Merci pour ce documentaire :j'ai rendu visite hier à un menhir qui semble être un agglomérat de silex en Bourgogne ( une roche mère si j'ai bien compris ) , vous m'avez permis d'un peu mieux comprendre ce que j'ai vu . C'est passionnant !
Dommage que l'archéologie préhistorique soit de moins en moins ouverte aux archéologues amateurs (bénévoles). Je précise : les financement d'opérations (et autorisations d'opération) ne sont attribuées qu'aux personnes rattachées à un labo, ou a une association reconnue….autrement dit, ne sont actuellement plus reconnus et intégrés les indépendants, malgré parfois un certains corpus d'informations inédites……..vous le savez aussi bien, lorsqu'on est archéologue, on reste archéologue sur le terrain .
Oui, l'archéologie doit rester ouverte aux amateurs, aux associations. Cependant, ici, c’est une société commerciale qui exploite notre patrimoine et qui en fait son business: ça craint, si on livre notre histoire au libéralisme!!
N'oubliez pas que certains archéos qui actuellement sont syndiqués, et qui dénoncent dernièrement les coupes budgétaires, ont parfois fait leurs premières armes dans Paléotime (en post doc). On vois aussi des enseignants chercheurs (en poste) se déplacer avec les véhicules de Paléotime (flocage identifié). Alors, qui fait quoi, et où commence l'opportunisme concernant la privatisation. Bref, on peut être fatigué d'aider "à tirer les marrons du feu" et que se soit toujours la même catégorie qui les consomment......
En tant que tailleur de silex, je suis choqué d'entendre que les blocs de silex de surface constituaient la matière première de la taille. Ces blocs sont bien trop gélifractés et faillés pour produire difficilement autre chose que de tout petits outils. Se procurer du bon silex à grande lame n'est pas aisé et impose de le miner, ce qui est même le cas au Grand Pressigny où il abonde.
