5. Les antidépresseurs 

Merci pour votre commentaire et courage !

@Keldric... Effectivement. Je pense qu'il ne faut pas enlever de valeur à l'anxiété ou la dépression, qui sont des épisodes majeurs desquels on peut tirer de la sagesse, de la compassion, un certain style verbal... Et il ne faut jamais diminuer le malheur. Cependant, dans le cas d'une dépression ou des troubles anxieux, on ne peut plus faire face à son quotidien. C'est pourquoi ces choses ont un nom dans le DSM. Quand on a ce genre de trouble, on ne peut pas s'en sortir sans des efforts constants et le soutien des médicaments, des psychologues et d'un milieu aimant, sauf si c'est léger. Dans tous les cas, ces choses durent plus de six mois, et non pas grand chose à voir avec des émotions classiques.

Le problème c'est que pour certaines personnes, on est sensé tellement faire autre chose, ça fait en sorte que l'on a pas le temps pour ça

Cher Monsieur, merci pour votre message et votre histoire qui me touche. Comme réponse à votre mot, permettez-moi cette réflexion sur la vie qui est comme une Odyssée : Depuis toujours l’humanité est nourrie de ses interrogations et reste encore aujourd’hui en quête de découvertes, de voyages. Ainsi, notre terre ne nous est presque plus inconnue. Les confins de l’Espace sont parcourus par des satellites qui nous envoient des milliers d’informations, les fonds des océans n’ont plus de secrets et les sommets des montagnes sont visités régulièrement. Que de connaissances acquises ! Il semble pourtant que l’humanité n’ait encore pas organisé la visite et la découverte d’un univers fabuleux et pourtant si proche de nous : nous-mêmes. Si la biologie, la physique, les mathématiques, la chimie et bien d’autres sciences tentent de comprendre ce fabuleux vaisseau fait d’environ 1000 milliards de cellules habitées par presque autant de bactéries et de virus, existe-t-il une science qui nous permette de comprendre qui nous sommes, le pourquoi de nos peurs, de nos envies, de nos jalousies, de nos égoïsmes, de nos actes de bravoure gratuits ? La vie est un drôle de chemin, peut-être une Odyssée. En effet, ce temps terrestre est construit de différentes saisons. Il y a d’abord une période qui nous amène vers des combats, ceux que l’on doit faire pour devenir quelqu’un dans cette société, quelqu’un aux yeux des autres. C’est la période de nos études, de nos formations, de notre vie professionnelle, c’est la période où l’on joue ce que l’on espère être le rôle de notre vie. Puis, le temps passe et vient une autre époque. Comme un retour de guerre, un voyage vers nous-même qui nous permettrait de devenir quelqu’un, mais, à nos yeux. Ce retour est parfois stimulé par un changement, une retraite, un nouveau métier, une rencontre ou même parfois une maladie qui nous amène, finalement à nous poser une question que l’on avait entendue ou lue, mais que notre matérialisme ou nous-même, cachons au fond de nous, ou oublions : ‘’qui suis-je ?’’. Ainsi, il semble qu’il y a toujours un moment dans notre Odyssée qui nous pousse à retravailler le ‘’nosce te ipsum’’. Alors, comme des titres de dissertations à travailler, les questions se succèdent et un chemin d’apprentissage commence, un travail de nos envies d’apprendre, d'avancer, de comprendre, de savoir, de partager. Et comme pour Ulysse, le chemin vers nous-même est difficile à trouver. Notre mission est de révéler une relation que décrivaient les sages (Ste Hildegarde von Bingen) d’une autre époque, à savoir une communication harmonieuse entre les trois dimensions qui nous construisent : le corps (la dimension périssable que la médecine traite du mieux qu’elle peut en appliquant le ‘’primum non nocere’’), l’âme (la dimension psychologique qui motive nos envies) et l’esprit (la clé pour une communication avec un monde que l’on ne peut découvrir qu’en acceptant un saut dans l’inconnu avec une aile delta que l’on peut nommer la foi). En effet, les anciens pensaient que la santé était le fruit d’une association heureuse entre ces trois dimensions et que la maladie, que le corps exprime dans différents symptômes, nait de leur mauvaise communication. Alors osons ce voyage intérieur ! Cordiales salutations. Nicolas Donzé

Docteur je suis très admiratif envers vous, vous êtes la meilleure personne que je connais sur Internet vraiment 🙏

Je comptais sur les anti dépresseurs de la longue dépression ( elle se compte en années ) peut tu me dire le non de ton médoc que je ne le prenne pas si un psy me le prescrit ?

Le Bisoprolol est un bêta-bloquant ?

