Cette conférence m'a passionné du début jusqu'à sa fin. Elle donne des réponses mais, en même temps, elle induit de nombreuses réflexions et interrogations ; pour moi en tout cas. Merci beaucoup Territoires de la Mémoire pour l'organisation et le partage et merci à J. Chapoutot !
Quel privilège de pouvoir écouter le fruit d'une grande intelligence, d'une grande expertise et d'un grand travail. Juste une remarque, mais elle est très importante : Darwin n'a jamais énoncé de loi du plus fort ou du plus violent. Ce que Darwin a conclu, c'est que les organismes les plus adaptables et les plus robustes (et non les plus performants) étaient ceux qui réussissait le mieux. Le darwinisme n'est pas une théorie ou une idéologie, mais un artefact, un raccourci illustratif de gens qui n'ont pas étudié Darwin et qui parlent de sujets qui n'ont rien à voir avec ses recherches. Dans un processus similaire à celui qui met en lien Wagner avec le nazisme.
Bravo mr chapoutot que je ne connaissais pas du reste. Et je ne sais pas comment l'algorithme de youtube m'a proposé cette vidéo car je ne suis pas versé sur ces sujets mais bref, je suis tombé de ma chaise à plusieurs reprises, surtout lors des divers liens faits entre l'organisation nazie et celle du néo libéralisme occidental actuel.. remarquable !
Le fascisme n'est jamais que l'aboutissement politique du capitalisme qui, quand il est devenu insupportable aux populations, exige qu'on sorte la matraque, sous l'ordre de la bourgeoisie. Ça s'est vérifié dans les années 20, ça se vérifie aujourd'hui.
Grand merci Yohan Chapoutot, et à l'organisation impeccable. Un document intéressant en complément : "LTI (langue du 3è empire), la langue du IIIè Reich" par Victor KLEMPERER. Publié en 1947 en Allemagne, trouvable aux éditions Albin Michel / Pocket. Une étude sur la manipulation des esprits par le langage, la religion catholique et les mythes détournés.
Dans les années 79, se disait la phrase " le langage est faciste en moi" et il y avait cette idée du fascisme comme endemie de l'humanité + l'irresponsabilite c'est l'usage du pronom "on" , le " on dictateur", c'est pas moi ni nous, c'est on ( cf. texte d'heidegger qui n'est pas a la mode quand on cherche a combattre les nazis 😂)
Superbe conférence,merci infiniment À propos de la phrase plutôt Hitler que Blum, Mme Lacroix Riz affirme que Blum n'était pas le héros politique qu'on en a fait mais un dandy opportuniste que les industriels et banquiers ont supplié "d'arranger leurs bidons" en 36 Qu'en pensez vous!
C’est étrange, mais je n’arrive pas à me débarrasser de ce sentiment de « proximité » d’organisation avec le système poutinien, pourtant pure produit soviétique…..
BEN VOYONS ET POURQUOI PAS AUSSI CHRÉTIEN, BON POUR CEUX QUI LE SUBIRENT, ETC ET LA RÉPONSE EST...TOUT À FAIT! LE MEURTRE DE MILLIONS DE GENS DANS DES CHAMBRES À GAZ EST TOUT CE QU'IL Y A DE PLUS MODERNE ET ON N'A PAS BESOIN D'INTELLECTUALISER CETTE QUESTION PLUS AVANT!
