Professeur de physique à l'Université de Bourgogne ( UB )à Dijon , vous trouvez des vidéos en lien avec : - mes activités d'enseignement à l'UFR Sciences et Techniques à Dijon : Biophysique - Électricité - Physique du Solide - Optique - Nanosciences - Mécanique des fluides - mes activités de recherche au Laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne : Nanosciences - Spectroscopie Raman - Capteur - Plasmonique - Biophysique
Merci beaucoup pour cette vidéo. Elle contribue à faire connaître le pragmatisme dans le monde francophone (malheureusement peu connu, peu compris ou caricaturé). Je m'étonne cependant d'une chose. Le fait d'associer Nancy Cartwright au pragmatisme. De fait son travail partage plusieurs thèmes importants avec le pragmatisme, notamment en ce qui concerne l'accent mis sur l'utilité pratique des théories, le pluralisme méthodologique, et l'importance du contexte. Ces similitudes suggèrent des affinités pragmatistes indéniables mais, sauf erreur, il ne me semble pas qu'elle s'inscrive explicitement dans ce mouvement philosophique. Elle ne se situe pas directement dans la tradition héritée de philosophes comme Charles Sanders Peirce, William James ou John Dewey. Son travail est plutôt situé à l'intersection de la philosophie des sciences contemporaine, de l'épistémologie, et de la métaphysique des sciences. L'un des problèmes de la postérité du pragmatisme c'est qu'elle est si diffuse parfois qu'elle ne semble pas très claire. Entre les pragmatisme classique et certaines interprétations que l'on qualifie de néo-pragmatisme, il y a de quoi en perdre son latin. Mais peut-être au fond est-ce la posture pragmatique qui veut cela. Le pragmatisme s'est tellement diffusé qu'en un sens la posture qu'il sous-tend, si elle n'est plus reconnaissable en tant que telle, s'est imposée un peu partout comme une évidence. C'est du moins mon sentiment. Comme digne héritier du pragmatisme classique, je suggère de s'intéresser au trop peu connu Morton White et à sa position : le pragmatisme holistique. journals.openedition.org/traces//853?lang=fr C'est une position qui mériterait selon moi d'être explorée en philosophie des sciences et qui dans un certain sens rejoint les préocupations de Nancy Cartwright par la critique de Quine. Il est intéressant de voir que le pragmatisme d'un Quine soutient une vision qui privilégie le point de vue des sciences empiriques sur les autres points de vues alors que Cartwright et d'autres au contraire, utilise le pragmatisme pour modérer les prétentions scientifiques et les légitimer d'autres approches. Cela dit, vu les relations entre Cartwright et Hasok Chang, je comprends que Cartwright soit vue comme une personne influente dans la perpétuation de la posture pragmatique. Mais d'autres peuvent aussi prétendre à cette place comme Quine, Putnam, Brandom, etc. Même s'ils sont tous paradoxalement assez critique du pragmatisme classique et sont généralement considéré avant tout comme des analyticiens... En philosophie des sciences je pense même que plus globalement l'instrumentalisme participe de cette posture pragmatique (Dans la lignée de Duhem, Van Fraassen). Pas étonnant donc qu'un Morton White "fusionne" holisme épistémologique et pragmatisme. Bref, je m'intéresse depuis peu au pragmatisme et je trouve tout cela passionnant et largement sous exploité. Encore merci !
Merci beaucoup pour votre commentaire réfléchi et détaillé. Vous avez tout à fait raison de souligner que le travail de Nancy Cartwrigh, bien que partageant des affinités avec le pragmatisme, ne s'inscrit pas explicitement dans la tradition héritée de Peirce, James ou Dewey. Le pragmatisme a de multiples interprétations, et cela peut parfois prêter à confusion. Quine, Putnam ou meme Brandom l ont aussi transformé . Totalement raison de mentionner l'instrumentalisme, une autre posture pragmatique dans la lignée de Duhem et Van Fraassen. Très bonne suggestion d'explorer le travail de Morton White avec le pragmatisme holistique , cela résonne avec des préoccupations de Cartwright, dans la critique des prétentions hégémoniques de certaines approches scientifiques. Pour moi, le pragmatisme s ‘est imposé de manière si diffuse qu'il en est parfois difficile à identifier. Cela fait partie de ce qui le rend si fascinant et, comme vous le dites, largement sous-exploité. Encore merci pour votre commentaire enrichissant
Merci beaucoup Pourquoi on ne se contente pas d'une seule loi de conservation, qui se limite à la loi de conservation de l'énergie. Puisque la quantité de mouvement c'est l'énergie cinétique, et le moment cinétique c'est aussi l'énergie cinétique+potentiel ?!
