Ils ne savent plus à quel saint se vouer. Ils ne savent plus par quel angle attaqué. Ils font feu de tout bois. On tente de sortir les dossiers pour essayer de construire quelque chose. Un jour on appelle au meurtre ou à des actes de violence, le lendemain, on invente une histoire pour créer la polémique. Tout ceci est totalement risible.Mais c'est trop tard, le train est déjà marche. Or, les sujets d'intérêts ne manquent pas. Les victimes de 2009 et de 2016, plus personne n'en parle aujourd'hui, ni Alternance 2023, ni Jean Ping lui-même. Comme d'habitude, elles sont passées par pertes et profits. Les auteurs et donneurs d'ordre des atrocités de 2009 et 2016, connus et identifiés, n'ont jamais été inquiétés ni interrogés. Au contraire, ils occupent des postes importants dans le dispositif d'Oligui. Mais personne n'en parle, ni même les fameux journalistes d'investigation. Les nominations copain, coquins, consanguins et conjoints, personne ne dit mot. Une constitution qui nous ramène en arrière, on nous parle de deux ou trois articles sur la centaine. Finalement quel naufrage collectif du CTRI, de ses activistes de pacotille, de ses journalistes qu'ils soient indépendants ou du service public, de ses alliés du PDG. En réalité, le PM ACBBN vient mettre en lumière votre filouterie et votre incompétence. Vous prétendez à longueur de journée avoir lancé des chantiers, alors que vous êtes simplement en train d’achever les travaux entamés depuis des mois auparavant. Ne vous appropriez pas l'effort de vos prédécesseurs sans les mettre en avant. Par ailleurs, dites aux gabonais où se trouvent les 400 KM de routes que vous êtes parvenus à bitumer ou à bétonner. Dites aux gabonais comment l’homme d’affaire Burkinabè de la société Ebomaf sera payé, etc. Mais au-delà de tout ceci, ce qui est le plus drôle c'est que ceux qui appellent aujourd’hui le CTRI à faire arrêter sans aucun motif, Monsieur ACBBN seulement, et pas les autres 90% des Pédégistes, y compris la Présidente honoraire de la cour constitutionnelle, tous en bonne place autour d'Oligui, disaient hier que ce Monsieur ne représentait rien du tout aux yeux des gabonais. La donne semble avoir brusquement changé surtout depuis l'onde choc provoquée par la précision de toutes les dernières sorties du dernier PM d'Ali Bongo. Pourtant c'est simple, retirez votre avant-projet de constitution, respectez votre parole comme vous vous y êtes solennellement engagés devant toute la nation rassemblée, et tout va bien se passer.
