Lorsque je suis en panne, je m'impose des contraintes fortes : - changer de format (ne faire que des photos carrées, que des photos en panoramique vertical, que sais-je encore, etc.) - changer de focale (exemple, si je ne fais que des photos au 35 mm depuis plusieurs mois, passer au 85 mm, ou 135 mm, etc.) - changer de processus / s'imposer une façon de photographier (exemple : tout prendre en hyperfocale à F11, ne s'autoriser que la pleine ouverture, ne faire que de la pose longue, etc.) - poser le cerveau : ne s'imposer aucun sujet, photographier à l'instinct tout ce qui attire l'oeil, sans se demander si la photo sera bonne ou pas (pour ça il y a l'editing) L'objectif de tout ça, c'est d'être amené à voir des choses qu'on ne voyait pas forcément auparavant, surtout dans des lieux familiers. C'est particulièrement vrai pour le changement de format. Par exemple, je peux t'assurer que faire du format panoramique verticale, ça conduit à regarder des choses qu'on ne regardait pas avant, à trouver des composition qu'on ne voyait pas forcément avant, etc.
Complètement en phase. Même si je n’ai pas connu de période aussi longue. Je ne doute pas que Dublin soit une ville propice à la photo de rue. Si tu connais le lieux par cœur, il y aura forcément des automatismes instinctifs dans ton approche du lieu. Personnellement, je pense que le point d de départ est de trouver un contexte différent de tout ce que ton œil a l’habitude de voir. La preuve, la foire au chevaux semble avoir été une bouffée d’oxygène pour Paul.Je ne pense pas qu’il y aille tous les Week-ends. Enfin je m’impose aussi des contraintes qui cassent mes habitudes ,comme m’imposer un focale que j’utilise peu , choisir un thème de départ , une couleur, les reflets, les gens à vélo, une vitesse imposé pour créer du flou de mouvement. Le truc le plus radical que j’ai trouvé est de passer de la photo de rue vers de la macro en pleine forêt. Même si tu ne produit pas leimages que voudrai dès le premier jour, la forêt reste une source d’inspiration artistique pour qui sait communier avec, et le bienfait qu’elle apporte atténuera ta frustration 😉👍
Dans tes propositions pour retrouver de l’inspiration en photographie, j’en partage une par expérience: faire de la photo à l’instinct. Cela m’a permis de sortir d’un conditionnement intellectuel qui me faisait me poser trop de questions, du style: quelle série faire, quel type de photos faire pour telle sortie, quelle histoire je veux raconter … Maintenant, je ne me pose plus ces questions. Lors d’une sortie photo dans une ville que je connais ou pas, j’erre sans programme précis et je fais les photos qui me plaisent, sans rechercher de cohérence entres elles, bref sans me prendre la tête. C’est après, lors du post traitement que des idées de séries de viennent, ou pas. Cela me permet de continuer l a photo et d’y prendre plaisir. Si j’étais resté dans le carcan séries, projets, règles de prise de vue, préparation d’expositions etc.. je me serais certainement lassé et j’aurais peut-être arrêté la photo.
ne tkt pas, c'est normal. Moi ce qui m'a aidé, c'est d'organiser un séance avec un autre photographe qui correspond à ma personnalité. et franchement ça m'a beaucoup aider !
Merci pour cette vidéo tellement honnête et pertinente (à l'image de ta chaîne en général, d'ailleurs). Le doute (dans le meilleur des cas) sur le sort de nos photos et, par voie de conséquence, sur le sens de notre travail photographique, est, j'imagine, le lot commun de tous les photographes amateurs, et même d'un certain nombre de photographes professionnels. Il n'est pas facile de continuer à se motiver lorsqu'on se dit que son oeuvre passera probablement inaperçu et tombera vite dans l'oubli. Personnellement, j'essaie de me convaincre que la seule personne pour laquelle je fais des photos est moi-même, mais il y a tout de même une partie de moi qui aspire à une (certaine) reconnaissance, voire à une postérité, même modeste. Bref, tes réflexions entrent vraiment en résonance avec les miennes.
Merci beaucoup pour cette vidéo. Je pense que ce que tu verbalises est une expérience que tout créateur peut vivre et surtout revivre. Ce genre de crise doit se retrouver dans toutes les pratiques artistiques. Les crises créatives ne sont pas spécialement liées à sa vie personnelle, mais bien à la pratique de son art. Je me suis personnellement mis à la photographie pendant une crise artistique par rapport à un autre art. Impossible de prendre de plaisir, je m'ennuyais terriblement parce que j'avais basé toute ma vie dessous. Et découvrir un autre art, devoir exprimer avec de nouveaux outils, de nouvelles méthodes et technique, redevenir un débutant à nouveau m'a permis de me réapproprier mon art premier. Finalement, tous les arts sont liés par leur finalité qui est pour moi : La communication d'une intention émotive. Ce n'est pas parce que tu aimes la photographie que tu ne peux pas être bouleversée par des peintures de Paul Henry, par une histoire d'amour cinématographique sur des pécheurs du Mékong, ou par les revendications du mouvement en musique Hyperpop. Je me doute que ce soit une solution miracle adaptée à tous, mais elle mérite d'être exprimée. Pratiquer plusieurs arts n'est pas non plus facile, il est difficile de trouver son équilibre. Mais à mes yeux, oublier que nous pouvons être inspirés par d'autres arts est une erreur. Par besoin d'être un spécialiste, simplement que, pouvoir s'exprimer artistiquement sans pression et sans prétention est salvateur. Et je crois que s'intéresser à ce que tu veux faire, mais par les primes d'un autre médium artistique que la photographie, pourrait t'aider.
Je traversais la même perte d’inspiration à mon petit niveau amateur. Jusque là je faisais des photos de rue, tous les jours avec grand plaisir, puis je me suis dit qu’il me fallait un projet et là j’ai séché. J’ai regardé des vidéos, lu des bouquins qui me ramenaient à ma nullité de ne pas sortir un projet. J’ai traversé une petite phase anxieuse, triste (le climat, les guerres, la montée de l’intolérance en Europe…) et j’ai eu envie de faire un travail photographique sur la fragilité, la vulnérabilité et cela me porte j’ai toujours mon petit Ricoh dans la poche et j’ai de nouveau du plaisir et cela me fait aller mieux ! Voila un petit témoignage Je suis sûre que tu vas retrouver ce plaisir et la confiance !!!
Salut Paul, ça fait du bien de formuler comme tu l'as fais, toutes les solutions sont contenues dans ce que tu as dit. Tu n'es pas malade, tu es en train de mûrir et surtout de passer du cerveau qui fatigue au coeur qui exulte. Sors du mental et laisse toi guider par ton coeur et surtout rappelle toi qu'il y a des misères beaucoup plus grandes que celle là 📷😇
Je ne suis pas RU-vidr mais si il y a une vidéo que j'aurai voulu écrire c'est celle là !! Bravo. Je me reconnais complètement. Quand j'ai commencé la photo j'adorais découvrir des blogeurs et youtuber qui disaient ce que j'avais déjà découvert par moi même juste avant mais sans mettre des mots dessus. Cette vidéo me produit le même effet. Elle met des mots sur la recherche créative et j'imagine que c'est mon nouveau hobby donc. La recherche créative est devenue plus importante que la photo et je me sens moins seul. Merci
Lire un bon livre photo à la bibliothèque, ou chez soi avec un bon thé ça me donne toujours envie de recommencer. Quand j'ai pas de motivation pour prendre des photos j'en ai encore moins pour les éditer ! Pendant les moments de panne, je continue au moins de prendre des photos mes proches, on peut trouver nul rétrospectivement des séries hasardeuses faites il y a quelques années, mais je suis toujours heureux et mes copains/ ma famille de ces photos qui ont au moins la valeur de souvenir. Et puis photographier ses proches libère la pratique de pas mal de ses difficultés (se déplacer, dégager du temps, la peur de déranger etc.). Cultiver ses autres passions à part la photo est important et en plus ça peut apporter des co-bénéfices à la photo.
