Le Lierre terrestre de (presque) A à Z 

Et la congeler au lieu de la sécher ,qu'en pensez vous ?

@@anacorreia1295 Je n'ai pas essayé. Certaines sources le conseillent, mais pour d'autres elles perdent beaucoup de leurs vertus... plus qu'au séchage... Il faudrait tester, voir ce qu'il reste d'arôme..

petite question: je traite mon jardin façon permaculture: épluchures, répandue, couverture par feuille L'année dernière je t'ai envahi de potentilles et maintenant c'est hier terrestre. Cela peut-il signifier quelque chose par rapport à mon Faut-il aussi que je le retire ? Merci

Bonjour et merci pour cette chouette vidéo! Je m'interrogeais sur la décoction alors qu'il n'y a pas de partie ligneuse ou de coque. Pourquoi ce choix, plutôt qu'une infusion?

J'ai retrouvé ce livre dans les affaires de mon grand père et je le lis actuellement. Je me suis fais la même réflexion, la richesse des plantes... un vrai bonheur !!!

Cette pharmacopée est la meilleure,il ne faut pas oublier ces connaissances ancestrales....et il faut les transmettre....une médecine gratuite.... voilà pourquoi les pouvoirs ont interdit le métier d'herboriste en France!!!!.ça ne rapporte pas d'argent à Big pharma !!!!

Est ce que Cracotte en mange ?🤔😁 JP de ch'nord

@@jean-pierregesquiere533 Bonjour Jean-Pierre 😀 Merci pour ce commentaire super sympa 😀👍 Je confirme Cracotte mange également du lierre terrestre, à 05:23 de la deuxième vidéo sur "la nourriture gratuite pour les poules n°2) , elle nous en fait la preuve 🐣🐣🐣 Beaucoup de bonheur et à bientôt 💕 Nina

Je teste demain, ça à l'air bon. Merci pour l'idée!

C'est vrai que quelques sources en description sous la vidéo seraient bienvenues

Les plantes qui poussent près de nous sont celles dont on a besoin..................

Merci beaucoup ! Les plantains, c'est fait : ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-sQX4-FE1lok.html 😉