Merci pour ta question : Pourquoi ne se contente-t-on pas d'une seule loi de conservation, celle de l'énergie ? La quantité de mouvement est un vecteur , c est t crucial pour décrire la direction des forces qui agissent sur des objets. Lorsqu'aucune force externe ne s'exerce sur un système, sa quantité de mouvement totale se conserve ,c est bien utile pour analyser les directions des collisions et les interactions entre objets. Le moment cinétique est lui aussi un vecteur ( à la différence de l energie) . C est grace à la conservation du Moment Cinétique que l on peut comprendre les systèmes en rotation, comme les planètes autour du soleil ou les objets tournant sur eux-mêmes. On utilise souvent la loi de conservation de l'énergie pour suivre les transformations dans le temps entre différentes formes d'énergie (cinétique, potentielle, thermique, etc.) En fait si on va plus loin, chaque loi de conservation répond à une symétrie fondamentale de la nature : La conservation de l'énergie est liée à l'invariance par translation dans le temps La conservation de la quantité de mouvement est liée à l'invariance par translation dans l'espace. La conservation du moment cinétique est liée à l'invariance par rotation. Ces trois conservations se complètent et elles ne peuvent pas être réduite à une seule loi. Je suis d’accord que la quantité de mouvement et le moment cinétique sont liés à l'énergie cinétique, mais ils fournissent des informations supplémentaires si on s intéresse à la la direction et la rotation des objets. J espere que ça répond à ta question.
Bonjour , on peut mesurer le diamètre du champ avec une règle graduée que l'on observe dans le champ de vision. Il existe également des micromètres spécialement conçus pour cette mesure.
Et il en existe même 5, la chlorophylle c, d et f qui peut absorbée au delà du visible ( > 700 nm ). Regarde les algues brunes pour la chlorophyle c ( absorbe bleu et rouge ) . C est plus rare , il existe par exemple la cyanobactérie qui s est adaptée grace la chlrorophyle d ( absorbe vers 710 nm) dans les milieux aquatiques avec peu de lumiere . Et que veut dire cyanobactérie ...bactérie ca vient de batonnet pour la forme , et cyano a ton avis va vient de quoi ? .... phénomème optique ?
Merci beaucoup Éric moi je connais une phénomène de mirage la fata morgana j'en ai vu une pas loin de chez moi à côté de chez ma cousine on a l'impression que le château de flotte sur l'eau c'est très spécial j'ai appris beaucoup de choses des explications sont vraiment bien clair merci encore😅😮😮😮😮😮
la " fée morgane" peut apparaitre effectivement sur un lac c est toujours lié a un gradient thermique , mais le gradient est souvent dans l autre sens, l eau est plus froid que l ai chaud l été .Ca devait être un mirage qu on dit superieur , c est l opposé que ce que j ai décrit dans la vidéo , la courbure est dans l autre sens, Les images peuvent être inversées verticalement, et donc ca créé encore plus.d'illusion de structures fantastiques, un bateau retourné ca peut ressembler à un château qui flotte . Christophe Colomb s est fait avoir ... La " fata Morgana" lui a peut être fait découvrir l Amérique !
Bonjour, merci pour ces vidéos, par contre je ne comprend pas à 3:00 concernant la voiture, d'après le calcul réalisé plus la voiture consomme et moins ils faudra la charger et au niveau des unités le résultat donne des h^-1. Est-ce qu'il ne faudrait pas inverser le calcul et diviser les KW.h par des KW?
Absolument ! L'un des exemples les plus contre-intuitifs en physique est l'expérience de la double fente, avec la dualité onde-particule de la lumière et des particules subatomiques. Les électrons , les photons peuvent produire des motifs d'interférence typiques des ondes, même lorsqu'ils sont émis un à un. L'acte d'observer ou de mesurer par quelle fente une particule passe modifie le comportement. de la particule... la réalité quantique est-elle influencée par la mesure ?....la necessité de tenir compte de l interaction observation - comportement des particules est ici fondamentalement contre-intuitive => remise en cause des principes dominants de la physique classique de l'époque .