Salut je viens de faire une formation de 4 heures avec un pro qui ma été offert par ma famille cela ma fait comprendre que j'étais trop technique et que je loupe l'essentiel
Salut Paul. Merci pour cette video très honnête. Je suis sûr que nous sommes nombreux a nous reconnaître dans cette sorte de "marasme" creatif. Ça m'a rrive assez souvent et parfois ça dure, ça dure. Mais comme la photo fait partie de ma vie comme l'air que je respire, j'arrive toujours a trouver une stratégie pour depasser cela. D'abord, j'essaie d'être de plus en plus Zen et je pratique la meditation, ce qui me permet d'integrer qu'un processus, c'est toujours des hauts et des bas. Considerer les bas, propres a toute activité créative, fait partie de la vie, donc en prendre acte et s'essayer a autre chose. Ce que j'appelle la strategie de contournement. Un exemple: tu es passionné de photo de rue et tu vis a Dublin. Au lieu d'aller toujours dans la rue, surtout en periodes froides, fais de la rue "dedans". En t'interessant par ex, au theme Dublin et le Whisky, tu peux lier l'utile a l'agreable. Aller dans les bars et voir comment se tisse la relation avec ce delicieux breuvage irlandais. Tu peux aussi squatter un peu les devantures de magasins de spiritueux et t'interesser photographiquement a ce qui s'y passe et qui les frequente. Tu peux aussi visiter les caves/distilleries specialisées et photographier les differents protagonistes interagissant avec, etc. Tu verras que tu ne t'eloignera pas trop de la photo de rue dans le fond. C''est ce que j'appelle une stategie de contournement qui va te changer les idées et peu a peu te redonner confiance et te ramener sur le terrain. Quand je touche un peu le fond et me sens une vraie merde, je frequente assidument des canaux comme celui de Joel Ulises et je regarde en boucle ses videos quíl fait sur Alex Webb, Saul Leiter, Egglestone, Moriyama, Crewdson, Alan Harvey, Horvat, Meyerowitz, Matt Stuart, etc, etc. Et au bout d'un moment, plus ou moins long, l'envie, l'inspiration reviennent. En attendant, je continue a faire prendre l'air a l'appareil photo, en pleine conscience. Et si ça ne marche pas, essaie le crochet! 😊
Un des moyens de débloquer que je trouve génial, c'est de se donner des contraintes. Exemple: - Demander à chatgpt de me donner une liste de 10 thématiques - Faire un itinéraire à l'avance et le répéter pendant quelques jours à des heures différentes - Faire une marche photo avec une minuterie réglée à chaque 30-60-90 secondes et quand ca bip, arreter et prendre une photo - Choisir quelques lieux au hasard dans la ville, se "clouer les pieds" dans le lieu et essayer de capter des moments Bref, y aller un peu dans le même principe que OULIPO (Ouvroir de littérature potentielle). Je me dis toujours que si Georges Perec a été capable d'écrire un roman complet sans la lettre "E", il n'existe pas de contrainte trop difficile à surmonter
En entendant le premier tiers de la vidéo, je me suis beaucoup reconnue (même si je suis plutôt dans du portraits beauté pour me détendre que dans la photo de rue) : En 2021-2022, je n'avais plus d'envie, plus d'idées, plus d'énergie, ce qui m'emmenait dans un cercle vicieux. Au delà de quelques commandes (ce qui donne un cadre donc beaucoup plus facile à gérer), j'ai juste complètement arrêté de shooter. J'ai mis mon appareil au placard (littéralement) et je me suis complètement sortie la tête de la photo. Et cette pause a été plus que salvatrice. Pas de pression à réaliser des trucs bien, à écouter les autres faire des trucs bien etc. Juste : un pas de côté pour me concentrer sur d'autres sphères de ma vie. Grâce à ça, aujourd'hui j'ai retrouvé mon envie de réaliser des photos, de me réinsérer dans un écosystème artistique que j'ai fui pendant plusieurs mois, et depuis quelques semaines j'ai même à nouveau envie de tester des idées. Et pfiou ! Quelle bouffée d'air frais. (bien qu'en écoutant jusqu'à la fin, j'ai bien conscience que ce n'est peut-être pas la solution pour toi ;) )
De mon humble point de vue, la photo de rue ne consiste pas à revenir de chaque sortie avec des dizaines de photos sans grand intérêt, mais de s’estimer heureux d’obtenir une voire deux photos exceptionnelles, et même ça c’est très difficile. Je suis quelques photographes de rue sur Instagram qui ont du talent mais qui hélas inondent de photos médiocres. Je n’ai jamais compris qu’on puisse considérer comme une photo de rue digne d’intérêt le fait de shooter une personne lambda qui passe devant soi, et ça malheureusement ça constitue la plus grande partie de ce que l’on voie chez les photographes de rue. Je ne sais pas si tu es dans ce cas, je viens de tomber sur ta vidéo par hazard, mais si c’est le cas peut être prends tu simplement conscience que ta production est plus quantitative que qualitative. Et ça c’est plutôt une bonne nouvelle, cela signifie que ton regard sur la photo de rue évolue et que tu tends à rechercher le cliché qui tue !
Bonjour Paul, Mon point de vue, "à l'emporte-pièce" : au sein du dispositif photographique, complexe et tentaculaire, la production (créative ou non) n'est que la partie émergée de l'iceberg. Dans le domaine de la photographie "à la billebaude", si un jour "vouloir" n'est plus "pouvoir", c'est qu'il y a un déphasage quelque part (comme tu le sais, la pertinence du projet n'induit pas ipso facto sa faisabilité). Quand F. Midal écrit: "Être photographe, c'est d'abord penser le monde photographiquement. Cela ne peut pas se décider par une décision volontaire, mais se gagne, pas à pas, dans l'épreuve pour apprendre à regarder tout autant le monde que son propre travail. L'un n'apparaissant que dans le dialogue avec l'autre.", on voit poindre ce que tu as déjà pressenti. Le photographe n'existe pas par la production photographique seulement, mais aussi dans la photographie comme moyen commode de décrypter le monde. Alors, quand "ça ne marche pas" d'un côté, le photographe trouve un autre chemin, petit détour ou nouvelle direction. Mais cela n'est utile que s'il y a encore et toujours production : la commande photographique, l'étude et la recherche, l'écriture, l'enseignement... Pour moi, ces chemins de traverse, ça fait quarante ans que ça dure. Ne pas photographier tout en restant photographe, c'est un peu funambulesque, mais vachement réjouissant : est-ce à cela qu'on reconnaît le "vrai" photographe, capable d'embrasser la totalité du dispositif auquel il a choisi de se soumettre? Bon courage et merci !
Le processus qui fait que l'on passe un "escalier" de compétence et d'exigence dans la construction d'une image.... implique un regard plus exigeant face aux photos que l'on a prises. Cela implique des phases plus ou moins longues de remises en questions , dans cette recherche souvent vaine de LA PHOTO... Puis le processus de faire des photos celui qui nous fait kiffer , celui qui parle de nous, celui qui nous pousse dans les rues, reprend le dessus.... Réapprendre à apprécier les photos que l'on a construit c'est accepter leurs imperfections, leurs inutilités aux yeux des autres, accepter qu'elles ne finiront pas dans un musée. Réapprendre que notre processus artistique, celui qui dévoile de nous des parties très enfouies... est le seul qui nous est réellement nécessaire... Abandonner la partie face à nos exigences purement terre à terre et laisser la place à nos émotions.... est un chemin qui nous tend les bras à condition de les laisser s'exprimer... Tu as peut-être remarqué que j'ai autant parlé à toi qu'à moi😊. On va y arriver Pour ma part le fait de m'obliger à t'envoyer 5 autoportraits alors que je suis loin de les trouver parfait, est une piste.... et du coup merci, ton initiative est arrivée à un moment crucial de ma remise en question
Paul, ce qui t'arrive c'est juste un passage à vide, cela arrive à tous les artistes, créateurs, passionnés... cela m'est arrivé avec l'écriture et puis à un moment c'est revenu. Ne pas se mettre la pression. Va où est ta joie, suis tes désirs et sens toi libre de faire ou pas des photos. Pour la confiance en soi, sois conscient de tes qualités, tu en as beaucoup sur le plan pro mais aussi perso, amical, humain. Reste positif, garde le sourire, détend toi, va vers d'autres sources de plaisir (une expo, un gâteau, un massage, un bon film, un concert, etc...). Pour te rebooster : organise toi un we, une escapade, en dehors de Dublin, seul ou avec un autre photographe, sur un lieu, une ville à découvrir, part léger (un boitier, un objectif), sans stratégie prédéfinie, laisse venir à toi les images et l'enthousiasme. Je te souhaite le meilleur à venir. Sois dans le cadeau de la Vie qu'est le Présent. Merci pour tout ce que tu nous donnes avec tant de passion et générosité.
