Trouver un sens au travail, c'est évident. J'ai bossé en usine agro-alimentaire à faire 3990 fois les mêmes gestes pendant 8 heures (je me suis amusé à compter). Du coup, dès qu'on en a l'occasion, ben oui, on a envie d'un métier plus valorisant. Aujourd'hui je m'occupe d'enfants porteurs de handicap, et clairement, le sens de mon métier s'impose, et c'est ce qui me permet de donner de l'humanité dans chacun de mes gestes.
pareil, j'ai même du mettre une partie de ma maison en location pour pouvoir gagner très peu (enfin pas assez). Dans le social on ne touche pas un salaire ou un revenu mais une indemnité, une indemnité pour les cons dans un monde de commerçant. mais nous allons mourir, alors rendons notre passage pas trop difficile...
@@borisjarry4629 Le pb n'est pas de mourir mais de souffrir. Et si on devait constamment vivre la même vie éternellement ça serait triste de devoir toujours en être malheureux!
Selon vous être valorisé est synonyme de sens ? Par rapport à qui et a quoi ? Car un métier valorisé ne l'est que par la pression du regard des autres sur son travail. La valeur et le sens ne sont pas synonyme. Par contre, il est normal, dans la mesure du possible de trouver un métier qui nous galvanise personnellement, et je suis contente si votre situation pro vous convient actuellement. Ce que je veux dire par là, c'est qu'autour de moi, j'ai des personnes travaillant dans le "digital" ou dans le médico social qui ne trouve plus de sens et ne se sentent pas valorisé. Les uns pensent qu'ils ont un bullshit job (a entendre, si leur métier n'existait pas, la terre continuerait de tourner) et les autres (médico) se sentent aliéné. Donc, le sens, la valorisation....tout n'est qu'une affaire subjective.
Très intéressant. J'avoue qu'en tant qu'enseignante, quand je me retrouve face aux élèves, j'ai l'impression que le sens de mon travail s'impose de lui-meme. Et je trouve aussi qu il n est pas à négliger que le travail est une source de réalisation de soi et donc de sens.
Euh, je travaille dans le jeu vidéo, et ça m'arrive quelques fois d'être content, voire impatient d'aller travailler (et je suis senior). Quand je planche sur des sujets intéressants, par exemple, ou que je trouve moyen d'allier mes différents savoir-faire dans une proposition unique. Ce n'est pas un métier exempt de souffrances ceci dit. Par contre, le taf, ça reste le taf et une entreprise, ça reste une entreprise (c.a.d. une personne morale pas toujours, pas souvent, recommandable). Ca n'empêche pas de s'éclater là où on en a l'occasion.
Je suis exactement dans la même situation Héhé et j’adore mon taff aussi et j’y vois beaucoup de sens x) mais comme tout il y a des jours plus ou moins bien pour diverse raison et c’est la vie en effet :)
oh coucou ! un collègue du millieu. Je suis encore etudiante mais c'est drôle de tomber par hasard sur ton comentaire. Clairement c'est un métier addictif. J'ai parfois du mal a m'arrêter tant je veux un bon rendu.
Je ne voudrais pas me la ramener, moi qui ne suis rien, à dire qu’un docteur en neurosciences ne comprend pas les gens et la société, mais il me semble évident que la demande des gens n’est pas de trouver du sens dans un job alimentaire pour répondre à une injonction sociale de trouver du sens dans leur travail, la demande des gens est de ne plus être obligés de faire un travail alimentaire et cette histoire de sens n’est pas une injonction qu’ils subissent mais une construction qu’ils utilisent pour rendre légitime leur revendication.
Je pense que « job alimentaire » finalement ca veut surtout dire « job qui na pas particulièrement de sens pour moi » et donc que ca revient un peu au meme
@@t0ntonk Je ne sais pas si psychologiquement je suis suffisamment dans les normes pour pouvoir m’appuyer sur mon cas pour en tirer des idées globales mais pour moi job alimentaire implique une forme de pénibilité du travail parce que quand une activité ne me fait pas souffrir je n’ai pas besoin que ça ait du sens, le simple fait que ce soit agréable est une raison suffisante de le faire ou le simple fait que ce ne soit pas pénible est une raison suffisante pour ne pas essayer de m’opposer, de changer les choses. Généralement la question du sens me viens quand je me dis que pour continuer de tenir le coup à endurer ça, il faudrait qu’il y ait un sens. C’est quand je fais le procès de la situation que la question du sens devient décisive. En gros « job alimentaire » c’est le job qu’on fait parce qu’on sait que si on ne le fait pas on va mourir, mais vu la qualité de vie que ça nous offre on en vient à se dire que quand même on ferait peut être mieux de crever, alors on se dit que si il y avait une raison qui nous transcende pour laquelle ce travail devrait absolument être fait ça serait une raison de ne pas mourir. C’est comme ça qu’on se retrouve à dire dans le cabinet d’un psy que le problème c’est que notre travail n’a pas de sens.
Oui je comprends l’idée et je crois que c’est entre autres ce qu’il essaye de denoncer, le jeu des entreprises qui essaient de donner un sens a des jobs alimentaires pour les rendre plus acceptables, et plus grave le fait que cela devienne une injonction sociale qui donne beaucoup trop de "pouvoir" au entreprise, si c’est par le travail que je donne un sens a ma vie qu’arrive t’il si on me licencie ? Ou meme plus basique, Si on ajoute du sens à un travail est ce qu’on peut baisser son salaire ?
@@t0ntonk Ça s’applique à quels types de milieux professionnels, quels emplois ? Je suis curieuse de comprendre parce que dans l’expérience professionnelle que j’ai pu avoir, c’est à dire essentiellement le ménage, soit les entreprises partent du principe que les employés de ménage on un QI trop faible pour avoir des préoccupations comme le sens de leur travail, soit elles ont conscience que ce serait vraiment périlleux de leur part d’inventer un scénario pour donner un sens plus élevé à ce travail, je ne sais pas du tout si c’est l’un ou l’autre. Et notre salaire ne peut pas non plus être baissé puisque ne n’ai jamais eu de ma vie un salaire supérieur au minimum fixé par la loi. Je n’ai donc aucune idée de ce qui se passe dans les sphères professionnelles où il y a des négociations de salaire
Intéressant. Mais ici tu parles de trouver un sens dans un travail qui n'en a pas. Effectivement, ce n'est pas possible, ça n'a pas de sens ! Cependant, le travail en tant qu'activité permettant de sublimer, de s'enrichir, d'enrichir les autres ça a du sens. Ce n'est pas à l'entreprise de donner un sens, mais à nous d'en trouver un dans le choix d'activité que l'on fait (ce qui n'est pas aussi simple et équitable pour tous…).
Est-ce vraiment néfaste de lire des jolis mots et/ou aphorismes pour nous rappeler, malgré toutes les horreurs qui arrivent encore dans le monde professionnel, que le bonheur à travailler existe encore. Ce n'était pas une question. Merci pour cette dose de scepticisme et pessimisme qui alimentent positivement mon optimisme. ❤
Quand on travaille dans l'agriculture, notamment dans l'élevage, on ne peut pas considérer qu'on travaille pour pouvoir faire autre chose à côté. On passe ses journées à travailler, on travaille 7 jours sur 7 pour un revenu dérisoire, on est l'esclave de notre société qui ne veut pas payer sa nourriture cher, qui veut consacrer son temps et son argent à son plaisir. On grappille comme on peut le peu de temps libre qu'on a pour se faire à manger, nettoyrr sa maison, se reposer, voir des gens, prendre quelques loisirs. Certes, on ne passe pas des heures dans les transports et on bénéficie d'un cadre de vie agréable. Bref, comme tous les travailleurs mal considérés, on n'a pas le luxe d'être en quête de sens, on est usé
@@Staklihen A son juste prix évidemment, nourriture qui devrait être bien plus chère puisque les supermarchés écrasent les prix et les agriculteurs survivent en partie grâce à la pac.