@ericfinot , Bonjour, en quoi la thérorie du chagement climatique anthropique est elle une proposition réfutable? quelle expérience de réfutabilité a été menée pour la corroborer? merci de votre feedback
La théorie du changement climatique anthropique postule que les activités humaines, notamment la combustion de combustibles fossiles et la déforestation, augmentent les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, conduisant à un réchauffement global. Cette théorie est réfutable car elle repose sur des prédictions spécifiques qui peuvent être testées par des observations et des modèles climatiques. Expériences et observations de réfutabilité: - Mesures des concentrations de gaz à effet de serre avec une corrélation claire avec l'intensification des activités industrielles depuis la révolution industrielle. - Modèles climatiques : Les modèles climatiques sont utilisés pour prédire les effets futurs basés sur différentes hypothèses de concentrations de gaz à effet de serre. Si les prédictions des modèles s'écartaient systématiquement des observations, cela pourrait remettre en cause la théorie. - Études paléoclimatiques : les carottes de glace et les sédiments marins, montrent des liens entre les gaz à effet de serre et les températures globales à travers l'histoire de la Terre. cela montre des périodes de réchauffement associées à des augmentations naturelles des gaz à effet de serre. - Les satellites mesurent les températures globales, la couverture nuageuse, les niveaux de glace de mer....
@@ericfinot Merci, en effet, la théorie pourrait être réfutable mais elle est assez peu précice: où est H0 et H1 dans "le réchaufement climatique est du à l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre d'origine humaine"?, de quelle quantité de ces gaz? provoquant quelle chiffre d'augmentation de temprétrature? la proposition n'est pas assez précice. Pour les modèles climatiques, elles présupposent les conséquances dans les hypothèses du modèles, ce n'est en rien une expérience de réfutation mais plutôt une pétition de principe qui assume dans ses conclusions les hypothèses de départ. Pour les études paléoclimatiques, il y en a qui montre bien sur le long terme qu'il n'y a PAS de correlation claire entre les phases de réchauffement et les niveaux de co2. Quand bien même il y en aurait une, correlation n'est pas causalité. Il y a d'autres phénomènes de correlation qui expliquent à ce moment-là tres bien aussi les augmentations de temprérature avec l'activité solaire ( cf Challenges in the Detection and Attribution of Northern Hemisphere Surface Temperature Trends Since 1850 - Connolly et al.) En fait, il me semble que la véritable expérience de réfutabilité consistant à: 1. Observer un phénomène 2. Etablir la variable indépendante /dépendante et celle de controles 3. Etablir H0/H1 4. Faire l'experimentation de manière aléatoire (pour garder tous les autres paramètres égaux en dehors de la variable indépendantes et dépendantes) 5 . Analyser les résultats et donc corroborer ou réfuter. n'a jamais été faite car c'est impossible de la faire. Donc, il me semble que cette théorie réfutable mais pour le moment imprécise est pour le moment condamnée à rester une hypothèse car l'ensemble de ce qui est proposé pour essayer de la réfuter n'est vraiment pas valable.
@@commentsfrompat1400 Merci pour votre commentaire détaillé et réfléchi. Vous soulevez des points importants concernant la précision des affirmations et la méthodologie scientifique en climatologie. Il est vrai que prédire avec précision l'avenir climatique est extrêmement complexe, les modèles ne peuvent pas toujours saisir toutes les variables ou intégrer parfaitement toutes les interactions entre elles. Les modèles climatiques, bien que théoriques et reposant sur des hypothèses, sont fondés sur des principes physiques établis et des observations empiriques. Ils ne prétendent pas à une certitude absolue, mais permettent plutôt d'évaluer divers scénarios futurs sous différentes hypothèses d'émission de gaz à effet de serre. C est le boulot du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) utilise ces modèles pour créer des projections qui varient du plus optimiste au plus pessimiste . Leurs scénarios ne sont pas des prédictions mais des explorations de ce qui pourrait arriver sous certaines conditions. Concernant la corrélation et la causalité entre le CO2 et le réchauffement, vous avez raison , la orrélation n'implique pas causalité. Néanmoins, la grande majorité des études paléoclimatiques et les recherches actuelles soutiennent fortement l'idée que les augmentations des concentrations de CO2 d'origine anthropique jouent un rôle significatif dans l'augmentation des températures globales, soutenu par une compréhension de base des propriétés radiatives des gaz à effet de serre. En science, très peu de choses sont absolues, le dialogue critique est essentiel pour affiner notre compréhension. Votre point sur la nécessité d'expérimentations contrôlées est pertininent, bien que difficile à appliquer dans des systèmes aussi vastes et complexes que le climat de la Terre.