Bravo. C’est vraiment courageux de parler de ça. Pour autant ça me surprend un peu parce que je trouve que vos photos récentes sont bien meilleures que celles d’il y a quelques années. Et même sans les comparer à avant, je trouve que c’est mieux que du bon boulot. Pour moi elles ont une vraie dimension artistique et du sens. Or, s’impliquer artistiquement, c’est difficile. Vos conseils sont excellents mais on sait bien que, quoi qu’on nous dise, même si c’est soi-même, on ne les entend vraiment que quand on est prêt. Désolé de ne pas avoir de solution, mais je pense que ces questions prouvent, en plus de vos photos, que vous avez la fibre artistique. Ca ne résoudra rien mais je crois que vous avez ce qu’il faut pour y croire. Bon courage.
Ta vidéo m'a vraiment touché je me suis vu dans ce que tu raconte. Mais si j'applique mes expériences de vie à la photographie c'est ça la photo. Une suite de haut et de bas donc la longueur en temps est aléatoire. Mais en photographie on manque jamais de sujet à traiter on manque seulement de points de vue. Personnellement j'ai été des mois, des années sans prendre aucune photo, mais je sais par expérience qu'il se produit toujours un facteur déclencheur hors de notre contrôle qui nous ramène de facto à la photographie et qui nous reconnecte avec notre inspiration. Il faut apprécier chaque minute passé à faire de la photo que le résultat soit bon ou médiocre. La photographie est capricieuse par moment et ses résultats sont tributaire de circonstances sur lesquels nous excersont aucun contrôle, mais lorsque nous réussissons à émouvoir notre auditoire ou nous même, c'est à cette instant précis que nous réalisons que notre travail et nos efforts ne sont pas vain.
Merci pour cette vidéo, ce ne doit pas être si simple de partager son expérience dans ce genre de situation… j’ai vu 2 fois au cinéma Perfect Days le dernier et magnifique film de Wim Wenders et quand je sens à un vide cela m’aide beaucoup à relativiser. Si tu as l’opportunité de le voir…! Merci encore.
Merci pour cette franchise. Je suis illustrateur indépendant et je pratique également la photo de rue par hobby et dans les deux cas il m'arrive d'avoir des périodes plus ou moins longues sans inspiration. Au début je me forçais à créer mais j'ai vite vu que ce n'était pas la bonne solution. J'attends donc que ça revienne naturellement et ça revient toujours et souvent par une vague importante de créativité. Comme si mon esprit était plus frais. Pour ce qui est de la photo, il m'arrive souvent de promener toute une journée et revenir sans un seul cliché mais ça ne pose pas trop de problème car je me dis que je n'ai rien vu qui méritait d'être immortalisé. Vous dites que le fait d'attendre que l'inspiration revienne ne vous convient pas alors il y a une chose qui fonctionne très bien pour moi que ce soit dans le dessin, la peinture et la photo , c'est de voir beaucoup d'expos et de tomber sur des artistes qui vous inspirent. après une longue période sans photo, je suis tombé récemment sur le travail d'un photographe qui pratique exactement le genre de photos que j'aime et depuis je fais beaucoup de clichés ! J'espère qu'il en sera de même pour vous. Bravo pour ce que vous faites !
Merci beaucoup pour ton honnêteté, ça fait du bien aussi de voir des créateurs qui partagent leurs doutes et n'ont pas peur de se montrer vulnérables. Je suis aussi photographe de mariage et c'est un peu la même ici, je shoote très très peu pour moi durant ma saison de mariages (de début mai à fin octobre), j'aime bien sortir complètement du mariage aussi, faire du sport, apprendre de nouvelles choses. J'espère que tu trouveras la solution à ton "blocage" !
Force de l'habitude ? Indigestion ? A vous écouter, j'explorerai 2 pistes : se concentrer sur l'édition, parce que vous y trouvez du plaisir. Ensuite, faites de la poterie, de la peinture, de la forge... ou tout autre processus créatif dans lequel vous débuterez. Sans se forcer à arrêter la photo pour vous bien sûr. Mais créer une forme de rupture, c'est-à-dire faire autre chose que de la photo, ça pourrait peut-être, rien de garanti, vous faire acquérir du recul et faire revenir l'envie. En tout cas prenez soin de vous, en attendant, je penserai à vous en lisant mon exemplaire de Goreng 😃. Plein de bonnes ondes...
Dans ces cas là, j’achète des livres photos de grands photographes pour m’inspirer pour faire une série photo que je n’ai pas l’habitude de sortir de ma zone de confort, de faire autre chose
Grave, y a un côté hyper vain au premier abord ! C'est ma principale difficulté d'arriver à me convaincre d'une quelconque utilité de cette activité. Mais quand j'y suis, je vois combien ça me rend heureuse, hors résultat. Y a plein d'autres trucs inutiles dans la vie sur lesquels on ne se questionne même pas. L'inutilité fait partie de la vie. Et c'est pas inutile si ça nous fait du bien, si ça nous ressource. ❤ Ici, j'ai pris pour acquis que je me laisse aller à mes envies. Je ne me force pas. Y aura des périodes plus productives que d'autres. Mais je remarque qu'il y a une forme de photo qui ne me quitte pas : celle qui documente mes propres souvenirs de maman, au smartphone. C'est la plus importante. Tant pis si le côté "art" qui peut apporter tellement de satisfaction passe après. L'essentiel est là. Ce pour quoi la photo est importante dans ma vie est sauf. Le reste, c'est bonus. ❤
Je suis photographe en événementiel et dans mon cas, j'avais un gros blocage dans la retouche. La sensation de faire tjs la même chose, de ne rien proposer de différent. Ce qui m'a aidé, c'est de faire du portrait en très petite série une 50aine de prises et je ne garde que entre 5 et 10 photos. En ayant une plus petite série et un genre différents. J'avais bcp plus de temps pour tester et apprendre une nouvelle façon de retoucher. Comme bcp de commentaires, faire quelque chose qu'on n'a pas l'habitude de faire dans notre pratique marché pour tout le monde. Le genre photo/ les contraintes matérielles/ découvrir de nouveaux photographes via les livres. Bon courage pour cette période qui n'est jamais la plus facile
Il ne faut pas baisser les bras et surtout il y a eu aussi le mauvais temps et les beaux jours vont revenir il faut positiver , c est important courage et laisse un peu de temps sans photo, et ressources toi sur une autre activité et parfois on arrive a une saturation, mais n arrête pas totalement tu as une sensibilité qui va te redonner l inspiration, courage, tu vas te retrouver !
Finir la vidéo en disant "d’habitude je suis plus enjoué" et avoir comme suggestion de vidéo à suivre "J’ai échoué" m’a fait bien rire 😅 Merci pour cette vidéo qui montre que la photo ce n’est pas magique. Ma pratique loisir de la photo c’est la randonnée photo animalières, et avec la nature, il n’est pas rare que la balade se limite à la partie rando du loisir. Cela ne donne que plus de plaisir lorsqu'il y a une rencontre imprévu offrant parfois une jolie photo.