Comme quoi on a vu que les agriculteurs ont cherché à travers leur mobilisation à donner du sens à leur activité: non pas de façon psychologique mais concrète en demandant d'une certaine façon à moins laisser la main libre au libre échange et donc à avoir plus la main. Quand on comprendra qu'il ne faut rien attendre des politiques et que NOUS devons indiquer la direction, on aura bien avancé sur la notion de sens.
On ne s'interroge pas sur le sens du travail juste pour le plaisir de le faire. L'homme mangera à la sueur de son front. Du coup, le travail, pris dans son sens originel, ne saurait se soustraire de la vie. Mais pour vivre, on a autant besoin de travailler que se reposer, de se divertir et autre. Pour notre équilibre à tous points de vue, le travail doit se faire dans le respect de certaines conditions. Ainsi le travail doit occuper, selon le niveau d'énergie de chacun, une part bien déterminée de son temps. Un adulte a besoin d'un minimum d'autonomie et d'indépendance. Il y a par ailleurs un certain rythme biologique à respecter. Le travail doit être fait pour satisfaire nos besoins vitaux qui, jusqu'à une certaine époque, étaient bien limités. Aujourd'hui, nous devons travailler pour satisfaire les besoins illimités et insatiables dans un monde en pleine révolution industrielle et technologique. Appâtés par des biens chimériques, la société se trouve coincée dans un travail harassant qui génère quotidiennement un niveau de stress et d'anxiété difficilement supportable pour le corps et l'esprit au perfide bénéfice de capitalistes et oligarchiques qui se remplissent la panse. Rien qu'à voir le niveau de consommation de psychotropes dans les pays industrialisés, il y a vraiment de quoi s'interroger sur le sens du travail. Et ce n'est pas une personne aussi intelligente que vous qui nous dira le contraire. Un peu comme si vous étiez à la solde d'un système sociopolitique qui essaie à tout prix de nous dissuader de choses évidentes. "Taisez-vous et travaillez. Arrêtez de penser à votre liberté, à l'exploitation dont vous faîtes l'objet quotidiennement. Ça ne sert à rien de réfléchir. Pensez juste à votre ventre et travaillez. De toute façon, vous n'avez pas le choix. Blablabla ..." En tout cas, vous avez beaucoup de mérite parce dissuader toute une société de choses tout à fait évidentes, ça nécessite beaucoup d'effort intellectuel. Et comme vous avez toujours des moutons pour gober ses choses là, vous aurez toujours du métier ! Bon vent à vous !
Salut! Je vous remercie pour votre commentaire. Je me permets de rajouter à "travailler, se reposer, se divertir et autres", se cultiver! Je n'ai qu'à vous lire pour comprendre que vous ne manquez pas de culture, et que vous invitez ainsi ceux qui vous lisent à s'exprimer de belle manière, encore merci. Ce que je constate, et je ne suis pas le premier, c'est que pour obtenir un emploi, il est nécessaire d'être porteur d'un projet. Ce mot est devenu à la mode je ne me rappelle plus quand, même le président l'emploi, et je vois bien la moue déconfite de la personne qui postule pour un poste à la chaine en usine quand le drh (Ah, drh, c'est beau non?) lui pose la question: quel est votre projet? Mon projet? Faire vivre ma famille! En acceptant que la personne qui me pose la question, personne qui a fait des études, dont le salaire n'a rien à voir avec celui qui m'est proposé, me pose la question la plus débile qui soit! Il est vrai que lire Le droit à la paresse n'est pas accessible à tous, de même que Le discours de la servitude volontaire, La Boétie, La lettre au prince, Machiavel ou PROPAGANDA, E. Bernays. Alors que ce dernier est capital. Il est sous-titré: comment manipuler l'opinion en démocratie! Et que son plus fidèle lecteur se nommait Goebbels! Je suis tout à fait en accord avec vous. Blabla partout! Sauf sur un point! Les moutons sont bien plus sensibles au sort de leurs semblables que nous! Santé à vous, à tous!
tu m’ôtes les mots de la bouche avec ton ultime affirmation. On est d'accord, la vie n'a pas de sens...sauf celui que tu lui donnes. Si chacun se mettait à trouver SON sens, à quoi ressemblerai cette civilisation? A ce jour l'expérience n'a pas été tentée
Bah non, il y a des gens qui ont l'intime conviction d'agir sur le monde à leur échelle et ont un vrai besoin de sens. Qu'on ne puisse pas en donner aux bullshit jobs est une chose, mais prétendre que chercher un travail qui fait sens pour nous est illusoire et inutile est contre tout ce que la vie, mes lectures et le vécu de mes proches m'ont enseigné. Que ce soit les stoïciens (Marc Aurèle ou Sénèque qui disent qu'un travail est avant tout un moyen de fournir ses forces à la société), Platon, plus tard des philosophes pragmatiques comme Balthasar Gracian ("exceller dans un emploi remarquable est signe du génie, et permet de s'assurer l'admiration des autres"), et plus tard les apologétiques religieux (Ernest Hello, Lewis...), ou dans les exemples concrets extrêmes, les grands hommes de Plutarque, les Napoléon, les artistes (Balzac avait bien un souci de sens en écrivant sa Comédie : donner au jeune homme débutant dans le monde les outils pour réussir), et enfin au quotidien, les professeurs ou chercheurs qui ont choisi la conviction de rendre le monde meilleur plutôt que la richesse (qui est loin d'être un but sincère pour la plupart des gens, qui le poursuivent pourtant simplement car c'est l'un des memes les plus ancrés dans notre imaginaire collectif), beaucoup ont choisi le sens. On ne peut pas trouver le sens dans le job qu'on exerce, mais on peut s'arranger pour trouver un job qui fasse sens. Lire et se développer est vital, mais je suis désolé, si je me renforce c'est pour rendre ce monde meilleur. Pour citer approximativement Ernest Hello : "Ceux qui ne participent point à la bataille ne comptent pas". Exister c'est se battre pour une cause, pas enfiler des pantoufles sous couvert d'un beau salaire. Je ne nie pas être bien loti non plus, mais j'estime avoir conquis le luxe de faire des métiers qui ont du sens. Sortir des meilleurs masters de mathématiques et avoir un joli diplôme de l'X ne m'a pas sauvé d'une dépression profonde face à la vacuité du métier de pisseur de code. Me réorienter vers l'enseignement et la recherche a gommé toutes mes angoisses, paradoxalement même financières. J'admets tout de même qu'avoir des chances d'enseigner en prépa (mais j'ai conquis le niveau pour m'assurer une excellente agreg a priori, sans me vanter mais au contraire pour relativiser mon point de vue) permet de concilier ce sens avec un certain confort. Cette idée de vouloir effacer le sens est l'une des conséquences de l'athéisme et l'effondrement des structures apportés par notre très chère Révolution. Certes, le paysan qui cultivait ses terres ne faisait pas grand cas du sens, mais il faut quand même prendre en compte le fait qu'il n'avait pas la culture pour se poser la question. Mais même lui pouvait se reposer sur l'idée que "telle est la volonté du Seigneur", et donc se convaincre que sa vie faisait sens. Une fois l'égalité moderne développée outre-mesure, la quête de sens s'est transformée en quête purement bourgeoise de contentement de soi-même : plus que d'argent, la motivation du boulot des gens qui ont la chance de pouvoir choisir (nous ne parlons pas ici des victimes