Comme quoi il faut êtres survivaliste prévoir un œil et des pots enterré cuites et des bougies et des réserves de bois . Soyez prévoyant . Un économie énorme
Nous sommes arrivés au Québec en janvier 1997... fuyant le terrorisme en Algérie. Mes parents n'ayant jamais vécu l'hiver ce fut toute une expérience 1 an après... Nous étions dans Hochelaga qui fut une région des plus touchées par le verglas auquel je garde des souvenirs qui m'ont permis d'être aujourd'hui un fière québécois !
J'avais 5 ans en 98, je viens de Granby en plein dans le triangle noir. Je garde des bons souvenirs de la crise parce que nous avions un poêle au bois donc on a accueilli mes grands-parents, oncles et tantes chez nous. On était 17 dans la maison 3 chambres à dormir sur les sofas, des chaises de patio, ma soeur dormait sur un pouf, et les vacances de Noël ont été allongées de 3 semaines à jouer à des jeux de société. À 5 ans, c'était le party, mais je sais que mes parents ont trouvé ça vraiment difficile, en plus ils travaillent tous les 2 dans un hôpital donc ils devaient continuer à se rendre au travail. Mon père m'a dit récemment qu'il lui est arrivé quelques fois d'aller pleurer dans leur chambre parce que le stress était dur à supporter. Ça fait vraiment spécial de voir l'ampleur de la situation que j'étais beaucoup trop jeune pour saisir à l'époque.
Moi aussi de Granby mais j'avais 16 ans alors j'en ai bien profité. Ma mère aussi avait un poêle à bois. On mangeait sur le BBQ. J'ai eu congé d'école pendant 3 semaines. 😂
J’avais 8 ans. L’électricité a coupé dès le matin alors qu’on se préparait pour l’école, donc pas d’école : mon père part travailler vers 11h, nous restons avec ma mère qui n’a pas de voiture, en se disant que l’électricité reviendra au courant de la journée... Mais on attend et on attend jusqu’en soirée, et il commence à faire très froid dans la maison, on porte nos habits de neige à l’intérieur, mon père qui travaille à 65 km ne pourra pas rentrer ce soir-là. Alors ma mère sort et prend sur elle d’aller cogner à chaque maison où on voit une cheminée. Finalement, ce sont nos nouveaux voisins qui nous accueilleront pendant un mois. Ils ne nous connaissaient pas du tout et nous accueillis comme si on était de la famille, ils nous ont même permis d’emmener nos deux chiens. Ces gens ont été d’une générosité sans nom, alors que ma mère voulait seulement qu’on puisse se réchauffer en attendant de trouver une solution, c’est eux qui ont insisté pour qu’on reste. Grâce à ça, je garde qu’un très bon souvenir du verglas : on a cuisiné sur le feu de foyer, j’ai appris à jouer aux cartes, on glissait comme des malades sur les plaques de glace dans la rue, je m’étais fait un nouveau copain (le chien des voisins)...
@@cameliap1146 Après le verglas, ce sont restés nos amis, tout le temps qu’on a été voisins, ils venaient à nos party de famille, on allait chez eux aussi. Depuis, tout le monde a déménagé, mais ma mère a gardé contact avec eux.
Merci car en France je n'avais jamais entendu parler de cette histoire de verglas, vraiment un sujet passionnant et un moment qui a du être difficile à vivre pour nos cousins québécois ! Merci Laurent.
@@maxlepitch3702 les gens oublient rapidement... et c’étais quand même très régional, le problème c’est que ça démolis la seule grande ville du québec... 2 millions d’habitants... en plus du triangle noir ou tout était détruit... a comparer a la pandémie c’étais quand même un petit problème puisque inévitablement le beau temps est revenus... on savait tous qu’en juillet il ferait 30 degrés... sauf que le 2 mois que ça duré c’étais assez spécial... de mon coté, j’avais 18 ans ... et très débrouillard, je me promenais avec d’un bras une pelle et de l’autre un échelle et j’offrais mes services pour déneiger des toits... a 21 ans j’achetais cash mon premier voilier de 27 pieds ! ... mais au centre-ville de montreal des plaques de glaces de 1000 livres tombaient des grattes-ciels... et éclataient au sol... comme des bombes... Mon père allait travailler quand même au 20 ième étage et pour diner, commandait de la pizza, et le livreur devait monter les 20 étages pour apporter la pizza, mon pêre lui donnait 50$ de pourboire ! 🤣🤣 même a ça le deuxième jour, le livreur a téléphonné du poste de sécurité au rez de chaussé et lui a dis... fuck you ! Ta pizza est en bas... moi je monte pas... loll mon pêre a négocié de se rencontrer au 10 ième étage... 🤦♂️🤣 🤣 mon beau-frêre était monteur de lignes et il a travaillé 16 heures par jours 6 jours semaines durant 30 jours ! ... les camions et pelles de déneigements, et les grattes qui nettoies les rues brisaient deux trois fois par jour... les ateliers de la ville de montréal avait le temps d’en réparer une alors qu’il en avait 3 qui entraient toute décalissé par en arrère... le hic c’est qu’il n’avait pas d’électricité... c’étais compliqué de souder... c’étais quelques chose... et pas plus loin que québec, 2 heure de route de montréal, ils avaient rien ! Et les médias demandaient aux gens en vox pop quesce que vous avez besoins ? Et une dame en désespoir de cause a crié DU BOIS ! On a besoin de bois ! ... Des camions remplis de bois de chauffage sont rentré le lendemain a montreal des montagnes de bûches ! Envoyé d’un peu partout au québec c’étais spéciale.... les gens louaient leur génératrices aux fermiers pour pouvoir effectué la traite des vaches a tour de rôle... il jetaient ensuite le lait par terre mais beaucoup de vache ont finis abbatues par manque de traite.. les fermiers les amenaient au bord de la route et les abbataient dirrectement là... pour que le camion d’ordure les prennent avec les treuils.. c’étais assez spécial...
