Update santé mentale (guérison du burn-out, instabilité émotionnelle, antidépresseurs...) 

Merci beaucoup !

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Merci à toi ! 💕 Oui, les diagnostics dans le domaine psychiatriques sont tellement complexes, et quand la santé physique interfère avec la santé mentale, les deux étant très reliés, c'est parfois encore plus compliqué... Je te remercie, et je suis vraiment heureuse si mes vidéos peuvent permettre cela ! Je te souhaite aussi un très bel été, merci pour ton message et prends soin de toi ! 😊

Merci beaucoup ! En effet, il y a des liens entre tout ça... le TDA (et toute forme de neuroatypie) entraîne en effet un effort de suradaptation constant qui peut faire enchaîner les épisodes de dépression / burn out parce que ce n'est pas tenable au long terme. Et l'hypersensibilité est souvent un symptômes des différents types de neuroatypies (aussi bien physique qu'émotionnelle ou sensorielle), même si cette notion fait encore un peu débat. Ce n'est vraiment pas simple de tout démêler, comprendre la cause de ce qu'on ressent et de nos symptômes... Courage en tout cas!

Merci beaucoup Solen ! On a clairement un profil assez similaire sur plusieurs aspect et ça fait toujours du bien de se sentir moins seule face à des sujets si complexes que la santé mentale... Et clairement, il faut faire attention aux ressentis à l'instant T car ça peut biaiser notre raisonnement, et toujours réussir à garder un certain recul et demander un avis médical avant un changement de médication. Ça me fait trop plaisir de savoir que ce genre de vidéo peut être utile donc merci beaucoup à toi et courage aussi

Merci beaucoup Mathilde ! Oui, tu fais bien de l'écrire ici et je te remercie pour ton partage. Ces traitements ne doivent pas être pris à la légère mais ne doivent pas non plus être diabolisés ou stigmatisés. Je trouve qu'étudier l'impact chimique de la dépression sur le cerveau, et même sur le corps en général, aide beaucoup à comprendre la maladie, à la soigner et même à prendre du recul dessus. Je partage entièrement ton point de vue, et je suis heureuse d'avoir su dépasser ma crainte des traitements et d'avoir su reconnaître que j'en avais besoin dans cette période ! Merci beaucoup, prends soin de toi et je t'embrasse aussi 💛

Merci à toi ! Oui, je vois tellement bien ce que tu veux dire ! C'est effectivement ce que je ressens, mais plus sur les changements longs (par exemple, plusieurs jours / semaines dans un état ou l'autre), que les changements très courts évoqués dans cette vidéo (donc humeur plus stable). J'ai essayé de me renseigner là-dessus, mais je n'ai pas trouvé grand chose : le seul concept qui se rapproche de ce ressenti est la permanence émotionnelle dans le trouble autistique, qui se définit par le fait d'avoir du mal à se souvenir de nos émotions dans le temps et surtout lorsqu'on passe à un autre état émotionnel. Mais j'ai l'impression que ce que tu décris est loin de ne concerner que les personnes autistes, mais peut-être y a-t-il un lien avec les différents types de neuroatypie et pas juste le TSA ? Je ne sais pas, mais en tout cas je me suis déjà fait exactement la même réflexion que toi, et d'ailleurs je réalise que j'ai la même chose avec la douleur physique ! si je consulte pour une douleur passée je vais avoir tendance à la minimiser énormément... Ce qui crée d'énormes biais de perception et perturbent beaucoup les démarches diagnostiques. Ça me donne envie de creuser davantage la question, merci ! 💕

@@Amadrya Oui tu as tout à fait raison c'est d'autant plus vrai pour les changements longs ! Même si il m'est aussi arrivée de ressentir cette impression lors d'un changement rapide du "normal" vers le Down (mais avec le dernier Down qui avait été lointain) Pour le physique c'est totalement mon cas aussi ! Et il me semble aussi que je minimise à posteriori, et qu'en plus si je nais pas spécialement à revenir intellectuellement à cet épisode douloureux je vais pouvoir totalement oublier qu'il est arrivé jusqu'à la prochaine fois que je ressentirai la même douleur. J'ai alors un sentiment de déjà vu qui fait revenir le souvenir passé. Mais parfois ça n'arrivera à remonter au mieux qu'une vague impression lointaine.. Comme si ravoir la douleur me faisait être de nouveau ce moi du moment de la douleur, mais une fois qu'elle n'est plus, c'est plus le même état et plus vraiment le même moi... (Je sais pas si ça fait sens..😅) En tout cas si ça peut aider à catégoriser le témoignage j'ai passé les tests de QI et organisation de pensée et d'après ces résultats de fait partie de la fourchette HPI Ma psy m'a dit par le passé que mon système interne était assez peu unifié (peu de communication entre psyché et corps, et entre différentes parts de ma psyché (sans que ça soit dû tout au stade de TDI)) Par contre rien de suspecté niveau autisme Voilà, merci pour cette occasion d'échange sir le sujet 🥰 Et vraiment merci pour ce que tu fais sur les réseaux ❤️

