Dans la poursuite de la série sur le “soulagement” des émotions au jour le jour, quelques épisodes sont consacrés à des familles particulières d’émotions qui sont directement liées aux bouleversements climatiques et écologiques, mais également économiques, politiques, sociaux, etc.
Dans cet épisode, nous approfondirons l’une de ces familles de réactions : la tristesse, les regrets voire la nostalgie, avec Diane d'Espremenil et Mila Khyentse.
Hôte : Grégoire
Peu d’entre nous sommes réellement au clair avec nos émotions, en particulier lorsqu’elles touchent aux structures profondes de notre être et sont en lien avec les autres espèces et la Terre elle-même. Pourtant, ces émotions sont de plus en plus présentes dans nos vies et nous sommes souvent démunis face à elles. Pouvons-nous faire quelque chose ? Certainement, à en croire la tradition de la Grande Perfection qui nous montre comment, à travers des exemples concrets, nous pouvons apprendre à connaître leur fonctionnement et à les apaiser.
Notes
Le Dzogchèn est une tradition directement accessible, pratiquée au quotidien et qui se concentre sur la libération de la souffrance et la mise en œuvre des moyens pour y parvenir. Dans cet épisode, nous approfondirons avec Diane d’Epremesnil et Mila Khyentse l’une de ces familles d’émotion qui comprend la tristesse, les regrets, voire la nostalgie pour tout ce ce que nous avons perdu ou qui a été détruit.
Récap à emporter
Série « Le Dzogchèn au quotidien », épisode 9 : Le Dzogchèn et le “soulagement” des émotions au jour le jour - Tristesse, regrets et nostalgie.
Témoignage de Diane à propos de l’impact direct des changements climatiques sur ses émotions - 2’50
La solastalgie ? Le “mal du pays sans exil”, la perte du réconfort d’un monde familier, le deuil sans fin face à la disparition de ce qui nous dépasse - 4’50
Le point du vue Dzogchèn sur la solastalgie : émotions de base mobilisées liées à la mort et à la disparition, à la conscience de la finitude de toute chose et la culpabilité de la destruction - 7’40
Par la pratique Dzogchèn, meilleure observation de nos réactions émotionnelles : ne pas fuir, voir directement ce qui est là pour le déterminer avec précision et “trancher à travers” - 11’45
Exercice : s’imaginer dans le lieu que l’on aime le plus dans notre existence, puis sa destruction totale et soudaine ; prendre conscience des émotions qui émergent alors et rester dessus pour observer leur disparition - 16’20
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Elle s’inspire d’une tradition ancienne, mais est étonnamment moderne.
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7 май 2024
