Je vous soutiens comme papa de deux enfants autistes et je vais partager cette vidéo sur ma page. Continuez ce que vous faites, vous êtes brillants. La société française a vraiment besoin de s'ouvrir à la différence.
Je ne sais pas si vous avez déjà lu la BD "La différence invisible" mais elle traite de l'autisme vu par une autiste et je l'avais trouvé très intéressante. C'était un ami autiste qui me l'avait conseillé, il arrivait bien à s'identifier aux personnages (et oui, il y avait plusieurs autistes!).
Je copie la réponse dcaius à un commentaire similaire ;) "Je l'ai lue et j'ai beaucoup aimé ! J'en parle dans cet article de recommandations où on peut trouver d'autres livres écrits par des personnes autistes : dcaius.fr/blog/2018/07/23/recs-de-lecture-autisme-par-concerne-e-s/ Si tu songes à des œuvres qui n'y figurent pas et qui y auraient leur place, hésite pas à les suggérer (soit ici, soit sur Twitter, par contre les commentaires sur le blog risquent de se perdre au milieu du spam) !"
Lisez alors aussi l'autre livre de Julie Dachez "Dans ta Bulle". Elle parle aussi de la volonté de la société de "normer" les autistes et de l'importance du consentement. En plus j'adore son style!
Je l'ai beaucoup aimé aussi ! Elle a un style très chouette en effet, elle réussit à mettre de l'humour dans des sujets assez sérieux. Merci de la rec :)
J'ai découvert votre chaîne par hasard, il y a quelques jours, et c'est juste GÉNIAL! J'ai compris que j'avais une perception complètement étonnée de l'autisme! J'étais à coté de la plaque! Je vous soutiens et vous souhaite bon courage ;)
Je découvre votre chaîne via cette thématique (j'avais vu passer cette BD il y a quelques mois et ça m'avait horrifié), vous avez l'air hyper cool, je suis très content-e.
Le saviez-vous ? En 2022, les dons et achats de ma communauté ont représenté 86% des mes revenus professionnels, c'est grâce à ça que je vis ! Vous pouvez me soutenir en faisant un don mensuel sur Patreon, ce qui vous donne accès à du contenu exclusif, en avance, et des réductions sur ma boutique : www.patreon.com/user?u=91325962 Ou en passant sur ma boutique : alistairh.fr/index.php/boutique/ Merci à toutes les personnes qui me permettent de faire ces vidéos depuis toutes ces années 💕
Alister un bon film à voir qui a été tourné avec des enfants autistes qui est sorti au cinéma l'année dernière qui s'appelle Hors normes qui est très inspirant et qui met en lumière les dysfonctionnements des organismes français dans la gestion de l'autisme en particulier.
Bonjour Alistair, je suis une personne un peu perdu et je me reconnais dans ton parcours sur énormément de points mais j'ai du mal à me dire que les étiquettes que je met sur ce que je suis, ce que je vis, correspondent à la réalité des choses. Je n'arrive pas à trouver des associations ou allez vers des personnes alors que j'ai l'impression que j'aurais besoin d'échanger, qu'on m'aide à comprendre et à confirmer ce que je suspect à mon sujet. Je ne sais pas non plus comment aborder ces incertitudes avec mes proches sans donner l'impression de me chercher des problèmes. J'ai besoin d'un mentor, sans doute, je ne sais pas où chercher. Voilà ... Continue tu es merveilleux dans tes vidéos c'est simple et super à voir, hyper apaisant !
Le fait de déplacer les meubles la nuit à l'insu de son fils est plus que problématique, pas seulement sur l'aspect émotionnel de cet enfant, mais aussi sur la construction de son fonctionnement de pensée. Poser les bases des "lois" physiques du monde, c'est capital pour tous les enfants, mais encore plus pour les enfants autistes qui ont besoin d'encore plus de régularité. J'espère que cette "méthode" ne bénéficiera pas du coup de pouce médiathèque d'un film.
Honnêtement, je pense que l'enfant devait savoir que son père bougeait les meubles ? Mais rien dans le livre ne le certifie, donc c'est vrai qu'on peut s'en inquiéter. Au-delà de ça, même en sachant que c'est son père qui bouge les meubles, le fait que ce soit fait arbitrairement et/ou pour déranger délibérement le fils est un énorme problème. Vraiment une idée effroyable, clairement.
En tout cas moi je sais qu'enfant j'étais très très naif de plein de chose et je suis absolument certain que si c'était pas très expliqué j'aurais pensé que les meubles bougent tout seul c'est certain :')
Je n'ai lu que des extraits de la BD et je ne connais pas cet enfant en particulier, mais par rapport aux anecdotes que j'ai pu voir, il paraît assez peu probable qu'il puisse deviner que c'est son papa sans aucune explication. Comme Alistair, le plus probable, c'est qu'il ne comprenne pas et que ça soit source d'angoisses. C'est triste de rajouter des angoisses à une personne déjà très angoissée.
Je ne suis pas handicapée (autisme ou autre), personne n'a jamais pensé que je pouvais l'être, et pourtant je regarde très peu souvent les gens dans yeux, ça me met mal à l'aise ce contact cru et trop hypnotisant. Ça ne m'a jamais gêné dans la vie, les gens ne me trouvent pas malpolie ou bizarre... Je ne suis pas si sûre que ce soit un code social très important. Après, j'utilise quand même des astuces comme regarder dans la direction du visage de la personne, fermer à moitié les yeux quand je regarde quelqu'un dans les yeux ou faire semblant d'être dans mes pensées pour pas la regarder directement. Parce que regarder dans les yeux est censé être une marque d'attention et de compréhension et que c'est parfois important à faire passer comme message.
J'ai pas beaucoup d'expérience avec les parents allistes d'enfants autistes, mais mon impression quand je vois ce genre d'ouvrage, c'est qu'ils aiment bien se positionner en tant que victimes /héros de l'histoire de leur enfant. Imagine être un enfant qui, en grandissant, te rends compte que tes parents ont écrit un livre pour expliquer à quel point leur vie est difficile à cause de toi 🤷🏼♀️
Merci pour cette vidéo. Vous avez vraiment bien mis le doigt sur LE problème (enfin, l'un des problèmes car ils sont nombreux) de cet ouvrage : le consentement. C'est d'autant plus important avec un enfant autiste que l'une des caractéristiques de ce trouble est "difficultés de communication". Je suis en contact avec des ados autistes qui m'ont fait part de comportements tout-à-fait inappropriés à leur encontre, contre lesquels ils n'ont pas protesté car ils ignoraient que ces comportements étaient inadéquats. Cette B.D. fait à mon sens énormément de tort, ne serait-ce qu'en propageant l'idée qu'ils faut rendre ces enfants "normaux". Je vois dans les commentaires que la question de la censure se pose. Je n'irai pas jusqu'à prétendre que je peux y apporter réponse, mais je peux suggérer un questionnement en ces termes : interdire le négationnisme (Loi du 23 mars 1995), est-ce de la censure ? J'espère que TOUTES PROPORTIONS GARDEES se poser cette simple question aidera les personnes qui s'interrogent sur le bien fondé de l'appel au boycott d'une œuvre (au sens initial de création de l'esprit).