Salut Paul, je suis globalement dans le même cas que toi depuis quelques mois et j'ai l'impression que ça vient de principe qui nous servent a définir ce qui est une bonne photo ou non, alors je suis plutôt d'accord avec l'idée de faire plus de photo qu'on aurait pas osé faire mais j'essaye aussi de faire des photo sans me soucier du résultat donc sans vraiment les regarder après avoir déclenché, et en parallèle j'essaye de travailler sur moi pour redéfinir ces fameux principes. J'ai l'impression que ça m'aide à reprendre confiance en moi en ce qui concerne la photo mais je pense que c'est un processus qui prends pas mal de temps et c'est ça le plus dur, de réussir à ne pas se frustrer toujours plus. Enfin bref, j'espère que tu arriveras à reprendre du plaisir dans la photo assez vite
Salut Paul ! Ta vidéo m'a touché. J'y ai réfléchi (sans faire exprès) hier soir et ce matin. J'ai plein de trucs à te dire, en général mais aussi plus propres à toi, à ta photographie. Je me demande comment te les faire parvenir. PS : cette vidéo n'est pas négative. Elle présente des difficultés, des doutes, et une volonté de trouver des solutions. Elle est donc franche et positive.
Bienvenue au club... Je suis encore dedans depuis quelques années. Un peu comme toi, je me posais pas mal de questions. Et le lâcher prise aide à se remettre à faire des photos sans prétention. Un sujet se présente et me donne envie de le prendre en photo ? OK, je fais les photos pour essayer de mettre ce sujet en valeur. Si il y a une bonne photo, c'est gagné. Si pas, c'est toujours un pas en plus dans la bonne direction. Ce qui m'a un peu aidé ces dernières semaines : un challenge photo au niveau du boulot. Prendre certains collègues en photo avec les contraintes imposées. Cela m'oblige à sortir de ma zone de confort. Et le retour positif m'aide à remonter la pente. Bref, j'ai hésité de participer au début. Mais le fait d'y participer me fait du bien.
Ce qui est étrange pour moi dans ton discours, c’est que j’ai l’impression que tu parles de tes projets personnels dans les mêmes termes que ta vie professionnelle, genre "je sors pour essayer de faire de bonnes photos" comme si c’était une obligation. Ça me fait penser à la relation que j’ai parfois avec le jeu vidéo, qui est une autre passion avec la photo. Il m’est arrivé de passer des heures à essayer de créer le meilleur personnage, de trouver tous les trésors du jeu, de le finir à 100% au point de me dégoûter du jeu... Il y a une attitude là-dedans qui relève du toc ou de l’obsession... La grosse différence entre nous c’est que la photo c’est une lubie inopinée pour moi et pas mon métier donc je n’ai jamais eu cette ambiguïté dans ma pratique. Occasionnellement, comme d’autres lubies que j’ai pu avoir par le passé, je me suis aussi lassé par périodes, même si c’est une des passions qui m’aura le plus motivé (presque 2 ans à présent que j’en fait dès que possible, j’ai rarement été aussi persévérant aussi longtemps dans un hobby...) J’ai regardé de nombreuses vidéos comme sur ta chaîne, lu des bouquins avec l’idée et l’enthousiasme de devenir "bon" ; quand j’ai commencé j’ai essayé aussi de faire plein de choses, d’explorer des techniques, de sortir faire la photo de rue. Mais à défaut de temps, mon sujet principal c’est ma fille, ma famille. Bien que mon idée d’origine était de faire de la photo "artistique", dans les faits je n’ai que peu de temps pour cela et ce sont les sorties et la vie de famille qui constituent mon principal cadre d’exercice de cette activité, et je réalise avec le temps que c’est AUSSI une façon de faire de la photo dont je me lasse le moins, tout simplement parce que je photographie les gens que j’aime et que j’ai du plaisir à les mettre en valeur, à leur montrer mon regard sur eux. Ce que je veux dire avec tout ça c’est que photographier des beaux paysages ou des inconnus ou des scènes insolites c’est génial mais tu l’as dit toi-même dans de précédentes vidéos, ce qu’on veut transmettre avec la photo c’est sa vision personnelle du monde ; mais finalement ce qui nous fais battre le plus le cœur, ce qui nous motive n’est pas forcément ce qui se trouve le plus, dans l’exotisme et l’inconnu mais au contraire plus près de soi... Inverser la logique de la prise de vue : ne pas sortir avec pour but de prendre une belle photo, mais créer des moments de bien-être et prendre son appareil dans sa poche "au cas où"... Juste une idée.
Tout artiste a des périodes de creux, grand ou petit, de mon côté ces périodes plus ou moins longues je les considère comme des jachères. Et tout comme ce phénomène de jachère permet au sol de se régénérer, je sors généralement de ces périodes plein d'ardeur et d'envies nouvelles. En dehors des jachères je suis un peu sur des rails, ces périodes de "vacances" m'offre une sorte de reboot. Grande discussion mais en effet quand cette période se termine je suis aux anges. Bien à vous tous.
C'est bien et courageux de s'exprimer comme tu l'as fait dans cette vidéo. Cela t'aidera et aidera les autres j'en suis certain. Concernant la jachère pour pousser un peu le sujet, cela me fait penser à notre société productiviste, dans laquelle nous aussi photographes nous pouvons être poussés à produire sans cesse et à nous sentir mal quand ce n'est pas le cas. Or ces moments de non production sont à chérir, il ne faut pas en avoir peur, au contraire ils peuvent offrir de belles opportunités de muer, de s'affranchir de certains réflexes. Personnellement j'adore notamment ce moment où la jachère n'a que trop durée et qu'envie et imagination sont sur le pas de ma porte. Ne dit-on pas parfois qu'un artiste produit trop et tombe dans la facilité de ses propres recettes, qu'il se répète ? Alors allongez vous dans votre propre champs en jachère, levez les yeux et découvrez d'autres choses cachées en vous. L'angoisse dans ces moments peut vous aveugler si elle prend trop de place. Conscience et Patience 🙂 Amusez vous.
Hello Paul, Ce type de démotivation nous arrive effectivement à tous, que ce soit sur quelques semaines ou quelques mois. Ou pire : ça n'aura pas vraiment de durée et se manifestera a chaque fois que tu photographie ou que tu édites (ça me semble d'ailleurs important d'identifier si la démotivation vient sur l'un et/ou l'autre dans le détail). En ce qui me concerne ça m'est déjà arrivé de ne plus avoir envie de photographier pendant quelques semaines mais le plus dur c'est quand je regarde où édite des photos que j'ai adorées puis que je trouve nulles. Un seul remède a ça qui est long et difficile : le temps et l'indulgence envers moi-même. Comme tu le fais je tente un pas de côté pour prendre du recul sur ce qui me pose problème et me fait mal. Et quand ça ne fonctionne pas (ce qui arrive assez souvent malgré tout) alors je me raccroche a la seule véritable vérité immuable : ça va passer. L'avenir m'offrira un regard neuf sur une situation qui m'aura plongé dans de tels gouffres de désespoir que je me surprendrait a dire à mon ancien moi : "Tout ça pour ça ? Tu t'est fait si mal pour ça ? C'est qu'il fallait en passer par là mais la prochaine fois trouve un meilleur pas de côté a faire." Et je recommence inlassablement a chaque fois que ça arrive, toujours un peu différent par rapport à la fois d'avant. Courage a toi dans ce moment difficile 💪💪
Trop de pression sur soi-même, trop de pression de réussite créative venant de l'extérieur, du regard des autres, peut-être. Sur ces points, je trouve que la chaîne d'Alex Kilbee est très instructive.
