Je suis mexicaine et j’ai étudié le français à l’université pour l’enseigner. J’adore cette langue. À ce moment, j’écris mon mémoire pour obtenir mon diplôme et j’y parle d’enseigner le français québécois aux étudiants de ma licence (de futurs enseignants et traducteurs). J’ai voyagé au Québec il y a quelques années et je suis tombée amoureuse de l’accent, de la langue et la culture. J’avais jamais eu une vraie connexion avec la culture française même si à la Fac on parlait toujours de la France, de sa culture et son histoire ; mais quand j’ai rencontré le Québec, j’ai trouvé une partie de mon identité en tant que professeure de français ❤ Moi, j’adore enseigner le français, mais la francophonie aussi.
Je suis Québécois de naissance et fière de l'être. Ma belle-famille est originaire de la Suisse alémanique et ont immigré il y a une quarantaine d'années et parle le Québécois avec un léger accent Allemand pour ma belle-mère et accent Français pour mon beau-père. Lors d'une interaction avec le service à la clientèle d'une grande entreprise canadienne, qui a un rayonnement international, je comprenais ce que mon interlocutrice me disait (dans un beau français international) , mais l'inverse était ardu, entre autre, pour sa méconnaissance, voir son ignorance total, de la géographie Québécoise. À bout de patience, j'ai fini par lui demander « ¿ Êtes-vous aux Indes ? » Sa réponse m'a sidéré : « OUI »
I am sorry for not writing in French, I was born in Lewiston Maine, my father was born in Lewiston, Maine. He was raised in Lac Magantic and attended the seminary school in Juliette. My mother was born in Ste. Agatha Maine. All my grandparents were born and raised in Quebec. When I was little and started talking, it was in Quebecois, because my maternal grandmother lived with us. When I started preschool I was forced by the Irish nuns to speak english. I know that my grand mother must have been pretty disappointed when I stopped specking Quebecois. I suppose it’s never too late. To relearn my heritage.
Je suis abonné à la chaîne d'un étatsunien, Gringoglot. Il apprend le français depuis quelques années, principalement le français québécois. Je crois comprendre que ça l'a embêté de se rendre compte qu'il apprenait un français "standard" que personne ne parle vraiment au Québec. Il a eu le sentiment d'avoir perdu son temps. Pourtant je l'adore notre dialecte. J'aimerais qu'on puisse en être fier.
Je parle portugais brésilien, et la même chose se produit entre le portugais brésilien et le portugais portugal.Je pense que, comme le français, le québécois, le portugais est une évolution moins complexe et plus belle. les Français lui ont donné leur langue et vous lui avez donné une beauté et un accent unique.
Ce qui passe est que quand une langue s’établie dans une autre région se mantient conservative en certains aspects. C’est un phénomène duquel on ne parle beaucoup.
Je suis une Anglo de Toronto, mais dans mon cœur je suis Franco-ontarienne. J’aime la langue française d’ici et je suis fière de la langue et de la culture française canadienne. Merci Hélène. P.S. Usito - un dictionnaire en ligne de l’université de Sherbrooke (@maprofdefrancais)
Après maintes conversations entre moi (Québéco-Américain) et une amie parisienne, nous avons décidé que le mot « standard » est très souvent mal appliqué car il n’y a pas un soi-disant « français standard »; il existe un « français international ». Tous les pays francophones ont leur propre « français standard ». Ce qui est standard à Paris n’est pas forcément standard à Québec ou à Saint-Boniface, Manitoba, par exemple. Ce soi-disant « français international » est le français trouvé dans un dico conventionnel ainsi que le français enseigné dans les salles de classe partout. C’est-tu une coïncidence que ce français international est ben ben plus proche du « français métropolitain »? Pantoute! C’est pour cette raison-là que le français québécois (le francanadien) semble si différent, si unique .... si étranger et pourquoi les gens adorent en chiâler, le critiquer, le juger ... C’est vrai que notre langue-le francanadien-est plus complexe dans une certaine mesure; sa sonorité le rend plus difficile. En même temps, sa grammaire est quasiment identique voire simplifiée un tantinet à celle du français international. En fin de compte, tout devient une question d’attitude. Merci à toi, Hélène, et à tous les autres sur RU-vid, qui font ce que vous faites à l’égard de notre langue!
Quel bel tableau au mur : du cygne blanc à coup long. Ma mère a acheté la même reproduction de son vivant - sans blague. Elle a obtenu son diplôme 🎓 à Wolfville*, à la Nouvelle Ecosse, au Canada .... *Acadia Collège ( à l'époque)
Merci pour cette vidéo. Je ne parle pas bien le français, et parce que mon fils vit à Londres, en Angleterre, la plupart de ma pratique se fait en France. Mais je vis au Canada et je veux être meilleur en Québécois. (J’ai vécu pendant 2 ans à Kazabazua.) Mais quand je cherche des documents qui reflètent le vrai langage des gens dans la rue, je trouve cela difficile. C’est comme si le gouvernement du Québec ne voulait vraiment pas que les gens l’apprennent, surtout en ligne.
Les deux sont utiles pour communiquer verbalement (français de la région où on vit) et par écrit (français standard). Le français québécois n'est pas le même à Montréal, au Saguenay ou à la Côte-Nord. Les gens utilisent des régionalismes. Il est important d'apprendre le français "standard" ET les régionalismes de l'endroit où on vit. C'est la même chose pour le français créole, celui des Acadiens, ou d'autres versions du français partout dans le monde.
Pourquoi cette fois j'ai pu comprendre tout ça que vous avez dites? J'aimerais que tous les québécois parlaient comme vous. C'est impossible pour moi de leur comprendre et je pense que mon niveau de français est très bon
Le québécois a un paquet de contractions à l'orale. C'est la même difficulté que les gens parlant l'espagnol "standard" ont avec des variations provenant des Caraïbes (l'espagnol cubain, dominicain, etc.): il existe beaucoup, beaucoup de contractions très particulières et il est nécessaire de les tous connaitre pour être capable de comprendre la langue parlée
@@Limemill c'est même dans mon pays on a plusieurs accents et vocabulaire différents. J'ai un ami étranger que quand il va d'une région à un autre, c'est difficile pour lui de comprendre l'espagnol. On doit s'entraîner beaucoup en français québécois
«C'EST PAS LE FRANÇAIS DE LA NORME!» Et qui s'en sacre? Est-ce-qui on parle le «Received Standard» de Oxford aux E.E.U.U.? NE DI SINANT! (Que les Dieux en permettent pas!) Depuis quand «le weekend» est devenu «le bon mot» ou «français autentique»? «La fin de semaine», c'est français autentique, c'importe pas qui c'est traduction parole-de-parole d'anglias en français. Au moins on utilise paroles françaises non pas anglaises, nous-autres. Le français qu'on parle au Canada ou-t-en Louisiane, c'est français autentique quoiqui c'est la langue française du siècle XVII, pour la pluparte. Est-ce-qui on pourroit dire qui l"anglais de Shakespeare, lequelle est l'anglais des siècles XVI-XVII, c'est pas anglais autentique? La même pour John Milton (siècle XVII).