La censure c'est une autorité suprême qui interdit à un livre de sortir. Le boycott c'est des gens qui n'ont pas d'autorité mais qui signalent aux autres que le livre est mauvais / dangereux et qui demandent à ce qu'on ne donne pas d'argent à l'auteur.
Désolée j'arrive 10ans après 🤣 Jsuis malade chronique et peut être handi (j'ai pas les moyens de faire un diag donc auto diag) mais aussi maman de 2 enfants autistes et tata d'un enfant autiste. Jsuis malheureusement pas étonnée du validisme que je vois chez de nombreux parents (sans leurs donner d'excuses). Quand j'ai eu la première fois une annonce de handicap pour ma 1er fille la pedopsy parlait avec un ton très grave comme si c'était la fin du monde, quand j'ai répondu "ok et on doit faire quoi pour améliorer son autonomie et son confort?" la pedopsy m'a accusé d'avoir une réaction "trop posé " (j'étais juste contente que ma fille ai ce que je n'ai pas eu...un diag). Aujourd'hui les deux sont suivies et ça ne s'arrange pas avec les professionnels, jsuis accusée de mauvaise mère, voir de maltraitance, car je leurs achète de stims toys et que je refuse de faire de l'ABA ... entre autre. Bref, c'est ce genre de professionnels qui conseillent les parents, qui au départ n'y connaissait rien. Ma soeur quand à elle a elle même repéré le handicap de son fils et a eu beaucoup de mal à avoir un diag "pourquoi vous inventez des problèmes à votre fils?" "Il peut pas être autiste il m'a regardé dans les yeux" ... Les parents d'enfants autistes on des efforts a faire c'est certains et j'en fait surement parti. Mais clairement si on était pas entouré de professionnels validistes ca aiderai beaucoup. En tout cas merci pour cette vidéo intéressante et encore désolé de ne l'avoir regardé qu'aujourd'hui 😉
merci à vous cette Bd m'avait parue limite malsaine ... je vois que les mêmes choses nous avaient choquées. J'ai découvert ta chaîne depuis peu et je n'y trouve que des pépites . Merci.
Je vois que "La différence invisible", BD écrite par Julie Dachez (autiste) alias Super Pépette, en collaboration avec une dessinatrice, a déjà été citée comme œuvre écrite par une personne concernée. Je la rementionne quand même pour contrebalancer le fait que je vais citer un autre livre qui me semble problématique, écrit par une mère d'autiste cette fois. Il s'agit de "Comme d'habitude" de Cécile Pivot. La 4ème de couv prétend que c'est une "lettre d'amour" en direction de son fils (bon ce n'est probablement pas l'autrice qui rédige la 4ème de couv certes), un fils aujourd'hui adulte qui a refusé de lire le livre (ça c'est l'autrice qui le dit). Or mon sentiment c'est plutôt d'avoir lu un livre qu'on pourrait titrer "Ma vie de mère d'enfant autiste". (Heureusement que je l'ai emprunté à la médiathèque et pas acheté !!) Elle parle majoritairement d'elle, elle a écrit le livre pour elle, pas pour son fils qui comme dit plus haut a même refusé de le lire.... Bref un autre écrit problématique par une personne non concernée, même si quelques passages peuvent sensibiliser aux difficultés vécues par les personnes autistes. Ne l'achetez surtout pas (pour peu qu'il soit encore en vente), au pire empruntez-le.
J'ai écrit une BD en ligne sur mon enfant autiste :/ du coup je culpabilise de le faire sans son consentement, mais c'est surtout pour "éduquer" les autres parents d'enfants autistes qui pourraient paniquer alors qu'en fait, c'est pas tant la merde d'avoir un enfant autiste 😊 moi il m'apprend beaucoup...
Mais non, ne culpabilisez pas ! Honnêtement, il y a plein de biais dans cette vidéo ! Un parent qui fait des efforts et qui veut se faire aimer de son enfant est-il un mauvais parent ? J'ai un cousin autiste et je suis concerné par plusieurs troubles et franchement, ne culpabilisez jamais parce qu'aux yeux de certains vous ne faites pas comme ils veulent ;) Aucun parent n'est "parfait" et c'est mieux comme ça.
J’ai vu ça dans un reportage comme ça où les parents emmenaient volontairement leur enfant autiste dans un parc pas mal bruyant alors que l’enfant ne supportais pas ça, il a fini en larmes... sinon, je suis en cours de diagnostic de troubles autistiques et c’est super compliqué pour moi au quotidien dans certains aspects de ma communication, encore ce matin, j’avais tweeté des trucs et je me suis faite insulté parce que ça a été mal interprété parce que j’ai mon propre schéma de communication que beaucoup de gens ne comprennent pas... ensuite, y’a tellement de gens qui me disent (notamment ma meilleure amie quand je le lui ai annoncé) me disent « mais tu peux pas faire des efforts? C’est pas si compliqué il suffit de faire ça etc... » idem pour la bise je suis très mal à l’aise de la faire, les câlins, y’a genre deux personnes avec qui je veux/peux vraiment en faire : mon compagnon, ma mère. Le reste du monde j’ai beaucoup de mal. Pareil pour le quotidien, vu que je suis aussi handie et malade, en fauteuil, y’a tellement de moments où on me demande pas mon avis et où ça me créer des angoisses terribles. Genre quand mon chéri veux descendre un trottoir pas totalement adapté pour moi et que je trouve ce trottoir trop haut, qu’il m’angoisse. Je le lui dis, je lui dis que ça m’angoisse mais il me dis que c’est trois fois rien et il descend le trottoir sans me demander :/ et ça n’est qu’un exemple permis d’autres... même nos proches, ils ont beau tenté de vouloir nous comprendre, nous aimer, ils ont du mal à accepter certaines choses etc... je vois tellement de gens qui disent que les gens malades ayant une maladie potentiellement héréditaire ne devraient pas avoir d’enfants parce que ben « être handicapé c’est pas une vie » c’est bien connu. J’ai vu aussi dans un reportage, une mère d’une petite fille aveugle qui : la forçait à ne pas utiliser de canne blanche car « sinon on va voir qu’elle est aveugle » qui lui ordonne de se faire discrète en classe, qui depuis bébé la force (sans son consentement, la petite elle même le dit, elle trouve ça désagréable) a porter des prothèses d’yeux, parce que ses yeux sont de bases tout blancs et donc : le monde peux voir qu’elle est aveugle. Et encore ce n’est qu’un échantillon de toutes les horreurs qu’elle fait pour cacher le handicap de sa gamine parce qu’elle a l’air de le considérer comme une tare, l’obsession qu’elle a de la normalité etc...
Merci pour votre vidéo :) J'ai été évalué.e par une neuropsychologue comme possiblement autiste. Là j'ai rdv avec une psychiatre à la mi août pour commencer le diagnostic. Et donc, (re) merci pour votre vidéo car j'ai pu prendre conscience que m'a vie n'a été jusqu'à présent qu'une lutte incessante pour m'adapter au monde. Je n'en avais pas conscience car j'ai une insouciance / innocence très forte. Et il y a beaucoup de choses dont je ne me rend pas compte. 😓 Enfin bref, votre vidéo m'a ouvert les yeux. :) Est-ce qu'il y en aura d'autres sur le sujet ? Et merci pour les hashtag, je suis content.e de pouvoir m'intéresser a ce qu'il se passe sur Twitter dans la sphère autistique :)
Je suis trop heureux de lire ce com !! Si tu as besoin de quoique ce soit tu peux m'envoyer un message sur twitter ^^ (et je pense que dcaius aussi sera ravi de t'aider). Dianche la semaine pro je sors une vidéo aussi avec dcaius où justement on va parer plus précisément de ça, de ce qu'est le handicap, la neurodiversité, de pouquoi c'est pas à nous de s'adapter etc
Alistair - H Paradoxæ Merci c'est super sympa :) C'est vrai qu'au tout début je me suis perdu entre qui je suis réellement, qui je faisais semblant d'être, et qui je devenais. En fait j'ai pas mal de questions sur différents sujets, mais je n'arrive à mettre les mots dessus et les synthétiser, sans passer par de multiples détails.
