Bien sûr on peut trouver à redire d'un point de vue stylistique, et dans certains moments de diction. Mais quelle ligne, quel timbre, quelle musicalité, quel envoûtement.... Un moment comme suspendu dans le temps. Caballé était capable de tels moments d'exception qui laissaient les salles dans le silence de l'écoute et du partage. Je ne l'ai entendu dans ce rôle qu'en 1986 en concert à Pleyel. La voix, d'abord laborieuse, avait fini par se chauffer pour un Se Pieta comme ici phrasé et tissé à l'infini, qui avait arraché à un public bouleversé, parfois en larmes, comme moi, des ovations interminables qu'elle avait accueillies avait cette humanité , cette simplicitéqui était le propre de Montserrat.
C'est sûr que stylistiquement, ce n'est pas ça ! Et c'est précisément par manque de ligne vocale ("se pieHetà... non seHente", etc.) et avec toujours ces coups de glotte et ces "i" et "e" acides et stridents... Comment réussir à chanter les passages difficiles si joliment et les passages les plus évidents (mais qui montrent le vrai art) avec aussi peu d'élégance... Cela m'a toujours surpris et laissé pantois. Si seulement elle avait eu de bons conseils de legato dans ces moments...
@@jonathankoskas9975 Bonjour, je vous trouve sévère cher Jonathan. Il faut aussi tenir compte qu'elle n'est plus ici dans les premières années de sa carrière. Il existe sur RU-vid un enregistrement de la fin des années 60 où sa technique est plus fraîche, et le phrasé moins ponctué de coups de glotte- mais même sur ce dernier point, je vous trouve excessif. De fait je crois que nous sommes d'accord sur le constat factuel, mais pas sur les conclusions. En plus je pense que Caballé, avec son souffle infini, avait plutôt des leçons de legato à recevoir, pas à donner. Je m'en tiens à mon souvenir de Pleyel, qui est un grand moment de ma vie de spectateur. Merci pour votre commentaire.
E chi decide lo stile? La Bartoli? Orlinsky? Jarussky? Nel 1723 c'era qualcuno ad ascoltare " lo stile" di quei cantanti? la Cuzzoni...e via dicendo. I manuali non servono e la filologia e' una moda per far quattrini e non musica.
@@jonathankoskas9975 écrit au point de vue d’un personne qui n’a pas aucun sens de l’art. Ce type de personnalité croit le monde entier est déçu est que c’est uniquement lui qui peut définir la beauté.
¡Qué actriz! Sin exageraciones, sin histrionismos. Sutil, profunda. Y, como se espera de una cantante de ópera, interpreta con la cara, con las manos, con el movimiento, con el color de la voz, con las dinámicas... Todo lo contrario a una exhibicionista haciendo aspavientos y metiendo agilidades y agudos sin ton ni son. Alguno, incluso muy versado y estudioso, dirá que es menos excitante, menos apasionante o que está fuera de estilo. Para apreciar a esta mujer, el arte en general, se requiere sensibilidad. Lo obvio es zafio.
Ho visto il Giulio Cesare con la Montserrat a Roma migliore che a Barcellona. In questa aria finale del 2° atto fu stupefacente...non finiva mai...tutti col fiato sospeso e alla fine l'urlo del pubblico...sono meglio le cose fuori moda.
This is such a beautiful aria and M. Caballe puts it on steroids. Truely a great interpretation of the aria with balance of pianissimi which she was a master of using properly for her voice which in turn created magical moments.
Vielleicht eine Ikone vor 30 Jahren, aber heute zum Einschlafen... sie zerpflückt die Musik in einzelne Noten.... Zum Vergleich heute: Sabine Devieilhe, oder, noch besser, Janine de Bique