@@PaulNapo sa chaîne s'appelle "The photographic eye". C'est une référence anglophone pour moi. D'ailleurs, je vois certains parallèles entre ta chaîne et la sienne. J'aime aussi énormément qu'il parle très très rarement de matos.
Quand tu dis que les photos qui te plaisaient avant te paraissent bof avec le recul, soit c'est que comme tu as le cafard tu est un peu trop dur avec toi-même, soit tu as raison et tu as juste progressé (ton œil, tes goûts), ou évolué du moins. C'est pas agréable de traverser des crises mais c'est positif au final, on ressort de l'autre côté en étant différent.
Peut être que d aller juste marcher dans les rues sans appareil photo, juste regarder ce qui ce passe autour de toi et observer. Je crois sincèrement que comme moi, ton oeil photographique est constamment en éveil, ce qui fait que lorsque tu vois des scènes intéressantes et que tu te dises ZUT si j avais mon appareil photo ça aurait été une belle prise!.Le goût de la photographie te coule dans les veines alors je ne suis pas inquiète pour toi .Bonne chance dans ta recherche d inspiration!!!
Coucou Paul … ben alors !!! Je viens aussi pour te remonter un peu le moral, je pense vraiment que c’est normal et surtout inévitable, merci de partager cela avec tes apprentis ☺️on ne peu pas toujours être au top , c’est physiologique, je suis une femme j’ai 53 ans et je sais de quoi je parle !! Je ne suis pas photographe juste amateur trice !! Je suis passionnée mais je manque cruellement de temps mais c’est pas grave ds 2 ans j’aurais plus de temps , laisse faire les choses , laisse faire le temps , profite de ta chouette famille , apprécie le temps qui passe , tu es plein de talent , d’humilité et de bienveillance , arrête de penser et tu vas voir , tout va revenir sans que tu t’en aperçoive ne te mets pas de pression , c’est juste un drôle de moment à passer . Tu es toujours là pour nous conseiller nous apprendre et je vois que tu reçois le soutien que tu mérites !!! Relâche Paul … bon dimanche soir !!!😀
Le seul mot que tu ne prononces pas dans ta video (mais tu tournes autour), c’ est le mot PLAISIR. Médite là-dessus ! Tu te mets trop de pressions pour des projets « personnels » (non renumeré par des clients). Le plaisir, c’est l’oxygène du créatif. Tu es à bout de souffle. Respire, lâche prise, patiente… une page blanche dans un livre permet d’aérer les images et le narratif. Accepte la page blanche comme processus créatif sans limite de temps. Une œuvre n’a pas besoin d’être fini pour être aboutie. L’art est un art expression de vie, pas une finalité
Merci pour ta sincérité Paul, ta photo de l'enfant sur les marchés est merveilleuse, ne soit pas si dur avec toi. Tu peux tenter de sortir en te fixant une série de contraintes, focale, vitesse lente, couleur, et tu part à la chasse au trésor. Tu peux aussi partir dans ton catalogue et concevoir des triptyques en tentant une narration. Mais tu peux aussi sortir, sans boîtier, et contempler le théâtre de la rue. J'ai moi même un passage à vide, voici 18 mois que j'habite Montpellier et j'ai le sentiment d'avoir fait le tour de la question, ce qui est absurde, sans doute, mais ce sentiment m'habite. J'ai alors commencé des portraits en studio et je kiff cela.
On passe tous plus ou moins par là… notamment pour les photographes (ou autres disciplines artistiques) intelligents. Mon sentiment est qu’il y a une ambiance générale assez catastrophique sur le plan international. Comment s’émerveiller sur le monde quand nos dirigeants psychopathes nous enfoncent la tête sous l’eau un peu plus chaque jour. Je trouve les gens de plus en plus agressifs ou dépressifs. Ne serait-ce donc pas lié plus ou moins consciemment à cette ambiance délétère ? Et plus on est intelligent, ce qui est clairement ton cas, plus on est sensible à un contexte général même si l’on est très heureux dans sa vie privée.
Un truc qui marche pour moi quansd l'inspiration s'essouffle : faire un reset cérébral en m'obligeant à changer radicalement d'appareil photo par exemple. Passer d'un système Canon R à un Ricoh GRIIIx, ou même à un simple iPhone avec des applis un peu funs comme Hipstamatic avec des filtres vintage, ça modifie l'esthétique photo de manière assez radicale, qui plus est en se forçant parfois à aller dans des directions qu'on explorerait pas "en temps normal". Autre chose : avoir un livre de photos "de chevet" vers lequel on revient pour s'imprégner la rétine d'images qui nous ont inspirées et qui continuent de le faire, parce qu'on les considère comme universellement géniales. En ce qui me concerne, j'en ai deux, de deux de mes photographes préférés : - "Villes / Cities / Stadte" de Depardon, Edition Actes Sud, de son expo pour la Fondation Cartier il y a quelques années. Tout dans ce livre me plait, même si ce sont des photos que je ne ferais pas moi-même, mais elles m'inspirent : format, grain, esthétique de la mise en page, editing, colorimétrie, même l'odeur du bouquin me plait :) - "Rivages" de Harry Gruyaert. Celui-ci est une ode au bord de mer, et à toutes ses variations. Se lit à l'horizontal. Des panoramas superbes, souvent capturés à l'argentique, qui ne cessent de m'inspirer. Dernière chose que je fais parfois : m'obliger à penser "noir et blanc", essayer de faire abstraction complète des données colorimétriques pour se concentrer sur les contrastes, les ombres, et les jeux de lumière. Et le faire dès la prise de vue, en paramétrant son boitier pour qu'il shoote en Noir & Blanc ou à tout le moins, qu'il affiche l'image en Noir & Blanc sur l'écran en Review. Radical. Il y en a qui arrivent à se refaire une inspiration en arrêtant la photo quelques temps pour repartir avec un oeil frais. Mais pour moi, ça ne marche pas. Sans compter que la photo étant ton métier, ça me parait difficile pour toi de faire un truc comme ça... Sinon pêle mèle aussi : éteindre l'écran arrière de son appareil (ou le retourner) pour ne PLUS revoir la photo immédiatement après l'avoir prise. ça permet d'éviter cette pression de se dire "cette photo est ratée" ou "elle aurait pu être meilleure". En fait, on ne le sait pas avant de commencer l'upload sur son Mac ou sa tablette. Retrouver in fine un peu de ce qui faisait la beauté de l'argentique : l'incertitude.... Bon courage.
Etant très sensible à une certaine qualité de lumière et d'ombre, l'automne et l'hiver me plongent tout le temps dans cet état oû je ne peux plus prendre de photos qui me plaisent. Tous les ans ça me déprime mais je sais que le printemps va revenir. Durant cette période, j'en profite tout simplement pour faire le tri dans mes anciens clichés, et pourquoi pas retomber sur des photos que j'avais d'abord écartées mais qui, avec du recul, me paraissent maintenant intéressantes. Je trie, je fais faire des tirages, en attendant les beaux jours.
Bonsoir, un truc qui un jour m’a aidé … j’ai décidé un jour d’aller non pas chercher à faire « une/ des chouette(s) photos » mais d’aller faire une session « spéciale merde » en numérique parce qu’en argentique ça va te couter bonbon … puis je n’ai pas regardé de suite les photos mais quelque jours plus tard voire quelques semaines et … didjuuu c’est tout compte fait c’est pas si mauvais au final et enjoy 🧐😳🥳
Tu n'es pas le seul ;) J'ai 45 années de photo derrière moi et qlq passage à vide... Si tu ne l'as pas lu, je te conseille "le mystère de la chambre claire" de Serge Tisseron. Ce qui m'a souvent aider a redémarrer c'est de devoir réapprendre. Passer de tout mon matos 24-36 numérique à un X100 à optique fixe, repasser à l'argentique, changer de format (là je découvre la Sinar 4x5) et je fabrique mes sténopé. Je développe le noir et blanc. J'élargis mon intervention dans le processus en m'éloignant un peu de LR. Chacun trouve son chemin, grâce à ta vidéo on sait qu'on cherche tous à certains moments et que c'est normal. Merci Paul.
