Le développement de la retraite par capitalisation collective n’est presque jamais évoqué en France. Notre journaliste Raphaël Legendre détaille son fonctionnement et explique les raisons d’un tabou bien français.
Bonjour Clem ! Oui effectivement en Angleterre c'est vraiment bien fait ! tu as des organismes en France qui permet de faire comme vous ( à peu près ) ?
Au Chili, colère contre le système de retraites datant de Pinochet (source: AFP, 25.10.2019). Au Chili, la crise sociale perdure. Surgies contre la hausse du prix du ticket de métro, les manifestations dénoncent les inégalités sociales, et notamment le système de retraites. Un système de retraites par capitalisation créé sous Pinochet .... par le frère du président actuel. Il condamne la majorité des retraités à des pensions inférieures au salaire minimum. Et il est difficile de retirer son épargne géré par des fonds privés, les AFPs. Le président promet en urgence une hausse des pensions... "Demain, je signerai et enverrai au congrès le projet de loi qui permet l'augmentation des retraites, ce qui va aider près de 3 millions de retraités..." Reste à savoir si les chiliens mobilisés dans les rues accepteront que le système actuel perdure... ----- Chili. Au cœur de la contestation sociale, « l’arnaque » du système de retraites (Source: Ouest France, 25.10.2019): « Du vol ! », « Une arnaque ! », « Néfaste » : le système de retraites chilien, emblématique du modèle économique libéral hérité de la dictature d’Augusto Pinochet (19973-1990), cristallise la colère des Chiliens, car il condamne la majorité d’entre eux à des pensions inférieures au salaire minimum. Lors de sa création en 1981, le système est le premier au monde à faire le pari d’une capitalisation totalement individualisée pour les salariés, s’attirant les louanges des économistes de l’école de Chicago qui voient alors dans le Chili le laboratoire de leurs théories ultra-libérales. Mettant fin au régime antérieur par répartition, la réforme élaborée par José Pinera, ministre du Travail d’Augusto Pinochet et frère de l’actuel président Sebastian Pinera, oblige les travailleurs à verser 10 % de leurs salaires sur un compte individuel géré par des Administrateurs de fonds de pensions (AFPs), des organismes financiers privés chargés de les faire fructifier.
Mec on est pas le Chili. C'est parfaitement malhonnête de prendre un exemple complètement extrême dans un pays pauvre ou les inégalités sont bien plus importantes qu'en France.