Justement ce n'est qu'un récit. La thèse de Chapoutot n'est pas démontrée. Il sert aux lecteurs et auditeurs ce qu'ils ont envie d'entendre. L'objectivité n'est pas vraiment son point fort. Vous pouvez lire les critiques suivantes (trouvables sur internet) émanant d'universitaires, spécialistes soit de l'époque nazie soit de l'organisation du travail qui ont comme point commun de refuser les conclusions de Chapoutot : Yves Cohen, « Johann Chapoutot, Libres d’obéir. Le management du nazisme à aujourd’hui Jean-Michel Saussois, Quand un historien marche sur une ligne de crête À propos de Libres d’obéir. Le management, du nazisme à aujourd’hui, de Johann Chapoutot François VALÉRIAN, Le nazisme comme asymptote d’un management criminel ? À propos de l’ouvrage de Johann CHAPOUTOT, Libres d’obéir. Le management, du nazisme à aujourd’hui,. Hervé Charmettant, Quand le management rencontre l’Histoire Baptiste Rappin, compte-rendu du livre de Chapoutot, Actu philosophia Le Texier, Thibault. La reductio ad Hitlerum de Johann Chapoutot : quand l’idéologie l’emporte sur la rigueur historique www.letexier.org . Marcel Guenoun, Se tromper de guerre : Johann Chapoutot sur les sentiers de la gloire Éric Pezet, compte-rendu du livre de Chapoutot, Droit et société
@@simeonstilite Merci pour les sources!!! TrÈs interessant Ca vient nuancer fortement ce que dit Chapoutot Pour l'instant je n'ai lu que le texte de Charmettant, mais c'est très détaillé, par contre le Charmettant ne sait pas faire preuve de synthèse -> typique des chercheurs Francais qui cherchent "à faire des phrases" :') il n'empêche que c'est pertinent et que c'est une bonne chose que Chapoutot soit critiqué sur le fond et dans le détail.
@@mrjay42 Merci pour votre réaction. De mémoire le plus percutant est Le Texier, qui est un historien pur. Il y a peut-être entre eux des questions de rivalités professionnelles, après tout Chapoutot est au sommet de la carrière universitaire (prof à la Sorbonne à son âge encore jeune). Cela rend sa thèse encore plus horripilante, indigne d'un universitaire de haut niveau. Mettre une équivalence entre le nazisme et le management, comme si seuls les nazis avaient utilisé le management (d'ailleurs étaient-ils vraiment adeptes du management ?) c'est vraiment du foutage de gueule, surtout si on sait que le management qui a conquis le monde après guerre est la version américaine, largement imputable à Paul Drucker, un immigrant juif. Il faudrait des heures pour démonter tous les sophismes de cette présentation tendancieuse, présentée comme allant presque de soi.. Son "héros" Hohn, semble avoir été durant la guerre un théoricien non du management d'entreprise, mais de 'action de l'etat par agences ce qui permet à Chapoutot de faire une nouvelle filiation entre le nazisme et le libéralisme de style thatchérien qui a fini par s'etendre aussi au reste du monde, comme si la finalité des agences et leur environnement idéologique comptait pour du beurre. Une des sources citées mentionne d'ailleurs que le pays où le "New management " (ici au sens de mode d'administration publique et pas de gestion des personnels) a eu le moins de succès est...l'Allemagne.
@@simeonstilite , c'est marrant de voir que vous ne citez exclusivement des universitaires de droite comme source contradictoire envers la thèse de chapoutot sur le management ! 😂 et c'est Johann chapoutot qui est forcément quelqu'un de subjectif et donc malfaisant , car vous êtes clairement incapable de saisir que la subjectivité et la malhonnêteté intellectuelle sont deux comportements humains différents , et ceux ci n'ont pas forcément de liens de causalité entre eux ! 😂
@@challenger2801 Je ne sais pas si les critiques de Chapoutot sont tous de droite. Mais il me semble qu'à une époque pas si lointaine, aucun intellectuel reconnu ne se serait donné le ridicule de faire un lien entre le libéralisme et le nazisme. Or c'est par transitivité ce que fait Chapoutot. De plus sa thèse ne tient pas la route sur le plan pratique car le management s'est répandu dans le monde à partir de l'exemple états-unien et la postérité d'un prétendu management nazi (à supposer que ce management ait différé des méthodes utilisées partout) est une vue de l'esprit. Des points communs entre une chose et une autre, on peut en trouver sur tout. Ca ne fait pas un lien de filiation ni une démonstration. Il est humain d'avoir une vue subjective des choses. Y céder sans retenue, pour un universitaire, confine, en effet, à la malhonnêteté intellectuelle..