@@alliedseawindvoilier2394 je te remercie de ce message, c'est vraiment très intéressant à lire et d'avoir pris le temps d'écrire c'est top. J'aimerais beaucoup découvrir le Québec, et grâce à la chaîne de Laurent j'en apprends un petit peu ! Vous avez une vie différentes de la nôtre en France mais très riche également sur plein de points! Et surtout vous vivez des choses que nous ne connaissons pas en France comme cet épisode de verglas extrême ! J'aurais pas aimé effectivement recevoir les plaques de glaces dur le coin de la tronche 😂😂. C'est un vrai scénario de film catastrophe !
Je m'en souviens comme si c'était hier. Au lieu de s'améliorer, les choses s'empiraient de jour en jour. On marchait dans des rues noires et les branches tombant à tout moment faisait un bruit de crystal qui se casse. Essayer de faire un souper avec une fondue - c'est très long.
RU-vid fait parfois bien les choses car il m'a suggéré un reportage d'1h30 sur cette fameuse crise et ta vidéo m'a donné l'envie d'en apprendre plus. Après avoir vu le reportage en question, tu as vraiment bien résumé la situation et ça fait chaud au cœur de voir autant de solidarité :)
Jsuis curieux de savoir pour y'en a qui ont "dislike" le vidéo, Laurent c'est le prof d'histoire le plus intéressant (pour le Québec, Nota Bene pour la France ) , pourquoi "dislike" ? Je trouve que c'est un manque de respect envers l'excellent travail de Laurent mais bon , c'est seulement mon avis . Un gros merci de m'avoir rappelé cet épisode catastrophique de notre Belle Province . As-tu déjà fait un vidéo sur les inondations du Saguenay?
@@lhistoirenousledira Note personnelle : Ne JAMAIS passer des vacances au Québec. :) Non par ce que entre les tempêtes de neige, de verglas et maintenant les inondations ... et pourquoi pas une attaque de Zombies.
Il a fallu que je me rende au Québec, en airbnb chez une habitante, pour entendre parler de cette histoire. Alors que j'étais née à l'époque ! C'est fou qu'on ne parle pas de cette histoire en France, alors que c'est les cousins ! Des bisous à vous les Québecois. Hâte de vous revoir quand on pourra à nouveau voyager !
Bonjour morgane, juste pour laisser savoir, de ce côté si de l’atlatique appeler une personne habitante, c’est a conotation péjoratif... pas bien grâve mais quand même, ça fait référence aux anciens canadiens français qui, durant des années sous le gide anglais étaient plus démunis que les démunis... souvent affligé de consangunitée, puisque ils se marriaient entre cousins cousines... petit village isolés... on les appelais habitant, alors quand on veut insulté quelqu’un qui est marginal, ringard, édenté, limité, on l’appel un habitant... ex: r’garde moué donc l’habitant ! Pour moi son pêre c’est son grand-pêre !
@@alliedseawindvoilier2394 j'ai tiqué moi aussi en lisant ce mot de Morgane. J'ajouterais à votre description que ce mot péjoratif est donné aux cultivateurs par des gens qui n'ont aucun respect pour ce métier.
@@alliedseawindvoilier2394 Je ne comprends pas la polémique autour d'un mot "anodin". Les gens qui habitent quelque part sont des habitants non? On ne dit pas qu'un pays a X millions de "personnes qui vivent sur le territoire", on dit bien des habitants non? Où est l'insulte? Fallait il dire "local"? "Indigène"? Je ne crois pas.... Et vous, vous auriez dit quoi? Ha oui... La satisfaction de créer des polémiques infondées, c'est la mode aujourd'hui. Vous y ajoutez votre pierre à l'édifice... Bravo!!