Je reviens vers vous deux avec des nouvelles : j'ai eu mon diag et je suis autiste. :) Ce fut à la fois un soulagement et en même temps j'ai eu envie de pleurer, sans savoir pourquoi. Avec le recul je pense que c'est l'intensité du soulagement qui a fait ça. Voilà, je voulais vous informer tous les 2 du résultat :)
J'ai une petite question par rapport au concept de masking dont vous parlez au début de la vidéo. D'après ce que j'en ai compris, j'ai l'impression qu'il pourrait être rapproché de celui de faux self chez les hp. D'un autre côté, je me dis qu'il doit y avoir des différences entre les deux sans savoir exactement lesquelles. Qu'en pensez-vous ?
Bah, plusieurs chose : - La théorie du vrai/faux self est pas que pour les HP, ça vient de Winnicott et ça concerne tout le monde - Je crois pas vraiment à la pertinence clinique/psychologique/politique de la catégorie HP - La théorie du faux self vient de la psychanalyse, donc basiquement c'est du charlatanisme sexiste qui a fait énormément de mal aux autistes et aux personnes handicapées en général
Alistair a dit l'essentiel, j'ajouterais que le concept de masking en soi est quelque chose qui peut s'appliquer à tout le monde, mais le masking autistique a des spécificités, notamment en termes de conséquences sur notre santé -- un peu comme le stimming, que tout le monde pratique par moments (dodeliner de la tête en écoutant de la musique, bouger le pied sous l'effet du stress : c'est du stimming).
Merci pour la vidéo, j'avais entendu parlé ici et là des différents problèmes de la BD mais ne trouvant pas de moyen de la lire sans soutenir l'œuvre, j'avais pas connaissance de tous les soucis et problèmes qu'il y a dedans ! Aussi, merci Alistair de relayer beaucoup de paroles sur Twitter, ça permet d'assez facilement se faire une idée sur la question !
Avez vous vu le film documentaire "Quelle folie!"? D'accord avec vous sur la BD mais beaucoup aimé le film du point de vue d'une personne autiste justement.
Je regarde cette vidéo en tant que ftm et franchement c'est super vrai que je me faisais agresser H24, mais aussi maintenant les personnes fem ont peur de moi (ce qui est genre super triste et rageant que tellement les mecs soient violents que quand t'es identifié comme tel on a peur de toi ???) Je sais pas si quelqu'un a le même vécu ? Comment vous dealez avec ça? Dans le sens où je comprends pourquoi les personnes fem ont peur, mais de façon personnelle je me sens mal et blessé et je sais pas comment rationnaliser.
Difficile car aucun enfant autiste n'est similaire à un autre et chaque enfant est différent en général. Il n'y a pas de véritable mode d'emploi idéal car j'ai travaillé avec des enfants autistes aimant les câlins au point en réclamer et me regardant tout le temps dans les yeux pendant les séances de jeux / tests. Donc non. De plus, challenger son enfant n'est pas toxique. Ce mot n'a plus aucun sens à force d'être mis à toutes les sauces et utilisé dès que vous n'êtes pas d'accord.
Je suis Asperger et j'ai trouvé la BD "les petits victoires" assez sympathique, même un peu trop optimiste. Je ne comprends pas bien la polémique... Enfin bref, je l'ai presque préférée à la différence invisible.
oui et lu la BD, c'est une BD de parents, avec le père comme personnage principal. Ce vécu peut être présenté, comme le vécu de Julie Dachez est celui d'une personne autiste qui est diagnostiquée tardivement. J'aurais aimé son vécu enfant, j'aurais aimé une BD d'une personne autiste typique, j'aurais aimé... MAis c'est son choix d'auteur à l'instar de cette BD là qui ne mérite pas les invectives qu'on peut lire sur twitter et qui, je le reconnais volontiers, ne sont pas de votre fait.
En quoi ces comportements sont dangereux? Pouvez-vous m'indiquer ce qui est dangereux? Vouloir donner des outils à un enfant autiste pour qu'il puisse mieux interagir avec le monde est dangereux? J'interviens auprès d'un enfant autiste non verbal pas aidé par ses parents, je préfère de loin le papa décrit dans la BD, qu'est ce que j'aimerais qu'i ait un père comme ça, ça lui évitera l'institution et la mort précoce qui suivra.
Euh non, par contre forcer un enfant autisme à faire des câlins c'est pas lui donner des outils pour qu'il puisse mieux interagir, c'est lui apprendre que son consentement pour des contacts physique ne compte pas, ce qui est le contraire de l'aider à avoir des interaction saine dans le futur. On ne dit pas du tout que ce père est le pire, au contraire, vraiment regardez la vidéo en fait, on dit justement qu'il lui donne des outils utiles mais qu'il lui inculque aussi des comportement dangereux.
Hello ! Merci de votre vidéo, je l'ai partagé sur mes réseaux : 3 En fait, quand je vois les extraits, les avis des différentes personnes... ce que subit Oliver, c'est de la maltraitance psychologique. Alors... dis ainsi, ça peut paraître atroce, car le père se met sous un jour très bienveillant, etc, mais... c'est le plus insidieux. Il fait des efforts pour son fils, mais il ne fait pas les bons. Il apprend, comme en fait à beaucoup d'enfants en fait, que c'est « normal » que les adultes aient le droit de dépasser les limites des enfants, de mieux savoir qu'eux ce dont ils ont besoin, et plus tard, ça paraitra normal que la société marche sur les limites d'autrui. Que l'on soit autiste ou non. Le simple fait qu'il est impoli/impensable que l'on dise « non » à quelque chose, par ex. Donc pour moi, tout ce qu'il fait s'apparente à de la maltraitance psychologique, rien que les câlins forcés, le fait de déplacer les meubles quand il dort (il ne pense pas qu'il puisse le réveiller aussi ?), ou le fait de le regarder dans les yeux... à aucun moment, il ne se met à la place de l'enfant. En plus de se mettre en tant que héros, sans doute pour se rassurer. Je n'ai pas envie de lire cette B.D, parce que rien que les extraits me « pfffffffff » pour résumer mon ressenti xD En oeuvre sur l'autisme qui m'a beaucoup marqué quand j'étais ado, c'était Ben X. Il y a un gros travail dans le film sur la perception du héros, autiste, des passages très durs, non pas à cause de l'autisme de Ben, mais de ce qu'il subit au quotidien à cause du harcèlement scolaire. En plus de proposer une conclusion intéressante, et positive du point de vue de Ben... et qui en soit est suffisant, puisque c'est de lui dont il s'agit. Si vous l'avez vu, j'aimerais connaître votre opinion. C'est un film qui devrait être montré à l'école, car au-delà de l'autisme, il parle de harcèlement, d'acceptation de la différence, etc. Pour conclure, ce qui m'ennuie là, c'est que le gars va se faire masse fric sur l'autisme de son fils. Je ne dis pas que c'est son intention, mais il va être « sacralisé » pour être « celui qui a vu le potentiel chez son fils handicapé ». Tout le passage où il parle de "deuil », ou il imagine sa vie avec un « enfant normal », je trouve ça encore comme réaction que c'est le plus humain. Certes, c'est horrible, mais ça fait partie des phases d'apprentissage en tant que parent, une prise en maturité qui aurait pu se terminer sur le fait qu'il accepte son fils, tel qu'il est, sans avoir envie de le changer pour qu'il lui convienne.
