Lisa Ducasse - Qui sont (Audio)

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Qui sont
Paroles : Lisa Ducasse
Composition : Lisa Ducasse
Arrangements, réalisation, pianos : Guillaume Poncelet
Enregistrement, réalisation, mixage : Romain Clisson, Studio Durango
Mastering : Rémi Salvador
Pochette : Anna Forlati
Paroles :
Le jour où elle lui dit, ils n’en sont rendus
Qu’à la onzième heure d’un jour de fête
Quelque part entre rencontrer et connaître
Ils savent bien comment se ternissent les « d’abord »
Cent petites morts pour un encore
Mais si pour voir ils étaient honnêtes
Elle lui dirait : je ne sais pas qui sont les hommes,
Mais certains m’ont ouvert leurs mains
Il lui dirait : je ne sais pas qui sont les hommes
Et si j’oublie que j’en suis un
Dis, tu me le pardonnes ?
Elle pense aux fièvres qu’elle ne saura pas soigner
Lui à celles que soigner serait une erreur
Fières fièvres de chevauchées et de chaleur
Qu’il leur faudra surtout bien se garder d’étouffer
Sans quoi tout finirait par un goût de cendres
Ils sont entre connaître et comprendre
Elle lui dira : je ne sais pas qui sont les hommes,
Mais certains m’ont ouvert leurs mains
Il lui dira : je ne sais pas qui sont les hommes
Et si j’oublie que j’en suis un
Tu me le pardonnes ?
Ils se sont aimés le jour où ils ont vu ensemble le livre, l’œuvre, l’enfant
Lancer des poignées d’écume à la mer, la face donnée au vent
Et courir, la couronne de plumes de travers
Et voler droit pourtant

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Опубликовано:

4 окт 2024

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Комментарии : 16

@alexisazede5222 2 года назад

Je suis très touché par cette chanson que je découvre grâce au partage fait par Sylvain Fesson (merci à lui). J'aime pratiquer l'exercice d'admiration : écrire pourquoi et comment on aime une chanson, un roman, un tableau, un film. Pour cette chanson ce n'est pas très facile, elle me semble toucher à des émotions profondes, à des souvenirs intimes peut-être en partie inconscients, semi-oubliés, tout en donnant simplement, et même tendrement, le plaisir sensuel de l'harmonie, du son du piano et du timbre de la voix humaine, et le plaisir intellectuel et spontané de la beauté poétique. Je sais bien que cette belle simplicité apparente ne tombe jamais du ciel ni du Ciel. Derrière elle, pour créer toutes ces oeuvres, il y a du travail, de l'expérience, de la vie, tout ce qui fait le talent, tout ce qui permet l'art. Merci et bravo d'avoir fait vécu travaillé tout cela pour pouvoir aujourd'hui nous donner cette chanson. Alexis Z., alias Alexis Azède (alias Alexis l'Amateur Musicien Nantais)

@pambarret3426 2 года назад

Lisa.. magicienne des mots, étoile solaire... Merci❤️❤️❤️

@juliendijoux2166 2 года назад

bravo.beau travaille.

@kickengineering9576 2 года назад

La guerre, l'Ukraine, les corridors humanitaires... Je ne sais pas qui sont... Les Hommes... Mais si j'oublie que j'en suis un...tu me le pardonnes..? Tout cela me hantait au petit matin quand pourtant cette chanson, l'art si futile, me touchait encore. Au coeur. L'analyse des Grandes données (Big data science) a depuis quelques temps déjà démystifié au moins l'amour à défaut d'avoir pu à peine effleurer l'Amour. Ainsi l'analyse en composantes principales de l'amour pour toujours le fait reposer sur quatre piliers que m'évoque à merveille cette chanson qui m'enchante ce matin. Qui sont. Les trois premières, l'admiration, la passion commune et la passion solitaire, je les retrouve dans le Ils se sont aimés le jour où ils ont vu ensemble le Livre, l'Oeuvre, l'Enfant... l'Oeuvre, la toile, le film de sa vie que l'on admire de l'autre. Le Livre que l'on partage, de notre passion commune, livre sacré de nos croyances ou seulement manuel de jardinage de nos dimanches complices. L'Enfant en nous qui joue de longues heures en solitaire. La face de nous au vent... Étant purement et simplement au monde en ces moments-là sa seule suffisance. Et le quatrième pilier ? Le Désir charnel. Cent petites morts pour un...encore..! Ce désir de l'autre inexpliquable, primordiale, sauvage, qui nous transforme en ardent explorateur de la surface de la peau de l'autre à la poursuite du Livre, l'Oeuvre, l'Enfant... Entre connaître et comprendre. Je ne peux plus m'en passer depuis dimanche, une cuillerée tous les matins dans le café au petit déjeuner.