Retrouver le plaisir d’apprendre et d’enseigner Philippe Meirieu 

mdr Tu fumes de la bonne, toi.

👍👍👍

...Enseignants marxistes...

Un intéressant discours qui mérite d'être présenté au début de chaque année du primaire au lycée et pourquoi pas pour tous les parcours universitaires. un exposé profond qui m'a épanoui sur les racines d'enseignement et de la pédagogie. Bravo à ce monsieur.

C'est vrai : il est souvent question de grandes théories qui ne sont pas "opératoires" pour la pratique, car ces grandes théories sont là pour permettre de comprendre et non pour faire : ce ne sont pas des technologies. Par exemple, la connaissance de la théorie physique sur la chaleur (théorie connue depuis le 19ème s.) n'a pendant très longtemps pas permis de savoir directement comment on doit construire une maison pour qu'elle soit économe en énergie. Mais aujourd'hui on sait le faire grâce à des modèles construits à partir de ces théories. En pédagogie on n'est pas encore là. Mais... Deux remarques à ce sujet : 1. une meilleure compréhension des phénomènes pédagogiques permettent toutefois d'augmenter le champ des possibles. Par exemple, les théories psychologiques sur les tendances de raisonnement des élèves nous permettent de savoir que beaucoup d'élèves pensent que les astronautes dans la station ISS ne sont pas soumis à la gravitation, que le poids qui agit sur les corps ne s'exerce pas dans l'espace, au delà de l'atmosphère terrestre. La connaissance de ce fait, peut conduire à sa prise en compte notamment dans le travail en classe sur le lien entre le poids d'un corps sur Terre et la force de Gravitation universelle. Ceci est rarement présent dans les manuels scolaires qui reproduisent souvent des manières de faire dont on n'interroge plus sérieusement la raison d'être ou la portée sur les élèves. Ainsi, la théorie nous a permis de comprendre et mettre à jour des faits. A nous enseignants, forts de cette connaissance, de nous en saisir pour essayer d'en faire quelque chose à destination des élèves. 2. Il existe de nombreuses propositions concrètes accessibles ça et là, selon les disciplines enseignées, dans des articles de littérature professionnelle qui s'appuient sur les recherches conduites dans ce domaine. Mais en effet, cela suppose de compléter les traditionnels manuels scolaires du secondaire par une autre littérature, mieux étayée sur ce que l'on comprend aujourd'hui des phénomènes pédagogiques. C'est peut-être en cela que P. Meirieu parle des enseignants comme des chercheurs, des enseignants capables d'aller se cultiver, se renseigner, enquêter sur ce qui fait le coeur de leur métier : les savoirs, leur nature et les conditions de possibilité de leur apprentissage. Ceci nécessite juste (et ce n'est pas rien) un changement de posture, de point de vue sur le métier.

Compliments a@@lionelpelissier8221

Alors non. C'est du narcissisme. On parle d'un élève qui comprend le monde et lui même, pas d'un plaisir qui "est provoqué par l'enseignante" ça c'est Brizitte. Tout compris de travers, il faut enlever les oeillères de pédagogie verticale.

Pas faux!

Pourquoi la nouveauté ? Quel est l'intérêt ? Comment la justifiez-vous ?

@@jdd6498 Elle dit bien que cette recherche serait inconsciente. Le professeur Merieu dit que la relation enseignant élève est fragile et aléatoire. Alors on cherche des solutions "miracles" pour la consolider et l'améliorer..

❤

shalom

Valerie Vandenkoornhuyse absolument je pensais exactement à la même chose, ça serait magnifique de l'avoir juste en face de nous.

Vous avez raison, si on l'écoutant toujours nous aurions chaque fois une énergie nouvelle, et une hâte de partager le savoir différemment!

Oui un talent certain pour se contredire. Le "service public ne peut reposer seulement sur un prof aimé de ses élèves, trop charismatique" et conclure par "il faut des enseignants qui vibrent, pour rendre les savoirs nouveaux vivants"

Merci pour cette vérité.

