Hommage... Quand Rachid Taha rencontrait Akli Yahiaten créateur de "Yal Menfi" (le banni) dans un bar parisien, chanson qu'il reprit en 1998 sur son album "Diwan". Yal Menfi" est une reprise en arabe dialectal d'un vieux chant d'exil kabyle composé au lendemain de l'insurrection de 1871 contre le pouvoir colonial français et de la répression qui s'ensuivit : la déportation en Nouvelle-Calédonie de la plupart des meneurs. "Yal Menfi" (le banni, le déporté ou l'exilé) évoque le déracinement, la déchirure, les souffrances endurés par les exilés, prisonniers ou immigrés algériens de toutes les époques. Cette chanson est un standard de Akli Yahiaten. Un classique émouvant, intemporel...« Dites à ma mère de ne pas pleurer, son fils est parti pour ne plus revenir, Dites à ma mère de ne pas pleurer, Dieu ne délaissera pas ton fils ».
Akli Yahiaten (né en 1933 à Aït-Mendes près de Boghni (wilaya de Tizi-Ouzou) en Algérie, Akli Yahyaten est un chanteur d'expression kabyle.
Emigré en France dans les années 50, il travaille comme manœuvre spécialisé dans les usines Citroën et commence à fréquenter le milieu artistique du Quartier latin (Slimane Azem, Zerrouki Allaoua, Cheikh El Hasnaoui).
Suspecté, à la suite d'une dénonciation, de collecter des fonds au profit du Front de libération national algérien (FLN), il sera emprisonné à plusieurs reprises.
8 сен 2024