Je te remercie, je pense en effet que le point de vue "patient" peut parfois aider tout autant que le point de vue médical car il se base plus sur le ressenti et l'expérience vécue que sur la théorie. C'est pour ça que ça me tient à coeur de prendre la paroles sur le sujet sans avoir d'expertise "certifiée" (même si j'ai l'impression que les années d'errances diagnostics nous rendent parfois assez experts à force de recherches et d'observations !) Alors, si mes témoignages peuvent aider les personnes ayant des difficultés similaires, j'en suis vraiment ravie. Merci beaucoup 💕

Merci beaucoup ! Je pense en effet que c'est important de reconnaître que ça peut être nécessaire à certains moments, et je suis heureuse d'avoir pu l'accepter. Et je suis ravie si ma vidéo peut aider à cela, c'est vraiment dans ce but que je fais ce genre de témoignages alors merci beaucoup !

@@Amadrya Tes hauts et tes bas, c'est aussi tout l'intérêt de te suivre sur la durée ! Après pour ma part, j'ai repoussé l'idée d'antidépresseurs pendant 6 mois avant de finalement craquer et malgré une première expérience catastrophique et sans suivi, j'ai récidivé avec une autre molécule plus tard que je n'ai pas quitté depuis 5 ans. Au final, c'est le sevrage que j'appréhende maintenant, parce que peur de la rechute toujours. Mais bon. Je vais attendre d'avoir une vie plus stable.

Coucou, merci pour ton partage ! Ça fait effectivement pas mal de points commun, et tu es loin d'être la première personne à me faire cette remarque. J'ai déjà remarqué une sorte de "pattern", un type de profil qui rassemble souvent des pathologies / diag / difficultés très similaires (neuroatypie + traits borderline + troubles de l'humeur + souvent un PTSD...) qui me fait vraiment me questionner sur les interférences entre différents troubles et pathologies. C'est un sujet très complexe ! Pour ce qui est du trouble borderline, il est à prendre avec beaucoup de précautions car ce diagnostic est en ce moment grandement remis en question dans la communauté scientifique, notamment en ce qui concerne sa catégorisation parmi les troubles de la personnalité, notamment parce qu'une grande partie des symptômes relèvent plus des troubles de l'humeur que de la personnalité. Beaucoup de personnes font aussi la corrélation entre borderline et PSTD-C (syndrome de stress post traumatique complexe), car là encore, beaucoup de points communs... Mais je pense qu'il y a là une piste de réponse très probable au "pattern" évoqué plus haut. Je crois qu'il faudra quelques années avant d'y voir plus clair, mais je suis ça de près car ça m'intéresse beaucoup ! En tout cas, tu as entièrement raison sur le fait que les critères diagnostiques actuels de ce trouble me correspondent sur pas mal de points, je m'y reconnais beaucoup. Courage à toi aussi et merci encore pour ce partage !

@@AmadryaMerci pour ta réponse ! C’est hyper intéressant de regrouper nos sources. Quand tu dis que la psychiatrie re questionne le trouble, c’est à dire l’intitulé via les symptômes ou vraiment sa racine ? Je me permets de rajouter des infos, il existe encore une autre perspective, celle de la psycho clinique psychanalytique et même si de base j’étais plutôt réticente à cette approche, je dois dire que ça a enrichi la conception des choses donc pareil si jamais tu veux ouvrir une nouvelle porte je ne peux que te conseiller, notamment sur la manière dont se construit l’identité etc.. je sais pas si tu es trop concernée par les questionnements identitaires. ça permets un peu de sortir des catégorisations et s’observer d’un œil beaucoup plus singulier. Exemple, le « borderline » est une structure appelée la « structure limite » en psychanalyse. Tu as ensuite toute un panel de symptômes propres à cette structure de personnalité, le trouble de la personnalité borderline en étant un, mais tu peux aussi être porteur de cette structure en ayant d’autres symptômes. En gros, tout dépend de ton vécu et ton héritage génétique, le tout étant de comprendre pourquoi ton cerveau a décidé de prendre ce pli là. Personnellement (pareil encore une fois c’est juste un partage par intérêt pour l’entraide et le sujet) j’ai compris que les up et downs venaient du fait que je me connaissais très mal, à cause d’une éducation très négligente émotionnellement, donc je ne prenais pas du tout des décisions alignées à ce que j’étais mais en fonction de l’identité que je pensais avoir, issue de projections parentales etc. En gros bref, j’étais toute desalignée, je ne comprenais pas mes émotions donc impossible de les cadrer avec une pensée explicative normale et m’en servir comme un guide, et forcément j’étais inconsciemment ma propre ennemie et je faisais n’importe quoi et allait de plus en plus mal. BREF au plaisir d’échanger avec toi à ce sujet, bien évidemment je ne prétends pas connaître ton vécu subjectif mais si ça te parle et que tu as des questions sur ma démarche n’hésite pas, j’ai aussi « réussi » à trouver des liens dont personne ne parle vraiment entre la neuroatypie, le tdah, les trauma… tu dois faire le même constat que moi mais c’est dingue comme on est encore mal guidés et renseignés en santé mentale en 2023, c’est déprimant de devoir encore se débrouiller 90% tout seul pour (se) comprendre