(24) Glanures et conclusions.
L'homme est un funambule. Appelé à passer de la bête à "l'au-delà de l'homme", il est cependant enclin à chuter vers le troupeau, où il s'anéantit. D'autre part, les bons s'endorment dans leur bonne conscience. C'est la volonté fatiguée qui a créé les arrières-mondes, faute d'être parvenue aux valeurs dernières (à "l'au-delà de l'homme") réservées à son contraire, à la volonté de puissance. Nous devons collaborer avec la Nature, lui aider à réussir ce qu'elle entreprend. Nietzsche s'y est efforcé à l'égard de ses lecteurs également, en les initiant à son propre cheminement: en "leur montrant les marches qui mènent à l'au-delà de l'homme".
28 фев 2022