Monsieur vous êtes exceptionnel et un exégète de l'histoire du nazisme et ses ambition humanitaire! Merci ! je transmet votre étude ! Mais pourquoi maintenant et ce depuis quand, vous êtes vous décidé à à vous intégrer et vous lancer de plein pieds devant, à approximatif, 3 milliards d'internautes ?
Ouais. Ou alors on dit juste que la complexification des organisation a engendré une recomposition des hiérarchies et de la dynamique du donneur d'ordre... Nazisme ou pas.
Irresponsabilité administrative ! La peine capitale vécue dans la cour d'une prison parisienne, le dernier condamné à la peine capitale, subit par un homme tunisien en 1980 ? Qui aurait prit la responsabilité en cas d'erreur judiciaire ??
1) Colonialisme = que de l'horreur absolue 2) Capitalisme libéral = nazisme car quelques SS ont été recyclés. Facilités, réductions, rafistolages... Toi aussi, utilise l'histoire pour faire avancer tes pions de militant politique. Il reste un très bon historien du nazisme ceci-dit. Toujours un plaisir de l'écouter.
@@astrident8055 Tout dépend la proportion et l'importance qu'on leur donne. Faire des ponts et grossir le trait entre des éléments c'est très facile. Et ça marche bien sur les esprits faibles.
@@clmclr1547 si tu avais été colonisé, tu dirais l'inverse, ainsi va la vie... peut-être, je dis bien peut-être, fais tu partie de ceux qui estiment que la France en ce moment est colonisée, et dans ce cas pour toi ça doit être l'horreur absolue !
@@JB-tl6fs Non j'aurais applaudi l'installation d'infrastructures tels que les hôpitaux, les écoles et la police. Mais ça, ça vous arrange bien d'obscurcir cette partie de l'histoire ! Vous devez certainement faire partie de ces gens qui aiment s'autoflageller et qui veulent accueillir tout le Tiers-Monde sous prétexte fallacieux de "colonisation". Vous devez vous régaler aujourd'hui !
Et Chapoutot,votre introduction est tellement policocorrecte,qu'elle me donne envie de me suicider,moi Européen blanc.Malgré cela,conférence passionnante.
"Bienvenu a Toutétous" . ça commence bien ! ça dot être un Dieu nouveau ? Moi avec Astrérix je connaissais Toutatis ! Mais Toutétous je ne connaissais pas !
M. Chapoutot indique que le mouvement des droits civiques aux USA fut non seulement le mouvement des noirs, mais aussi des juifs - ce qui laisse comprendre que les juifs étaient discriminés de façon "légale" comme les noirs. Cela me parait extrêmement sujet à caution : dans un roman comme La Tâche de Philip Roth, (lui-même juif) l'auteur met en scène un noir qui décide vers 1945 de se faire passer pour juif (il a la peau très claire); il devient professeur d'université et laisse derrière lui tous les problèmes liés à la condition de noir, jusqu'au jour où il est rattrapé par l'évolution des mentalités : vers 2000 il est dénoncé comme réactionnaire et raciste dans son université à cause de propos seulement ironiques mais jugés racistes sur certains étudiants nuls et malencontreusement, "de couleur"; on veut le soumettre à une sorte de rééducation et il préfère démissionner; pour tout le monde (y compris le corps enseignant "antiraciste") c'est le prototype du professeur suprémaciste blanc conservateur - comment pourrait-il maintenant avouer qu'en fait il est noir ? Si les juifs avaient été maltraités aux USA , l'argument narratif de P Roth n'aurait aucun sens... Ce petit détail m'inspire un peu de méfiance envers M. Chapoutot qui tire l'histoire du côté de l'idéologie. Il y a des points communs entre le nazisme et n'importe quelle autre doctrine ou période de l'histoire mais il ne s'ensuit pas que ce soit "la même chose". La démocratie américaine a vaincu le nazisme et pourtant, à l'époque, elle était ségrégationniste, en effet. Est-ce que la démocratie américaine était "nazie" ? Churchill a combattu le nazisme et il était impérialiste et partisan de l'inégalité des races, comme l'ensemble de la société anglaise de son temps, d'ailleurs. Etait-il nazi ? En fait, quasiment aucun des acteurs historiques de la lutte contre le nazisme ne serait jugé conforme à nos valeurs actuelles (et certainement pas les communistes, admirateurs du stalinisme). Quelle conclusion en tirer ? Qu''ils étaient potentiellement nazis ou nazi-compatibles ou que nous avons beaucoup changé ?