👍

Rene GUICHARDAN exactement des assistants aux prof ou les élèves brillants qui s'ennuient après avoir fini leur tâche ça renforce la compassion entre élèves et l'estime de soi.

Ou développer l'autonomie des élèves pour que leur travail soit presqu'entièrement individualisé, selon une progression commune et des ateliers divers.

Votre remarque est très intéressante " se mettre dans la situation d'apprentissage" mais encore que la situation d'apprentissage ait un sens pour les apprenants qu'ils comprennent les objectifs et l'utilité de la situation d'apprentissage pour s'engager dans la tâche.

Vous avez raison, comprendre l'objectif et le noyau du travail de découverte.

Oui si l'objectif de la tâche n'est pas clair on ne saura l'atteindre, mais aussi la valeur de la tâche , le sens et l'utilité de la tâche. Les apprenants doivent percevoir la valeur et l'utilité de la tâche pour s'engager sérieusement dans leur apprentissage. Si les apprenants croient que la tâche n'a pas de sens , n'est pas utile pour eux, ils abandonnent et ils ne s’intéressent plus et c'est la cause principale de l'échec @@lefrancaisaucollege3179

C'est pas ce pédagogiste fumeux qui va te donner des conseils pratiques, il n'a que rarement mis les pieds dans une classe et il y a très très longtemps. Un des responsables de ce qu'est devenue l'enseignement de nos jours. C'est le Jacques Attali, pour pas dire l'Atila, de l'EN. Entre autre créateur des IUFM et de ce qui s'y enseignait, c'est à dire pas grand chose !

bichon1964 vous recommander de se renseigner sur quelqu un d autre ?

@@remimuller7097 Les réflexions de Frank Lepage sur l'enseignement actuel, ses lacunes, la théorie sous-jacente... sont d'après moi bien plus pertinentes et ancrées dans le réel (et il est de plus extrêmement agréable à écouter). Mais attention, ça fait mal à entendre... Pour ce qui est du concret, quasiment tout le monde apprend sur le tas, au vu de la formation et de l'idéologie dispensées aux nouveaux eneignants dans feus les IUFM, les ESPE, en formation continue.... Sachez pour exemple qu'aucune des réformes des 30 ou 40 dernières années n'ont jamais été réellement appliquées dans les établissements comme Henri IV, Louis Legrand, Stanislas... dans lesquels les élites forment leurs enfants. Latin, grec, méthodes qui ont fait leur preuve, exigence sont encore (très) aux goûts du jour dans ces bahuts-là, ce qui ne semble plus trop d'actualité dans les bahuts lambda.

@@bichon1964 Vous dites bien de la merde. Meirieu a enseigné longtemps et à tous les niveaux de l'EN, y compris dans le spécialisé. Il donne énormément de conseils pratiques dans ses bouquins, encore faut-il les lire. En gros, il recommande les pédagogies actives, particulièrement Freinet / Oury. Il recommande aussi aux enseignants de lire des livres et de sortir les doigts du cul parce que personne va faire leur taf à leur place. Au fait, Meirieu et Lepage sont sur la même longueur d'onde (Freinet, éducation populaire). C'est Meirieu qui a financé bon nombre de projets de Lepage dans les MJC à l'époque. Quand vous parlez de "méthodes qui ont fait leur preuve", vous prouvez juste que vous n'avez rien compris, ni à Meirieu, ni à Lepage.

@@cs7655 Non, c'est uniquement difficile quand on est gangrené par l'idéologie réactionnaire qui considère qu'éduquer consiste à faire appliquer des consignes. Quand on sort de ça, on sort au contraire des principales difficultés du métier, et c'est un nouveau souffle, tout devient plus fructueux, plus efficace, plus motivant, plus plaisant. Mais vous avez raison sur un point, le système n'aide pas: le principal problème aujourd'hui, c'est d'en finir une bonne fois pour toute avec le discours sur "les bonnes vieilles méthodes" et enfin appliquer les méthodes actives qui ne l'ont jamais été.

la bonne orthographe : Ferdydurke de Witold Gombrowicz