Oui tout ce que vous dites est parfaitement vrai. Le niveau de confiance qu'on accorde aux vertus médicinales des plantes ne doit pas être de 100%. Il faut cependant le mettre en balance avec le niveau de confiance que nous accordons aux "préparations en pharmacie". La plupart des arguments que vous citez à l'encontre des plantes sont vrais aussi pour les médicaments conventionnels. « - souvent, rien n'est prouvé. » Oui, et c’est le cas de nombreux médicaments, et c’est la raison pour laquelle nombre d’entre eux sont dé-remboursés ces dernières années. Et aussi de nombreux médicaments n’ont prouvé leur efficacité que sur des critères intermédiaires (certains nouveaux médicaments baissent la glycémie par exemple) mais sans preuve sur la mortalité ou l’espérance de vie en bonne santé (des diabétiques pour continuer sur le même exemple) . On se rend parfois compte des années après que « oui, ça baissait la glycémie, mais c’était globalement mauvais pour l’espérance de vie ». Actuellement de très nombreux médicaments, prescrits à grand échelle, souffrent de cette limite. Et aussi le fait qu’il y a un problème majeur d’interprétation des résultats des études, avec environ 50 % des scientifiques sur les médicaments qui se trompent lorsqu’ils interprètent leurs propres résultats. media.nature.com/original/magazine-assets/d41586-019-00857-9/d41586-019-00857-9.pdf « - si l'on cherche (Pubmed) des croyances anciennes sont même souvent déboutées. » Oui, et là-aussi nouveau c’est le cas pour de nombreux médicaments actuels. Par exemple l’écrasante majorité des médecins et pharmaciens croient que les vaccins à l’aluminium ont un impact bénéfique sur la mortalité globale, alors que la littérature va plutôt dans le sens du contraire. Oui il y a un impact en réduction de la mortalité causée par les maladies évitées grâce au vaccin, mais je vous invite à prendre connaissance du très peu d’études disponibles sur la mortalité globale contre « absence de vaccin et d’adjuvant » (toutes causes confondues, pas seulement les maladies infectieuses évitées). Pour éviter le fruit picking de ma part je propose de vous laisser chercher si vous le souhaitez,, mais je reste dispo si vous voulez une source. « - Les plantes (ou leurs parties) ne sont pas des préparations de pharmacie, mais des cocktails chimiques. » Oui, et une très grande partie des prescription médicales comportent au moins 3 molécules, dont l’effet cocktail n’a jamais été étudié. « Il peut y avoir dans une plante des molécules ayant des effets thérapeutiques/alimentaires et en même temps des molécules toxiques (c'est pareil pour les variétés potagères). » Oui, et on peut même simplifier, une même molécule peut avoir un effet bénéfique et un effet toxique, c’est en fait le cas de la plupart des médicaments. « Vous pouvez calmer une toux avec une plante (certes) et dans le même temps, silencieusement, favoriser l'apparition de cancers (par effet mutagène) ou provoquer d'autres effets indésirés, sans même le savoir (si la plante était rapidement toxique, son utilisation serait vite marginalisée en pratique). » Oui, et c’est exactement similaire pour les médicaments. L’écrasante majorité des médicaments n’ont pas apporté la preuve de leur absence d’effet cancérigène à long terme. « Plus souvent, vous pensez vous soigner et ne bénéficiez que de l'effet placebo. Prenons l'exemple du fameux remède de la bile d'Ours: censé soigner divers problèmes, la bile d'ours contient bien de l'acide ursodesoxycholique qui est utilisé en pharmacie, mais dans les faits ingérer de la bile d'ours n'a pas d'effet thérapeutique....Bref, par défaut, abstenez vous, c'est plus sage. » Oui. Attention, l’effet placebo EST bénéfique. S’il n’y a pas de toxicité, mieux vaut un effet placebo que rien du tout. Et là aussi attention au problème d'interprétation, échouer à détecter un effet ne veut pas dire que cela prouve l'inexistence de l'effet. « J'ajoute en tant que scientifique, chercheur dans une institution publique, et car j'entends souvent l'inverse: nous ne sommes pas Big Pharma, nous ne bossons ni de près ni de loin avec/pour eux et ne cherchons aucun profit. Nous travaillons (nous l'espérons) pour le bien commun » En général la critique qui nous est adressée c’est plutôt que nous baignons dans un monde sous l’influence de Big Pharma. Vous citiez Science et Vie par exemple. Le fait que la plupart de vos critiques soient