J'ai fait l'effort de lire ce... livre... Et j'ai détesté chaque instant de cette lecture. J'ai également pris connaissance de la préface et de la postface et on y lit , chose intéressante, qu'Yvon Roy n'avait jamais réussi à mener un projet à bien avant «les petits victoires» ...
Combien de fois mon père m'a dit de le regarder dans les yeux quand il me parle au moment de me reprocher des choses. Et du coup, quand je le regardais dans les yeux, je souriais (enfin, je crois, il me disait que je le faisais en tous cas), ce qui n'était pas vraiment la réaction à avoir à ce moment.
Je suis d’accord sur ce que vous dites sur les parents, mais ça vaut pour tous les handicaps. Être amenés à l’hôpital juste pour la bonne conscience de tes parents c’est limite.
Il y a quelques auteurices autistes adultes qui parlent de leur vécu en tant que personnes autistes, même si c'est encore assez rare malheureusement. Je conseille tout particulièrement Josef Schovanec, qui a participé/fait des vidéos et écrit plusieurs livres. :)
Oui j'aime beaucoup les propos de Schovanec en général ! J'ai fait un article de recs et je l'y mentionne : dcaius.fr/blog/2018/07/23/recs-de-lecture-autisme-par-concerne-e-s/ Il y a du contenu, mais encore trop peu en français, et bien trop peu mis en avant comparé aux récits validistes. On espère que ça changera !
Ma mère est très respectueuse de ça, elle ne va pas me faire des câlins mais elle me laisse en faire quand j'en ai envie. Mon père est pareil mais a un peu plus de mal à se rappeler qu'il ne faut pas me toucher avec une pression légère. Depuis que je leur ai expliqué que je ne voulais plus qu'ils me caressent le dos pendant les câlins, ils ont remplacé ça par des tapes franches suite à une conversation sur le sujet. Mes parents sont très compréhensifs et pas du tout validistes. Je me considère très chanceuse vu tous les témoignages que j'entends d'autres autistes...
A la lecture de quelques commentaires récents, je voudrais inciter les gens â lire l'ouvrage incriminé (en l´ empruntant...). Je crois que c'est utile pour se rendre compte du malaise persistant quand on se place du point de vue du petit Garçon. Et si on réfléchit au fait que c'est le récit de son père qui en profite pour se mettre en avant (ne fut ce qu'a travers le titre...) C'est encore plus flippant.
J'ai effectivement l'impression que beaucoup de personnes n'ont pas lu la BD mais s'opposent à nous par principe, par posture défensive de "être parent d'enfant autiste c'est dur", comme si on avait dit le contraire. C'est un peu fatigant :))))
Pour être sûr de bien comprendre : dans la phrase "beaucoup de personnes n'ont pas lu la BD mais s'opposent à nous par principe," qui est "nous" ? Merci :)
Nous = les personnes appelant au boycott ! (C'est moi dans la vidéo sur la gauche, et je faisais aussi référence aux critiques parfois très virulentes qu'on reçoit sur twitter)
Bonjour, en général j'aime bien tes vidéos, j'en regarde de temps en temps... Mais celle-ci et celle sur les HPI me laissent profondément mitigé. Mon cousin est autiste et je suis concerné par certains troubles mais revenons à nos moutons. Pourquoi je ne suis absolument pas d'accord ? Parce que tout simplement j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de biais et parce qu'il y a ce côté " homme de paille " qui ressort face à ce qui est problématique selon toi/ vous... Je suis entrain de lire la BD et clairement le but n'est pas de parler d'autisme, il le dit clairement dès les premières ligne mais il parle de son ressenti en tant que parent, par conséquent de son point de vue, ses émotions, ses positions. Désolée si cela ne vous plaît pas mais c'est très réaliste surtout dès le départ avec " tout qui s'écroule " car beaucoup de parents ne vivent pas bien le fait que leur enfant aie un handicap et le dire sincèrement sans se forcer à une forme d'hypocrisie c'est déjà bien et honnête. En plus, pour ses prises d'initiatives, il dit clairement qu'il n'est pas un professionnel et que les démarches avec les autres sont trop nombreuses, chronophages, longues, frustrantes + la charge administrative donc il fait comme il peut. Je préfère de loin un parent comme lui qui réagit, test, se trompe (car c'est un humain) et fait de son mieux plutôt que certains parents d'enfants autistes qui n'osent même pas " challenger" leurs enfants et les laissent être sans préparation ni adaptation face à la vie. Car la vie, elle, est parfois impitoyable et pire que la société. Donc non, je ne suis pas d'accord avec la majorité des commentaires (surtout ceux qui crient à la maltraitance car s'en est pas du tout, au contraire, il aide son fils à s'adapter à la vie car si le gosse n'arrive pas à supporter la poussière alors RIP pour tout le reste du monde) et la vidéo en général. Désolée mais j'incite à lire ce livre et non le boycotter car en tant qu'ancienne stagiaire en hôpital et en école : j'en ai marre des parents qui pensent être "bons" en laissant leur enfant atypique " rester " comme il est (et donc il n'évolue même pas au fond) ou de ceux qui font la morale à ceux qui essaient, échouent mais au moins avaient de bonnes intentions et quelques bonnes idées.
@@HParadoxa Si, car si un jour il y a une catastrophe naturelle ? Tremblement de terre, incendie, inondations, etc... Il va faire comment ? Resté choqué car beaucoup de meubles sont cassés/ déplacé et faire une crise au lieu de se protéger ? Et puis s'il y a une fête, un déménagement, des voleurs ou autre qui font que l'habitat change ? Je respecte beaucoup ton travail d'habitude mais là, ce n'est pas parce qu'on fait une chose qu'un enfant n'aime pas qu'il y a maltraitance! Si mon cousin autiste ne veut pas aller à l'école mais qu'on l'y mets car c'est important de l'éduquer, c'est le maltraiter ? Si on l'oblige à manger des médicaments qu'il n'aime pas mais il a 40 de fièvre et il faut le sauver, c'est mal ? Je comprends la souffrance de la communauté neuroA et surtout autiste mais les neurotypiques n'ont pas une belle vie non plus et surtout les parents qui semblent ne pas avoir le droit de souffrir/ être frustré/ se tromper face à la condition et l'éducation de leur enfant... (Le pire ce sont les parents qui laissent leurs enfants être " comme ils sont " mais plus tard la réalité les rattrape et le gosse fini par être un adulte assisté, sans éducation, qui ne parle pas et sans réel perspectives d'avenir (surtout dans mon pays) et quand les parents meurent et bien le gosse se retrouve seul au monde car incapable de créer du lien avec d'autres personnes. C'est un cas concret que je connais et que j'ai pu observer. Vous vous en sortez bien mais beaucoup d'enfants autistes seraient des adultes incapables de parler et de vivre correctement s'il n'y avait pas un peu de cette pseudo " maltraitance" qui encore une fois n'en est pas. Challenger, ce n'est pas maltraité ! Sinon, la vie doit sacrement être une torture en fait, avec son lot de poussière, d'impermanence d'objets, de saisons/ objet/ milieux qui changent, de bruits involontaires, de maladies, de plants vénéneuses, d'animaux dangereux à éviter, etc...
