Bonjour Un échange intéressant, j'aime bien cette affirmation de recherche du perfectionnisme, cette volonté de tout contrôler même si on sait que plein de choses peuvent nous échapper. On est loin d'une forme de "coolitude" qui n'est pas, visiblement, le meilleur moyen d'affronter l'ultra-distance. Au passage, cela n'engage bien sûr que moi, je trouve le titre assez mal choisi : moi je n'entends dans ces interviews que d'excellent(e)s élèves, qui se donnent tous à leur façon les moyens de performer. Tu joues sur l'image sympathique, un peu décalée, et moins pisse-froid du cancre mais iI est tout de même avant tout question d'effort extrême, de hargne pour réussir et de force mentale, on est aux antipodes du mode de fonctionnement du cancre. C'est sûr que le titre "Les très bons élèves", ça serait moins fun, mais ça me semblerait plus juste. Merci pour ces interviews.
Merci pour ton commentaire. Il y a 2 choses à distinguer : le travail et donc la recherche de conditions optimales ou d'adaptations et la coolitude ou nonchalance. La quête de la perfection est un leurre, on y arrive jamais et en course, surtout en ultra, rien n'est parfait. S'y attacher est une perte de temps ou au mieux une façon élégante de s'auto saboter en cherchant à être parfait. En revanche, ce travail de recherche est à faire avant la course pour diminuer la charge mentale pendant la course, et faire avec les moyens du moment. La phrase mantra pourrait "je fais au mieux avec les moyens du moment, je reste appliqué sur mon geste et concentré sur ma stratégie". Pour le titre, je t'encourage à écouter le 1er épisode de la série des mauvais élèves avec Stéphane Brogniart. Et tu comprendras que les bons élèves sont bien disciplinés, font ce que leur dit de faire mais manquent cruellement de créativité et donc d'adaptabilité. Etre un mauvais élève ne signifie pas être un rebelle ou un branleur, c'est creuser son propre chemin, malgré les pressions sociales, le codes du milieu, les modes etc...
@@bistrotgravier Merci, c’est rare de recevoir une réponse aussi développée. Je n’ai effectivement écouté qu’une partie du premier volet. Je ne pratique absolument pas l’ultra, mais j’ai juste une vision différente de la tienne du « mauvais élève ». Même celui qui sort des entiers battus pour réussir, avec originalité, sans académisme, qui fait justement preuve de pragmatisme parce qu’il n’est pas scolaire, bref qui trace sa route à sa façon n’est selon moi pas un mauvais élève. Bien au contraire, il est un élève brillant. Mais je reconnais que c’est un débat anecdotique au regard du contenu instructif que tu nous proposes.