Merci pour votre commentaire. toutes les différentes cultures ont contribué historiquement aux sciences et à la technologie. Lavoisier est souvent considéré comme le père de la chimie moderne, dans le sens ou il a trouvé la composition chimique de l'air et la nature de la combustion, mais vous avez raison son apport ne porte pas sur l'invention ou l'usage de la cheminée. Les cheminées existaient en effet bien avant Lavoisier dans diverses cultures autour du monde, pour évacuer la fumée à l'extérieur des maisons. Si vous avez des informations spécifiques sur des innovations africaines dans ce domaine, a faire partager, n hésitez pas . Toujours enrichissant d’apprendre comment différentes civilisations ont apporté leurs contributions uniques à la technologie que nous tenons souvent pour acquise localement
Bonne remarque, merci ! Vous avez tout à fait raison. Ludwik Fleck est une figure essentielle dans l'histoire de la philosophie des sciences, et il mérite certainement une attention particulière. En effet, Fleck, avec sa théorie des 'styles de pensée' et des 'collectifs de pensée', a préfiguré de manière remarquable les paradigmes de Thomas Kuhn. Tous deux ont souligné la nature collective et construite de la science, mettant en évidence le rôle des facteurs sociaux et culturels dans l'évolution des connaissances scientifiques. Une vidéo dédiée à Fleck et à ses apports pourrait effectivement enrichir notre compréhension de la dynamique de la science et compléter nos discussions sur Kuhn. Merci pour cette suggestion pertinente !
Merci pour ce partage très édifiant ! A quand du coup une révolution scientifique quant à la question des origines selon le paradigme évolutionniste darwinien ? Si des conflits et des anomalies peuvent s'y trouver, jusqu'à quelle quantité d'anomalies les scientifiques pourraient se dire qu'il faudrait peut-être changer de paradigme ? À voir avec le temps...
Merci pour votre commentaire pertinent. Vous soulevez un point crucial dans la théorie des révolutions scientifiques de Kuhn. Selon Kuhn, les paradigmes scientifiques changent lorsqu'un nombre suffisant d'anomalies s'accumulent dans le paradigme actuel, menant à une crise et, éventuellement, à une révolution scientifique. En ce qui concerne le paradigme évolutionniste darwinien, il reste largement accepté dans la communauté scientifique car il explique efficacement une grande variété de phénomènes dans la biologie. Cependant, cela ne signifie pas qu'il est exempt de débats ou de remises en question. Par exemple, l'intégration de la génétique moderne dans la théorie de l'évolution a conduit à ce qu'on appelle la 'Synthèse moderne', montrant comment les paradigmes peuvent évoluer et s'adapter plutôt que d'être complètement remplacés. La question de 'jusqu'à quelle quantité d'anomalies' est nécessaire pour un changement de paradigme est complexe. Selon Kuhn, ce n'est pas tant le nombre d'anomalies qui compte, mais plutôt la capacité d'un nouveau paradigme à mieux expliquer ces anomalies et à offrir de nouvelles voies de recherche. La transition vers un nouveau paradigme ne se fait pas toujours rapidement ou facilement, car les paradigmes sont profondément enracinés dans les structures éducatives et de recherche. Pour résumer, si un nouveau cadre théorique émerge,qui offre une meilleure compréhension des phénomènes biologiques que le darwinisme ne peut expliquer, alors nous pourrions assister à une évolution ou à une révolution dans notre compréhension des origines et de l'évolution de la vie
@@ericfinot Merci de votre réponse. Le point de "l'enracinement" profond "des paradigmes dans les structures éducatives et de la recherche" m'évoque le fait qu'il y a aussi une certaine part (et une part certaine) émotionnelle, subjective, dans les choix de paradigme. Car puisqu'un paradigme ne permet pas d'obtenir toutes les réponses à tout, il faut alors aussi se reposer dessus sentimentalement ; se dire qu'au fond, c'est ce qui nous plait, qui nous va le mieux. Ainsi, ce qui nous va le mieux permet aussi d'assoir dans une certaine mesure la validité d'une réponse donnée au sein d'un paradigme. Dans ce cas de figure, il serait intéressant d'observer, en parallèle, les résultats de la recherche scientifique qui s'effectue, par exemple, au sein d'un paradigme d'ordre créationniste (bien qu'il faudrait préciser de quel créationnisme on parle). Après tout, une science qui tient compte de la notion de paradigme ne peut, de fait, se fermer à une telle possibilité (bien que plusieurs créationnistes ne cherchent pas nécessairement à comprendre les rouages du paradigme matérialiste/naturaliste qui étaie l'évolutionnisme darwinien).