Il faudrait 1- que les moments où il se trompe soient présentés comme des erreurs 2- qu'il ait accepté de suivre les conseils des psys (référence à la scène où il dit à sa femme de se taper les "rendez-vous chiants" parce que lui a la flemme d'y aller) Et au passage faire la différence entre "préparer son enfant à la vraie vie" et "le traumatiser volontairement", typiquement moi mes parents n'ont jamais simulé une catastrophe naturelle ou des voleurs pour me "préparer" à ce genre de situations. Au contraire, aider son enfant à grandir dans un milieu où il se sent en sécurité, ça permet... d'éviter de générer des troubles anxieux chez son gamin. Pour ma part, si un séisme a lieu et que mes meubles sont cassés, je vais d'abord faire une crise et me rouler en boule en attendant que ça aille mieux, puis essayer de remettre tous les meubles plus ou moins là où ils étaient dès le début pour retrouver un cadre rassurant. Donner aux enfants handicapés des outils pour s'en sortir, oui. Leur imposer une thérapie h24, sans distinguer le cadre "apprendre à se débrouiller" et le cadre "repos", thérapie menée par le père, qui de surcroît n'est pas formé à cela, au vu des témoignages de personnes qui ont subi ça enfants, c'est ultra éprouvant et intrusif, ça apprend à masquer _tout le temps_ et pas juste quand c'est nécessaire, ça mène au burn-out et aux traumatismes et parfois aux relations conjugales abusives. Disons que c'est la différence entre "emmener son enfant à l'école" et le système éducatif de Corée du Sud qui est connu pour briser les gamins car beaucoup trop compétitif... Enfin, je ne crois pas que quiconque ait jamais blâmé les parents qui donnent des médicaments "classiques" à leurs enfants quand ils ont 40 de fièvre
Question plutôt personnelle, j'espère que ce n'est pas trop intrusif : Quand as-tu commencé à t'interroger sur l'autisme, et à partir de quel moment t'es-tu senti légitime à le revendiquer ? Y-a t'il eu un déclencheur ? J'ai beau avoir de grosses interrogations, étayées par beaucoup d'indices allant dans le même sens (et relativement peu dans le sens contraire, c'est pas faute de chercher pourtant), je n'ai pas encore rencontré un·e seul·e psy* qui prenne au sérieux ma suspicion de TSA. Bon, après, les seuls réels arguments que j'ai entendu c'était «un autiste ne regarde pas dans les yeux», en me sortant ensuite parfois la liste des symptômes du syndrome d'asperger… chez les mecs, parce que de toute façon ils ne pouvaient me considérer comme une fille dans leur diagnostic, et que je doute même qu'ils sachent que les filles autistes existent… Bref, j'ai bien conscience que ces arguments ne montrent que leur ignorance du sujet, mais ça ne m'aide pas du tout à me sentir légitime, et vu la longueur de l'attente pour un diag… c'est un peu desespérant je dois dire ^^' Merci pour la vidéo (et les ressources en description !), très intéressant comme toujours :)
Perso j'avais un peu des doutes, et en fait c'est surtout en parlant avec d'autres personnes autistes, en partageant mes ressenti et en les voyants réagir à ce que je disais en mode "mais oui c'est trop ça" que j'ai commencé à me sentir légitime. Mais c'est sûr que c'est difficile oui.
Oui, je vois… perso je cotoie pas mal de personnes autistes aussi (non-binaire tmtc :P), dont quelques personnes relativement proches, et c'est clair qu'on se comprends, vraiment… J'y arriverais sûrement un jour, comme le reste on va dire ^^ Question qui n'as rien à voir : tu parles de ton live, mais je voulais le voir et il n'apparaît plus dans mon fil j'ai l'impression, c'est voulu ? Je les rates la plupart du temps, mais j'aime bien rattraper quand j'ai le temps ^^ Question subsidiaire : «Alliste ça veut dire pas autiste» -> j'avoue, j'ai pas compris, c'est de l'humour, ou c'est un vrai mot qui résiste à mon moteur de recherche ?
Faut aussi se laisser le temps, je pense qu'on sait quand on se sent prêt à le dire ^^ J'ai mis le live en non répertorier effectivement, j'aime pas les laisser trop longtemps sur la chaîne, mais je pense que je vais en refaire un bientôt ceci dit (genre ce soir probablement si ça t'intéresse :p) Non non, alliste c'est vraiment pour dire pas autiste, je l'ai mis parce qu'on l'utilise dans la vidéo sans préciser.
Le terme alliste vient d'un texte satirique écrit par une personne autiste en anglais, vous pouvez le lire ici : www.fysh.org/~zefram/allism/allism_intro.txt Le terme est particulièrement pratique, parce que personnellement je me vois mal appeler quelqu'un "neurotypique" parce que la personne est pas autiste, bien qu'elle soit neurodivergente par ailleurs (syndrome de Down, bipolarité, etc). Pour les questions que tu te poses, ma recommandation c'est de continuer à te documenter, à analyser ce qui se passe pour toi (tes besoins, tes limites, les choses qui te font du bien), et je pense qu'au bout d'un moment t'y verras suffisamment clair ! Les soignant-e-s sont souvent à côté de la plaque là-dessus, surtout quand on est pas un mec cis. L'essentiel c'est de pouvoir prendre soin de toi au mieux et trouver les outils dont tu as besoin pour ça. Le diag officiel peut être intéressant si tu as besoin de certains droits que ça ouvre, cela dit, si par exemple tu as besoin d'une RQTH à cause d'un trouble anxieux et de difficultés sensorielles, tu n'auras pas forcément besoin d'un diag officiel d'autisme pour ça. Si jamais t'as des inquiétudes plus précises par rapport à ça, besoin de retours, tu peux passer en DM sur Twitter ou envoyer un email ! Bon courage avec tout ça.
+ D Caius D'accord, c'est la même démarche que pour NT à la base, mais qui réponds à des besoins plus actuels, vu que le terme NA a glissé vers la neurodivergeance en général. Je vois, merci :) Pour le côté observation / analyse / documentation, ça va, je maîtrise, un peu trop même parfois, au détriment de l'action x') L'intérêt du diag serait principalement symbolique de mon côté, pour combattre mon syndrome de l'imposteur, et avoir quelque chose de concret à répondre à mes proches. Il est vrai que pour les adaptations éventuelles, je devrais pouvoir gérer sans, mais ça sera toujours plus simple si c'est officiel j'imagine. + Alistair Ow, je vais guetter alors haha
Alliste c'est qui n'est pas autiste et neuroatypique c'est qui n'a aucun neurodivergence. Par exemple une personne qui n'est pas autiste mais qui est schizophrène, elle est alliste mais elle est pas neuroatypique.