Tout à fait d’accord, Mr Chapoutot n’est même pas un crypto communiste, c’est un communiste point barre….quant à sa distinction avec Stalinisme, c’est oublié Mao, Pol Pot et compagnie…
Ce n'est pas la première fois que j'entends ce genre d'idées qui méritent toute notre attention. Je suis convaincu que les méthodes du management sont inhumaines, destructrices, et du même acabit que les méthodes du nazisme, partageant de nombreuses valeurs avec lui, comme la force, la compétition, la hiérarchie, le vocabulaire guerrier,... et à bien y penser, les sources même. Merci de publier cette conférence
Et les AGENCES GOUVERNEMENTALES ... Des entités dépendant directement du préfet et donc du gouvernement et ayant toute autorité sur le système de santé des Provinces ... Avec une mission : réduire les moyens avant privatisation.
toute personne ayant travaillé dans une entreprise est capable de comprendre ce que signifie une dictature. j'invite tout contradicteur à refuser d'obéir aux ordres de son patron ou lui expliquer comment faire le travail différemment, ou lui demander de partager ses bénéfices, ou le contredire dans ses opinions politiques si intéressantes. vous verrez si vous vous trouvez encore en démocratie. la démocratie s'arrête aux portes de l'entreprise. la dictature, c'est une entreprise qui nous empêche de rentrer chez nous.
@@juliendda644 alors mets-toi à ton compte et tu vas en voir une autre de " dictature " : celle de l'administration par exemple ... parler de " dictature " à tout bout de champ revient à une reductio ad hilterum .
@@poilochien Ce n'est pas dissocié. Ce que vous semblez critiquer est une verticalité et une irresponsabilité permanente. Le fait que nos administrations suivent le même modèle d'organisation que les entités privées n'est en rien une bonne nouvelle.
Le modèle social chinois convient ... aux Chinois. Le modèle qatari convient ... aux qatari. Ce qui est ennuyeux, c'est qu'en ce moment, les puissances de l'argent sont en train de détruire le modèle social français qui convient ... aux Français - et qui a été mis au point par les Français.
"Ils (Macron et les siens) incarnent aujourd'hui ce que les nazis entre 33 et 40 ont su réaliser, exemplifier et illustrer de manière paradigmatique et paroxystique : le mépris de l'autre, la réduction de l'être humain à un objet, à une ressource, l'obsession de la performance, la disqualification, la répudiation de quiconque n'est pas performant, l'exaltation de la "réussite" selon leurs critères et leurs valeurs, bref des choses qui nous enfoncent dans l'impasse politique, sociale et géoclimatique que nous vivons aujourd'hui." J'aimerais qu'on réalise collectivement la puissance de cette conclusion venant d'un spécialiste de cette époque, et ce qu'elle dit de notre incapacité à réagir à la perspective glaçante devant laquelle nous nous trouvons. On nous donne à l'élection le choix entre une idéologie extrême qui peut nous conduire à des horreurs que l'on sait, et une idéologie extrémissime qui selon toute vraisemblance nous conduit à un désastre dont l'ampleur est presque inimaginable. On vote, et puis on attend la boule au ventre que le désastre s'avance. Devons nous attendre que le désastre arrive pour mettre les Macron de ce monde face à leurs responsabilités? Devons-nous attendre que le désastre arrive pour les juger comme les criminels contre l'humanité impitoyables qu'ils sont déjà?