malheureuses de notre société qui livrent nos Uber ou se tuent à faire la plonge) se résume simplement ainsi : les sots veulent passer pour gens d'esprit, les gend d'esprit pour des génies, et les génies sont plus raisonnables en se contentant de vouloit être des demi-dieux. Bref, bien que je respecte le point de vue d'un chercheur en sciences cognitives qui a dû s'appuyer sur des études solides pour aboutir à cette conclusion, il est impossible de me convaincre de la primauté du sens sur le reste pour la vie heureuse. L'important est de connaitre la personne qu'on aspire à devenir, l'imaginer jusqu'a ce qu'elle prenne la forme la plus tangible possible -et pour ceci il faut se nourrir, de romans, de sciences, d'Histoire, de relations sociales, et connaître ses talents-, et voir comment cette personne interagit avec autrui. C'est cette personne, barycentre de toutes nos expériences, de tous nos savoirs, de notre héritage culturel et enfin de nos convictions, qui nous guidera vers le métier qui nous permettra de s'offrir au monde et grandir à son contact. Seulement faut-il avoir le courage de chercher la culture le plus tôt possible pour comprendre qui nous sommes du moins en partie, pour conquérir le courage nécessaire à lutter contre le meme de l'accumulation consumériste, en bref, travailler sur soi pour avoir sa lumière intérieure et voir dans le noir comme les chats, pour toujours chercher son sens. Il ne s'agit pas de bonheur, je le précise. Que fonder une famille ou avoir des loisirs nous rende heureux est une chose. Mais se battre bec et ongles pour unr certaine idée de l'Humanité, ou encore pour une passion (pas un loisir) dont nous sommes convaincus que la diffusion offrira le bonheur et l'afranchissement des idées transmises comme des mythes depuis la naissance (pour moi, c'est la littérature romanesque qui permet de reconquérir cette liberté sincère et non cette copie du spectacle debordien), c'est autre chose. On peut évidemment ne pas approuver, aimer une forme de tranquillité paisible, mais les caractères héroïques existent aussi, et ceux-ci ont BESOIN de lutter pour des idéaux. Hélas, un énorme biais consiste à ne pas chercher à se connaître (encore une fois par la culture et l'introspection), ce qui conduit à des réorientations inutiles pendant la crise de la quarantaine, lorsque certains réalisent qu'ils veulent accomplir quelque chose dans leur vie, et plaquent tout pour un objectif choisi plus ou moins aléatoirement, conduisant à un mal-être psychologique plus grand encore par le regret et par la non adaptation du train de vie au nouveau budget. D'où l'idée qu'on peut se faire que courir après un sens n'a pas de sens par l'exemple : mais je prétends que ces sens n'en étaient pas, et encore une fois seulement des memes, plutôt que l'aboutissement d'une recherche spirituelle nourrie par notre vécu aussi bien que celui de tous les morts qui sont là pour nous guider : car c'est bien pour offrir du sens qu'ils nous ont laissé des traces écrites. Je ne serai sûrement pas lu, ce n'est que mon avis, mais en l'occurence je trouvais important de l'exprimer. Question de sens.
Si on répond généralement, c'est justement parce qu'il n'y a pas besoin de le faire, on arrive à une habitude qui ne répond plus à un besoin ("Si tu ne peux m'expliquer pourquoi je dois faire ça, c'est qu'il n'y a pas besoin de le faire: tu peux répondre ça.)
Disons que vivre selon un sens préétabli par quelque chose ou quelqu'un d'autre mène à l'impasse. A chacun de trouver un sens qui lui est personnel et intime. L'idée d'accepter que la vie n'a pas de sens est séduisante, mais ça me semble impossible pour un être humain. Rien que ce constat découle d'une recherche de sens.
Monsieur, Quel, talent, expliquer clairement en 5 mn, ce que j'ai mis 25 ans à comprendre. Il ne faut surtout pas chercher un sens dans le travail, il n'est qu'une source de revenus pour nous permettre de profiter de notre temps de vie en fonction de nos moyens financiers. Nombreuses sont les activités peu onéreuses, créatrices (la cuisine j'adore..), enrichissantes (lecture, documentaires.. vive internet !). Dans la majorité des cas, nous passons 35 heures par semaine à travailler, il y a 168 heures dans une semaine. Nous passons environ 8 heures par nuit à dormir. Il nous reste donc 112 heures, rien que pour nous. Soit les 2/3 de notre temps de vie hebdomadaire, c'est génial. C'est suite à un burn out que j'ai compris que j'attachais trop d'importance à mon travail, au détriment de ma vie privée. Effondrée, je me suis offert les services d'un psychologue du travail qui m'a ouvert les yeux sur mes incohérences, et m'a aidée à retrouver ma joie de vivre. Lorsqu'on fait un travail qui n'est pas conforme à nos valeurs, il est illusoire de vouloir y trouver un plaisir ou“sens”. Nous sommes des millions de personnes en France dans ce cas, certaines pensent qu'il leur suffira de changer de travail, mais rares sont celles qui réussissent sur le long terme leur reconversion. J'ai suffisamment d'exemple autour de moi de personnes qui, arrivées à la cinquantaine, ont décidé de “tout changer” et qui ,quelques années plus tard, se trouvent dans une grande précarité financière et psychologique, car avec une immense anxiété pour leurs vieux jours. Alors, la meilleur chose à faire, c'est de n'accorder au travail que la place qu'il mérite pour nous. Parce que à partir de ce moment là, peut importe qu'il ait un sens ou pas ! C'est aussi simple que cela.
Quand tu fais du chantier en déplacement c'est au moins 40h par semaines et tu rentre chez toi même pas 48H soit 32h éveillé. Car tu as le trajet aller et le trajet retour du lieu de travail... qu'il est un sens ou pas s'il a pas de sens il n'y a plus de vie
Si c'était aussi simple, le débat aurait été plié depuis des lustres. La triste réalité, c'est que le travail est à la fois un mal nécessaire et un vecteur de réalisation, les êtres humains cherchent souvent du sens et une utilité sociale à leurs actions dont le travail et pour avoir occupée des dizaines de bullshit jobs, il est très difficile d'occuper un poste sans intérêt sur le long terme malgré la rémunération, etc. La plupart des gens en ressortent épuisés ou totalement aigris et démissionnaires. L'aliénation que le travail produit est à remettre au centre du sujet et éviter les mythologies personnelles qui viendraient nous faire croire qu'il suffit de remettre le travail comme un simple moyen de subsistance pour ne pas y être enchaîné
Réponse à @thelma3528 "...est de n'accorder au travail QUE LA PLACE QU'IL MERITE POUR NOUS.." C'est à dire : en finir d'une bonne fois avec l'idolâtrie du travail qui consiste à s'adonner entièrement à lui comme s'il s'agissait d'un culte privé. Il est plus qu'évident que le travail est un moyen pour atteindre une fin qui est le développement de nos vies, non pas un but en lui-même. Or ledit travail ne nous donnera jamais des réponses sur le plan des réfléxions personnelles. C'est à nous-mêmes de nous acheminer à trouver des réponses sur le sens de nos vies, en prennant dès notre adolescence le train de la compréhension du réel. Je vous remercie vivement vos réfléxions que je partage entièrement. C'est une grande joie pour moi d'avoir trouvé enfin quelqu'un qui écrive des mots si sensés à partir du coeur et du sens commun.