@@pmo4011 attention là les briques de la polémique blablabla... j Ignore d’ou vous êtes... assumons que vous êtes français... alors votre commentaire est un peu décalé, désolé de vous le dire ainsi, mais il vous manque un certain bagage culturel, il faudrait venir faire un immerssion au québec, s’imprégner de la culture québécoise pour être en mesure de comprendre le sens de mon propos... certes au simple sens litéraire habitant dédigne les habitant d’un territoire, la singularitée de notre cultaure a fait prendre dans le contexte purement québécois au mot habitant un sens pénoratif, signifiant un peuple sous-éducqué, dominé par l’angleterre pendant des sciècles et assouvis par le clergé, je vous invite a lire et apprendre sur l’histoire du québec pour comprendre le tableau, maurice duplessis rêgnant tel un monarque durant des décénis, le clergé forcçait les femmes a faire des enfants 10-12-14 voir 16 rejetons, jusqu’a un âge avancer passé la 40 aines ! , et nous nous sommes libérer de ce joug l’ors de ce qu’on a appeler la révolution tranquile dans les années 60 sous jean lesage, le québec est passé de l’étape de l’enfance a l’adolescence.... le clergé c’est fait remettre a sa place c’est a dire sortis des institutions scolaires, et des hopitaux, et est retourné dans ses couvents et ses églises... pour avoir une idée vous pourriez lire les filles de caleb, et la suite blanche d’Arlète cousture vous aurrez une bonne idée ensuite de ce qu’est un habitant au québec et d’ou vient cette conotation peu flatteuse...
Incroyable catastrophe. j'essaie d'imaginer ce que vous avez enduré. ça m'a bouleversé. ici au pays Basque, ce sont les inondations qui peuvent paralyser le quotidien. Merci Laurent, comme toujours, c'est passionnant.
toutes vidéos sont vraiment passionnantes et me permettent de mieux connaitre nos lointains cousins du Québec ( je suis Français et je vis à 50km de Lyon) . Chez nous la moindre chute de neige ( meme 10cm ) est un évènement et tous les gens ralent !! Continue ! merci
Nous habitions sur le plateau Mont-Royal. On a hébergé le beau-père car il n'avait pas d'électricité sur la rive-sud depuis plusieurs semaines. Un très gros érable 'à giguère' dans la cour s'est fendu en deux, sous le poids de la glace, et est tombé sur vers les bâtiments voisins... sans faire aucun dégat: la fourche de l'arbre ayant évité de 2 pouces de chaque côté de la bâtisse (la branche tombé avait un bon 2 pieds de diamètre, quand même), ça aurait été assez pour défoncer les toitures. Marcher dans le rue était risqué, tant les gros morceaux de glace qui tombaient des arbres pouvait nous assommer avec les petits dans les bras. On entendait effectivement les transformateurs exploser dans la rue. Ce qui m'a impresionné à la fin du verglas, à part le parc Lafontaine rempli jusqu'au ciel d'arbres cassés, c'est quand un gigantesque bulldozer de l'armée est passé dans la rue (Fabre) pour arracher le 6-8 pouces d'épais de glace au sol, toute la rue en vibrait, les marques de ses chenilles doivent encore être visibles sur le trottoir. Radio-Canada avait fait un topo qui résumait la crise du verglas, telle que vécue au jour de le jour il y a un vidéo qui rassemble tout ce matériel. (il manque tout de même dans ton viédo plusieurs des images les plus marquantes de cette crise). ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-jPJTkCZm7YA.html
@@yoanyergeau4969 Des herbes glacer si vous préférez. Dans le champ a coté de chez moi et il y avait dans le lot de vieilles hampes florales de plante sauvage mixer avec de grande herbe. C'était un bouquet composé :) Mais bien sur tout était mort. Aujourd’hui, le champ est devenu une route.
J'ai trouvé cette vidéo à la fois intéressante et poignante. Je suis toujours émue de voir comment ce genre de grandes crises peut faire ressortir le meilleur chez les humains (et souvent le pire, aussi). Vivant en France, je n'avais pas souvenir d'en avoir entendu parler. En regardant votre vidéo très bien faite, je me disais que si c'était arrivé aux États-Unis, Hollywood en aurait fait un film !
Pas que les Parisiens 😁 Dans le Sud aussi ! Je me souviens début janvier 1985, on a eu de la neige, c'était un bordel pas possible même l'aéroport avait été fermé 🤣 (j'ignore juste si le terme "état d'alerte climatique" était utilisé à l'époque 🙃)
Pardon, j'aurais dû préciser les "monchus" (comme on dit en savoie) Oui même l'école est annulée quand il neige 10cm.... Si ça avait été le cas pour nous en Savoie....j'aurais raté ma scolarité 🤔😉
@@nissalabella7611 J'étais à côté de Marseille en hiver 85. Je m'en souviens comme si c'était hier. Pas de voiture, 1, 5 kms à pieds pour aller au collège, et arrivés devant le collège porte de bois. Je revois l'écriteau griffonné à la main, et à la hâte "En raison d'une avarie dans le système de chauffage, les cours ne sont pas assurés ce jour et les élèves sont libérés.". On repart pour 1, 5 kms dans l'autre sens. Je revois le givre aux fenêtres et ce thermomètre sur ma table de nuit qui affichait fièrement un... -7°C!! Autant dire que j'étais pas spécialement chaud, c'est le moins qu'on puisse dire, pour sortir de dessous la couette. Même que j'y suis resté!
