Quand je t'entends parler surtout vers la fin, j'ai l'impression qu'on vit dans une dystopie géante, ce qui est loin d'être faux, bien sûr( ça me fait beaucoup penser à la Servante écarlate surtout quand tu parles de surpopulation). L'idée que l'emploi, le couple/mariage créent des gens malheureux- ça me fait penser à des gens de ma famille qui se sont gentiment conformés à ce qu'on attendait d'eux...et qui n'ont jamais compris que je ne voulais pas de ça. Quand tu évoques mon/notre cher Oscar " A chacun sa vie, et le prix qu'il faut payer pour la vivre", eh bien, ce prix, si j'ose dire, c'est un travail/emploi/métier qui me permet d'être indépendante et de ne rien devoir à personne ; c'est un épanouissement intellectuel, culturel, moral que je n'aurais jamais eu avec la famille ; ce sont des rencontres précieuses qui m'apportent beaucoup. Après, je n'idéalise rien : les moments de solitude et même de grosse déprime, il y en a, et comme tout le monde, j'ai des galères sur différents plans et selon les périodes. Voilà le prix que je paie, si c'en est un- mais à choisir, je préfère nettement ça à un "modèle"qui m'a répugné dès l'enfance.
Au fait, tu te rends compte que, petit à petit, tu gagnes des abonnés ? Lentement mais sûrement 👍 Quand tu parles à la fin des gens que le travail rend aigris, moutonniers, et crée des ambiances délétères : on en parle, du harcèlement au travail ? Et je pense aussi aux fois où on parle du salaire " au mérite" : de quel mérite on parle ? Des gens qui font bien leur boulot et vont même au-delà de ce qu'on leur demande et/ou de leur devoir, ou celui des opportunistes/arrivistes à la Bel-Ami ?