@@andryranivoarizaka9772 Votre point sur l'aspect émotionnel et subjectif dans le choix des paradigmes est intéressant. En effet, les convictions personnelles, l'éducation, et les préférences culturelles peuvent jouer un rôle. Cependant, la science, dans sa démarche, essyaye de minimiser ces influences subjectives, en construisant des connaissances basées sur des observations empiriques, des expériences répétables et une logique rigoureuse. Quant à l'exploration de paradigmes alternatifs comme le créationnisme, la science est ouverte à examiner différentes hypothèses, à condition qu'elles puissent être testées et vérifiées. Le défi avec les paradigmes comme le créationnisme, c'est qu'ils s'appuient souvent sur des croyances qui ne sont pas facilement testables de manière empirique. Cela ne signifie pas que ces croyances sont invalides, mais plutôt qu'elles relèvent souvent plus de la philosophie ou de la théologie que de la science empirique. Mais il est toujours enrichissant d'explorer les différents paradigmes, même ceux qui sont éloignés de nos propres convictions, on apprend toujours de la diversité des pensées et des approches
Très intéressant, surtout au niveau des exemples comme H pylori. Toutefois, je trouve que vous auriez pu contextualiser un peu plus les théories de Feyerabend. On l'oppose souvent au Cercle de Vienne et à Popper. Mais on néglige tout aussi souvent de mentionner ce qu'il a emprunté aux idéalistes.
Merci pour votre retour, Eric ! Ravi que vous ayez trouvé l'exemple de H. pylori intéressant. Vous avez absolument raison concernant la contextualisation des théories de Feyerabend. L'opposition entre ses idées et celles du Cercle de Vienne ou de Karl Popper est souvent mise en avant, ce qui peut simplifier à l'excès la richesse de sa pensée. Votre point sur ce qu'il a emprunté aux idéalistes est particulièrement pertinent.Cette dimension ajoute une couche supplémentaire de complexité à sa critique de la méthodologie scientifique. L'idéalisme, en philosophie, est la théorie selon laquelle la réalité est mentalement construite ( peut être immatérielle ). Feyerabend a remis en question l'idée en effet que la science peut atteindre une connaissance objective et infaillible du monde. Pour lui, notre compréhension de la réalité est influencée par nos structures conceptuelles et nos perceptions.Il a soutenu qu'il n'existe pas de méthode unique et universelle en science, ca fait tout a fait écho la encore à la pensée idéaliste selon laquelle la compréhension et l'interprétation sont subjectives et dépendent du contexte culturel et historique. Il a prôné aussi que un pluralisme méthodologique (y compris des voies non scientifiques) peuvent être valides pour comprendre le monde. Encore merci pour votre insight éclairé sur les aspects moins explorés de la philosophie de Feyerabend, cela peut intéresser d'autres personnes également.
Bonjour et merci pour tout le contenu que vous présenter dans votre chaîne. J'ai constaté que le principe de l'inertie est à la fois un principe de conservation de la quantité de mouvement, et une loi de mouvement qui la première loi de Newton. Principe et loi à la fois ?!