5cm ... C'est généreux ! 😂 Moi j'aurai dit des qu'il tombe 3 flocons ! 🤣🤣 Mais pour défendre les parisiens, on peu parler des grandes villes françaises en général 😉
Merci beaucoup pour cette capsule! Ça ramène des souvenirs (La même année où l'Humoriste Jean-Marc Parent avait fait son «Bye bye aux Chandelles» pour dire aurevoir à l'année 1997...). Un événement marquant, tout comme le déluge du Saguenay quelques années auparavant. Les images étaient assez impressionnantes aux nouvelles, lorsqu'on voyait des pilonnes s'effondrer en directe. Nous suivions tous les points de presses du Gouvernement et de M. Hydro-Québec (oui, son col roulé était marquant, c'est d'ailleurs la première chose qui me soit venue en tête lorsqu'il a été mentionné dans cette vidéo x-) ).J'étais au Secondaire et la polyvalente où j'allais avait amassé des denrées et les pompiers des environs avaient aussi été demandé pour remplir des camions de bûches pour les envoyer vers Montréal et le Triangle Noire. Mes cousins qui résident à Montréal patinaient sur les gazons, le stationnement et les trottoirs de leur bloc appartement, mais ils avaient heureusement encore du courant. Mes grands-parents s'étaient rendus chez eux. Car, oui les routes et les ponts fermés ne facilitaient pas les déplacements...
10 ans a l'epoque, un des plus beau moment de ma vie malgré la gravite de la situation. Le plaisir d'avoir les cousin(e)s chez nous en tout temps, on s'est amuse comme des fous a glisser au parc, boire un choco autour du feu et dormir tous ensemble.
Je travaillais à Tour CIBC et on nous a dit de nous en aller chez nous, alors je suis retourné à l'Avenir chez mon père car il avait un poêle en fonte et donc on s'est bien débrouillé avec ça, j'avais une énorme marmite et j'allais dehors casser la glace avec un marteau pour avoir de la neige en-dessous et en remplir la marmite. Alors on pouvait avoir notre eau pour se laver, cuire et manger. Je sentais qu'on vivait comme nos grand-parents il faisait super noir de bonne heure, j'ai autant aussi bien dormi de ma vie. Vers la fin, on voyait des soldats de l'armé qui passait s'assurer que tous allait bien et pour embarquer ceux qui avait problème. Alors oui la tempête de neige de 1971 la tempête de verglas de 1998; sont pour moi les deux pires de ma vie. Merci de tes partages et bonne journée!
Je suis né bien après que cela se soit arrivé et j'ai toujours entendu des histoires à ce sujet parce que j'habite à Montréal en ce moment, merci pour cette vidéo informative!
J'avais 10. Dans le triangle noir. Plusieurs semaines de pur bonheur avec congé d'école et jouer avec les amis dehors et faire du camping à l'intérieur.
Ca me rappelle l'hiver 1979, que ma mère m'a raconté. Elle habitait à Paris, et l'électricité a sauté tant la demande était forte par rapport au réseau, et il y a eu du verglas plusieurs jours et des tempêtes de neige à Paris, au point d'avoir de la neige qui s'est accumulé y compris sur les routes (pour donner un ordre d'idée, en région parisienne, les routes ferment parfois dès 0,5 cm de neige, et les gens s'inquiètent dès que les flocons tiennent sur l'asphalte ^^). Elle m'a raconté que les gens se rendaient tous dans les cafés, qui étaient bondés, pour se tenir chaud par l'effet du nombre. Et les cafés autorisaient exceptionnellement les gens à amener leurs animaux de compagnie, donc elle allait y faire ses devoirs pour l'Université avec son chien et son chat. Mais si ça paraît dingue et incroyable chez nous, j'ai l'impression que c'est plus courant au Canada. PS : est-ce que "se casser la margoulette" est une expression typique du Québec? Parce que ma famille l'utilise beaucoup, mais en France on me regarde comme une dingue quand je m'en sers.
Se casser la margoulette est une expression française, se casser la marboulette est la version québécoise. Pour ce qui est des coupures de courant, ça arrive presque chaque année à cause du verglas, mais l'épisode de 1998 a été exceptionnel dans l'histoire du Québec.
@@lhistoirenousledira Ah, je n'avais pas entendu la différence. Je suppose que j'ai trop l'habitude de la version de France, j'ai plaqué le "g" sur l'audio. ^^
Ah! Que de souvenirs! Je travaillais chez RadioShack aux Galeries St-Laurent, on est restés ouverts même sans électricité, on faisait des factures à la main et on a ressorti le « tchik-e-tchick » pour passer les cartes de crédit! On a dû fermer quand tout le stock de piles, radios à dynamo et compagnie eut été vendu... C’était FOU! J’habitais à Pointe-St-Charles, 7 jours sans électricité, on se serait cru en Bosnie avec les branches d’arbres partout les patrouilles qui vérifiaient les adresses des personnes qui circulaient dans les rues. Comme beaucoup avaient quitté leur logement, ils craignaient les pilleurs. Nous, on habitait dans un vieux logement avec une fournaise centrale au gaz naturel alors on a pu rester chez nous et se faire de la soupe et des toasts sur le réchaud à fondue 😂. Mes beaux-parents habitaient à Ste-Rose (Laval) et on allait souper et se doucher là, c’était comme changer de pays! Une nuit, une canalisation d’aqueduc a cédé et la rue Charlevoix s’est transformée en rivière (comme si on avait besoin de ça). Les gens faisaient la file dehors pour une pizza chez Connie's, qui avait des fours au gaz. Un matin, ça m’a pris 10 minutes me rendre à mon auto en m’aidant d’une pelle, tellement c’était glissant (elle était devant ma porte, j’avais environ 20 pieds à faire!). Il devait y avoir un pouce de glace sur ma pauvre petite auto. Aujourd’hui je reste dans un rang au sud de Rimouski, on chauffe au bois et on a une génératrice, emmenez-en du verglas! 😂
Nous étions, mon conjoint, mon fils et moi, dans l'est de Montréal. Environ 7 ou 8 jours sans électricité. L'école fermée, le travail en pause, nous sommes allez passer la semaine chez des amis qui avaient un chauffage au bois et qui ne subissaient pas encore la panne. Une semaine de bonnes bouffes qui se terminais en soirée "party" ! Beau souvenir pour nous !
