La courbe de tes yeux (Paul Eluard) La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur, Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne et sûr, Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu. Feuilles de jour et mousse de rosée, Roseaux du vent, sourires parfumés, Ailes couvrant le monde de lumière, Bateaux chargés du ciel et de la mer, Chasseurs des bruits et sources des couleurs, Parfums éclos d’une couvée d’aurores Qui gît toujours sur la paille des astres, Comme le jour dépend de l’innocence Le monde entier dépend de tes yeux purs Et tout mon sang coule dans leurs regards.
A écouter et réécouter sans modération ! Un frère d'âme! . Encore une fois, je remercie ce réseau social : moi qui suis si rétive, voire hostile à ces nouvelles technologies, je mesure notre chance de pouvoir vous entendre, toujours et encore, présent parmi nous; quel bonheur ! ❤❤❤
Version originale / Versão original: Tanto de meu estado me acho incerto, Que em vivo ardor tremendo estou de frio; Sem causa juntamente chóro e rio; O mundo todo abarco, e nada apérto. He tudo quanto sinto hum desconcêrto: Da alma hum fogo me sahe, da vista hum rio; Agora espero, agora desconfio; Agora desvarío, agora acérto. Estando em terra, chego ao ceo voando; N'hum'hora acho mil annos, e he de geito Que em mil annos não posso achar hum'hora. Se me pergunta alguem, porque assi ando, Respondo, que não sei: porém suspeito Que só porque vos vi, minha Senhora.
Auteur de poèmes dans la tradition médiévale ou pastorale, de sonnets inspirés de la Renaissance italienne, et particulièrement de l'épopée nationale des Lusiades, Camoës est considéré comme le plus grand poète du Portugal et fait l’objet d’un culte de la part du peuple portugais en général, et des gens de lettres en particulier, à tel point que le jour de sa mort est devenu la fête nationale portugaise, en commémoration du poète.
je suis désenchantement de chanteuse disjonctée cassure dans mon sexe femme le bris en éclat je jouis encore ma colère entre mes doigts une salive mouille mon lit comme un orgasme oublie...