Sé koi la différence

​@@user-rq6tk2qz2x l'addiction

Bonjour et merci pour votre question finalement assez fondamentale. Les médicaments de la famille des benzodiazépines présentent de nombreux effets, particulièrement comme anxiolytique, c’est-à-dire pour diminuer la peur. Un antidépresseur travaille sur une maladie compliquée qu’est la dépression nerveuse. Donc ce n’est pas les mêmes indications. La littérature montre que la prise de benzodiazépines peut avoir des effets intéressant pour traiter la peur, mais pendant quelques semaines au maximum…La vrai question de la peur, qui n’est qu’un symptôme que traite les benzodiazépines et de comprendre pourquoi on a peur. Dans ce contexte le meilleur traitement ne se fait pas avec un médicament, mais avec une reconnexion avec nous-même, une recherche de la cause de nos peurs. Dans ce cas un psychothérapeute vous aidera beaucoup plus. Plus d'infos ici : www.rives-du-rhone.ch/fr/le-foyer/chronique-scientifique/id-1881-benzodiazepines-medicaments-et-ou-drogues-/ Meilleures salutations, Nicolas Donzé

@@hopitalduvalais-spitalwallis merci d’avoir répondu .

Je ne suis pas Docteur mais je pense qu'il y a une addiction à certains médicaments et donc un sevrage

@Telryon j'en prends un 0,25 le soir qui est le seul moyen pour dormir pour ma part (même le zopiclone n'est pas effectif sur moi bizarrement) et un 0,50 en cas de forte angoisse, ça marche vraiment très très bien pour moi! merci pour votre réponse!

@Telryon ah oui alors là je tiendrais pas debout jsuis assez réceptive donc ça me mettrait KO

@@RoseDsablestu as quel âge ?

@@gratos1451 28

Moins que de manger gras et boire du vin

Bonjour, Votre question est intéressante. Le prazépam reste une benzodiazépine et donc peut générer une addiction. Vous dite prendre 10 mg 3 fois tous les dix jours, donc 30 mg chaque 10 jours… Alors qu’en penser ? Tout d’abord, pour mesurer le temps de l’effet d’un médicament, on regarde son temps de demi-vie (c’est-à-dire le temps qu’il faut pour que sa concentration dans le sang diminue de 50 %). La demi-vie du prazépam se situe entre 50 et 80 heures. Or on sait qu’il faut 7 demi-vies pour une élimination complète d’un médicament. Dans ce cas après la prise de prazépam, il faut entre 350 et 560 heures pour une élimination complète, autrement dit entre 15 et 24 jours. Cela signifie que lorsque vous prenez votre médicament chaque dix jours, il reste toujours du prazépam actif (ou plutôt un métabolite actif) dans votre corps, donc que vous êtes de manière permanente avec un médicament qui présente une activité. En fait le prazépam, se transforme rapidement en une autre forme de benzodiazépine, le desmethyldiazépam, plus connu sous le nom de nordiazépam, qui est en fait la molécule réellement active (on retrouve ce métabolite lorsque l’on consomme du Tranxilium®). En conséquence vu la longue durée d’action de ce nordiazépam, un risque d’addiction est probable. L’arrêt immédiat n’est pas recommandé, il faut prendre le temps de se sevrer. L’idée est de trouver une solution pour être bien dans votre vie… On estime, selon le compendium suisse des médicaments, que la prise de prazépam ne devrait dépasser quelques semaines… Donc, il vous faut en parler à votre médecin. Pour terminer permettez-moi une petite réflexion : la maladie agit un peu sur nous comme une épingle sur un papillon, elle nous cloue au sol, diminue et stoppe notre capacité de voler. La prise d’un médicament agit comme un plâtre, comme un outil pour cicatriser notre plaie, notre souffrance et enlève cette épingle. Mais, je dis bien mais, lorsque l’épingle a été retirée, il n’y a pas de médicament pour trouver l’envie de vol. C’est au fond de nous-même qu’il nous faut trouver la cause de notre souffrance, lorsque les symptômes ont disparu… Courage et prenez soin de vous. Nicolas Donzé

vous travaillez ?

Surtout pas merci pour Freud. Jung et Lacan oui

Si merci à Freud qui disait que les femmes veulent faire de leur mari leur enfants.

@@gratos1451 le contraire existe aussi

@@annemariecharron3293 il y a toujours des exceptions

@@gratos1451 Exceptions, non, part égale

Comment faire si on nous a déjà donné des médicaments

Le sport, la méditation et être bien entouré sa doit aider je pense, courage 🙏

moi, sous deroxat depuis 20 ans. ce medoc m aide beaucoup

C beau faut sortir le champagne pour c 10ans de c medicament de merde

@@PhilippeMorais j'ai arrêté depuis 3 mois l'antidépresseur... Je garde anxiolytique mais c'est dur par moment je fais des crise de nerfs

@@tahahoucinedoutretombe267alors continue

@@pascalguilbaud4018 merci 🙏