Merci pour la récapitulation. Je parlais de ça à mes enfants et ça me prenait un bon vidéo comme ça. (j'avais 18 ans, il m'en manquait des bouts de toute façon)
Merci Laurent Turcot. En 1998, j'étais en Outaouais. Ma soeur habitait Beloeil et est venu en Outaouais parce qu'ici, ce n'était qu'à l'heure de pointe du souper que l'électricité manquait. Sauf une journée ou la ligne de poteau de l'hydroquébec à partir de chez moi jusqu'au village voisin a tombé. J'ai admiré les gars d'hydro a ce moment là. Ils avaient réparé le transformateur avec les moyens du bord en espérant que ça tiendrait le coup. Eh oui, jusqu'au mois de mai quand ils sont finalement venu le changer. Chapeau a M. Bouchard qui avait géré cette crise d'une main de maître.
Super intéressant! J’avais vu (et je recommande) la serie de documentaires « les grand projets québécois », où l’un des documentaires porte justement sur la création (1ere mondiale) des lignes a haute tension de 735kv pour acheminer l’électricité des grand barrages éloignés dans le nord, c’est incroyable, les moyens déployés etait colossaux, le tout est digne d’un film presque, et je pense que tu pourrais même faire une vidéo dessus car c’est captivant et haut en couleur! Je regarde cette vidéo depuis l’Ile de La Reunion, 30 degrés celcius, 2 salles 2 ambiance hahahah J’ai étudié 3ans au Lac st Jean jusqu’à décembre 2020, je croyais avoir connu l’hiver, mais finalement c’était gentil quand je vois cette vidéo 😅 Courage a tout mes très chers amis quebecois qui sont actuellement dans l’hiver, avec l’électricité heureusement! Hâte de revenir travailler chez vous (pour hydro Québec en plus), cette merveilleuse province 🙏🏾🔥💯 Merci pour cette vidéo
Merci Laurent pour se souvenir. Moi je l’ai vécu en récupérant temporairement chez moi les animaux de compagnies des gens qui devaient se rendre dans des abris. J’aurais tellement voulu faire plus.
Pour l'avoir vecu, ces petits soubresauts de la nature te font realiser a quel point notre confort peut etre fragile, et de ne rien prendre pour aquis.....
Je travaillais de nuit sur le déneigement au centre-ville. Mon logement sur le plateau avait du courant. On ramassait la neige/glace dans une ville noire et déserte. Pendant trois semaines à seulement travailler et dormir, j'étais un peu déconnecté de la réalité. Ce n'est qu'après que j'ai commencé à comprendre toute la portée des évènements. Votre synthèse est très instructive (j'allais dire éclairante...). Merci!
Le 5 janvier 1998, j'avais 12 ans. C'était la dernière journée avant le retour à l'école après les vacances de Noël. Je revenais en fin d'après-midi de la maison de ma meilleure amie qui habitait de l'autre côté de ce qu'on appelait "le champs de l'Hydro" (une zone où passe les pylônes). La pluie verglaçante avait déjà commencé à tomber et je m'amusais à marcher sur la couche de glace qui se formait sur la neige sans la faire briser. Dans les jours qui ont suivi, on a perdu l'électricité. Mes parents sont des gens de camping et de plein air donc, nous dormions dans notre lit avec nos sacs de couchage d'hiver. Nous avions de l'électricité en alternance et ma meilleure amie habitait dans l'autre zone. Donc, nous avons passé deux semaines de vacances à faire l'alternance entre sa maison et notre maison. Je me rappelle de l'atmosphère joyeuse de jouer et dormir tous les enfants des deux familles ensemble. 25 ans plus tard, on utilise ce "case study" pour enseigner la gestion de crise aux futurs gestionnaires.
Merci de ce retour historique... étant à Québec, je me compte chanceux car nous avons évité beaucoup de ces problèmes mais nous demeurions compatissants envers celles et ceux qui vivaient leur heure la plus sombre.