tout autant vraies pour les médicaments que pour les plantes, mais que votre argumentaire soit exclusivement à charge contre les plantes au bénéfice des médicaments conventionnels, c’est une sorte de biais cognitif généralisé chez les scientifiques qui étudient ce domaine, qu’ils soient corrompus directement par Big Pharma, ou pas. Nous sommes indirectement sous influence de Big Pharma, et le fait que ce soit inconscient est encore plus néfaste. « et si une plante (qui plus est spontanée) peut soigner une pathologie, très bien, nous le prouverons et seront ravis de promouvoir une thérapie ne requérant pas la chimie de synthèse. En fait, c'est déjà le cas lorsque l'on martèle "au moins 5 fruits et légumes par jour"... En attendant, prudence concernant la médecine. » Là il y a un biais énorme, c’est que personne n’a intérêt à financer les recherches sur efficacité des plantes, car il n’y a pas de business modèle derrière. La recherche publique est très largement sous-financée par rapport à la recherche industrielle. « nous le prouverons » n’arrivera peut-être jamais, ou dans très longtemps, par manque de moyens. Pire, big pharma a intérêt à financer et publier les études qui auront tendance à pencher en faveur de l’inefficacité. (biais de publication qui va à l’encontre des plantes, ça fait écho à votre remarque « dans les faits ingérer de la bile d'ours n'a pas d'effet thérapeutique ». Ce n’est pas « dans les faits » c’est « dans la littérature » et il faut prendre en compte que cette littérature est elle même biaisée.) « J'ai trop en mémoire de récits de personnes refusant une chimio car elles veulent se soigner oui, mais par "la méditation", "le jeûne" ou "un régime ceci-cela" et qui finissent par laisser des orphelins.....Méfiez-vous de l'appel à la nature/au naturel, de l'appel aux traditions, etc, ce sont des biais cognitifs qui nous laissent penser que "si les vieux utilisent ça depuis des lustres, ça doit marcher!" ou "c'est naturel, ça peut pas être mauvais"....or, ce n'est pas toujours vrai. » Oui, comme pour chaque phrase ce que vous dites ici est vrai, et comme pour presque chaque phrase c’est vrai aussi pour les médicaments. Je peux dire : J'ai trop en mémoire de récits de personnes refusant « la méditation", "le jeûne" ou "un régime ceci-cela" car elles veulent se soigner oui, mais par chimio exclusivement, et qui finissent par laisser des orphelins.....Méfiez-vous de l'appel à la médecine conventionnelle, de l'appel à la vraie science, etc, ce sont des biais cognitifs qui nous laissent penser que "si on peut y apposer l’étiquette « scientifique » c’est que c’est bénéfique, ça doit marcher!" ou "c'est artificiel et chimique, ça doit être très fort"… Or, ce n'est pas toujours vrai. « Autre chose qui me fait pas mal tiquer sur ces questions de vertus médicinales: notez bien aussi que toutes ces plantes, le hasard fais bien les choses, sont "connues" pour soigner des affections communes, des signes non-spécifiques (non-pathognomoniques) ou dont le diagnostic est difficile, qui ont une gravité très subjective et/ou pour lequel le pronostic est bon même sans intervention (acouphènes, diarrhées, douleurs arthritiques, migraine, toux, perte de sommeil... ). » Non, c’est faux. J’y réfléchis à peine 2 secondes et je pense déjà aux citrons qui préviennent le scorbut. (via la vitamine C) C’est ultra pathognomonique et spécifique. « Toutes ces vertus sont par ailleurs souvent de simples "on dit": ici par exemple il ne s'agit même pas de témoignage/opinion/retour d'expérience (qui est la forme la plus faible d'argumentation scientifique) mais juste la transmission d'une croyance populaire. Tout ça, ce sont des caractéristiques communes de beaucoup de thérapies basées sur des pseudo-sciences ou des allégations non-prouvées. » C’est très vrai, et clairement les sources manquent en description de cette vidéo. Merci pour vos criques des plantes qui sont parfaitement exactes, mais il ne faut pas arrêter là, c’est à mettre en mettre en regard des critiques de la médecine conventionnelle, qui est très loin d’être parfaite elle aussi. Il me semble que l’une ne s’oppose pas à l’autre, et que les deux sont complémentaires, que c’est dommage de critiquer totalement l’une au bénéfice exclusif de l’autre, comme dans votre argumentaire, et que votre critique gagnerait en pertinence si elle trouvait plus d’équilibre. Amicalement, Bonne continuation