Alistair a dit l'essentiel mais si tu veux une version plus longue avec des explications sur l'histoire des mots, j'ai écrit cet article à ce sujet ! dcaius.fr/blog/2018/05/28/point-vocabulaire/ Je me rends compte maintenant que j'y parle peu du terme "alliste" et de son histoire, mais voici le texte satirique (en anglais) d'où ça vient : www.fysh.org/~zefram/allism/allism_intro.txt
je ne suis pas autiste (du moins je ne crois pas même si je me reconnais dans certains symptômes autistique) mais j'ai aussi énormément de mal à regarder qqn qui me parle dans les yeux
merci, j'ai apprécié le courage de l'emploi du terme "alliste" à la place du terme de "neurotypique" (que je n'emploie jamais pour ma part). Votre démarche se rapproche du "neuroqueering" (neurocosmopolitanism.com/neuroqueer-an-introduction/) qui consiste à appréhender la différence neurologique / cognitive à la manière de la différence en termes d'identification de genre. (C A D de façon non-binaire).
Je me définit justement comme neuroqueer et c'est le sujet de mon mémoire haha Après je l'utilise pour signifier l'intrication très forte entre le fait d'être queer et neurodivergent chez moi. Impossible de parler de transidentité sans parle d'autisme.
Je vois, ce terme a été utilisé par des militants autistes non queer également. Mais les deux aspects sont intéressants pour moi, ils montrent la convergence des luttes intersectionnelles. Lorsque votre mémoire sera publié, j'aimerais beaucoup le lire, nous pourrons écrire un article Wikipédia sur le sujet.
Mais après effectivement comme le dit l'article neuroqueer est un terme assez large. En l'occurence c'est vrai que je l'utilise pour dire que mon comportement/apparence/relations/identité contrevienne simultanément aux normes valide et straight et que du coup c'est une forme d'échec social que je choisis de performer.
Echec social ? le terme me surprend, puisque dans l'article en anglais que j'ai mis en lien "neuroqueer" peut être utilisé comme une verbe, par exemple, parler de ses oppresseurs dans un langage non fondé sur le normocentrisme (on pourrait aussi ajouter le "normocentrisme straight" d'ailleurs, je ne vois pas la contradiction personnellement) peut être une action de transformation des comportements positive, un cercle vertueux.
Sinon dans le registre à la fois "neurodivers" et "queer" il y a la chanteuse Sia qui est bipolaire et queer par exemple (je trouve pas mal d'actions de "neuroqueering" _confusion jetée dans le comportement "sain" et aussi dans le comportement "hétérocentré" ou "binaire") dans certains de ses clips comme celui-ci www.google.com/search?safe=strict&client=firefox-b&ei=yVpbW57bDIbmgAa9sIKQCA&q=sia+the+greatest&oq=sia+the+greatest&gs_l=psy-ab.3...26334.29602.0.29977.12.11.0.0.0.0.613.1206.5-2.2.0....0...1c.1.64.psy-ab..10.2.1204...0j0i67k1j0i20i263k1.0.9XYmlhDva-k)
Cet exemple de la poussière dans le bain m'a effrayée (et c'est pourtant visiblement le moins pire du livre ?). Je l'ai vécu en tant que maman puisqu'un de mes fils (dont je ne sais pas s'il est autiste mais il a des traits autistiques c'est sur) a la même aversion pour les poussières dans le bain (et aussi pour l'eau qui s'écoule par la bonde, ça l'effraie terriblement). Jamais il ne m'est venue à l'idée de le forcer à accepter ça. J'ai toujours d'abord éloigné l'objet de la peur, avant de lui expliquer ce que c'était et pourquoi ça ne menaçait pas sa sécurité. Et à force de lui expliquer une fois revenu au calme après disparition de l'objet de la peur, il a fini par mieux le vivre. Pour moi le confronter exprès à sa peur c'est de la torture, tout simplement.
Salut, tes videos sont vraiment chouettes mais par rapport a cette BD, c'est sans pitié sur les points faibles! Je like mais je le pense pas vraiment cette fois. Il ne faut pas oublier que c'est une BD et du vécu: Ca semble tellement évident pour vous dans la video mais en tant que parent c'est super dur, surtout les premières années, d'apprendre et de comprendre son enfant et moi aussi j'ai fait des bourdes, des flops alors que je pensais faire quelque chose de fun, etc...mais heureusement j'ai eu aussi mes petites victoires. Cette BD m'a fait du bien, c'est enfin un ouvrage que je peux passer a des gens pour qu'ils comprennent la difficulté en tant que parent, et puis, déjà qu'il y en a peu, si on boycotte le moindre ouvrage parce qu'il y a quelques petites bourdes, qu'est qui reste? Rien du tout! Et ça me dérange.
C'est pas parce que c'est du vécu que c'est un bon model. Personne ne dis que c'est evident, on dit même le contraire dans la vidéo, mais c'est justement parce que ça l'est pas qu'il faut qu'on parle de ce qui est important pour éduquer un enfant autiste, et c'est ce qu'on fait. Sauf qu'en fait appliquer sur un enfant autiste une méthode inventé par un mec qui disait que les autiste était pas des personne, c'est un peu plus qu'une petite bourde. Dénier le droit à son enfant de vivre dans un environnement cohérent, c'est plus qu'une petite bourde. Et si on veut pas publier des oeuvres pour ces raisons là qu'est-ce qu'il reste ? Les oeuvres écritent pas es autistes. En fait. D'ailleurs on a tourné ensemble une vidéo sur des livres bien sur l'autisme écrit par des autistes qi sortira dans quelques mois.
Pourquoi entrainer à regarder dans les yeux ._. Je trouve ça hyper oppressant quelqu'un qui me parle en me regardant droit dans les yeux. En entendant la description, j'ai moins l'impression que le père essayait de s'adapter à son enfant, et de le préparer à vivre dans un monde qui ne soit pas adapté à lui, mais qu'il ne supportait pas que son fils ne "soit pas normal" et qu'il essayait de le rentrer dans le moule d'un enfant qui correspondait à ses désirs. Je fais peut-être erreur, mais la façon dont vous l'expliquez, et le fait qu'il ne donne pas la parole à son fils donne vraiment cette impression.
Regarder dans la direction de la personne qui parle est faisable pour moi mais je ne vois pas l’interêt de regarder dans les yeux (c’est des fois un peu stressant)
Merci de m'apprendre des nouvelles choses sur le sujet ! Avoir votre avis m'est très enrichissant Dans l'idée, je comprends profondément votre demande, cependant, j'ai beaucoup de mal avec le boycott et donc au final la censure. Je trouve que c'est une arme autoritaire et violente, alors que l'idée c'est de communiquer positivement et avec bienveillant sur le sujet, non? Je reprense à toute ces oeuvres de minorisé.es ou en faveur des minorisé.es qui se font boycotter ... La fin ne justifie pas les moyens, pour moi. Les enjeux problématiques que vous dénoncez dans le livre sont clairement leur poids. C'est super important d'avoir accès à des documents et des oeuvres qui tendent vers vos attentes. Cependant, j'ai l'impression que cette BD reflète surtout l'expérience et le témoignage du père, qui ressentait le besoin de s'exprimer, comme a pu le faire Jérôme Ruillier avec Le coeur enclume. Il y a des passages très complexe et problématiques, dont les auteurs peuvent avoir honte de réagir de la sorte, mais je trouve que cette BD témoigne des erreurs profondes qu'ont pu faire les parents vis à vis de leurs enfant, et d'assumer ces erreurs. D'en parler et de les exposer. Peut être qu'ici, le problème, c'est que les erreurs que vous soulevez sont abordées comme des points positifs par l'auteur, pour le lecteur (mais il me semble que c'est ce que vous dites?). Je pense que je serai plus à même de soutenir des auteurs autistes à prendre la parole et s'exprimer sur le sujet, car il est nécessaire que la parole soit prise pour justement en finir avec le validisme. Merci pour toute l'énergie que tu déploies sur ta chaîne, merci à vous deux pour cette vidéo !