C'est toujours aussi bien. On comprend bien, en tout cas, pourquoi les canadiens se foutent de nous parce qu'en France, dès qu'il y a 5 cm de neige, c'est la panique ! ^^
En effet 😂😂😂😂 c’est pas pour être méchants mais vous n’avez jamais rien vu en fait de tempête hivernale 😂😂😂😂 Remarquez, on vous envie là-dessus parfois ;)
J’ai vécu cette période avec mes 2 enfants et mon conjoint, nous habitions dans le triangle noir, la ville était sans dessus dessous, des milliers de branches d’arbres et des fils électriques jonchaient partout le sol rendant la circulation automobile difficile et voir même impossible dans certains secteurs de la ville. Des bruits de sirène d’urgence retentissaient jour et nuit au cœur de la ville plongée dans le noir, seules les lumières des gyrophares des véhicules d’urgence étaient visibles à des kilomètres à la ronde. C’était hallucinant!
Pendant la tempête de décembre 1999, qu'il y a eu en France, l'électricité fut coupée pendant une semaine depuis je suis préparée à toute éventuelle panne de courant pendant l'hiver.
Je l'ai vécue. Mais j'avais de la chance, car chauffée au gaz! Alors on n'avait juste pas de lumière et on mangeait aux bougies. Et j'ai hébergé les ami(e)s de mes enfants qui eux n'avaient pas de chauffage et tt ça couchait sur les planchers en sacs de couchage. Et je faisais la cuisine pour tt ce monde. Et comme ma radio ne marchait plus, mon fils m'a acheté un petit poste qui marchait avec des piles pour que je puisse avoir ma musique! Mais je plaignais de tt coeur tt ceux qui n'avaient pas de chauffage. Et mon fils, amateur photographe, est allé avec moi sur le Mont Royal et grâce à sa caméra on était admis, car il y avait de la police qui interdisait l'accès aux particuliers, mais il prétendait être un reporteur, et il a pris des photos que je possède encore. La vue de tte cette glace partout c'était inimaginable. Merci beaucoup de ce vidéo. Vs racontez très bien ce grand événement catastrophique. Pour moi ce sont de vieux souvenirs sentimentaux.
C’est fou ! Je n’étais pas au courant, c’est terrible. Ici en France un an après en 1999 on a eu deux cyclones… je m’en souviens comme si c’était hier. Là d’être de ma chambre a explosé, et j’ai eu pleins de bout de verres dans mon lit, je n’ai pas été blessé car j’ai réussi à me protégé, j’étais petite mais ça m’a marqué pendant des années.
c'est mon année de naissance 🥺 mais en janvier j'étais pas née encore.... wow c'est ultra impressionnant j'en avais entendu parler mais j'avais jamais connu l'histoire! merci Laurent !
Et si je me souviens bien, un certain nombre de personnes qui habitaient, je crois en Monteregie, (pas sûre) n'étaient pas abonnés à Hydro Québec mais à un autre système d'électricité. Et ces pauvres gens étaient 6 semaines et plus sans électricité !!
Bonjour je me rappelle avoir entendu à l époque des coupures d électricité au Québec , mais je ne connaissait pas vraiment la cause , un beau pays , mais ça fait quant même peur , un froid aussi dévastateur . merci pour votre exposé.
Le premier soir, moi et mon frère on se promenait dehors. Les transformateurs explosait et les arbres tombaient autour de nous. Et il faisait tellement noir. Mais une fois en sécurité à la maison, le plaisir a commencé. On était bien, tous ensemble, au chaud, à manger du BBQ. 👌
Élément intéressant qu'il aurait valu la peine, à mon pas si humble avis, d'inclure dans ce vidéo : l'effet de cette crise sur les finances publiques du Québec. Paradoxalement, le Québec a réussi, en 1998, à dégager un excédent financier pour la première fois depuis 40 ans. Attention : cela peut paraître paradoxal quand on ne comprend pas le fonctionnement de l'économie; pour les économistes compétents, cela n'a rien d'étonnant.
Holy! Vivant en Trois-Rivières en 1998 j'avais évité de peu la première crise. Désormais à Caraquet, je me suis fais rattraper par celle de la Péninsule Acadienne en 2017. Nous avons due quitter notre maison pour aller vivre à 1h de route pendant 1 semaine en y abandonnant les chats! Heureusement, les premiers jours de cette semaine là furent très chauds et j'étais en mesure d'aller veiller sur eux tous les jours pour m'assurer qu'ils avaient de l'eau, de la nourriture, des couvertures et allumer une source de chauffage d'appoint pendant quelques minutes.
Quand on pense qu'en plus, ce sont des hivers pas inhabituels pour vous, que vous connaissez ces températures, et que ça a fait des dégâts considérables. Alors mettons-nous à la place des texans, qui, eux, n'ont pas du tout l'habitude de telles températures, et qui ne sont en rien préparés à ça, et vous comprendrez le desespoir dans lequel ils viennent de passer.....
C'était vraiment hyper intéressant! Je venais de naître et je ne sais rien du Canada/Québec (enfin en dehors de tes vidéos ahah) donc c'est la toute première fois que j'entends parler de ça ☺
En France, on a survécu deux semaines sans électricité lors de la tempête de 99. Alors on est prêt pour la suivante. L'administration et le pays, en revanche, je suis moins sûre. Heureusement, nous n'avions pas de glace. Mais ce qu'il faisait froid ! On ne quittait plus la couette. Vidéo passionnante comme d'habitude. ça devait patiner sévère.
