Augustin nous présente son école: Polytechnique ✖️➕📔 

tous * tout les jours X = Tous les jours

Non pas encore mais ça pourrait être intéressant, tu as raison.

@@lepetitguidedesetudessuper3167 Merci c'est excellent !

ouiiii ça va être très interessant ..

Il était dans le lycée et la prépa Berthelot à Saint-Maure.

Je pense qu'il faut distinguer au moins 2 choses pour parler de "meilleure" ou "pas meilleure". La taille et la puissance financière d'un côté et, de l'autre, la qualité des formations. C'est un peu comme comparer Stanford et Caltech : Stanford est immense avec un budget colossal et Caltech est beaucoup plus petit. Toutefois, dans les deux universités, les formations sont de très bons niveaux et leur qualité est assez similaire. Ici, c'est un peu le cas, certes l'EPFL a une puissance globale bien au-dessus de l'X mais on ne peut pas dire que les X sont moins bien formés que les sortants des Masters d'EPFL. Les élèves de l'X sont très bien reçus dans les formations de MIT, Harvard, Stanford donc je pense qu'ils ont quand-même le niveau des meilleurs étudiants de ces universités.

@@mrk8047 Si vous aviez raison, l’X serait très haut dans les classements internationaux. Caltech, avec son niveau d’enseignement, sa recherche et ses « seulement » 2000 étudiants est dans le top 10 mondial des écoles d’ingénieurs tout comme Stanford, Berkeley ou l’ETHZ ! Selon votre règle l’X devrait donc être au même niveau de classement que l’EPFL, voire même celui de CalTech ou de l’ETHZ mais c’est loin d’être le cas… Face à une forme d’immobilisme de l’X dans la compétition internationale, l’EPFL, qui est une très jeune école fédérale (1969) par rapport à ses compétiteurs internationaux, déroule une stratégie qui séduit chaque année davantage les meilleurs bacheliers français et internationaux : 1/ Attirer les étudiants les plus brillants en finançant leurs études (1.500 euros/an vs 30.000 £/an à Oxford vs 57.000 $/an à Stanford) 2/ Attirer des professeurs exceptionnels en les payants mieux qu’aux Etats-Unis ou en Angleterre, puis en laissant s’installer la réputation académique 3/ Développer un « scouting » mondial impressionnant pour faire venir les jeunes enseignants-chercheurs internationaux les plus talentueux (une médaille Fields à la clé en 2022 qui renforce la réputation de l’école, soit deux médailles Fields au département maths de l’EPFL. Et combien à l’X ?). Il n’est qu’à consulter le tableau des recrutements professoraux des écoles fédérales suisses sur les 5 dernières années pour le vérifier : Stanford, MIT, Berkeley, Max Planck Institut, Imperial College… 4/ Proposer un cadre de vie exceptionnel pour les élèves et les enseignants, encore plus à Lausanne, avec la sécurité des villes suisses, ce qui rassure à juste titre les parents et les élèves 5/ Développer un fort système d’entraide et de bienveillance réelle entre tous les élèves (mentorat des plus jeunes par les anciens de l’AgePoly, organisation d’une semaine de prérentrée pour les 1ère années, coaching académique financé par l’EPFL des premières années par des deuxièmes ou troisièmes années par groupe de 5 à 15, encadrement des séries (équivalent des TD) par 1 à 5 assistants… 6/ Pousser les meilleurs étudiants (note minimum de 5 sur 6 en cycle propédeutique pour y avoir accès) à faire un échange à l’étranger en troisième année de bachelor (l’X ou NormalSup Paris en France, par exemple) afin de confronter l’excellence académique de l’EPFL au système international. Ces échanges donnent lieu à des rapports précis à la « Suisse » et ils sont peu élogieux pour le niveau de travail à fournir à l’X ou à NormalSup Lyon et dans de nombreuses autres écoles de premier plan, ce qui n’est pas le cas de NormalSup Paris, il faut le préciser. De retour à l’EPFL, les étudiants ne souhaitent qu’y rester pour leur master ou profiter du jumelage avec l’ETHZ 7/ Disposer de 500 laboratoires et groupes de recherche permettant de déposer un brevet international tous les 3 à 4 jours. Parmi les derniers de ce mois, une neuroprothèse actu.epfl.ch/news/parkinson-une-neuroprothese-restaure-la-marche-che/ et un nouveau processeur actu.epfl.ch/news/redefinir-l-efficacite-energetique-dans-le-traitem/ 8/ Des projets associatifs de niveau international intégrés au cursus et financés par l’EPFL (comme le font les universités anglo-saxonnes) : l’EPFL RocketTeam (epflrocketteam.ch ), l’EPFL SpaceCraft Team (www.epflspacecraftteam.ch ), l’EPFL RacingTeam (epflracingteam.ch/fr/ ) ou encore le projet SP80 de record de vitesse sur l’eau ( sp80.ch/fr/le-defi/notre-histoire/ ) ou l’accompagnement de l’équipe Alinghi dans l’America’s cup parmi tant d’autres. Sans compter l’EPFL Space Center (espace.epfl.ch ) Toute cette stratégie de formation se déroule de surcroît en Suisse dans un écosystème qui est classé comme le plus innovant au monde depuis plusieurs années. C’est certainement pour cette raison que les « petits » Français qui ont entendu parler de l’EPFL n’hésitent plus à sortir du système français pour venir chercher un titre d’ingénieur (de surcroît reconnu par la CTI française) à Lausanne. Enfin dernier critère, un salaire de sortie moyen près de deux fois supérieur à l’X (certes avec un coût de la vie supérieur de 30% en Suisse, mais le différentiel reste très confortable). S’il y a bien un domaine de classement irréfutable c’est celui des employeurs internationaux ! Cela n’enlève rien au fait que l’X reste une très grande école d’ingénieurs, mais en France. Enfin un dernier clin d’œil, PSL qui est aujourd’hui l’université française la mieux classé dans le monde est présidée par un ingénieur de l’EPFL, ancien président du CNRS aussi !

