Au début de la vidéo, il s'agit du groupe convertisseur qui fait passer l'électricité en courant continu pour la tourelle. Après avoir mis la tourelle en batterie en ayant enlevé le frein, il active l'interrupteur général et celui pour le pointage latéral (rotation) et les montes charges (PL - MC sur le tableau) au tableau électrique. Arrivant à la tourelle, il active le moteur de la tourelle permettant la rotation puis le moteur des norias. Il ne lui reste plus qu'à utiliser la petite manette pour faire pivoter la tourelle.
Toujours aisé de moquer et d’ironiser avec le recul que l’on a sur les événements. Cette ligne fortifiée devait dissuader l’ennemi d’une attaque frontale contre elle, protéger des régions de première importance et rapidement atteignables. L’obliger à passer ailleurs pour une agression… et c’est bien ce que les allemands ont fait. L’état major fr tablait sur un réédition du plan de 1914… ce que les allemands prévoyaient bien de faire sans grande originalité jusque pendant l’hiver 39/40. Livrer bataille en Belgique, arrêter l’ennemi dans la plaine Belge, voie d’invasion naturelle, c’est bien ce que qui était prévu par l’état major fr (la Belgique avait déjà été violée en 14). L’audacieux plan allemand tel qu’il s’est déroulé, avec le forcement de la Meuse de Dinant à Sedan, première surprise, puis la course à la Manche (et non pas vers paris, 2e surprise) pour couper en 2 les armées françaises n’avait été validé que peu de temps avant le 10 mai 1940… et ne faisait pas du tout l’unanimité dans les hautes sphères militaires allemandes! Le but n’était pas tant de tourner la LM, ils y étaient en quelque sorte obligés, mais bien de prendre à revers les troupes alliées les plus puissantes, modernes et mobiles. La déstabilisation initiale de la surprise sur la Meuse, puis la vitesse de la suite des opérations menées par le fer de lance de l’armée allemande avec un maximum d’atouts, y compris la drogue, puis l’impossibilité pour les alliés d’empêcher l’encerclement entraînant la neutralisation des meilleures divisions qui étaient aventurées Belgique a placé la France dans une situation désespérée avant la fin mai. Nous n’avons pas eu, comme l’URSS par exemple, la profondeur géographique, et du même corps le temps, pour nous ressaisir. La situation d’infériorité début juin entraîna la rupture du front quelques jours plus tard de la somme à la Champagne… et les colonnes motorisées purent foncer et contourner des régions entières, dont le Nord-est et la ligne Maginot avec ses ouvrages laissés sans soutien de troupes d’intervalles suite à l’ordre de repli général. Les allemands ont été autant surpris de leur rapidité que notre état-major. La LM devait aussi couvrir les frontières le temps de la mobilisation en cas d’agression surprise, c’est à dire retenir l’ennemi le temps de la montée à la frontière d’une armée considérable à mettre à mettre en ordre de bataille. La mobilisation de 39 s’est évidemment bien passée puisque les allemands étaient surtout occupés ailleurs, les événements nous ayant mis au pied du mur, au point que c’est nous qui avons été contraints de déclarer la guerre à l’Allemagne. En aucun cas elle n’était faite pour garantir la victoire de la France, ceci devait se jour autrement… et ailleurs ! Le problème, si il en est, c’est surtout "le public", son raisonnement simpliste, sa vision floue (et c’est vrai que la réalité est extrêmement compliquée) de la situation, des événements et de cette fortification automatiquement associée à la défaite, est de fait devenue presque une explication à celle-ci. Une déception aussi exagérée que la confiance que le public avait en elle jusqu’à ce que le sort des armes tourne en notre défaveur.