Je ne me souviens pas si j'avais de l'école. À Saguenay, je ne me souviens pas non plus si cela nous avait touché. Ce que je me rappelle comme catastrophe par contre c'est le déluge de 96. J'allais pourtant seulement avoir quatre ans.
Mon père était émondeur à l'époque et a été parti plus de 1 mois pour travailler lors de cette crise. Nous habitions la rive-sud de Québec, donc nous n'avons aucunement été touchés par la crise
À 10:39 on aperçoit deux pick-ups remplis de bois dans la boîte. Ma famille est dispersée entre le Lac Saint-Jean et l'Estrie, j'ai donc de brefs souvenirs que les membres de ma famille qui habitaient au Lac aient rempli leurs chars de vivres et soient venus nous distribuer ça. Des génératrices, du bois, des souffleuses, des batteries pour les radios pour qu'on puisse écouter les nouvelles et les conférences de presse. Le voyage prend normalement 5h du Lac jusqu'ici, mais avec les conditions, c'était 7h. Puis, plusieurs personnes ont fait plusieurs aller-retours de suite à chaque jour. Le col roulé d'André Caillé, on ne le savait pas. On ne pouvait pas regarder la TV. Il n'y avait que la radio. Notre foyer au bois servait pour tout : cuire la bouffe, bouillir l'eau... C'était incroyable. En 1996, le Déluge du Saguenay avait aussi amené une vague de solidarité provenant du sud du Québec pour aider les sinistrés. Mais les besoins étaient circonscrits à une petite population et tout le Québec était en mesure d'aider. Pendant le Verglas, les rôles sont inversés : la moitié des Québécois ont besoin d'aide et ce sont des régions beaucoup moins peuplées, moins en moyens, qui furent mobilisées.
C'est passionnant à écouter depuis la france ! Surtout que je ne suis pas sûre que nous on ai déjà eu une crise dans laquelle on était contents de nos dirigeants :p
Je me souviens de ma mère qui avait fait cuire du steak "semelle de botte" dans la poêlon en fonte sur le poêle à bois, accompagné de petits pois en boîte réchauffé en déposant directement la conserve sur le poêle à bois (après l'avoir ouverte évidemment ;) ) pendant les 2-3 jours qu'on avait manqué d'électricité chez nous :)
@@ozzylaperle9748 Ah, pas bête :) Par contre, je ne suis pas sûr que notre poêle aurait été adapté pour ça (c'était le style "grosse boîte noire dans le milieu de la pièce"), et qu'on ait une grille de bbq à l'époque (notre premier bbq n'est arrivé que bien plus tard) 🙂
c'était la première année ou je n'étais PAS a st-hyacinthe, pensionnaire à l'école. Donc hors du triangle de glace. Par contre, j'étais aux premières loges de la fameuse ligne de pylones qui se sont effondrés sur le bord de la 30, les nôtres ont tenu mais le bruit du métal était assé hallucinant.
A Montréal j'm'en souviens. J'habitais sur Boyer. C'était vraiment beau. On a eu la chance d'avoir toujours eu du courant car on était relié à une station d'épuration. Beau moment de solidarité. Avec le recul, je me demande si c'était naturel. Une année plus tard il y a eu Xynthia en France.🤔 bizarre
à cette époque je vivais à Granby. nous on a été chanceux on avais une génératrice pour le puit et on avais un poêle à bois donc on était pas si pire mais on était nombreux dans la maison
ta meilleur épisode, jme rapelle comme si cétais hier des génératrice venus du sud de lontario pour pouvoir faire les traite les solda qui venai faire leur tour,jespere juste de pas revivre une autre episode de vergla comme ca
Quand on y penses sa avais quand même son charme, de voir les famille réunis ensemble pas d'internet le monde s'amusait vivais quand même sa nous avait rapprocher sa avais du bien dans se mal, nous on était tout la grande famille du coter mon père comme au fête sauf que la on vivais tous ensemble chez mon parrain dans le sous sol
Ouf, quelle histoire ! On sait plus si c'est Laurent Turcot qui nous raconte une histoire ou si c'est "L'Histoire nous le dira" qui nous raconte l' "Histoire" ! Merci à toi Laurent !
À l'âge de 8 ans, je voyais ça comme des vacances de Noël prolongées à rentrer visite à la famille qui avait de l'électricité (je vivais dans le fameux triangle noir). Merci pour ce vidéo, de réaliser l'ampleur du verglas à travers le Québec!
J'avais 10 ans. Nous avions pas de problème dans mon coin. Surtout que nous avons un poêle à bois donc aucun problème pour chauffer la maison, faire à manger ainsi que bouillir de l'eau pour s'abreuver. ;)
Je n'avais que 9 ans, mais je me rappelle d'avoir trippé ben raide! Le camping chez la matante avec les cousins, pas d'école, le spagatt dans les p'tits chaudrons de réchaud de camping... c'était la fête pour moi! Peut-être que mes jeunes parents stressaient un peu plus, mais ils ne nous l'ont jamais fait sentir, à ma jeune soeur et moi!
Je me souviens des images de centre-ville de Montréal complètement vide et glacé, un film catastrophe aurait pas fait mieux. Le silence total et tout les bâtiments recouverts de glace c’était impressionnant et inquiétant.
