Merci Jean-pierre de raviver en nous le souvenir de l'étude lycéenne ou universitaire de cette référence du vingtième siècle. Je me suis assez reconnu dans le fonctionnaire quelconque qui glose sur la forme de la phrase jusqu'à passer sa vie à ne rien produire. La quête de la perfection rend impuissant! Merci de me le rappeler! Camus présente le rapport au Dieu impuissant sous une forme classique. Certes le mal prend sa source dans la forme d'ombre qui nous habite tous néanmoins, il me semble que depuis Origène voire Platon, on peut considérer autrement la part d'ombre qui nous habite pour le transcender. Mais, c'est peut-être là la limité de Camus qui refuse la transcendance. A méditer.