Il faut bien faire émerger des analyses aussi tristes pour légitimer des boulots tout aussi tristes qui n'ont parfois pas beaucoup de sens où d'intérêt, et réussir à convaincre des profils intéressants aujourd'hui difficiles à recruter, de rester sur le modèle classique de nos vieux. Alors qu'on recherche des travailleurs agiles, à l'esprit critique développé et polyvalents, on voudrait aussi qu'ils acceptent de travailler bêtement ? Ben non.
Je connaissais pas le terme de pinkwashing ! Cette vidéo de 4 min est plus pertinente et argumentée que d'autres contenus bien plus longs qui tentent, plus que maladroitement, de développer le même argumentaire - sans y parvenir !
Donner du sens à son travail c'est donner du sens à la majorité du temps limité qui nous est imparti sur terre. Alors OUI ça à du sens et OUI ça vaut le coup de se donner autant qu'on peut pour trouver ce qui nous anime au fond de nous. Même si ça prend des années. Maintenant effectivement certaines personnes peuvent trouver du sens à leur vie autrement et alors là pourquoi pas. Pour ma part j'estime que me lever le matin en ayant compris ce qui comptait pour moi (mon besoin de contribution au bien être et à la santé des autres) contribue chaque jour à cette joie et cette sérénité qui m'anime. Ça n'a tout simplement pas de prix. D'ailleurs un des outils qui pourrait permettre de se trouver professionnellement c'est l'ikigai. Si ça vous intéresse commencez par là 🎉
Oui et non, la vérité est certainement plus balancée : - il existe des boulots qui ont du sens ! Et lorsqu'on est aligné avec le sens de son job, alors le plaisir au travail s'en trouve décuplé ! - la majorité des jobs, dont certains sont indispensables, ont peu de sens... et il faut pourtant les faire Avoir un job qui a du sens ne doit pas être la quête primordiale de sa vie, car cela peut apporter de nombreuses frustrations... Mais trouver un job qui a du sens, peut fournir une source de joie très importante.
Salut! Mon ami de longue date et moi avons mis 43 ans pour conceptualiser l'idée que nous étions des ambitieux: notre but était de travailler le moins possible, nous y sommes arrivés. Santé!
@@Alice.in.this.universe Cela dépend de chacun, je ne peux vous donner que des pistes: ne pas prouver son existence en travaillant, ne pas hésiter à changer de domaine d'activité, être créateur sans être perfectionniste, être ponctuel, respectueux, choisir des emplois qui vous conviennent, assez souvent gagner peu (j'en connais qui travaillent moins que moi et qui gagnent plus), et surtout la bonne humeur! Je ne suis pas opportuniste, les circonstances, les rencontres m'ont permis de faire de la cuisine, alors que je n'étais pas cuisinier, de la maçonnerie, alors que je n'étais pas maçon, et j'exerce maintenant en tant que technicien dans le spectacle, je m'y connaissais un peu en temps que musicien amateur, cuisinier, maçon. Mais, même si j'exerce encore, je me rends bien compte que l'emploi n'est plus "rock & roll". Il est nécessaire de se former de nos jours, de rentrer dans le rang du "travail" au dessus de tout. Formez vous à la vente d'immobilier en indépendant, ceux que j'évoquais plus haut, les techniques du spectacles sont pas mal aussi (et beaucoup plus simples, les formations relativement accessibles) Si vous choisissez le spectacle, il y a forcément à coté de chez vous une structure qui sera heureuse de vous accueillir, au début en temps que bénévole, pas pour faire le ménage ou les entrées. Si vous éprouvez un intérêt pour le son, la lumière, les décors, la machinerie, les costumes, voire les perruques, (qui sait faire une perruque? Super coté!), cela vous fera une expérience que vous pourrez valider par une formation, et continuer dans cette voie. Renseignez vous sur le statut des intermittents du spectacle, c'est une bonne piste pour travailler dans un milieu créatif, exaltant, et qui laisse du temps libre. Et surtout, faites ce que vous sentez, la réponse est en vous! Santé!
Emil Cioran pose des questions très précises basiques et profondes, je en parle depuis des années à qui veut bien l’entendre et je me fais traiter de debile, de suicidaire sans courage, d’idiot en général, merci de l’avoir cité.🎉
Enfin quelqu'un qui prononce correctement le mot sweat 😉 Et j'adore tout ce que raconte Mr Moukheiber, expert en fonctionnement du ciboulot et en Rubik Cube 😉
Le sens de mon travail alimentaire, c'est de sacrifier mon temps pour une entreprise, mais qui me permet de faire vivre ma famille, d'avoir un frigo plein et des factures payées. Voila le sens de mon travail.
En fait c'est dans la même lignée que le dépassement du bien et du mal. Mais il explique de manière provocatrice, et en ne voulant pas être compris pour donner l'impression que c'est compliqué. Il part du principe que les gens sont saturés de sens, qu'ils ne laissent plus la place pour cheminer... Il part d'un principe sans le démontrer, au lieu d'expliquer l'essence, ils parlent des gens donc ça devient confus, risible. Peut-être même que toute la vidéo n'est que du bullshit profond pour mettre en évidence cette injonction. Pourquoi l'injonction de Cioran sur le sens serait plus pertinente que celle d'un autre ?
Graphiste, je suis devenu conducteur de bus. J'ai trouvé du sens à ma vie en cessant de demandé à mon travail de m'en donné, donc tout à fait d'accord avec vous en ce qui me concerne. Par contre c'est une généralité qui ne correspond peut-être pas à d'autres. Merci pour le partage.
Je suis étonnée que dans les commentaires les gens ne comprennent pas de quoi tu parles. Peut-être aurait-il fallu relier aux bullshit job ou tous ces boulots liés à la consommation. Pour avoir travaillé dans la start-up nation, je comprends 1000% ce que vous racontez !
Nan mais j'ai jamais vu une video aussi ironique, tout ça pour terminer en supposant que lui même fait du bullshit pseudo-profond, le serpent qui se mort la queue franchement c'est magnifique je pouvais pas être plus d'accord. Plus sérieusement, je veux bien croire que l'on fait parfois des boulots alimentaires ou qui n'ont peu de sens, qu'il faudrait le trouver plutôt dans son temps "libre" (coucou la fatigue du week end après une looongue semaine de boulot) sauf que si la majorité de ton temps actif se passe à ton boulot avec 3 semaines vacances par an si t'es chanceux ben je trouve légitime d'essayer justement de trouver un sens ds le job qu'on fait plutôt que ne même pas considérer ce temps de travails comme un temps où vous "vivez" pleinement. Qu'importe que ça prenne 5 ou 10 ou 15ans à trouver ben au moins là tu recherches ton propre sens toute ta vie . Après peut-être je m'égare mais je ne comprends pas non plus qu'on dise "chacun se crée son propre sens" alors c'est très beau mais je vous jure que on peux trouver un sens commun à nos vies vu qu'on est tous le même putain d'animal social , exemple : être en sécurité ? Je veux dire sécurité alimentaire, santé ; logement ? Si on s'accordait sur ces valeurs primaires basiques peut être qu'on verrai beaucoup mieux ensuite comment donner du sens au reste de notre temps libre ?