Désolée mais le nazisme s'en est pris au peuple juif sans raison et a déporté 6 millions de juifs exclusivement avec les yeux fermés de l'Europe et de la Croix rouge
Monsieur, je ne sais comment vous remercier d'avoir souligné le génie du meilleur président que la France ait jamais connu...🤔 Ainsi que d'avoir évoqué qques phrases ministérielles optimistes. En effet, ca va bien se passer si l'on ecoute vos interventions et si l'on reste en éveil. Soyons féroces et vigilants.
Conférence très intéressante, malgré des remarques surprenantes (ainsi le "problème français" était secondaire pour les nazis ? Quid des remarques de Hitler particulièrement hostiles à la France dans Mein Kampf ?).
C'est un terrain de pensée assez intéressant que propose monsieur Chapoutot. Néanmoins je relève deux ou trois problèmes fondamentaux. Le plus gros est quand même que l'Allemagne et l'Italie proposaient simplement une autre forme de capitalisme que celle que nous connaissons aujourd'hui. Il commence d'ailleurs à l'expliquer à un moment donné mais il ne continue pas malheureusement. Le nazisme et le fascisme ne pouvaient pas finir autrement que détestés par le monde entier car d'une part ils se posaient en concurrents du capitalisme américain, et d'autre part en ennemis mortels du communisme. Un autre problème c'est que si l'on peut noter des ressemblances sur le programme économique entre les différents acteurs de l'époque, on peut en noter encore plus sur le plan culturel et social paradoxalement. Pareil si l'on compare les différents protagonistes aujourd'hui en 2024. Par contre c'est si l'on croise ces deux observations que l'on note un changement drastique. Surtout du point de vue socio-économique. Inutile de vous expliquer les différences entre un communistes de 1940 et un communiste de 2024, surtout en France. Inutile enfin de vous expliquer les différences entre d'une part les nazis et les fascistes, et le Rassemblement National de l'autre. Donc dire que nazisme est fascisme sont le résultat idéologique de leur époque et de leur passé, ça tient tout à fait la route. Semaine ce qu'on nous apprend à l'école dès le plus jeune âge. Mais dire qu'en 2024 nous sommes le résultat de ce schéma de pensée parce qu'on trouve des points de ressemblance sur le plan économique entre nazisme et capitalisme c'est quand même un tantinet grossier. Ou encore parce que des anciens nazis faisaient partie des institutions post-nazies. Hitler aurait pu envoyer ses V2 dans l'espace il les a envoyé sur Londres. L''Amérique aurait pu les envoyer sur Moscou, elle les a envoyé dans l'espace. Enfin, la conclusion que nous serions tous de potentiels nazis est tout à fait dans l'air du temps. Là pour le coup c'est tout à fait moderne. Le nazisme était totalitaire et l'être humain a des penchants totalitaires. Surtout quand il se sent gouverné par des incompétents, envahi par des étrangers, où menacer par des fascistes imaginaires. De là n'importe quel parti, avec les bonnes solutions, et l'électorat le plus jeune peut parvenir au même totalitarisme que le nazisme.
Cet exposé de Monsieur le professeur d'Histoire contemporaine Johann Chapoutot devrait faire "obligatoirement", oui obligatoirement , partie du cours d'histoire enseigné dans tous, absolument tous, les établissements scolaires de Belgique en l'occurrence mais bien entendu et aussi de France et de tous les autres pays de l'UE.. Pour ce qui est des établissements scolaires du reste du Monde, je ne me prononce pas mais je n'en pense pas moins, sinon j'entends déjà: "et pourquoi pas dans les établissements scolaires de la Planète Mars tant que tu y es...
