La Chine et les États-Unis poursuivent tous deux une technologie considérée comme la solution ultime pour les besoins énergétiques futurs : la fusion nucléaire. Avec l'avancement rapide de la technologie, la fusion nucléaire est devenue un sujet brûlant dans le secteur de l'énergie en raison de son potentiel d'approvisionnement énergétique illimité et de son impact environnemental minimal. Contrairement aux sources d'énergie traditionnelles, la fusion nucléaire ne produit pas de gaz à effet de serre et génère très peu de déchets radioactifs, en faisant le summum de "l'énergie propre".
Le 8 juillet, le Wall Street Journal a rapporté que la concurrence entre la Chine et les États-Unis dans le domaine de la fusion nucléaire s'intensifie. L'investissement de la Chine dans la technologie de la fusion a dépassé celui des États-Unis, suscitant une inquiétude croissante chez les responsables et les scientifiques américains quant à la perte de leur avance. Jean-Paul Allain, directeur de l'Office of Fusion Energy Sciences au département américain de l'Énergie, a admis que les progrès rapides de la Chine sont frustrants.
Les données montrent que les dépenses annuelles de la Chine en matière de fusion nucléaire sont presque deux fois supérieures à celles du budget de fusion du gouvernement américain. Les scientifiques prévoient que si la Chine maintient son niveau actuel d'investissement et de vitesse de développement, elle dépassera les capacités de confinement magnétique des États-Unis et de l'Europe d'ici trois à quatre ans. Dennis Whyte, professeur au MIT, a souligné que la Chine est passée de presque aucun projet de fusion à l'établissement d'institutions de recherche de classe mondiale en environ dix ans, un rythme de développement étonnant.
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14 окт 2024