​@@ludovicduvillage6760 Bonjour, Merci d'avoir répondu à mon commentaire. Je souscrit sans réserve à toutes vos remarques ou presque, et sans doute aurais-je joué votre rôle en lisant mon propre commentaire, car c'est en effet nécessaire de mettre en balance la prudence vis-à-vis des plantes dites médicinales et les bénéfices réels des préparations pharmaceutiques/médicaments. Je suis a titre personnel un plus grand partisan de la prévention, mais c'est un autre sujet. Mes seuls désaccords mineurs avec vos remarques, les voilà: "« Autre chose qui me fait pas mal tiquer sur ces questions de vertus médicinales: notez bien aussi que toutes ces plantes, le hasard fais bien les choses, sont "connues" pour soigner des affections communes, des signes non-spécifiques (non-pathognomoniques) ou dont le diagnostic est difficile, qui ont une gravité très subjective et/ou pour lequel le pronostic est bon même sans intervention (acouphènes, diarrhées, douleurs arthritiques, migraine, toux, perte de sommeil... ). » Non, c’est faux. J’y réfléchis à peine 2 secondes et je pense déjà aux citrons qui préviennent le scorbut. (via la vitamine C) C’est ultra pathognomonique et spécifique. " Oui, c'est vrai, le citron via la vitamine C traite le scorbut. Donc, le citron soigne la carence en vitamine C. Mais finalement, la vitamine C étant un nutriment (essentiel), n'importe quel nutriment peut-être considéré comme un traitement contre sa propre carence. Ces "alicaments" ne sont pas vraiment des médicaments: ils ne soignent pas vraiment la pathologie, la pathologie est causée par leur absence, ils la prévienne si l'on peut dire... Mais peu importe, vous auriez pu trouver autre exemple. Dans tous les cas, ici, je faisait référence aux plantes qui ne sont pas consommées pour leurs nutriments mais pour leurs vertus médicinales hypothétiques. J'ai abusé en disant que "toutes ces plantes" étaient concernées par ma remarque, mais en fait, disons au moins beaucoup. Il est plus facile de faire croire/propager des croyances (vraies ou fausses) lorsqu'elles colportent des énoncés vagues et peu vérifiables. Par exemple, l'occilococcinum réduit la fatigue, symptôme courant, non-pathognomonique, difficilement quantifiable: l'affirmation est assez vague et difficilement vérifiable pour que les gens continuent d'y croire, avec l'aide de l'effet placébo (bénéfique, oui) en facteur confondant. C'est encore une fois valable avec les (vrais) médicaments, qui comme chacun le sait soignent un rhume en 7 jours (contre seulement 1 semaine sans traitement!). Dans cette vidéo/chaine, par exemple, on entends beaucoup parler des "tannins", des "alcaloides" etc, ça donne une caution "je m'y connais en chimie", les mots sont lâchés et pèsent comme des arguments d'autorité (je ne dis pas que c'est intentionnel) alors qu'ils sont utilisés de façon trop vague pour avoir du sens. Enfin, concernant le fait que "que personne n’a intérêt à financer les recherches sur efficacité des plantes, car il n’y a pas de business modèle derrière. La recherche publique est très largement sous-financée par rapport à la recherche industrielle. « nous le prouverons » n’arrivera peut-être jamais, ou dans très longtemps, par manque de moyens.". Encore une fois, je le vis et m'en désole. Mon affirmation sonne très optimiste, sans contestation possible. Cela dit, c'est aussi un biais de ne voir que le mauvais côté de la cupidité de Big Pharma: s'ils ont vent d'une molécule miracle dans le chou-fleur qui réduit les migraines, ils pèseront de tout leur poids pour purifier, utiliser, concentrer cette molécule et la vendre à prix d'or sur le marché des migraineux. Ils feront un calcul d'intérêt: est-il plus intéressant de soigner la migraine avec un médicament qui fonctionne et que je vend cher pour cela, ou bien de laisser les migraineux acheter nos molécules inefficaces (mais peu/moyennement chères) ad vitam aeternam. Ils iront dans le sens de la rentabilité financière...parfois, pour le mieux, parfois pas. Bref, vous avez raison, méfiance aussi avec les "médicaments". Cela étant dit, malgré tous les problèmes soulevés du côté des médicaments, ces derniers doivent montrer un minimum patte blanche avant d'être prescrits (au moins en théorie). Souvent pas assez, dans un cadre clinique restreint, mais le processus est toujours moins aveugle et biaisé qu'avec les plantes qui sont uniquement proclamées (le mot est choisi) médicinales...