M. Chapoutot impressionne par sa maîtrise et par son ton péremptoire. Mais son militantisme ne constitue-t-il pas un frein à la compréhension réelle du nazisme ? Pour un contrepoint, voyez : La Reductio ad Hitlerum de Johann Chapoutot : quand l’idéologie l’emporte sur la rigueur historique de Thibault Le Texier.
ce que ne dit pas Chapoutot sur le management par delegation, c'est la necessité de la forte adhesion aux objectifs generaux, ainsi que la necessité de competence. Ainsi pas de management par delegation sans Hitler Jugend et embrigadement philosophique
Une question revisionnisre le traite de versailles les mechants francais en oubliant les conditions inacceptables de 1870 1871 Alsace lorraine plus une rancon gigantesque ne pas publier qure 1870 et 1914 a918 la guerte c est deroulee en France et en Nelgique
En Algérie la guerre civile...Le pire est arrivé, pour la réconciliation du peuple, pour que cesse l innommable, il fallut mettre sous le tapis...Certains...devront faire face..Devant Dieu..L Éternel.
1h 17. Gratuit l'egratignure à Trump. Mais c'est une erreur de le sous-estimer. Sans doute Trump joue un rôle important dans l'histoire contemporaine. Qu'on soit pour ou contre.
Conférence très très intéressante : quel conférencier brillant : merci infiniment! vous mettez des mots sur certains de mes préssentis intérieurs. Dès le plus jeune âge, j'ai été sensible à la beauté de la culture allemande: Mozart, Bach, puis Brecht. J'ai étudié la langue et la culture allemande. Actuellement, je me rends compte de cette "ingénierie sociale". La "mentalité nazie" semble avoir pris possession de nombreux esprits. Les forces nazies ont sacrifié l'Allemagne, mais ont essaimé malheureusement un peu partout dans les mentalités et la morale... et cela passe par le langage Je recommande les conférences et ouvrages de Ariane Bilheran sur ce sujet: très instructif ! (conférences YT disponibles)
Encore un pays "avancé" culturellement en Europe, la Suède qui fut la sinistre chantre théoricienne et de la mise en application de l'eugénisme pendant des décennies et bien longtemps après la seconde guerre mondiale (années 80 ou 90 ?), pour obtenir une société homogène un peu élitiste, débarrassée des handicapés, un peu débiles et autres barakies. Un exemple de plus que le niveau d'humanité ne va pas ensemble pas avec le niveau culturel.
nous avons l inteligence selement nous la metons pas en pratique et nous la cultivons pas . l inteligence ese la liberation de tous les complexs , inferiorites.
On trouve exactement ici un parallélisme avec les principes de commandement des BAC et, aussi plus généralement, de la police française depuis l’ère Sarkozy sous lesquels nous vivons aujourd’hui ! Ce parallélisme est effrayant.
"L’Histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l’intellect ait élaboré. Ses propriétés sont bien connues. Il fait rêver, il enivre les peuples, leur engendre de faux souvenirs, exagère leurs réflexes, entretient leurs vieilles plaies, les tourmente dans leur repos, les conduit au délire des grandeurs ou à celui de la persécution, et rend les nations amères, superbes, insupportables et vaines. L’Histoire justifie ce que l’on veut. Elle n’enseigne rigoureusement rien, car elle contient tout, et donne des exemples de tout."