Tu dis que la vie a un sens qu'on nous impose. Pour tu ajoutes qu'on nous impose ? Là tu nous imposes le fait de penser que la vie n'aurait pas de sens , et que même si elle en avait un il serait imposé. Mais penser que la vie n'a pas de sens est aussi un sens qu'on veut nous imposer si on part de ta conception des choses. Tout a du sens, ce n'est pas parce que cela a du sens que ce sens est bon, bien ou utile. C'est juste un constat. Tout a du sens. Ici tu nous parles d'autres choses qui n'a rien à voir. Tu nous parles de l'aveuglement sur le sens qu'on donne aux choses pour ne pas accepter la réalité. Ça n'a rien à voir avec le sens. Évidemment que la plupart des slogans dans les entreprises sont du bullshit mais cela a un sens dans un monde productif. Il faut renouveler, s'adapter continuellement à endormir les masses. Donc même ce bullshit a un sens. Et quand on décide d'y croire volontairement ou pas, cela aussi un sens. C'est qu'on est pas prêt à donner un autre sens à sa vie. Le travail n'est pas déconnecté de la vie. Tu dis " on travaille pour faire autre chose", mais le travail c'est aussi la vie. Le chasseur - cueilleur était dans l'obligation même de son existence de le faire. Le travail au sens - accomplir des tâches pour sa survie - est au- delà du sens , une nécessité vitale. C'est le concept même de travail qui est à déterminer pour comprendre ce dont on veut parler ici. Oui la plupart des gens travaillent pour de l'alimentaire mais c'est bien donner du sens au fait d'aller au travail. Pas à leur travail en soi. Mais à accepter d'aller travailler. Ensuite , on peut pas reprocher aux gens de trouver à mettre du sens dans les relations humaines au travail. Encore une fois il ne s'agit pas du travail en soi, mais des interactions avec ses collègues par exemple. Qu'est -ce que je cherche à créer avec eux dans le contexte dans lequel je suis ? Je veux choisir quel sens ? Leur faire endurer que je n'aime pas être ici, ou choisir la bienveillance par exemple.
Oui mais les êtres humains veulent tout régir, tout contrôler tout le temps, même leurs semblables ! La vie c'est tout le contraire, elle est stable dans son instabilité !
Le seul sens au travail, c'est le syndicat qui te le donnera ! Nous sommes plein à faire des métiers qui ont du sens. Alors au lieu de nous présenter une alternative bidon entre métiers alimentaires ou surinvestissement émotionnel au travail, il aurait été de bon de rappeler qu'il y a un combat essentiel à mener, celui de nos conditions de travail et celui de la réappropriation de notre outil de travail. Lutter contre la hiérarchie, sa bêtise et son parasitisme est le plus grand de tous les sens.
"Le seul sens au travail, c'est le syndicat qui te le donnera " ....p'tain je me sens rouge mais comment ce"mantra" me parait hors sujet....on parle du sens que l'on donne à son travail et non de condition de travail! Je bossais en agro pour un groupe industriel qui fait de petits pains briochés j'aurais pu faire la même chose pour une scop, j'aurais toujours fabriqué d'la graine de diabète!
5 месяцев назад
Ce que je trouve drôle, c'est de connoter un travail "alimentaire" comme étant un travail n'ayant pas de sens alors que l'adjectif, en lui même, défini son sens ou, tout du moins, son intérêt, sa justification. Cependant, de ce que je comprends, c'est qu'il existerait une échelle de valeur ou le job alimentaire serait tout en bas et que tout en haut, il existerait un sens, un intérêt considéré comme étant extrêmement "enviable" (et j'imagine que c'est le but à atteindre). A partir de là, j'imagine que le monde serait coupé en 2 camps car cet extremum envié diffère bien sûr en fonction des gens ! d'un côté on aura ceux qui valorisent le gain matérialiste et de l'autre ceux qui valorisent le syndrome utilitaire humaniste. Au passage si tu ne te vois dans aucuns des 2 groupes, tu fais certainement partis des masters of bullshit xD. Que tu le veuille ou non, que t'es mis du sens ou pas dans tes activités, à la fin de ta vie, tu finiras fatalement par te dire que tout ça, en vrai, c'est que des conneries lol. Soit t'as une famille et tu as fait ce qu'il fallait pour qu'on ne te déteste pas trop, soit t'es tout seul avec un compte en banque de ouff que tu galères à dépenser sans qu'on te raquette au passage. Le plus drôle, c'est tu ne choisis pas, la vie c'est pas un trip macdo lol
Le sens , c'est ce qu'on met comme réponse à la question : "Pourquoi?". On peut demander à deux ouvriers qui poussent une brouette de gravats : "que fais-tu?". L'un répondra "je pousse une brouette de gravats". L'autre répondra: "je construis une cathédrale".. (PS: je suis un ancien retraité qui a repris le travail)
Content que ça conclue sur "Attention de ne pas soit même commencer à faire du bullshit pseudo profond", parce que j'avais commencé à plisser les yeux ! :D Merci pour cette capsule de réflexion.
Ben, dans mon cas, j'ai changer de secteur (vente) pour devenir agriculteur. Maintenant je suis heureux de me lever le matin et d'aller bosser. J'adore ce que je fait, voir le resultat de mes efforts. Avec la finalité de m'occuper d'un morceau de terre et dans sortir de bon produits. Donc, passer d'un boulot (qui prend une belle part de notre vie) alimentaire don on a rien a foutre a un travail qu'on est heureux de realiser et pour moi obliger pour avoir une belle vie. Certe, c'est souvent dur et j'en sais quelque chose...j'en est chier pour en arriver la, quand tout le monde me disai de choisir la facilité et d'etre moins dificile. Et malgres toutes les galeres, si je devais recomencer, ce sera sa's hesiter. Ne crois que la majorité des gens qui ne comprene pas ca on juste peur de prendre des risques. Preferer la facilité a l'epanouissement. La mentalité et juste en train d'evoluer selon moi, dans la bonne direction. Navre pour le pave. Bonne journee/soire...
Quand on peut le faire, je pense qu'il est intéressant de chercher un sens au travail. C'est ce qui nous permet parfois de changer de poste, de métier, et qui nous fait nous sentir mieux. Quand le travail est alimentaire et qu'il est très difficile d'en changer, le sens peut être d'être indépendant ou de subvenir aux besoins de sa famille, c'est déjà énorme!
Peux-tu STP donner un exemple de "chose réelle qui peuvent apporter quelque chose aux grands défis que nous devons affronter" et qui émergerait à condition que la vie n'ai pas de sens ? C'est ça que tu dis à la fin de ta vidéo. Perso, je ne vois pas ce que ça pourrait être. Et perso aussi, je préfère nettement travailler pour une entreprise de recyclage que pour un extracteur de pétrole. Il faut bien travailler. A nous de choisir le travail qu'on préfère, je ne dis pas qu'il a un sens. Mais on n'est pas obligé de travailler pour des pollueurs. Après, le département des com' sort du bullshit. Oui, c'est vrai. Mais personne ne t'oblige à y croire ou à y adhérer.
Un humain exempté de donner du sens à ce qu'il vit est impossible Le non-sens est anxiogène pour un être humain On se doit donner du sens aux choses pour saisir notre monde, notre vie, sinon c'est le chaos Le problème ou le cadeau de la vie c'est qu'il n'y a pas de mode d'emploi pour donner du sens à nos vies (la seule règle qu'il y a c'est qu'il n'y en a pas... heureusement qu'on a instauré la morale pour conternir les folies de l'être humain) Donc parfois il est plus simple d'accepter le sens donné par l'extérieur Reste à poser suffisamment de conscience sur les choses pour accepter ou non avec lucidité le sens que l'on souhaite leur attribuer Dire que la vie est insensée est en soi donner du sens On vit dans le monde de la polarité (je ne peux connaître le chaud sans le froid et inversement) C'est pareil pour la question du sens. Je ne peux poser du sens qu'en présence de non-sens. Donc... comment puis-je mener ma vie dans ce chaos perpétuelle qu'est la vie ? La réponse se trouve en nous dans les situations du quotidien et dans le sens que nous décidons de leur attribuer Je pense qu'on est en grosse crise de sens subjectif (sens propre à chaque individu) et qu'en tant qu'être humain on ne peut faire l'économie de la quête de sens. Le sens est bien plus présent dans notre quotidien qu'on ne peut le penser et le limiter au travail, aux slogans me semble réducteur. Le sens s'inscrit au plus profond de nous même, à côté du vide décrit par les maîtres spirituelle.
