En ce jour de la Saint-Valentin, je me risque à explorer ce vaste sujet, alchimique s'il en est ! Car dans le psychisme collectif des millénaires d'incompréhension pèsent dans les relations de couple et provoquent bien des dommages, si l'amour ne s'incarne pas suffisamment. Il est temps de transmuter ces paquets de mémoire, qu'elles proviennent de nos expériences ou de celles de nos lignées, et de nous ouvrir à un nouveau regard.
Nous sommes tous nés d'une femme et d'un homme. Nous vivons dans un monde polarisé, c'est un fait, et c'est aussi ce qui fait toute la beauté de notre monde. Le jour et la nuit, le pôle sud et le pôle nord, le mâle et la femelle, le soufre et le mercure, "ce qui est en haut" et "ce qui est en bas"... De mille façons, la polarité est partout. Mais ce qui devrait être un échange d'amour est bien souvent perturbé lorsque le psychisme s'en mêle, ou l'on pourrait dire s'emmêle.
Dans une humanité qui a oublié son Origine, où règnent les systèmes de survie et le chacun pour soi, les pensées animées par les peurs, les rancunes, et les tristesses séparent les hommes et les femmes, en créant une chape de plomb psychique sous laquelle les corps étouffent. La splendeur de l'Androgyne originel a été oubliée, et l'union de deux êtres ne peut pas incarner pleinement ce Mariage sacré, tant que les mémoires de dualité qui les séparaient n'ont pas été rectifiées et libérées.
Toujours dans la lumière de Tsaddé qui nous accompagne depuis le début de l'année, transmutons ensemble ces paquets de mémoires individuelles et collectives pour une véritable réconciliation, en nous-même, et avec les autres...
L'illustration du phénix androgyne qui m'accompagne est une peinture que j'ai appelée "le sacre des Noces", créée il y a des années à l'occasion du mariage de deux êtres chers à mon cœur.
13 фев 2024