Reconstitution d'une commanderie templière 

Durant la saison estivale, vous pouvez visiter la commanderie templière d'Avalleur à Bar-sur-Seine, site culturel du Département. Le logis templier a été restauré et la chapelle dans son jus est remarquablement conservée.

@@AubeDepartement Une belle visite à prrévoir. Merci.

"Aime ton prochain comme toi-même... mais n'oublie pas qu'il peut te tuer !"

A la fin du XIIe, le roi de France est bien le suzerain des ducs de Bourgogne et de Bretagne, ainsi que des comtes d'Artois et de Flandre. Toutefois, ces princes sont dans la pratique souverain en leur principauté, et la pleine autorité royale s'étend surtout dans le domaine royal. La vidéo fait bien la différence entre le royaume et le domaine royal. Enfin, la carte visible n'intègre pas la Navarre ni la Provence et au-delà.

@@yd2397 Pardon, mais vous auriez raison si les ducs en question rendaient l'hommage lige au roi de France, ce qu'ils ne font pas. Tout au plus rendent ils l'hommage simple qui est une courtoisie diplomatique mais ne les engage à rien. Comment le Duc de Bretagne le ferait-il, lui qui tient son trône des Rois de Bretagne qui l'ont précédé depuis Nominoë, et qui arbore couronne fermée sur ses armes? LA Bretagne ne devient francaise qu'après la mort de tous les enfants mâles d'Anne de Bretagne mariée de force au roi de France en raison du désastre militaire de Saint Aubin du Cormier... Encore le traité fait il état d'une "union perpétuelle" à égalité et non pas d'une annexion.

@@eriglebrundelabouexiere472 Au XIIe siècle, la Bretagne est à l'intérieur du royaume de France (entre Finistère, Meuse, Rhône, Pyrénées). De plus, dans la pyramide féodale (théorique) le roi des Francs (puis de France) est à son sommet et le duc son vassal ou arrière vassal (par les ducs de Normandie (XI-XIIe)). Toutefois, le duc de Bretagne dispose d'une autonomie importante qui est plus ou moins forte selon l'influence qu'exerce sur celui-ci les ducs normands/Plantagenet puis les Capétiens à partir de Philippe Auguste. La question de l'hommage, ici, ne change rien aux faits évoqués au-dessus, et je m'appuie pour cela sur l'article de Paul JEULIN, "L'hommage de la Bretagne en droit et dans les faits" disponible en ligne sur le site Persée, ainsi que sur le livre de Yves Coativy, Aux origines de l'Etat breton. Enfin, je ne suis pas certain que le terme de Bretagne "française" soit approprié pour parler de l'intégration du duché de Bretagne au domaine royal avec les évènements liés à Anne de Bretagne. Parce que le duché de Bretagne est depuis longtemps à l'intérieur des frontières du royaume de France comme dit au-dessus, que les princes, leurs cours et leurs élites administratives partagent une même culture savante, religieuse et profane avec les autres princes, cours et élites administratives dans le reste du royaume. La population partage également une culture en partie commune avec celles du reste du royaume, sans oublier les liens économiques, etc. Cela n'empêche pas la Bretagne d'avoir de nombreuses particularités qui lui sont propres (histoire, coutumes, cultures, Bretagne bretonnante, etc).

@@yd2397 votre organigramme est sûrement satisfaisant pour l'esprit mais il est faux. Il est exact que le duc de Normandie soit le vassal du roi de France en raison de ce qu'il tient sa terre de ce roi. Ce n'est pas le cas des ducs de Bretagne qui tiennent leur fief de leurs prédécesseurs. La Bretagne est conquise au XVIe siècle par la France après la bataille de saint aubin du Cormier qui contraint le duc Jean V à signer le traité du Verger et à promettre sa fille au roi de France. Même après ce mariage l'indépendance bretonne demeure. Il n'est que de lire le traité d'UNION (etnon pas d'annexion) pour le comprendre. D'ailleurs si Anne avait eu un fils qui survive, la Bretagne serait demeurée indépendante, et la mort en couche ou en bas âge de tous les enfants mâles de la duchesse (cinq) est assez suspecte... Cet état de chose dérange les auteurs français. Mais le droit feodal est une matière objective. La Bretagne fut indépendante et souveraine de 841 à (au moins) 1532...

@@eriglebrundelabouexiere472 Plutôt que de renchérir en argumentaire, je préfère diriger ceux qui liront cet "échange" vers des historiens reconnus par leurs pairs et sur lesquels je m'appuie notamment : - Yves COATIVY surtout son livre Aux origines de l'Etat Breton (notamment pages 32-35); - l'article de Paul JEULIN, "L'hommage de la Bretagne en droit et dans les faits" disponible en ligne sur le site Persée - Jean KERHERVE, L'État breton aux XIVe et XVe siècles. Les ducs, l'argent et les hommes Et pour mieux comprendre le sens qu'a la "nation" et les "nations" pour les médiévaux ainsi que ce qui a pu pousser à constituer une identité et un sentiment national notamment dans le cadre de la Bretagne : - Michael JONES, l'article ""mon païs et ma nation" : Breton identity in the Fourteenth century" - Philippe CONTAMINE, entre autre l'article "La nation normande au sein de la nation française, XIVe-XVe s" (disponible en ligne sur Persée) - Nation et nations au Moyen Âge, XLIVe congrès de la SHMESP (disponible en ligne gratuitement sur OpenEdition)