Je me lève tout les jorus en étant impatient d'aller travailler, mon travail est *littéralement* la vocation et le sens que j'ai voulu avoir pour ma vie. Aprés tout le monde ne peut pas avoir cette chance, et pour ceux la, le message de la vidéo tiens la route.
Super vidéo. Une vie qui trouve son sens hors du travail n'est pas une vie sans sens. Je n'ai jamais eu un travail qui est la source de mon épanouissement, mais je me suis toujours épanoui en dehors du travail grâce à l'argent gagné par le travail.. Avoir un métier passion est cerainement une bonne chose, mais il existe une ribambelle de métiers qui ne sont et ne seront jamais une passion. Torcher les résidents d'EHPAD ou patauger dans les egouts dans la m*rde jusqu'au au torse ne sont les passions de personne, mais nécessaires à la société. L'idéée que le travail ne fait sens que lorsqu'il est épanouissant est puérile et à terme dangereuse. Le travail fait sens lorsqu'il permet l'épnouisement, et cela est possible très souvent via un travail non-épanouissant qui produit les ressources nécessaires à l'épanouissement. Je m'épanouis a randonner et cultiver mon potager, et peronne ne me paiera jamais pour cela, mais ce qu'on me paiera pour autre chose me donne les moyens de randonner et faire mon potager. L'exhortation au bonheur de nore époque est aussi délététère qu'infantile.
Merci, je trouve le sujet très intéressant pour développer notre sens critique! Je tombe sur cette vidéo quand j'essaie de trouver du sens dans le travail académique pour ma fille de 8 ans, en autre. Pour la motiver... En gros j'essaie de lui transmettre un conditionnement 😌🤪
C'est un sens en soi. La quête du plaisir. Nier le sens , c'est nier sa responsabilité dans le sens qu'on choisit. La direction de nos vies. Il y a toujours un sens quand tu te lèves le matin. C'est parler pour ne rien dire. Le sens est lié à nos valeurs, nos aspirations. Si tu ne mettais pas de sens dans ta vie alors tu irais au travail un jour sur trois. Mais pourquoi tu y vas chaque jour ? Y'a un sens derrière le fait que tu acceptes de te lever chaque jour pour y aller.
Je connais des gens qui adorent leur travail. Travailler moins dans le système capitaliste signifie être pauvre, vivre des aides. Le sens existe là où on veut bien le voir. C'est nous qui le créeons. Au travail et ailleurs. Si tu retirés le sens du travail il devient encore plus aliénant. Faut voir aussi le travail comme marché pied de projets plus profonds et plus vastes. Réalisme.
J'ai du mal à tomber d'accord avec Albert. Le plus souvent on passe toute notre vie à travailler et on ne devrait peut-être pas y accorder de l'importance ? Je suis d'accord que notre société produit souvent du "bullshit pseudo-profond" mais je suppose que les gens ne sont pas tous et toujours aussi crédules qu'ils peuvent le laisser entendre. Perso, j'aime me sentir utile et je souhaiterais passer ma vie à l'être. C'est quand même satisfaisant.
Je suis orthophoniste. J'adore mon travail. j'ai repris des études à 30 ans passés pour que mon travail ait du sens à mes yeux. Ma mère était femme de ménage. ce qui avait du sens à ses yeux c'était de faire son travail de son mieux. Elle était très appréciée et cela comptait beaucoup pour elle. auriez vous envie d'un chirurgien qui ne travaille que pour ses week ends, n'y a t il pas de valeur à soigner ce qu'on fait et d'en être fier? un bon boulanger, un bon cuisinier, une bonne couturière etc. Combien d'accidents se produisent parce que des gens négligent leur travail?
Quand on travaille pour quelqu'un d'autre, on travaille pour ses convictions, quand on travaille pour nous, pour les nôtres. Rien n'empêche de travailler pour quelqu'un, dans une entreprise plus modeste, qui partage notre vision du monde et qui désire appliquer certaines valeurs dans le travail. Quelque part, un ouvrier qui ne considère son travail que comme une seule rentrée d'argent, ne mériterait-il pas, en retour, de n'être considéré que comme une vulgaire paire de bras ? Il est possible de donner du sens à son travail. Ça rapporte parfois moins, c'est parfois plus dur à obtenir, mais au moins, nos "35 heures semaines" servent de carburant à des entreprises ayant plus de sens.
Cette vidéo me semble confondre deux choses distinctes : d’une part, le discours marketing des entreprises qui tentent, avec leurs slogans simplistes, de donner un sens profond à leur activité, comme la fabrication de sweatshirts à capuche, et d’autre part, la quête authentique de sens de l’être humain, qui cherche à investir son énergie dans des activités ayant de la valeur pour lui et à s’épanouir dans son travail, qui occupe une grande partie de son temps. Il est évident que ce n’est pas le discours marketing des entreprises qui va donner un sens à la vie de leurs employés. D’ailleurs, pour moi, les seuls emplois qui ont vraiment du sens se trouvent dans le service public ; ailleurs, l’objectif principal sera toujours de vendre, il primera sur toute autre bonne intention. Bien sûr qu’il est possible de donner un sens à un job alimentaire : c’est le travail qui me permet d’atteindre tel ou tel objectif. Et ce n’est pas parce qu’on donne un sens à notre travail qu’il va être fun 100% du temps. Ce sens nous permettra par contre de supporter les moments pénibles, parce qu’ils valent la peine. Ce qui est vraiment aliénant et déshumanisant, c’est de passer notre temps à faire des choses qui n’ont aucun sens pour nous.
J’avais pas compris que c’était une vidéo où tu disais n’importe quoi. Welcome to The Jungle c’est pas du bullshit et une excuse pour s’en mettre plein les fouilles ?!
Pour moi, l'important n'est pas que notre travail nous donne un sens dans la vie, mais que le travail que je choisis de faire ait le plus de sens possible ! Pour mémoire, voici l'histoire des trois tailleurs de pierres. C'est une courte parabole souvent utilisée dans le domaine du développement personnel pour illustrer l'importance de la perception et de la signification que l'on donne à son travail. Voici l'histoire : Un voyageur passe devant un chantier de construction où trois tailleurs de pierres sont en train de travailler. Curieux, il s'approche du premier tailleur et lui demande ce qu'il est en train de faire. Le premier tailleur, l'air abattu, répond : "Je taille des pierres. C'est un travail dur et monotone." Le voyageur continue et pose la même question au deuxième tailleur. Le deuxième, un peu plus motivé, répond : "Je construis un mur. Ce n'est pas très excitant, mais cela paye les factures." Enfin, le voyageur arrive près du troisième tailleur de pierres, qui travaille avec enthousiasme et soin. À la même question, celui-ci répond avec un sourire : "Je construis une cathédrale. Je participe à la création de quelque chose de grand et de beau, qui durera des siècles." Moralité : Les trois tailleurs de pierres effectuent la même tâche, mais leur perception du travail est différente. Le premier voit son travail comme une corvée, le deuxième y voit un moyen de subsistance, tandis que le troisième lui donne un sens plus profond et gratifiant. Cette histoire illustre que la manière dont on perçoit et interprète notre travail peut transformer notre expérience quotidienne et donner un sens plus profond à nos actions.
Pendant des milliers d'années, l'homme s'émancipé dans le travail, jamais le XIII siècle nous aurait laissé d'aussi beaux monuments si les bâtisseurs ni trouvé pas un sens.