@@lh9135 J'ai lu entièrement votre message et j'ai 4-5 éléments de réponses. Mais, je n'ai sincèrement pas envie d'y passer trop de temps. Toutefois, si on suivait votre logique, la France devrait être dans les 15e-20e pays au monde dans le domaine des technologies. Et la Suisse devrait être le 2 ou 3e au monde. D'après mes informations, ce n'est guère le cas. Les informations que vous avance sont, à mon avis, juste à 80%. Le problème est que vous avez tellement envie de montrer que l'EPFL est tellement au-dessus des très Grandes Ecoles françaises, que l'X est inconnue en dehors de la région parisienne, etc.... et, résultat, vous tombez dans une forme d'attaque presque ridicule.

@@mrk8047 Je vous remercie de m’avoir lu et de m’accorder 80% de propos justes ! Je vais tenter d’augmenter ce pourcentage sur les points que vous avez lu peut-être un peu rapidement. 1/ Innovation. Je n’ai pas parlé de technologies comme vous l’écrivez, mais d’innovation. La Suisse est 1ère mondiale depuis des années et la France 11ème en 2022 (Source Indice mondial de l’innovation - OMPI/Université d’Oxford/INSEAD). Cet indice est la référence internationale. L’innovation va au delà de la technologie, sinon le Minitel ou le Concorde… 2/l’X. Je n’ai jamais écrit que l’X était inconnue au delà de l’île de France ! J’ai écrit qu’elle était une très grande école reconnue en France, mais pas à l’international. Il y a bien évidemment des exception parmi ses élèves, comme par exemple en finance quantitative (encore que c’est plus à Nicole El Karoui et Sorbonne Université que ces élèves doivent cette excellence) ou quelques échanges internationaux prestigieux que vous avez mentionnés. Mais on est très loin du rayonnement international de l’EPFL tiré de surcroît par l’ETHZ d’Einstein et de Von Braun. 3/le corps enseignants. Je vous invite à jeter un œil sur les nomination 2022 pour vérifier le « scouting » international de l’EPFL que j’évoquais rapport-annuel.epfl.ch/fr/2022/personalia/professeures-et-professeurs-nommes-ou-promus-en-2022/ Vous y trouverez Clément Pit-Claudel. Il fait partie de ces élèves d’exception de l’X, puis MIT et AWS. Il est une référence internationale sur les langages de programmation informatiques et où finit-il ? À l’EPFL et pas à l’X ! Cherchez l’erreur. Si le tableau que je dresse vous semble à charge pour l’X, et je ne prends que la meilleure école d’ingénieurs en France car c’est pire dans les autres, je ne fais que constater une réalité internationale où les Indiens et les Chinois ne se sont pas encore vraiment invité. Pour finir, les mêmes causes produisant les mêmes effets (excellence du corps professoral avec une pédagogie éprouvée, budget de fonctionnement et de recherche correct, recrutement de haut niveau), je vous invite à remplacer EPFL et ETHZ dans tous mes propos par HEC et INSEAD, et vous arrivez au même résultat d’excellence mondiale, mais en France, dans le domaine du management ! Malheureusement en France dans le domaine scientifique les professeurs progressent à l’ancienneté sous le régime du mandarinat et non sur la base des résultats de recherche, de réussite et pédagogiques (à l’EPFL par exemple, tous les enseignants font l’objet d’un feed-back anonyme personnel des étudiants qui se doit d’être respectueux et constructif. Il leur est communiqué ainsi qu’au département d’enseignement concerné). C’est ce qui a permis de valider les classes inversées. Voilà pour ces précisions qui, je l’espère, vous aurons mieux éclairé. Vous souhaitant une belle journée.

Pour avoir polytechnique il faut être un génie. l'EPFL loin de là.....