Dans ce cas précis il s'agit de personnes marginalisées (les personnes autistes) qui appellent au boycott d'une œuvre produite par quelqu'un qui a davantage de pouvoir et qui fait partie d'une catégorie sociale plutôt visibilisée sur ce sujet précis (les parents allistes d'enfants autistes). Le boycott et la censure n'ont rien à voir : on a aucun pouvoir de censure là. Les gens sont libres de lire la BD. On est libres de contester, en tant qu'autistes, une représentation qui nous nuit. En effet, la BD est plutôt centrée sur le père (il a dit verbatim qu'il ne s'intéressait pas à l'autisme en général d'ailleurs), et c'est bien un des problèmes que ça pose, parce que malgré tout la BD et un potentiel film seront vus comme des références de représentation de l'autisme et pas juste comme un récit parental un peu bancal. Par ailleurs, tu dis "je trouve que cette BD témoigne des erreurs profondes qu'ont pu faire les parents vis à vis de leurs enfant, et d'assumer ces erreurs. D'en parler et de les exposer" ; je suis d'accord avec ça, sauf que là, ce n'est pas du tout présenté comme "des erreurs profondes", au contraire, Yvon Roy est applaudi pour son "combat contre l'autisme de son fils", "sa patience d'ange" , etc. Personnellement ma priorité n'est pas de réfléter en permanence une image positive et bienveillante ; c'est important pour moi de faire des critiques constructives et de donner aux gens des éléments pour évoluer et se questionner. C'est ce qu'on fait ici. Le boycott en soi est un outil, quand l’œuvre est violente c'est une riposte. On a pas appelé à insulter l'auteur ou à le harceler avec des menaces : on met en avant que l’œuvre produite nous nuit et qu'on ne veut pas qu'un film soit fait. On oblige personne à participer au boycott, je vois pas en quoi c'est autoritaire. Pour finir : en effet, la parole des personnes autistes est nécessaire sur le sujet ! Il y a un article avec des recommandations de lecture par des personnes autistes ici si ça t'intéresse justement : dcaius.fr/blog/2018/07/23/recs-de-lecture-autisme-par-concerne-e-s/ Et notre amie Léonie Casthel a écrit une formidable pièce de théâtre avec quatre personnages autistes, "Les antennes et les branches", dont tu peux lire des extraits ici : diablogberlinois.wordpress.com/
Alors déjà le boycott et la censure sont pas du tout la même chose. La censure est justement un acte exercé par le pouvoir, qui interdit l'oeuvre, alors que là on informe en demandant 1 aux réal/prod de revoir leur décision d'adapter la bd en film, et 2 au spectateurices de ne pas aller le voir en expliquant pourquoi il est dangereux. On interdit rien à personne, on dénonce un problème pour demander au gens d'agir avec nous contre ce genre de chose. La grosse différence c'est que boycotter un film parce qu'un personnage est noir ou quoi, c'est un acte de haine, de violence etc, alors que justement on demande aux gens de nous protéger là, au contraire. Après oui y a des gens qui croient protéger en boycottant des trucs lgbt mais j'ysuis pour rien. Là je dirais plutôt le contraire, le moyen ne jsutifie pas la fin. Le moyen est pas violent, il encourage la parole, l'information, la remise en question et l'action de soutien. Si après on utilise se moyen pour faire taire et invisibiliser les minorités c'est un problème, mais c'est pas le moyen le problème c'est la fin. Y a effectivement des moments dans la BD ou le père dit penser des choses négatives de sont fils et culpabiliser de ça. On peut s'interroger de la pertinence de l'écrire en public à un endroit où son fils va le lire un jour, mais c'est pas forcément affreux non plus. En revanche pour les exemples dont on parle là il y a pas ce recule. C'est pas "J'aimerai des câlin mais je peux pas, ça m'énerve mais je sais que je dois respecter mon fils et je m'en veux d'être en colère" c'est "il est impensable que mon fils ne me fasse pas des câlins et donc je profite de la faiblesse pour en obtenir et ça me rend heureux" sans aucun remarque après coup que c'était quand même peut-être pas une bonne chose pour l'enfant. Donc on est pas que sur du "je ressens ça c'est mal mais c'est humain". Y a aussi beaucoup de "je ressens ça et c'est mon droit d'agir pour l'obtenir au détriment de mon enfant".
Cest vraiment interessant :) moi même je ne suis pas autiste mais je n'aime pas du tout regarder les gens dans les yeux je ne le fais que depuis quelques années... Bref je ne lirais pas cette BD ...
J'ai ENFIN pris le temps de regarder ta vidéo et oui de toutes façons les gens n'en on rien à faire des réactions sur internet au final ce films se fera, et ce sera encore une autre campagne de boycott... C'est quand qu'on finance des vrais films en fait ???
On verra ! Mais en effet je pense qu'il faut qu'on cherche à monter nos propres projets et pas seulement réagir à ce qui se fait. En termes d'oeuvres artistiques faites par des personnes autistes avec une représentation non-validiste et cool, je recommanderais particulièrement de lire des extraits de la dernière pièce de Léonie Casthel, "Les antennes et les branches" : diablogberlinois.wordpress.com/ Et on fait partie tou-te-s les trois (Léonie, Alistair et moi) du collectif d'artistes autistes Spectre Artistique spectreartistique.wordpress.com/ Ah et Angie, une autre membre du collectif, a fait un documentaire sur l'autisme sur sa chaîne que tu peux visionner ici : ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-sMQma1EsHho.html Et si jamais tu connais des personnes autistes qui essayent de monter un projet qui tient la route, fais-nous signe pour qu'on booste !
bonjour, à un moment vous parlez de prosopagnosie, notamment que certaines personnes autistes le sont. Savez vous si il y a un possible lien entre autisme et et prosopagnosie ou avez vous des liens/ressources sur ce sujet ? très bonne vidéo sinon
Alors il s'est certain qu'il y a des liens entre les deux. En tout cas c'est la cas d'une partie non négligeable des personnes autistes, et ça paraît assez logique que ça puisse avoir un rapport avec le fait qu'on lit mal les expressions de visage par ex. Si je trouve des articles sur le sujet je te dirais ^^ Mais en gros : c'est pas tout les autiste mais ça peut être une des manifestations de l'autisme.
Je l'ai mentionné parce que plusieurs de mes ami-e-s autistes sont prosopagnosiques, mais c'est pas le cas de toutes les personnes autistes (personnellement je suis plutôt physionomiste, au contraire). Je mettrais ça un peu dans la même case que les différences sensorielles : ça varie d'une personne autiste à une autre (on est pas tou-te-s hypersensibles de l'odorat par exemple, mais l'hypersensibilité olfactive est un truc qui se retrouve souvent chez les personnes autistes). J'ai pas trouvé d'article en français sur le sujet mais je l'ai souvent vu mentionné en anglais. Merci !
