Il est parfait pour ce rôle, si difficile. Dans les versions habituelles on entend un tempo bien plus rapide, mais on ne comprend strictement rien du texte. Ce jeune chanteur a eu l'intelligence de choisir un tempo plus lent afin que l'on comprenne le texte. C'est peut-être plus difficile au niveau de la respiration, mais ça vaut la peine. C'est facile de critiquer et de dire qu'il ne sait pas respirer... essayer de chanter cet air et vous verrez qu'il le fait très bien. Beau physique, belle prestation scénique et une voix juste incroyable - quel contre-ut!! Félicitations!
faut dire que Dario Moreno est passé par là. C'est un peu la référence "classique" :D Mais effectivement bon choix de la part du chanteur. pas fan de la mise en scène, qui tape pas mal à côté je trouve.
Je suis Brésilien, j'ai de l'or, Et j'arrive de Rio-Janeire Plus riche aujourd'hui que naguère, Paris, je te reviens encor ! Deux fois je suis venu déjà, J'avais de l'or dans ma valise, Des diamants à ma chemise, Combien a duré tout cela ? Le temps d'avoir deux cents amis Et d'aimer quatre ou cinq maîtresses, Six mois de galantes ivresses, Et plus rien ! Ô Paris ! Paris ! En six mois tu m'as tout raflé, Et puis, vers ma jeune Amérique, Tu m'as, pauvre et mélancolique, Délicatement remballé ! Mais je brûlais de revenir, Et là-bas, sous mon ciel sauvage, Je me répétais avec rage : Une autre fortune ou mourir ! Je ne suis pas mort, j'ai gagné Tant bien que mal des sommes folles, Et je viens pour que tu me voles Tout ce que là-bas j'ai volé ! Je suis Brésilien, j'ai de l'or, Et j'arrive de Rio-Janeire Vingt fois plus riche que naguère, Paris, je te reviens encor ! Ce que je veux de toi, Paris, Ce que je veux, ce sont tes femmes, Ni bourgeoises, ni grandes dames, Mais les autres... l'on m'a compris! Celles que l'on voit étalant Sur le velours de l'avant-scène Avec des allures de reine Un gros bouquet de lilas blancs ; Celles dont l'oeil froid et câlin En un instant jauge une salle, Et va cherchant de stalle en stalle Un successeur à ce gandin, Qui plein de chic, mais indigent, Au fond de sa loge se cache, Et dit en mordant sa moustache Où diable trouver de l'argent ? De l'argent ! Moi j'en ai ! Venez ! Nous le mangerons mes poulettes, Puis après, je ferai des dettes, Tendez vos deux mains et prenez ! Je suis Brésilien, j'ai de l'or, Et j'arrive de Rio-Janeire Vingt fois plus riche que naguère, Paris, je te reviens encor ! Hurrah ! je viens de débarquer, Mettez vos faux cheveux, cocottes ! J'apporte à vos blanches quenottes Toute une fortune à croquer ! Le pigeon vient ! Plumez, plumez... Prenez mes dollars, mes bank-notes, Ma montre, mon chapeau, mes bottes, Mais dites-moi que vous m'aimez ! J'agirai magnifiquement, Mais vous connaissez ma nature, Et j'en prendrai, je vous le jure, Oui, j'en prendrai pour mon argent. Je suis Brésilien, j'ai de l'or, Et j'arrive de Rio-Janeire Vingt fois plus riche que naguère, Paris je te reviens encor !
Ecoutez l'interprétation de Félix Houdart (1931) avec son tempo extraordinaire et sa prononciation unique. C'est pour moi la référence qui ajuste tous les jugements possibles sur les diverses exécutions du Brésilien. Ecoutez également Dario Moreno.
Eh les copains ! vous trouvez pas que vous avez avec la critique facile!!! la voix de ce chanteur est magnifique ,et quand on fait un contre ut comme cela on est pas baryton !!!
Parfaitement Marie-Ange ce Brésilien dont je ne sais le nom a une voix superbe et c'est un ténor et non un baryton; mais avec Offenbach qui a écrit sur ses partitions les notes finales avec 2 possibilités, cela permet aux voix lyriques "d'opéra" de chanter Offenbach compositeur extraordinaire autant que prolifique.. Marie-Ange je garde de beaux souvenirs de vous avoir entendu dans le rôle d'Isolier du comte Ory avec Annick Massis en comntesse à la salle Favart en 1997 ainsi qu'à Aix 2 ans auparavant. Bref une belle voix de mezzo coloratur. Tu es une provençale fort sympathique, belle voix et également très bon jeu sur scène.
Tout ressemble à la musique que c’est comme Let it be des Beatles! Et la panthère noire en peluche du soldat rose ! Et la chanson de l’extraterrestre de Emilie jolie ! Et alouette gentille alouette ! Et la chanson des petits pois et carottes en hébreu du dvd de Matan Ariel! Et Lundi Matin l'empereur sa femme et le p'tit prince! Et Georges Brassens! Et diam’s Et kirikou! Et uzi hitman! Et noel! Et kalinka! Et joe dassin! Et la chanson paillarde de David bowie! Et la chanson française qui s’appellera Malbrough! (bonjour la Saint Valentin!) Et la chanson d'amour de Spot Le Chien! Et ana moura Et Beethoven
absolument, je suis en total accord avec vous... c'est pas parce qu'on a le physique et un gros truc qu'on est obligatoirement bon chanteur, et là il manque le rythme !!
Le tempo est un peu lent par rapport aux versions que l'on peut entendre, du coup c'est pas facile pour la respiration!Mais d'un autre côté c'est sensé être son métier à ce garçon...
Le problème c'est qu'il ne sait pas respirer alors on peut lui jouer l'air à n’importe quelle vitesse il n'y arrivera jamais. Etre chanteur ne se limite pas seulement à tenir une note pendant dix minutes! Il massacre cet air alors que cette production est géniale d'intelligence et d'humour; Pelly respecte le texte et réussit le tour de force de le moderniser. Lui comme bien d'autres n'ont pas toujours réussi dans ces tentatives, il suffit de voir les monstruosités que nous servent aujourd'hui les opéras dans le monde à commencer par Paris, sous prétexte de faire original et d'aller chercher des intentions qui n'ont jamais traversé les cerveaux des compositeurs et librettistes.
Il a sans doute un contre ut, mais pas Offenbach dans sa partition. Je n'y ai toujours vu qu'un la. Mais il a surtout un beau paquet, et ça, Pelly ne pouvait pas passer à côté...
le chanteur a du mal à démarrer les phrases de la première partie du texte: il y a 3 ou 4 décalages de son texte par rapport à la musique mais il arrive, on ne sait trop comment, à se rattraper; je chante cela mais je maîtrise mieux ma respiration, je crois;
kkkkkkkkkk Faz tempo que os franceses têm inveja dos brasileiros e são recalcados ... Se não fosse aquela seleçao tricolor cheia de africanos naturalizados,eles nunca teriam ganho a copa em 1998.