Pour avoir une meilleure idée de la valeur des thèses de M. Chapoutot, il est intéressant de renvoyer à certaines critiques qui lui ont été faites lors de la sortie de son livre, Libres d’obéir. Le management du nazisme à aujourd’hui , 2020. Il est curieux que 2 ans après, M Chapoutot expose sa thèse telle qu'il l'a publiée, donc sans tenir compte des critiques argumentées qui lui ont été faites qui exigeraient au minimum des explications et rectifications. S'agissant de son idée que le nazisme est inscrit dans la modernité et s'explique (en grande partie, mais il y a aussi des aspects spécifiques) par des doctrines et des pratiques antérieures, c'est tellement évident que c'est quasiment une banalité. On peut dire la même chose de n'importe quoi. Il oublie d'ailleurs la violence extrême de la guerre de 14-18 comme un des éléments à l'origine du mépris de la vie par le nazisme (l'individu n'est rien par rapport à la collectivité et peut être sacrifié sans problème pour la survie de celle-ci). Sur sa thèse principale (les liens entre nazisme et management) vous pouvez lire les critiques suivantes (trouvables sur internet) émanant d'universitaires, spécialistes soit de l'époque nazie soit de l'organisation du travail, qui ont comme point commun de refuser les conclusions de Chapoutot : Yves Cohen, « Johann Chapoutot, Libres d’obéir. Le management du nazisme à aujourd’hui , La nouvelle revue du travail Jean-Michel Saussois, Quand un historien marche sur une ligne de crête À propos de Libres d’obéir. Le management, du nazisme à aujourd’hui, de Johann Chapoutot, sur Researchgate François VALÉRIAN, Le nazisme comme asymptote d’un management criminel ? À propos de l’ouvrage de Johann CHAPOUTOT, Libres d’obéir. Le management, du nazisme à aujourd’hui,. Annales de l'Ecole des Mines Hervé Charmettant, Quand le management rencontre l’Histoire, Oeconomia Baptiste Rappin, compte-rendu du livre de Chapoutot, Actu philosophia Le Texier, Thibault. La reductio ad Hitlerum de Johann Chapoutot : quand l’idéologie l’emporte sur la rigueur historique , revue d'hist. contemporaine et www.letexier.org . Marcel Guenoun, Se tromper de guerre : Johann Chapoutot sur les sentiers de la gloire, Management international et du même Analyse critique du point de vue de la gestion publique de l’ouvrage de Johann Chapoutot: « Libres d’obéir. Le management du nazisme à aujourd’hui », Revue Politiques et Management Public Éric Pezet, compte-rendu du livre de Chapoutot, revue Droit et société (je ne mets pas les liens car souvent YT efface les messages comportant des liens non sécurisés)
Quand on s’intéresse à l’idéologie des vainqueurs, non pas de la façon dont elle a été réécrite après 45, mais dans ce qu’elle était réellement, à savoir raciste, massivement eugéniste, colonialiste, violente, discriminante, homophobe, antisemite et avant tout anti-communiste, j’estime que la mise au point de Chapoutot a au moins le mérite de nous rappeler nos antécédents et l’absence de rupture qualitative idéologique avec le nazisme, en tout cas concernant l’idéologie des dominants de l’entre deux guerres. D’ailleurs l’histoire n’est pas finie. Nous avons aujourd’hui la démonstration que des notions, des valeurs décrites comme éternelles, voire universelles, deviennent brutalement, par pur intérêts mercantiles de possédants, totalement obsolètes.
@@contrelecourant Ce sont les contemporains (les nôtres) qui décrivent l'idéologie des vainqueurs selon les normes actuelles. Ni de Gaulle ni Churchill n'auraient prétendu être anticolonialistes par exemple. Evidemment ils étaient anticommunistes mais pas au point de ne pax s'allier aux communistes contre le nazisme. Les contemporains (de l'époque) savaient très bien ce qui opposait les démocraties "libérales" et les totalitarismes. Faire passer Churchill ou Roosevelt pour des quasi -nazis est une ...naïveté gauchiste (pour qui tout le monde est nazi-fasciste sauf l'extrême-gauche).. Les systèmes de démocratie libérale existaient bien avant le nazisme. Pourquoi parler de rupture inaboutie avec le nazisme après la défaite de celui-ci? Ce qui a triomphé en 1945 (à l'ouest) c'est la démocratie libérale dans son état du moment, qui en évoluant a donné la démocratie libérale actuelle (anti-discrimination, anti-homophobie et qui ne veut plus se rappeler qu'elle a été autrefois colonisatrice)... Si le nazisme avait triomphé, le monde serait sans doute très différent.