Hello. Pour me situer j'ai 61 ans je fais la photo depuis 45 ans, je suis l'éternel amateur. La photo c'est surtout pour moi mais parfois pour les autres. Il y a quelques jours j'étais un grand feu avec quelques personnes qui s'est conclu par un petit montage vidéo et quelques photos transmises ah ces gens qui m'ont juste dit "magnifique !". Ça donne envie de recommencer, ça motive. Peut-être te manque-t-il un peu de reconnaissance des autres sur tes clichés, sur ton travail et pas seulement de tes proches ? Ou l'inverse, peut-être te consacres-tu trop à ce que cela plaise aux autres ? J'ai acheté mon Lumix G9 avec optique Leica il y a 2 ans, tout ce que je produisais était bien meilleur qu'avant, techniquement. Depuis bah je suis dans la normalité de mon matériel, il n'y a plus de différence qualitative technique et donc mon évolution ne se trouve plus là, elle passe par l'originalité du résultat. Je me cherche encore mais je sais que j'aime vraiment bien la macrophotographie, champ quasiment inexploré à mon niveau. Peut-être pour toi faut-il sortir des sentiers battus, des quartiers que tu connais bien à Dublin et, je ne sais pas, aller dire bonjour à des gens âgés dans une maison de retraite et aller y faire de la photo profondément humaine ? (C'est un exemple) Quelque part, je crois qu'on ne photographie pas quelqu'un ou quelque chose, on photographie l'émotion qui émane de ces gens de ces choses. Je m'arrête là c'est difficile en mode commentaires, je ne voudrais pas avoir l'air "donneur de leçon". Merci pour ce partage en tout cas.
Bonjour Paul ce petit passage a vide je l'ai aussi ressenti mais a la suite de plusieurs problèmes consécutifs,ce qui m'a aidé c'est de faire de la "photo coup de coeur" lors de sorties en ville ou dans la nature,remets toi bien au plaisir de te revoir.
Bravo pour cette vidéo pleine de sincérité et de courage. Ce n’est pas facile d’exposer et verbaliser ses doutes publiquement. La parenthèse avec la foire aux chevaux laisse penser que tu as peut être besoin de nouveauté pour mieux revenir à tes sujets de prédilection. Ta pratique actuelle avec ces errances photographiques plus instinctives pourra peut être aussi nourrir un nouveau projet ou compléter tes projets en cours. Il y a souvent du bon à tirer d’une mauvaise période, c’est ensuite une question de temps (ça semble un peu creux genre vidéo de dev perso en version wish je sais 😅) Lorsque tu as dit que tu trouvais tout tes anciens travaux beaucoup’.lins bien, ça m’a aussi fait penser à l’effet Dunning-Kruger : c’est peut être juste un pallier et surtout c’est « normal » surtout dans des pratiques artistiques je pense. Mais pas facile à gérer. En tout cas je te souhaite de retrouver la flamme et je suis certaine qu’en parler est déjà une bonne partie du chemin. Courage, on est confiants pour toi !
Je suis dans la même situation en ce moment, j'ai plus envie de prendre mon appareil photo quand je sors, alors que ça fait 12 ans que je suis passionné de photos...
Salut, je vais passer par mon processus créatif assez sinusoïdale pour te rassurer. Chez certains la production est quotidienne et massive pour d'autres c'est moins le cas ! Le fait est que tu passes peut être d'une forme de créativité à une autre. D'une forme habituelle linéaire à une forme plus sinusoïdale (avec des creux et des hauts espacés entre eux) Moi je diversifie les disciplines pour palier à cela : vidéo, écriture, dessin et photo, et malgré tout il y a des creux que j'accepte. C'est comme un hiver pour les arbres et la nature en général, ca renaît toujours plus fort ! Quand c'est long on doute, mais c'est normal c'est un processus de renaissance.
Nous sommes nombreux à avoir du mal à gravir la montagne qui succède à la dernière franchie..😉 Toujours très naturel Paul et sincère..👊 Je vais de ce pas voir ton interview sur "street me up" avec Said
Une photo raconte une histoire, est ce que la déception ne vient pas du fait qu'on ne ressent plus l'histoire derrière la photo ? Dans ce cas là une piste peut être par exemple de developper/réinventer cette histoire en l'écrivant ? Par un mot, une phrase, une citation, une musique, etc. Créer quelque chose qui va un peu plus loin que la photo pour redonner de la valeur à cette photo ?
Einstein disait « La créativité, c'est l'intelligence qui s'amuse » alors, amusez-vous et surtout regardez les résultats dans six mois voir dans un an.
Tu sais quoi ben moi je prends les gens au 75 mm sans rien leur demander comme ça ça fait vraiment une photo naturelle car moi je n’arrive pas à aborder qui que ce soit j’ai jamais réussi C’est une peur que j’ai en moi que je n’arrive pas à vaincre.
Bonjour Paul, Je ne sais pas si je suis légitime pour donner un conseil car je ne pratique pas aussi souvent que je le voudrais mais je vais quand même essayer de partager ce qui fonctionne bien de mon côté :) D'abord merci pour les pistes, chacun est différent en ce qui concerne le processus créatif donc c'est important d'essayer plusieurs pistes et de comprendre celles qui nous correspondent le mieux. En ce qui me concerne j'ai toujours eu des problèmes pour créer, imaginer et mettre en place mes idées, je n'ai pas vraiment de période ou tout est fluide suivie d'une période creuse. Mais ce n'est pas grave dans la mesure où j'ai décidé que ça ne devait pas bloquer mon plaisir de pratiquer, je ne me pose pas trop de questions, je garde mon appareil photo avec moi, et je ne me dis pas que je vais sortir exclusivement pour faire des photos. Cela m'arrive bien sûr mais souvent je m'amuse plus quand cela n'est pas prévu. Ce lâcher-prise pour moi c'est un peu la nuance entre "je vais sortir faire des photos, tant pis si je rentre sans rien car je passe quand même une bonne journée" et "je vais sortir faire telle ou telle chose que j'aime, tant mieux si j'ai envie de faire des photos, et encore plus tant mieux si j'ai pu en faire que j'apprécie !" Enfin c'est ma manière à moi de ne pas me bloquer, de continuer à prendre du plaisir dans ma pratique, et de stimuler ma créativité. J'espère que cela pourra t'aider, sincèrement, même si c'est peut-être un conseil très bateau, ça fonctionne pour moi en tous cas :) ! Merci encore pour tout le travail que tu nous partages !
bonjour Paul, pour ma part, ca m'arrive de sortir volontairement sans appareil photo et de laisser mon cerveau (ou pas) détecter des images ou des scènes que j'aurais aimé photographier si j'avais eu mon appareil. Ca m'incite par la suite à ressortir mon appareil pour les sorties suivantes ;)
Très intéressant ton partage Paul ! Peut-être que tu peux essayer : de ne pas faire de photos portraits (bon ça tu l'as dit déjà) ? de faire des autoportraits ? de prendre en photos plutôt des personnes proches de toi ? Sinon moi aussi ça m'arrive les déserts créatifs, c'est souvent quand je suis pas au top de ma forme ou très occupée à autre chose. Juliette
On ne peut pas être au top tout le temps, j'ai eu cette sensation lors de mon retour du voyage à New-York, ce voyage était un rêve de gosse et comme je fais de la photo depuis quelques années et plus particulièrement de la street photo NY était le Saint Graal, tout était overkill.En revenant dans ma ville de Bordeaux je ne pensais qu'à NY city, il a fallu du temps pour que je comprenne que je ne pouvais pas faire le même genre de photo, la demeusure n'étant pas la même.NY n'est pas Bordeaux et je me suis dit bien plus tard que l'inverse fallait que j'y pense. Il m'arrive aussi de reprendre mes anciennes photos pour les retoucher d'une autre manière.Je me suis mis à la macro avec des bagues d'allonge(oui je sais que tu n'aimes pas cette discipline 🙄).Je ne me mets plus de pression surtout, je ne suis pas obligé de sortir une ou plusieurs photos par jour sur les réseaux.
