaissances.... un Sosie à ce MONSIEUR? Merci.... par avance, de NOUS le faire connaissance! 🤔😉
Pour commencer, c'est vrai que les gens deviennent de plus en plus cons ! Ensuite, il est parfaitement regrettable que le cinéma populaire soit mort depuis longtemps et qu'il ait cédé sa place à des branquignoles de la pellicule qui ne pensent qu'à faire du fric. Vendez des petits pois, bande de bon à rien, et laissez les vrais hommes nous régaler avec des films qui tiennent le choc et qui ont de l'envergure !
J'admire le talent d'Audiard, mais je crois qu'il se trompe quand il dit que le cinéma n'est pas un art. Comme en peinture, il y a bien sur les peintres du dimanche, et comme dans tous les arts il y a des escrocs qui maîtrisent une technique sans avoir rien à dire. Mais il y a aussi de grands cinéastes, qui ont su exploiter les images qui bougent pour faire de l'art. Je crois qu'il règle là un peu sèchement des comptes avec des intellectuels (genre Truffaut) frustrés de n'être pas des artistes, sur le dos d'un cinéma qui ne mérite pas ce jugement à l'emporte pièce, quand on pense aux chefs-d’œuvre du cinéma créés par des réalisateurs qui avaient - par leur talent - les moyens d'obtenir ce qu'ils voulaient.
je suis d'accord avec cette analyse. Je pense qu'il y aussi chez lui de la frustration de ne pas être reconnu plus comme un grand romancier, un art qu'il chérissait beaucoup plus (voir une autre vidéo où il en parle face à Eve Ruggieri). Il était un géant pas unanimement reconnu, en tout cas pas par une partie de la profession. Gainsbourg avait le même débat avec Guy Béard quant à l'écriture des chansons. En fait, ce genre de jugement vient souvent d'artistes qui ne sont pas reconnus dans un art où ils auraient aimés d'épanouir ou bien être reconnu. Mais pour beaucoup de cinéastes, le cinéma est un art à part entière.
@@moviquizadmin Pour le plaisir de tirer le fil de la discussion.J'ai l'impression que Gainsbourg se mettait la pression tout seul, car il avait toute la reconnaissance souhaitée concernant la qualité des textes de ses chansons, des mélodies, et des arrangements (même si pas tous de lui, c'est bien lui qui validait au final). En fait de "débat" avec Béart, débat si on peut dire car il l'a traité de con, c'est Gainsbourg qui est monté tout seul au créneau alors que personne, pas même Guy Béart, ne lui reprochait rien. Et ce qui a pu être reproché à Gainsbourg n'a jamais été la remise en question de son talent. Celui qui lui faisait le plus de reproche, c'est Gainsbourg lui-même s'accusant de n'être pas à la hauteur des poètes, musiciens et peintres qu'il admirait. Pour le dire autrement, le parallèle Audiard/Gainsbourg ne me semble pas exact, Gainsbourg n'a pas eu à subir le mépris de ses pairs qu'à du subir Audiard, alors que c'est Gainsbourg lui-même qui mettait ses pairs en "accusation" en passant son temps à dire que la chanson est un art mineur (ce en quoi il avait tort, à mon humble avis). :)
@@philipchek en fait, on est d'accord sur le fond, mais j'ai dû mal m'exprimer car je ne comparais pas Gainsbourg et Audiard en termes de reconnaissances par la critique et ses pairs (Audiard était somme toute assez respecté par ses collaborateurs et par une partie de la profession, qui comptait à l'époque d'autres pointures comme Jeanson, Aurenche, Spaak, Dabadie et bien d'autres). Et dans le débat face à Béart, on voit bien que Gainsbourg est plus humble face aux autres arts qu'il admirait, comme la poésie (il est très émouvant et touchant quand il cite les autres arts). Je parlais justement de ce déficit d'estime qu'ils avaient bel et bien EUX pour la "discipline" dans laquelle ils étaient reconnus. Autre exemple, M. Sardou n'a jamais été un chanteur épanoui, lui qui était un acteur contrarié (il s'éclate aujourd'hui au théâtre). C'est leur côté artiste maudit. Et je suis d'accord sur le fait que c'est un peu eux qui se mettaient de la pression, surtout Gainsbourg en l'occurrence, dans une séquence plus embarrassante pour lui que pour Béart (je précise que je ne suis fan d'aucun des deux).
Il voulait sûrement faire une différence entre l'artiste (peintre, musicien, écrivain) qui crée toute une œuvre et le cinéaste, qui ne peut rien faire (ou peu) sans l'aide d'autrui. Mais de là à dire que le cinéma n'est pas un art, c'est exagéré et même faux, je suis d'accord. Il y a des mauvais peintres, compositeurs et écrivains, mais ils devraient de facto être des artistes car ces domaines seraient "artistiques"? Mais pas un immense réalisateur, qui aurait réalisé des chefs-d'œuvre? Ça ne tient pas la route... et je dis ça avec beaucoup de respect pour Audiard qui est un grand Monsieur!
@@philipchek le cinéma n'est pas de l'art même si c'est fait artistiquement. C'est de la distraction. Qui s'intéresse à revoir de vieux films ? Les passionnés mais c'est tout, à comparer avec les ventes de billets des expositions de grands peintres et sculpteurs. Soyons sérieux…
@@pegase262 Si c'est un art. Cela ne veut pas dire que chaque film est un chef-d’œuvre. Quand à définir ce qui est de l'art en fonction du nombre des billets d'entrée vendus... soyons sérieux...
Je suis d accord avec lui pour le cinéma, pas d accord pour les gens cons, en disant ca, il occulte le pouvoir et les hommes politiques, c est pas parce qu il a du talent de dialoguiste, qu il n est pas soumis au pouvoir et du coup il ferme sa gueule en divertissant les gens... mais n en pense pas moins... Apres les gens qu il traite de cons c est son public car beaucoup de films ou il a fait les dialogues ont ete apprécié par la majorité des français, le niveau a tellement baissé que quand on dit Audiard on croirait sortir une marque ou une institution, alors que c est un humain comme tout le monde, certes avec du talent mais qui urinait et defequait aussi, et qui savait faite preuve de mepris et d ingrattitude envers les gens lambda comme nous en les traitant de cons... Alors que Brassens avait ce panache de refuser de traiter les gens de cons malgré sa chanson
C est un créateur Comme d autres Picasso eh oui Chacun son talent Montesquieu Moliere Victor Hugo Bernard Buffet Bacon( le peintre. Et bien d autres Irremplaçables