Je l'ai vécu comme j'ai dit plus bas mais il y avait une chose, heureusement, il ne faisait pas un froid de canard à cette époque à Montréal. Il faisait environ des -6, ou moins, si je me souviens bien, mais pour ceux sans chauffage évidemment terrible.
@@lhistoirenousledira Non, pas après les coupures d'électricité. La température extérieure n'était pas très froide, car je me souviens, ne savais pas quoi faire avec tt ce que j'avais dans mon congelateur, étant donné qu'il ne marchait plus, et je mettais ce que j'avais sur le balcon en espérant que les animaux ne le mangent pas et que cela n'allait pas dégeler. Et je l'ai utilisé le plus rapidement possible. Mais pour qq restant sans chauffage pendant des jours, évidemment c'était très froid. Mais vous savez quand j'étais petite, moins de 10 ans, j'ai connu des - 2 ds notre chambre à coucher, car il n'y avait pas de chauffage. Mes soeurs et moi sont tjrs vivantes!!
Je me souviens lorsque le métro a cessé de fonctionner, les bus ne fournissant plus, de la marée de monde à Berri, les transformateurs explosant, qu'on lisait la panique dans les visages. Ce n'était pas évident...
😂 En France il y a quelques années, on a eu 4 cm de neige et ça a bloqué toute l'Ile de France... Et en Europe, certains eurodéputés se font livrer aussi de l'argent liquide par valises entières depuis le Qatar. Vous voyez, vous n'êtes pas si différents que ça de nous au Canada ! 😄
C'est la que tu te rend compte de l'importance d'avoir un poèle à bois.C'est de l'ouvrage faire le bois mais après tes assuré de te chauffer. Dans toute mes maisons , et jusqu'à la fin de ma vie , il va y avoir un poèle à bois!
J'ai pas connu ça, j'étais en prison du 13 Septembre 1997 au 4 Janvier 1998 (Environ 4 mois), aux USA, j'avais 17 ans ;) Il a fallut que je passe 10 jours dans un foyer d'accueil, car aucun autobus ne montait jusqu'au Québec, donc j'ai réussi à revenir que le 14 Janvier 1998 :D
Mes 2 petit frères était allé chez nos grands-parents et moi je ne voulais rien savoir, mes parents chauffait au bois. Je me souvien de marché que l'on prenait le soir, je n'aimais pas tellement ça. Aujourd'hui je chauffe au bois, je range le barbecue pour qu'il puissent être accessible (j'utiliserais dehors).
Il faudrait vraiment que l'amérique du nord commence à enterrer ses lignes de courrant à basse tension comme en Europe. du Québec avec ses hivers glacials à la nouvelle Orléans et ses ouragants, tous les fils sont en l'air, transformateurs aussi. Ca coute chère d'enterrer toutes les lignes mais ca coute moins chère si on a pas à les réparer. Bref, super vidéo. J'ai de la famille au Québec et ils m'avaient montré leur photos, c'était impressionant.
En fait, c’est ce qui a «sauvé» mon quartier: La ville venait de faire enterrer les fils à basse tension l’année précédente! Alors les gens qui, comme moi, avons manqué d’électricité, c’étaient des transformateurs ou autres «gros» équipements.
J'habitais un appartement en bas de chez mes parents, il y avait un poêle à bois. Pas besoin de le dire la parenté est arrivée. Dans le secteur ou j'habitais, un esprit d'entraide c'était installé, certains apportaient des aliments que l'on faisait cuire sur le poêle à bois, d'autres arrivaient avec des lampes de poches et des bougies pour que l'on puisse s'éclairer.
Le verglas n'est pas la pire catastrophe naturelle du Québec a mon avis... ce serait plutôt le glissement de terrain de st-jean-Vianney en pleine nuit et le déluge du Saguenay n'est pas non plus a négliger, meme s'il y a eu moins de morts, plusieurs familles se sont retrouver sans rien, ayant perdu leur maison... Oui, le verglas était une grosse épreuve, mais tous les survivants ont pu réintégrer leur domicile ensuite (pour ceux qui ont du le quitter) a st-jean Vianney c'était l'horreur... voir les personnes sur le toit de leur maison qui flottait dans une riviere de boue ... plusieurs personnes se sont noyé dans cette boue, toujours couché dans leurs lits... je crois que ce serait bien de relater ces faits dans un de vos vidéos...
Excellent vidéo 😍👌❄ J'avais 11 ans , je me rappel pas de tout, mais je sais que c'était long avant de ravoir de l'électricité je crois 3 semaines 🙉j'habitais à chateaugauy, heureusement qu'on avait un poêle à combustion lente , la famille et voisins étaient venus habiter chez moi 😅❄! Ce que je me rappelle le plus c'est l'entraîde , le soutient et la force de notre beau petit peuple ❤! ❄98 je vais toujours me rappeler de toi ! ❄
Pouvez-vous raconter l'histoire du naufrage Erika en Bretagne dans une future vidéo ? Je me souviens être allé nettoyer les plages avec mon père, mais j'étais trop petit pour comprendre ce qu'il se passait à l'époque.