Mon cher Paul, ce que tu ressens est de la monotonie. Tu as fais le tour de ce que tu conçois de la photo donc tu te poses beaucoup de questions existentielles. Déjà la pratique de photo c'est pour toi et pas pour les autres, c'est ton moment, ta prise de vue. Si tu la partages aux gens de la photo ça apportera un peu de bonheur à vous 2. Dans la vie, il faut avancer donc se mettre en danger. Pourquoi? Pour apprendre d'avantages, rencontrer des personnes et évoluer. Par quoi ça doit passer? Par aller shooter dans des lieux insolites pour toi, acheter du nouveau matos pour se focaliser sur un nouveau point de vue et être exciter par ce nouveau matos, partager des séances photos avec des autres photographes pour partager un moment photographique, d'entraide et de camaraderie. Et comme tu le dit, la photo doit être une passion (hors ton travail) donc si ça ne te plait plus, fait une pause, lâche ton boitier et met toi à un autre domaine artistique (vidéo, peinture, poterie, etc ...) ca t'ouvrira l'esprit et la photo reviendra par évidence, tu souhaiteras prendre en photo cette nouvelle passion =) Ce que tu ressens n'est pas lié à la photo mais à la période de ta vie, ta situation actuelle où la passion est manquante. Tu verras, la photo reviendra pleinement avec passion.
J'ai relancer la photo de rue il y a 1 mois apres 1 an d'interruption.... la reprise a ete catastrophique 😅 mais cest comme le velo une fois lancé c'est good... ce qui m'aide c'est faire un petit footing... ça me libère l'esprit ça m'apaise et je retrouve ma créativité 😊
Je comprends ce que tu ressens: l'an dernier au mois de mai j'ai été victime d'une agression qui m'a value 8 mois de rééducation. J'ai repris le travail en janvier et à peine repris je suis tombé et me suis fais une entorse au même genou. Question photo : c'est difficile, j'ai envie d'en faire mais mon manque d'endurance et la fatigue m'empêchent régulièrement d'être créatif. Alors pour me changer les idées et utiliser mon boîtier je me mets à la vidéo, je m'essaie à l'auto portrait. Tu dis que as du mal en streetphoto et que tu reviens avec les poches vides. Essai toi sur une autre thématique : du portrait en studio, de la photo de sport, photographie la vie de ton quartier : un portrait de ton boulanger dans son atelier, de ton boucher, de ton cafetier....
Salut, j'lis que t'as subi une agression? Moi aussi il y a 3 semaines! Comment t'as fait pour la suite? Tu connais ton agresseur, t'as pris un avocat? Raconte s'il te plaît ...
@@Amia67360 en fait, ça s'est passé sur le quai d'une gare, tout à été filmé et quand la police est allé sur place mon agresseur était resté sur le qui a emmerder d'autre personne et quand ils ont voulu l'interpeller l'agresseur les a insulter et frapper. Il s'est retrouvé en garde à vue, j'ai été aussi auditionné. Il a été jugé et est en prison maintenant. Je te conseille de prendre un avocat, car il m'a aidé sur la procédure et surtout il c'est lui qui va gérer tout ce qui touche aux indemnités lié aux différents préjudices
Peut-être que tu devrais te trouver une autre occupation que la photo, justement pour faire une pause. J’ai souvent fait ça pour pas mal d’activités et même le travail, c’est un peu comme prendre des vacances : on revient toujours meilleur et avec de nouvelles idées.
Je pense avoir eu ce petit passage "délicat", et cela s'est débloqué lorsque j'ai trouvé un "objectif" à ma photo 😊 dans la foulée j'ai réservé des billets pour Londres (oui j'avais besoin de voir autre chose que Lyon et la France en général). Partir à Londres pour quoi ? Et bien pour proposer une exposition... Et je vais travailler sur un bouquin certainement... Mais ce processus de recherche d'objectif, m'a complètement débloqué 😊 on sait jamais 🤷 j'ai besoin de varier les plaisirs photo, et c'est cela qui me motive, au gré de mes envies.... Je m'écoute 😊
on passe tous par là, le soucis c'est qu'on peut jamais prévoir le résultat, et en te mettant dans cet état d'esprit, tu te dis que si ta prochaine session est mauvaise, alors tu n'es pas encore "débloqué" alors qu'en réalité non... pas du tout c'est juste ton état d'esprit qui te bloque et c'est potentiellement pour une raison, si tu fais trop souvent le même style de photos ou que tu regardes toujours le même style de photos... au bout d'un moment ça n'a plus la même saveur, si on écoute toujours le même style de musique à répétition on peut également être en overdose et avoir envie d'autre chose... tu as besoin d'un bol d'air frais ici c'est le même cas de figure, comme le fait de ne plus apprécier tes photos, tu les connais, tu les vois probablement souvent, tu te sens mauvais car t'arrives pas à faire quelque chose qui te plait... et tu as le sentiment que tu dois trouver une solution pour sortir de ça... ce qui peut être une solution intéressante, ça serait de partir faire une balade photo, mais SANS appareil photo, ça va créer un sentiment de frustration, et instinctivement ton esprit va réfléchir tout seul à des compositions etc... mais sans la contrainte de te dire "allez on prend cette photo et on la réussit" et ça devrait te redonner l'envie de faire de la photo, ou alors d'essayer de trouver un lieu qui serait un peu dépaysant après tout le monde fonctionne différemment, et j'ai bien moins d'expérience que toi en photographie, cependant j'habite le nord de la France ou le temps est tout le temps pourri et en campagne ou il n'y a personne ni même d'architectures etc... sauf que ce n'est pas non plus la campagne pittoresque etc... donc j'ai assez souvent cette sensation, surtout en hiver... je ne sais pas si mon commentaire pourra t'être utile, mais tes photos sont vraiment superbes, j'ai une dernière idée qui pourrait te faire apprécier tes photos, pourquoi tu ne ferais pas une galerie temporaire (via un canal insta par exemple) ou les gens pourraient indiquer quelles photos ils aiment et les commenter en expliquant pourquoi (peut être créer un compte insta temporaire ou autre...) mais l'idée serait que tu puisses te dire "oué c'est vrai que cette photo est géniale parce que..." etc..
Trop de questions, trop de pensées, tu fais de la confiture de pensées comme le disait un collègue à moi, je trouve cela tres parlant, peut etre passer de l intellec à l emotion...le ressenti du moment de la balade, accueillir le moment, être dans l instant...courage à toi!!!! La confiance reviendra 😄 Et changer de ville pour faire des photos??
Moi je trouve ça top d aller aborder les gens je l ai rarement fait..quand je flash sur qq et que je demande pas oui je me sens nulle...avec le recul je me dis ce n était pas le moment...
Imagines tes photos, sortir sans appareil regarder, imaginer, louper peut être la photo du siècle, recommencer jours après jours et regarder des vielles photographies. Perso j'ai passé plus de 4 ans sans faire de photo et j'applique toujours ce processus plusieurs fois dans l'année pour garder un peux de créativité. C'est pour cela que j'ai deux boulots, la photo et un autre plus terre à terre. Courage quand on parle de ce maque de créativité c'est que cela est bientôt fini
L'aquoibonnisme est un passage fréquent pour tous les créateurs. Effectivement c'est bloquant, et frustrant. Une des solutions serait peut-être de chercher à ajouter une compétence à acquérir. Par exemple, la photo de sport, la photo sous-marine, la réalisation de court métrage (filmé), Nature morte, studio style Harcourt, etc.ou comme on le fait en atelier d'écriture quand on est devant la page blanche, s'imposer des contraintes farfelues totalement handicapantes. Bref, sortir du cadre. Cela peut déclencher quelque chose, une nouvelle direction.