A mes enfants je leur dirais: "Rends toi utile". Le pacte social de base veut que si tu te rends utile tu seras récompensés et tu obtiendras une rémunération plus ou moins bonne en fonction de ton travail à court et long terme. En même temps: Apprends à te surveiller ainsi que ta hiérarchie car l'Homme n'est pas naturellement bon et beaucoup d'Hommes, qu'ils soient à la base ou en haut de la pyramide sociale, passent leur temps à mettre des coups de canif dans le contrat social.
Peut-être aurait-il fallut mettre un peu de nuance, et préciser que vos propos s'appliquent à des bullshit job, des boulots alimentaires et des entreprises qui produisent pour produire. Tout depend en réalité de la perception que l'on a du concept de "travail". Si l'on néglige ce terme, des tas de personnes ont des passions très cérébrales et/ou physique. Donc en tant que passionné, on peut parfaitement considérer son taff comme un loisir, et à partir de là, il n'y a plus de question de séparer vie pro et vie perso, puisqu'on a aboli pour soit ce concept. C'est peut etre là le sens à trouver : celui de trouver la voie qui lierait parfaitement les deux.
Il a fallu trouver un sens pour répondre à cette question sensible de manière censée. Mais j'ai apprécié la fin qui parle de non sens permettant au final l'éveil de tous nos sens.
Bonjour. Merci. Le débat qui me parait urgent dans notre société que je ressens comme abimée c'est "gagner sa vie a t-il un sens ?" Pourquoi, comment, qui nous oblige, alternatives, au bénéfice du sens de qui ? Le sens de la vie n'est-il pas le sens du temps qui passe ? Ne serait-ce le seul sens ? En ce sens, le sens nous serait imposé et il n'y aurait pas de sens à se donner un sens. Même si depuis Galilée jusqu'à Einstein on sait que ce temps qui passe nous est propre (histoire de référentiel) et que donc le sens universel pose débat. Et même si les définitions de la naissance et celle de la mort méritent réflexion.
C'est difficile de trouver du sens dans son travail quand nos vies en sont déjà extraites , c'est celà l'esclavage moderne . Nos conditions existencielles ne nous permettent pas d'être disponible pour nous même. La délivrance passera certainement par la lucidité mais pas sûr que l'issue soit accessible pour tous le monde et dans quelle condition?
Le sens n'a pas besoin d'être incroyable. Bosser pour avoir un toit et nourrir ses enfants, ça peut déjà être un sens profond si on s'y connecte...le sens s'inscrit dans un contexte : pourquoi je fais ça plutôt qu'autre chose ? Un boulot en apparence génial peut être vide de sens si vous y restez sans raison autre que la peur du changement, un boulot en apparence pourri peut avoir du sens si vous l'avez pris pour une bonne raison... Ce n'est pas parce que le marketing ambiant dévoie cette notion comme toutes les autres qu'il faut la mettre à la poubelle. Il y a de la profondeur chez Sénèque même s'il n'y en a pas chez McKinsey...
« Choisis un travail que tu aimes, et tu n'auras pas à travailler un seul jour de ta vie » Confusius Réponse du petit soldat de Macron : «On adore les aphorismes, surtout quand ça veut rien dire. » La quête de sens, Monsieur, c'est ce qui permet de quitter son travail quand on va à l'encontre de ses valeurs. Cette vidéo est un florilège de sophismes. Lorsque l'hypothèse de départ est un présupposé, toute déduction n'est qu'une opinion. Au secours !
Au contraire Tout est dit c'est Je suis une merde dans une société de merde.. pour le comprendre il faut regarder le film "don't look up" de Leonardo DiCaprio
Vidéo d'une personne qui fait un boulot interessant. Travaille 3 mois dans un boîte qui n'a aucun sens, ou un sens inverse à tes valeurs humaines, et tu comprendras. Mais bon, pour ça, il faut bosser.
Ton point de vue est intéressant en effet. En fait, je me demande si le mot "sens" n'est pas un peu coupable du bullshit pseudo profond. Finalement, que cherchons nous tous à faire : gagner notre vie afin de réussir à pouvoir vivre décemment ou mieux. Si l'argent n'était pas si central, si nous devions tous faire notre propre agriculture afin de vivre alors notre travail aurait dû sens: celui de nous nourrir. Puisque le soucis de se nourrir (et généralement des échelons bas de la pyramide de Maslow) dans nos civilisations développées, alors la quête de "sens" dans ce qui nous reste prend tout son sens. Nous cherchons à équilibrer ou maximiser la satisfaction de notre temps entre celui que nous passons afin de pouvoir passer du temps agréable - le travail pour nous payer nos loisirs - et nos loisirs. Dés lors que l'on se dit que l'on aimerait mieux passer du temps de qualité dans l'activité dans laquelle nous nous payons nos loisirs, alors notre "quête de sens" s'établit car ce temps passé nous enrichi personnellement. Après la quête de sens n'est pas la même que l'on vive en Europe ou en Afrique par exemple, d'où l'intérêt de se pencher sur la pyramide de Maslow. Je suis parti en peu live, mais j'aime bien le sujet.
Je pense personnellement que le sens est + un concept subjectif. Je m'explique: pour moi, il n'y a pas un seul sens à la vie, commun à tous, mais plutôt un sens que chaque individu trouve en essayant diverses expériences et en trouvant ce dans quoi l'individu se sent bien et comfortable (je trouve aussi qu'il ne faudrait forcément chercher un unique sens, mais plutôt une ou plusieurs ambitions, activités, définitions de la vie qui nous plaisent, et les suivre en toute liberté et ouverture d'esprit). Voilà, j'espère que je n'ai pas fait de "bullshit pseudo-profond" sans le vouloir mais pour moi ce que j'ai écrit là a du sens et est l'état d'esprit que j'aimerais utiliser.
Il y a le travail au sens nécessité de survie. Qui est proche du job alimentaire. Mais qui n’a rien à voir avec la vocation. Les vraies valeurs de bien être et d’équilibre, au quotidien. Je pense qu’il n’y a rien de plus important de représenter ces valeurs, et seulement grâce au travail, mais dans toutes actions que l’on fait.
Vous confondez trouver du sens avec ce qui relève essentiellement de la motivation, stimulation et émulation dansle cadre du travail, comme dans la 'vie’ d’ailleurs. Le sens par définition est une direction, pas un but !
La thèse de départ est complètement fausse et en décalage avec l'explication qui s'en suit. Si le titre avait été "La quête de sens au travail, dans une entreprise qui bullshit, n'a aucun sens", 1/cela aurait été une lapalissade et 2/l'argumentation aurait été bonne. Mais prétendre que la quête de sens n'a pas de sens et que paradoxalement il ne faut pas de sens à l'humanité pour en avoir est au mieux de la philosophie de comptoir, au pire une bêtise sans nom. HEUREUSEMENT qu'il y a des gens qui ont une quête de sens ET que cette dernière est décorrélée d'intérêt financier. Et OUI il existe un paquet d'emplois et de fonctions qui ne sont présents que pour donner du sens à la société. Sinon qui donc serait infirmier, professeur, à travailler dans l'humanitaire, à s'évertuer à réduire les inégalités sociales, à se mobiliser contre les intérêts financiers incompatibles avec le changement climatique, à défendre les intérêts des plus faibles, tout cela pour être payé au rabais car fonctions toujours très peu rémunératrices (voire pas payé du tout car missions de bénévolat....)??? C'est uniquement pour s'obliger à avoir un sens dans son quotidien que ces personnes se démènent. Et fort heureusement ! Sinon personne ne le ferait s'il n'y avait pas de quête personnelle de sens qui surpasse le reste, et dont l'accomplissement permet d'assouvir son besoin d'existence. Nous ne serions tous que partisan du moindre effort et de l'opportunisme à souhait si certaines personnes n'avaient pas ce besoin intrinsèque d'accomplissement par du sens. Cette vidéo est une hérésie et d'une consternation la plus totale.... Je suis accablé et n'ose imaginer la réaction d'un(e) infirmier(e) qui écouterait ces bêtises après avoir travaillé 12h consécutives pour être payé au SMIC. Quelle honte monsieur.
