Le chemin de saint Jacques de Compostelle - La Meseta ou le chemin de l'âme de Marie Paule et Jo 

Merci, Marjolaine pour votre sympathique commentaire. Nous sommes heureux que cette petite vidéo vous ait plu. J’ai fait cette vidéo afin de réhabiliter cette partie du chemin que certains préfèrent zapper en prenant le bus tant elle est monotone. Tant pis pour eux….. Au fait, où en êtes vous de votre pérégrination ? Amicalement - Jojo

Merci pour votre commentaire et nous sommes heureux de savoir que vous ayez apprécié cette petite vidéo. J'ai voulu faire ce petit film afin de réhabiliter cette partie du camino francès qui est très rébarbative à priori. Mais ces lieux, lorsqu'on les traverse, ne laissent pas indifférents. Ils donnent libre cours à l'introspection et recèlent une richesse historique et architecturale remarquable.

Merci pour votre commentaire.J'ai voulu faire cette petite vidéo pour réhabiliter cette partie du Camino Frances. On parle beaucoup de la Meseta entre peregrinos, on entend le pire et le meilleur. Je reproduis une remarque que j'aime beaucoup du commentaire de Anne RD " Zapper la Meseta, pour moi, c'est zapper une grande rencontre entre la souffrance et la joie, rencontre qui rapproche de la foi, peu importe dans quoi" Cette partie du Chemin n'est pas la plus belle certes mais elle ne laisse personne indifférent. Ce parcours donne libre cours à l'introspection et les villes étapes recèlent une richesse historique et architecturale remarquable. Il est vrai que je parle à Marie Paule avec beaucoup de douceur et d'affection (elle est très susceptible.... Non je plaisante). Je l'adore, elle a un caractère en or et est toujours partante dans les galères que je lui propose...à vélo, à moto ou à pied... Souhaitons que les évènements actuels s'estompent et vous permettent un prochain départ. Amicalement - Marie Paule et Jo

Merci pour votre chaleureux commentaire. la Meseta est une partie du Camino Frances très rébarbative à priori et à tel point que certains la zappe en prenant le bus entre Burgos et Léon. Tant pis pour eux... Il est vrai que la redoutée Meseta espagnole, réserve au pèlerin des moments de doutes et d’efforts solitaires dans un décor monotone. L’horizon et le chemin qui se perd à l’infini donnent un caractère spécial à ce voyage aussi spirituel que physique, mais ces longueurs agricoles donnent libre cours à l’introspection. On ne verra pas sur cette partie du Camino Frances les plus beaux paysages, certes, mais ce parcours n’est pas là pour rien et je crois qu'il aide à la quête spirituelle du pèlerin. Ce chemin restera pour nous un des meilleurs souvenirs de notre vie parmi nos nombreux périples. Amicalement - Marie Paule et Jo

@@MrMoi1947 Exactement. Dans mon cas, ayant traversé la Meseta durant la seconde moitié d'octobre, il y avait là toutes les nuances les plus magnifiques d'or et d'ocre, de caramel. Avec le bleu du ciel qui fut pratiquement toujours sans nuages (l'an dernier, 2018), ce fut une bénédiction pour les yeux et le coeur malgré les moments de ''quesse que je fous là'' et de ''le chemin va-t-il finir par aboutir''. Je l'ai fait en bonne partie seule, et je trouve que c'est un genre de solitude dont on fait malheureusement très peu l'expérience dans la vie. Zapper la Meseta, pour moi, c'est zapper une grande rencontre entre la souffrance et la joie, rencontre qui rapproche de la foi, peu importe dans quoi.

thank you for your commentary. I wanted to make this little film to rehabilitate this part of the camino frances which is very boring a priori. But these places, when you cross them, do not leave indifferent. They give free rein to introspection and have a remarkable historical and architectural richness.

Ah ! le sac du pèlerin, que n’a-t-on pas écrit sur le sujet….. Nous avons pérégriné avec Lucien, un sympathique alsacien qui est parti de son beau pays avec un sac de 25 kilos. Dans le Gers, son sac ne faisait « plus que » 18 kilos. Il avait renvoyé à son épouse, par la poste, le superflu et avait bien l’intention, une fois à Roncevaux, de refaire un colis en direction de sa chère et tendre de tous les excédents qui pesaient sur ses épaules. Tout ça pour dire que le sac est une chose CAPITALE, c’est la maison du pérégrinos. Il doit contenir l’indispensable, ainsi que l’utile mais surtout pas le superflu. Mon sac faisait environ 14 kilos, avec sa bouteille toujours pleine de 1,5 litres d’eau et une petite réserve de fruits secs dans un Tupperware au cas ou… Il contenait en outre, une petite pharmacie, 2 shorts, 1 pantalon de randonnée, le linge de corps en double, un pull et une veste polaire, des tennis pour le soir, ainsi que quelques vêtements de qualités, légers pour se protéger du froid et de la pluie, plus quelques broutilles…. Le sac de Marie Paule était tout aussi lourd car c’est une femme soucieuse de son image comme toutes ces dames et qui aurait très facilement, si je n’avais mis le holà, surchargé son sac d’un tas de choses inutiles genre sèche cheveux, fer à repasser pliant etc…. Nous sommes partis faire ce chemin avec la ferme intention, quelles que soient les conditions, de porter nos sacs. Jamais nous n’avons fait appel à la navette. C’est un principe que nous avions établi sans chercher à prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, quitte à raccourcir nos étapes. Porter son sac donne une certaine liberté, on peut s'arrêter où l'on veut, quand on veut.... Merci pour votre commentaire. Bon chemin si vous avez l’intention de partir.... Amicalement. Jo et Marie Paule

La Méseta est une plaine agricole voulue par l’homme, bien sûr. Il a voulu que la culture intensive habite ce lieu, c’est plat donc facile à cultiver mais il est vrai aussi que ce chemin, lorsqu’on le parcourt à pied, est parfois désespérant, surtout las après midi de plein soleil…. l’horizon et le chemin qui se perdent à l’infini donnent un caractère spécial à ce voyage aussi spirituel que physique, mais ces longueurs agricoles laissent libre cours à l’introspection. On ne verra pas sur cette partie du Camino Frances les plus beaux paysages, certes, mais ce parcours n’est pas là pour rien et je crois qu'il aide à la quête spirituelle du pèlerin, il ne laisse personne indifférent, et recèle une richesse historique et architecturale remarquable.

Je ne saisi pas le sens de votre remarque, pourquoi "quelle bêtise"???? Je reprends le clavier, je crois avoir compris. La bêtise est de zapper la Mèseta je pense.. Excusez moi, mais le dimanche matin, j'ai souvent la "comprenette" un peu difficile .... Vous avez raison, l’horizon et le chemin qui se perdent à l’infini donnent un caractère spécial à ce voyage aussi spirituel que physique, mais ces longueurs agricoles donnent libre cours à l’introspection. On ne verra pas sur cette partie du Camino Frances les plus beaux paysages, certes, mais ce parcours n’est pas là pour rien et je crois qu'il aide à la quête spirituelle du pèlerin. Effectivement, zapper ce parcours en prenant le bus entre Burgos et Léon serait une bêtise... Je reproduis une remarque que j'aime beaucoup du commentaire de Anne RD " Zapper la Meseta, pour moi, c'est zapper une grande rencontre entre la souffrance et la joie, rencontre qui rapproche de la foi, peu importe dans quoi".......