Rien de grave. Un petit avis : Change de « style de photo, de sujet…de façon de regarder le monde, la ville », tu es peut être arrivé au bout d’un cycle créatif… Explore d’autres univers, teste et cherche d’autres voies…
Pourquoi ne pas profiter de ces moments là pour transmettre en direct.... Sortir avec quelqu'un qui a envie d'apprendre et lui montrer comment on fait des photos de rue... ça ne te met pas la pression à toi, et ça sert à quelqu'un... ce partage pourrait peut-être aider à débloquer ta créativité... En tout cas, merci pour ce moment partagé avec nous.
Et laisser le temps au temps ? Mon vécu personnel ce sont des gouffres cycliques qui reviennent. Parfois c'est quelques semaines et des fois, beaucoup plus long. Ça n'est jamais agréable. Comme toi j'ai envie de faire la photo, j'ai même l'impression d'en avoir besoin mais le résultat est nul et on s'en veut, on ne comprend pas... Mais jusqu'à présent, ces moments que je croyais vides ont en fait été des temps d'élaboration sans que je m'en rende compte quand je les vivais. Je suis en plein dedans et je me raccroche au fait que ça passera quand ça passera.
Toujours intéressant. Je me demandais combien il y avait de photographes professionnel sur Dublin. Vous êtes nombreux ? Vous échangez, vous vous rencontrez ?
Burn out photo... La solution, tout arrêter durant quelques mois et faire autre chose... Et ensuite aller faire de la photo ailleurs... où le monde est meilleur !
Pourquoi n'essairais tu pas de changer de ''méthode''? Par exemple en faisant de la chasse photographique, c'est à dire en capturant des images sans entrer en contact avec tes sujets. C'est comme cela que je pratique. Tu es panne en ce moment. Ça arrive ! N'est-ce pas Mesdames ? ! Bonnes photos.
Je crois que je n'ai fait aucune photo valable depuis 1 an ou vraiment peu. Un gros dégoût de tout, communautés, contrainte matérielle, pas mal de pannes car du matériel ancien ou de casse aussi, je n'avais pas envie de racheter ou de faire réparer, peu de satisfaction de mon travail... Pour mon dernier voyage à Londres, j'ai presque rien ramené, j'ai crashé mon 35 mm 1.4 sur le Tower Bridge et ça m'a coupé dans mon élan. Bref, un gros ras-le-bol, d'ailleurs j'ai sérieusement pensé à arrêter, un gros passage de "à quoi bon continuer ?". Du coup, j'ai reporté ma créativité ailleurs. Côté photo, j'ai créé des albums de famille sur Saal que j'ai mis sous le sapin à Noël. Trier, me replonger dans le passé avec les enfants, Les voir feuilleter les livres, c'est là que je me suis dit qu'il fallait quand même, au moins continuer à photographier le quotidien. Mais j'ai aussi fait tout autre chose, travailler le bois. J'ai fabriqué des trucs pas parfaits mais utiles et ça m'a redonné confiance en ma créativité. La motivation n'est pas vraiment revenue mais j'ai déjà fait partir mon objectif préféré en réparation et j'ai recommencé à faire quelques photos. Donc, bricoler, faire de musique, dessiner, peindre... ça doit aider à garder la créativité active je pense. En tout cas, c'est bon pour le moral.
Je pense que l'on doit être pas mal de photographes qui ont le même problème, surtout quand on fait de la photo depuis longtemps, dans mon cas j'ai commencé la photo à l'armée, 20 ans et j'en ai aujourd'hui 80, il y a eu des interruptions bien sur, cause travail, mais j'ai eu ce problème une fois à la retraite alors que j'avais du temps de libre. Ma solution a été d'arrêter le numérique pour me replonger dans l'argentique, développement, tirage... et pour l'instant çà marche.
le fait de ne pas voir ses photos tout de suite, laisse un effet de surprise intéressant et 't'oblige" à faire plusieurs pellicules pour économiser les produits
Bonjour . Il m arrive d avoir des moments de creux . Pas de photos quelques semaines . Et puis ça repart . Je fais des sorties sans but précis . Je prends ou pas des clichés . Je peux revenir bredouille . Comme à la pêche . On peut être inspiré ou pas . Y a des jours comme ça . Mais j ai fait ma balade avec un boîtier au cas où . J ai des milliers de photos dont je suis pour moi assez content , mais sur ce nombre il ne y en aurait moins de 10. Qui seraient présentable pour une exposition . Mais c st pas grave . Je me fais plaisir . À bientôt or . Philippe
La parenthèse de la foire aux chevaux me laisse penser que tu as besoin de changer d'air ou d'atmosphère... De te renouveller en fait. Peut-être qu'inconsciemment, tu penses avoir fait le tour de ton environnement habituel. Faire des images dans des cadres différents, comme la foire aux chevaux, pourrait te permettre d'aborder plus tard ta pratique habituelle avec un oeil différent.
Je suis aussi en train de passer par une crise photographique mais la source est un peu différente. J'ai aussi perdu le sens et le but de la photographie a force de trainer sur Instagram. La photo ne se suffit plus à elle même pour être visible, il faut faire des reel du backstage, poster sa photo mais avec une musique d'accompagnement et etc. Et cette partie requise par Instagram me fatigue surtout qu'au final, on se retrouve noyé dans des milliers/millions de photos dont une grande partie est retouchée sans vergogne a coup d'IA qui facilite grandement la chose (chacun à ses propres limites vis à vis de la retouche mais j'ai l'impression qu'on a vraiment passer un cap ces derniers mois). Il y a bien des réseaux sociaux spécialisés (500px, Newgrain) mais on se retrouve vite qu'entre photographes, ce qui pour mon humble avis est un public trop restreint. Je regrette le temps ou la photo se suffisait à elle même et ou il y avait pas besoin en plus de faire de la vidéo. (oui oui je profite de ta vidéo pour vider mon sac :) )
Et malheureusement ça ne s'arrêtera plus, l'IA a mis au placard la photographie. Les outils d'aujourd'hui sont tellement puissant qu'une photo modifiée ne se voit plus, qu'elles seront toujours parfaites et oui cela est triste mais c'est la dure vérité. Le temps photo va s'arrêter avec les années à venir, il restera les personnes nostalgiques qui shooteront toujours sans modif ou en argentique.
Je pense que tu arrives sur la fin d'un plateau de progression. Tu es un peux lassé de ce que tu fais actuellement et de ton niveau. Dans ces cas la, il faut laissé décanter et attendre. Quand tu va reprendre tu va attaquer une phase montante de ta progression et ca va te booster. Tes photos seront meilleurs et plus interessantes. Ensuite tu va arrivé à nouveau sur un plateau de progression et on repart pour un tour !
Merci pour ton partage 🙏 Ne serait-ce pas ce sentiment d'obligation qui prend le pas sur l'envie et l'occasion de saisir l'instant? Juste lâcher prise et accepter ce sentiment? Merci aussi pour tes idées et réflexions 💪😊
Creer une frustration. partir en balllade sans son materiel de prise de vue...cela peut durer ...voir ce que 'lon pourrait faire comme images sans l' outil sous la main. est ce du à un ras le bol...sortir de son Boulot . passé a une autre activité en dehors du pro. s'initier au dessin .... passer autres choses .... et oublier un peu la photo meme si cela peut paraitre paradoxale .arreter de se prendre la tete.. faire le vide....faire de la rando....passer à d'autres sujets. Arreter de vous prendre la tete vous etes en overdose d'images faites une pause. cela reviendra.
Tu as essayé de changer de lieu ou de style ?, ou passer à l'argentique, essaie le sud les saintes maries par ex ou encore l'architecture de bibliothèque François Mitterrand, essaie une pellicule phoenix, une nouvelle focale. Bon courage, en espérant que l'inspiration revienne vite.