J'aime pas regarder les gens dans les yeux. La plupart du temps je ne regardent pas ( ou pas tout le temps ( furtivement) ) les gens quand je leurs parlent
ça devrait pas être important. Perso avec mes lunettes sombres je sais même pas si les gens captent mon regard et sa direction ou pas mais témoigner de l'attention à l'autre c'est un ensemble...
J'ai juste une critique. Vous dîtes : "l'enfant, il n'a pas l'air traumatisé à la fin". Personne n'a jamais l'air traumatisé. En revanche, il y a beaucoup de personnes PTSD à cause de ce genre d'erreurs éducatives très violentes...
Le propos n'était pas de dire "Il n'est pas traumatisé" mais plutôt "Des éléments qui nous sont présentés on ne peut pas déduire irréfutablement qu'il a l'air traumatisé" ce qui est très différent (surtout que ce n'est pas lui qui présente lesdites informations). Bien sûr que le trauma peut prendre plein d'apparences différentes, le sous-entendu n'était pas que les personnes traumatisées sont reconnaissables au premier coup d'œil. Vu qu'on a toust les deux un stress post-traumatique et que le gros de mon travail en ligne sur mon blog c'est de vulgariser des ressources sur le sujet, je pense qu'on est bien au courant.
Établir un système aussi toxique et mal construit pour son propre enfant est juste horrible. Surtout pour la fermeture d'esprit et le dénis du syndrome de son enfant. Cela ne rime juste à du narcissisme.. C'est juste déplorable..
Vous êtes sérieuses ????? Je vous invite à relire le livre sous l’angle réel. 1- C’est un livre qui m’a été conseillé par la psychométricienne de mon fils (6 ans, TSA léger)... en temps que papa. Elle a compris tout comme moi que le thème principal est l’acceptation de l’adulte accompagnant et surtout de se faire confiance en parallèle avec le corps médical... c’est un complément d’éducation adapté à l’enfant... Les parents ont tous un processus d’acceptation à respecter et c’est pas ce genre de vidéo démagogique qui peuvent aider les plus fragiles. Yvon Roy est narcissique peut être ??? La blague... 2- Faut il vous dire que chaque autiste est différent, donc sa prise en charge également ? Chaque autiste a ses points forts, ses points faibles et il n’y a pas de méthode magique. C’est du cas par cas et les parents qui vivent avec leur enfants sont les mieux placés, ceux qui connaissent le mieux leur enfant... Pour lui inculquer les fondamentaux indispensables pour que l’enfant puissent utiliser ses points fort en grandissant, dans un contexte non adapté pour eux. 3- La blague : 15 min de vidéo et pas une fois on parle des intérêts restreints, qu’il faut absolument stopper pour ne pas que l’enfant parte trop loin... 4- Pitié, changez de thème et de combat : respectez les parents qui se (re)construisent pour le bien de leur enfants qui aura toujours une différence et conditionne un renouveau familiale pas forcément simple et aisé. Vous n’aidez que les démagogues dont vous semblez bien faire partis... C’est insupportable et scandaleux toutes ses bêtises pour les parents les plus fragiles face à l’autisme de leurs enfants... A bon entendeur... je ne vous félicite pas.
J'allais faire une réponse constructive mais si vous partez du principe qu'il faut absolument empêcher un enfant d'avoir des passions j'pense pas pouvoir faire grand chose pour vous désolé
Passion !!!!????? Pour vous un intérêt restreint c’est une passion !!!!!? Mon dieu c’est encore pire que ce que je pensais 😱😱😱😱😱 Le neuro de mon fils doit être un guignol alors, quand il dit qu’il ne faut absolument pas le laisser s’enfoncer dans ses intérêts restreints !!!!! Et renseignez vous avant de parler... me dire a moi, que les enfants ne doivent pas avoir de passions... Vous ne pouviez pas mieux tomber !!! Me dire ça à moi, artiste comédien pour le jeune public qui sillonne la France avec des spectacles interactifs et pédagogiques depuis + de 10 ans... Des spectacles reconnus pour stimuler l’imaginaire des enfants, le droit à la parole et la dimension collective d’entre les êtres humains !!! Encore une belle blague sur cette page, une de + Vous êtes honteuse... pourvu que personne ne vous prend au sérieux 🤞..... Même quand mon fils part en flapping, il brasse bien moins d’air que vous.
Oui votre neuro est un guignol vous voulez que je vous dise quoi ? Je suis autiste, je sais ce que c'est un intérêt restreint. Je vie avec. Tous les jours. Je sais quel bonheur c'est. Je sais que ça me tiens en vie. Je sais dans quel état de détresse j'ai été quand on a tenté de me les retirer. Je sais que j'ai voulu mourir. Je prie de tout mon cœur que que vous n'infligiez pas ça à votre fils. Je pris de tout mon cœur pour que si vous le faites il y survive. Je prie de tout mon cœur pour que quelqu'un l'aime un jour comme il est, l'aime avec ses intérêts et pas malgré eux et lui dise qu'il a raison d'être intéressé par des choses, et qu'il est intéressant.
Oui, il dit que c'est un livre sur lui et son vécu de parent. Ce livre ne parle pas d'autisme mais de la vie du parent... Difficile de ne pas parler de lui et de ses avis/ émotions alors que clairement c'est expliqué du début à la fin que c'est au sujet du parent, pas du gosse. Ce que beaucoup ne comprenne pas ici c'est que le sujet principal du livre n'est pas l'autisme en fait.
Merci bcp pour cette vidéo ! Je me rappelle avoir vite fait lu cette histoire de boycott mais à l'époque je ne m'intéressais que de loin à l'autisme (même si le sujet m'intriguais et je pensais déjà en 2016 que l'autisme était plus une façon d'être différente qu'une maladie) j'étais loin de cette sphère militante ET SURTOUT je ne savais pas que j'étais autiste moi-même ça change la donne tout ça 🤣🤣🤣 (c'est drôle après coup de voir que ça ME concerne). J'apprécie également le fait que dcaius et toi étiez posés quand vous faisiez part de vos arguments car perso, le militantisme virulent j'ai bcp de mal et je trouve que le discours est super bien passé car vous critiquez pas pour critiquer au contraire, ce que vous mettez en avant fait sens et même moi, juste avec vos arguments, j'avais plus l'impression que le père cherchait à "dresser son fils" (en mode ABA) ce qui n'est pas fifou. Après bien sûr, loin de moi l'idée de jeter la pierre au père sans compter que je n'ai pas lu la BD. J'aimerais bien la lire d'ailleurs pour voir ce que j'en pense (surtout qu'autant que personne directement concernée ma parole aura davantage de poids eh eh). Ça ne me choque pas non plus que ce soit un livre du point de vue uniquement alliste mais faudrait voir le but derrière l'ouvrage. Bref, j'espère que le père en tout cas a eu l'occasion d'évoluer sur la question de l'autisme et qu'il a une vision moins validiste du handicap En tout cas, en tant que personne autiste je salue votre approche de nouveau et je la garde sous le coude à l'occasion ☺️