Question pertinente , "principe" et "loi" sont souvent utilisés de manière interchangeable, selon le contexte. La première loi de Newton, également connue sous le nom de loi de l'inertie établit donc une relation causale entre l'absence de force extérieure et le mouvement constant d'un objet. Le principe de l'inertie est en fait une généralisation de cette loi. Il établit que, en l'absence de forces extérieures, la quantité de mouvement d'un système est conservée. Vous pouvez retenir que les "lois" sont des observations empiriques pour lesquelles on a une grande confiance dans un contexte donné, parce qu’elles ont été répétées et répétées . Les "principes", eux sont plus généraux ( ils dérivent de lois), mais surtout ils servant de fondements à une théorie. Dans le cas du principe de l'inertie, il sert de fondement à la mécanique classique et émerge de la première loi de Newton. Vous pouvez retenir qu un principe dérive de lois « principales » et que ce principe reste vrai dans plusieurs théories. Une loi peut être vrai ici et fausse ailleurs, dépend du contexte. Le principe de l’inertie reste valable pour la mécanique classique mais aussi pour la mécanique d einstein ( la quantité de mvt est modifiée en relativité , mais elle est toujours conservée sans action extérieure) Merci de vous être plongé si profondément dans le sujet , j espere avoir été un peu plus clair !
Certes !.... Mais à qd ? un semblable travail autour de la Science qui se fait... croyance ! Le réchauffement climatique... la planète brûle !! l'affaire du COVID, sans mauvais jeu de mot ! ou tt simplement... le darwinsme... la loi de la sélection naturelle pour expliquer le mde, la mise en place du mde,... et la conséquente religion de l'homme accidentel après l'homme de la chute ! vous permettraient un super travail, assuérment !...
Pardon, mais je ne comprends toujours pas bien la diffusion de la lumière sur les particules. vous partez d'un électron qui accélère, générant de ce fait un mouvement, une onde électromagnétique, c''est à dire de la lumière ? Dois je comprendre que quand la lumière, des photons excitent, les electrons d'un atome, ils se mettent à vibrer créant des photons secondaires de la même longueur d'onde que la lumière incidente ? C'est cela la diffusion ? Merci de votre réponse. Ce mouvement électronique est il analogue à celui du courant dans une antenne radio émetteur ?
Merci pour votre question, qui soulève un point intéressant sur la nature de la diffusion de la lumière. En effet, le processus est intimement lié à l'interaction entre la lumière (photons) et les électrons dans les atomes ou molécules. Lorsque la lumière (qui est une onde électromagnétique) frappe une particule, telle qu'un électron dans un atome, elle peut 'exciter' cet électron, le faisant passer à un état d'énergie plus élevé. Cet état excité n'est généralement pas stable, donc l'électron 'retombe' rapidement à son état d'énergie initial. En faisant cela, l'électron émet un photon. Ce photon émis peut avoir la même longueur d'onde (couleur) que le photon incident, ce qui est un aspect central de la diffusion de Rayleigh. Votre analogie avec le courant dans une antenne radio est assez pertinente. Dans une antenne, les ondes électromagnétiques (comme les signaux radio) provoquent le mouvement des électrons dans l'antenne. Ces électrons accélérés émettent à leur tour des ondes électromagnétiques. De même, dans la diffusion de la lumière, les photons incident excitent les électrons, qui réémettent ensuite de la lumière lorsqu'ils reviennent à leur état d'énergie initial. J espere que cela vous éclaire un peu plus.
Merci beaucoup d'avoir fait cette vidéo, ayant demain une évaluation sur le sujet et ne sachant pas effectuer cette technique, la vidéo m'a permis d'économiser mon temps grâce à sa courté et sa clarté. Je vous souhaite une bonne continuation, vous le méritez !
Franchement à quoi ça nous sert en 1ère 😮déjà que bref je on fait des choses justes pour le funne ou quoi ? Les profs non plus rien à dire c'est pour ça qu'il nous balance c'est chose!
Votre professeur essaye de vous aider à apprendre certains principes de raison. Assembler des petites choses pour grandir. Le concept de vecteur pour vous apprendre que l amplitude de la force ne fait pas tout, que la direction que vous prenez, et dans quel sens vous avancez sont tout aussi important.
Bonjour, merci pour cette présentation et votre travail, je suis un béotien en biologie. J'aurai une question sur la modélisation d'une cellule, vous donnez des valeurs de constantes diélectriques pour différentes type de cellule comme si elles étaient des capacités mais dans ce cas quelles sont les surfaces. Pour moi une cellule est une surface fermée et non 2 plaques parallèles avec une plaque V+ et une plaque V-. Quelles sont donc les 2 "plaques" pour une cellule ?
Bonjour, la constante diélectrique n est pas relie a la forme de la cellule, c est une valeur intrinsèque comme la masse volumique ou un indice optique. La membrane est effectivement une surface fermée qui délimite un milieu extracellulaire et un milieu intracellulaire