Avant que l'école devienne une garderie, l'enseignant avait peut-être conscience de former les citoyens de demain. Le facteur avec du temps pour discuter avec les habitants avait peut-être le sentiment qu'il faisait plus que d'apporter le courrier. Le médecin de famille connaissait ses patients pour les informer au mieux selon les pathologies de chacun. Etc ... Liberté, égalité, fraternité, solidarité ou rire, échanger. Seule valeur aujourd'hui : L'argent (et peu importe comment tu le gagnes)
La vidéo est intéressante, mais part du principe qu'il est normal de travailler pour une entreprise avec laquelle nos valeurs ne s'alignent pas. Avec tous les exemples donnés dans la vidéo de métiers alimentaires et dans des entreprises qui n'ont pas de sens, effectivement, cette quête est absurde car le problème est plus profond. Peut-être que la quête de sens au travail serait possible dans un domaine qui est en adéquation avec nos valeurs, que ce soit une entreprise qui a un véritable impact, ou alors qui crée un produit qui nous intéresse, ou même qui oeuvre pour une cause qui nous tient à coeur.
C'est bien dommage de n'avoir pas rencontrer de personne qui aime aller a leur taf, ça t'aurai éviter de faire une vidéo qui pour le coup n'a pas de sens :')
Vous débutez en disant que la question du sens , c'est toujours posé mais que d'un seul coup un " storytelling " ( ca ne veut rien dire par rapport à la quête de sens ) aurait envahi les esprits. Oui, et ? Cette quête de sens a toujours existé. Si les êtres d humains depuis un siècle l'avaient oublié, et voulaient y revenir.
Vous parlez ici du sens affiché par les entreprises, de celui qu’elles veulent vendre, et c’est effectivement une illusion, mais il faut plutôt considérer le sens qui vient de la personne, celui qui est induit par nos valeurs. On peut quitter une entreprise car ses produits ne nous rendent pas fiers, mais aussi parce que sa façon de fonctionner nous dérange (pot de vins, exploitation de pays pauvres, greenwashing…), et au contraire aller dans une entreprise qui porte des valeurs proches des nôtres (construction on de la société, traitement égalitaire des personnes..). Et dans ce cas, il me semble que c’est sain, voir porteur de changement positif de notre société. Maintenant, il faut aussi reconnaître que ce choix est un luxe accessible uniquement aux personnes qui peuvent se permettre de trouver un autre emploi.
La question de trouver un sens peut aussi que ça ne fasse pas sens mais que ce soit motivé par des priorités de vie. Ce qui fait sens aussi. Genre manger :V +1 pour Cioran haha ! La question du sens c'est ce que chaque individu définisse le sien, dans ma pensée.
C'est sûr que l'humanité dans laquelle on vie... entre des gens qui gagnent 6 millions d'euros par an sur l'économie du pétrole alors que c'est une énergie naturelle qui devraient appartenir à chacun d'entre-nous n'a aucun sens....
@@pseudosupprimer8016 Le problème c'est pas les 6 millions, c'est les ressource naturelles qui doivent appartenir à chacun d'entre-nous l'eau l'électricité le gaz, le téléphone les transports etc etc... et bien sûr le partage des richesses d'une entreprise avec ses salariés...
Ce que je trouve du bullshit profond aussi, c'est le titre de la vidéo putaclik. Ce besoin de mettre un titre qui n'est pas en rapport avec le contenu. Il parle du fait que la question de " donner du sens " est dévoyée par le fait de vouloir trouver un sens éthique à tout prix dans des jobs qui par nature ne le sont pas par exemple. Je comprends pas pourquoi les gens doivent obligatoirement se la jouer à salir pour des dire des banalités. Donner du sens à sa vie, c'est parfois quitter un job pour trouver une voie , peut être moins avantageuse financièrement, pour ne pas vivre en décalage avec ses valeurs. Il y a différents type de sens donc celui de se nourrir. Mais on est pas reduit à une donnée. Le contexte unflue. Il n'est pas honnête dans la manière de présenter son message, c'est du moralisme déguisée.
Mais le sens à ce travail se trouve justement dans l'idée même de ce travail "alimentaire". Ce recoupent ensuite des agissements, reflexions, qui mettent en valeur cette construction de sens pour la rendre cohérente avec le sens d'un travail alimentaire, bref tout un travail ethnologique.
Je crois que la question du sens s'impose inévitablement du fait de l'accomplissement. Si la tâche que je produis n'accomplit rien, ou dit autrement, si je ne construis rien en faisant ce que je fais, alors cette tâche est vaine et je perds un temps précieux dans ma construction. C'est ça qui fait intervenir la question du sens aussi dans les jobs pourris. Ils sont une accumulation d'énergie sous forme d'argent, en échange d'énergie sous forme vitale. Ils ont donc eux aussi le potentiel, aussi étroit soit-il, de participer à notre construction, de la mener à bien. La tâche elle même se voit alors décorrélée de son sens au premier degré, qui peut être " pousser 3000 cartons par jour". Encore faut-il avoir la force de le supporter...
La question intéressante par rapport au travail c'est pourquoi les valeurs y sont féodale. Nous vivons en démocratie avec des valeurs de liberté et d'égalité, pourtant nous permettons encore dans le monde du travail des structures hiérarchiques et autoritaires. Le non-sens viens de là, et la recherche de sens viens de ce non-sens de cette desinchronisation entre les intérêts du patronat d'ordonner la société comme une dictature et les aspirations de la société civile à vivre en démocratie, dans l'égalité et la liberté. 🎉
Je crois que c'est possible de trouver un sense a notre vie justement grace a notre profession, c'est comme ca que naisse les heros. C'est a dire sacrifier volontairement notre vie pour une cause qui raisone vraiment en nous en lien avec nos valeurs personel. En fesant ce video tu fais deja quelque chose qui vos le coup a tes yeux et ca peu etre pareil pour le pompier qui vas risquer sa vie pour sauver un enfant des flames que pour le psychologue qui saura pationer d'ecouter l'histoire de ce pompier ou de cet enfant et comprendre le fonctionnement d'un cerveau traumatise pour sauver des gens de la folie. Il est vrais que je n'ai jamais aime aucun emplois que j'ai eu car je n'ai pas d'etudes mais je suis justement dans une demanrche d'orientation pour trouver un sence a ma vie et je dois dire que jus qu'ici je trouve que mes recherches sur les resultats d'un teste que j'ai passe sont tres interessante et cela me donne espoire de trouver un but a ma vie. J'avais deja ete voir une conseillere d'orientation et je n'avais eu qu'une seul rencontre avec elle et les resultats n'avait pas ete interessants pour moi mais celle que je vois aujourd'hui m'a deja donnee plusieurs rencontre et elle fait vraiment un travail tres approfondit, elle est pationne par sont job. J'ai egualement deja vue des epicier et meme un eboueur qui aimaient beaucoup faire leurs emplois. On dit egualement que meme faire du benevola peut s'averer etre tres valorisant. A chacun ses valeurs. PS navre pour les erreurs d'orthographes, j'ai un clavier anglais, je suis nulle en francais et je suis Canadien...