@@simeonstilite Les « normes actuelles » ou l’entreprise visant à déconstruire les contes de fées ? - Staline en 1940 ne représente aucune menace de type révolutionnaire communiste. Il est même accusé par ses ex-collègues, en tout cas ceux qu’il n’a pas encore éliminé, d’être le fossoyeur de l’idéal. En revanche ce qui anime la bourgeoisie nationale allemande en 1930 dans son soutien financier et politique au nazisme c’est bien la peur viscérale de la révolution communiste. - l’eugénisme est, entre les deux guerres, partagé par l’ensemble des scientifiques qui s’intéressent à la génétique. Il n’y a pas qu’en Allemagne qu’on propose d’éliminer les « anormaux ». C’est alors plutôt la norme admise. Je ne vais pas éterniser ici mes propos mais ce que vous appelez les « démocraties libérales » sont en réalité toujours un patchwork simultané mais variable dans le temps, mouvant entre des pratiques parfaitement totalitaires souvent cachées (tortures, emprisonnement sans procès, genocides non assumés, surveillance généralisée, police secrète, élimination sans procès) et un état se disant de droit, une pseudo représentation démocratique d’électeurs ventée comme étant l’aboutissement du nirvâna égalitaire. Mais les frontières avec d’autres régimes politiques n’existent en réalité que très formellement. A la première difficulté on franchi ces barrières allègrement sans le moindre problème moral. C’est d’ailleurs vrai ce jour avec l’épisode séditieux des 2 chefs de la Police non sanctionnés, voire même applaudis par notre excellent ministre de l’intérieur, c’est vrai aussi avec Netanyahu le même jour qui renvoie l’équilibre des pouvoirs aux poubelles de l’histoire. La plasticité des démocraties libérales n’a aucune limite sauf 2 : - le fascisme coûte cher et doit être réservé aux grandes occasions. - Le peuple n’est pas toujours prêt à accepter sans quelques combats. Cet historien fait très mal au mythe, au récit national construit, le « bourgeois libéral avide de liberté et de démocratie ». On comprend qu’il attire les critiques.
Je trouve au contraire sa thèse très convaincante, le fascisme n'est rien d'autre que la forme politique que la bourgeoisie juge indispensable quand les populations ne supportent plus le poids d'un capitalisme devenu inhumain, on l'a vu dans les années 20, on le voit aujourd'hui. Ce qu'il dit est finalement très banal, Marx ou Jaurès l'avaient dit avant lui.
J'ai vu, dans les années 90, arriver dans le secteur public, les notions de "ressources humaines", de "management", d'objectifs etc ... Venant des USA et introduit par les gens formés dans les écoles de commerce (des sous-doués prétentieux munis de leurs diplômes creux de "management"). Pour nous, ça venait des USA mais je n'avais pas imaginé que l'origine était dans l'Allemagne nazie ...
L'anti-américanisme est un sport national en France. C'est très confortable. D'une part, ça permet de nous dé-responsabiliser de toutes nos propres turpitudes. Ensuite, nous faisons payer aux Américains le fait que par deux fois leur intervention - certes intéeressée - a participé à nous sortir de la mouise militaire dans laquelle, pour une bonne part, nous nous étions mis tout seuls par surestimation de nos propres capacités (surtout au moment de la 2e guerre mondiale). Enfin, je ne serais pas surpris s'il y avait, à la racine de notre anti-américanisme, la rage de voir qu'un peuple constitué pour une bonne part de nos pauvres et de nos réprouvés d'Europe, d'anciens esclaves africains , de peuples "barbares" natifs d'Amérique du Nord ou du Sud s'en sorte économiquement et militairement mieux que nous . Je ne tiens évidemment pas compte ici des réelles dissensions entre ces différentes catégories de population états-unienne, vu que je me mets à la place de l'anti-américain primaire à qui toutes ces considérations passent largement au-dessus de la tête.
Vous avez quand même raison, la méthode de management venait également des USA où il a été théorisé par Drucker à peu près à la même époque qu'en Allemagne par Reinhard Hön.
Whaou, ce rheinard hunt c'est l'artisan de tous les plans Marshall qu'on nous oblige à appliquer, leur management, je le reconnais dans votre description du non responsable