Avant de m'orienter vers le maraîchage, je voulais devenir producteur de châtaignes. Je suis complètement passionné par ce fruit et je te remercie pour la qualité de tes réflexions. J'espère avoir le temps de produire une vidéo sur tout mon savoir accumulé sur ce fruit fétiche.
ça nous fait une passion commune ! Ça serait sympa de nous faire une vidéo en effet. Il y a une série de 11 vidéos sur la châtaigne disponible sur RU-vid. Voici le lien de la première de la série : ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-_1Hg9ri78AU.html Si tu ne les connais pas déjà, ça devrait te plaire.
@@AgricultureVivrière Merci pour le partage, de votre vidéo comme ces 11 videos (me suis régalée au propre comme au figuré en mangeant quelque châtaignes grillées en même temps 😉). La 6ème m'a fait découvrir de ravageur récent 2010 (cynips) ... et je peux pas m'empêcher de faire le rapprochement avec le varroa des abeilles ou cette nouvelle mouche de chine qui ravagent les pommes et pommiers... et tant d'autres rabageurs/maladies exogènes qui apparaissent de plus en plus vite , avec des impacts à peine moindre qu'une nuée de sauterelles et poussant l'INRA dans ses retranchements. Sincèrement, ce n'est pas rassurant du tout sur le long terme. On tient nos abeilles à bout de bras en traitant, on importe les ravageurs des ravageurs parce qu'on a pas de solution (sans savoir les répercussions)... d'une année sur l'autre une/des nouvelles denrées se retrouvent impactées, leur récolte hypothéquée voir la survie de l'espèce, animaux comme plantes... La variété et la quantité peuvent être un moyen d'action, mais ça veut dire encore plus de surface et de travail... c'est lourd à porter.
@@Aurore- Oui, il y a de plus en plus de difficultés, sur de plus en plus de productions... Lorsque l'Homme a mis le doigt dans l'engrenage de l'agriculture, il n'avait pas imaginé jusqu'où ça l'emmènerait ... Nous arrivons peut-être à un point de rupture... ou pas. C'est difficile de prédire quoi que ce soit pour l'avenir.
Bonsoir, je vous félicite pour la qualité de vos vidéos. Leurs esprits pratiques, la clarté, la réflexion sont de qualité. Si je peu me permettre on y retrouve la rigueur, normal pour un mosellan !!!!
Merci 🙏 Très intéressant et instructif comme toujour. Ici des châtaignes et d autres espèces des grands y a plus ,que dans des vallons très abrités . Et des moyens non plus tous coupes ou pareil. Que les grands mort .la cause lacs le gaz, ile souffre, quand ça été. en production pourtant suis à 20km , mais. Dans le vent
Bonjour er merci pour ces vidéos remarquables, agréables à suivre et pleines d'enseignements utiles, nécessaires et applicables. Pouvez-vous nous indiquer quelques variétés de châtaigniers à privilégier ? Merci
Bonjour, Le choix de la variété dépend de plusieurs facteurs : - l'utilisation qu'on en a (séchée, en frais,...) - la période de récolte souhaitée (ça va de mi-septembre à fin-octobre) - l'adaptation au milieu (ex: une variété trop précoce plantée dans une zone avec des gels tardifs est à éviter) Ainsi, je ne pourrais pas citer une variété mieux qu'une autre.
Bonjour pour le maïs c possible d'attendre plus tard pour la récolte même en Bretagne 😉 sa se conserve bien sur pied merci pour tes vidéo elle sont très sympa
J'ai essayé de laisser des épis de maïs sur pieds les années précédentes et ça n'a pas fonctionné. Tout a moisi... En fait, ça n'arrive jamais à sécher correctement sur pied. Le stade "sec" n'est jamais atteint et ça part directement en moisissure. Peut-être avec d'autres variétés, plus précoces et avec un épi qui se renverse correctement. Autre précision, nous sommes situés en fond de vallée, en bord de marais... Le fond de l'air y est très humide (de belles brumes matinales). On verra avec l'essai sur les nouvelles variétés si ça change la donne.
vous avez de la chance d'avoir de beaux châtaigner... ici ils sont petit. Nous avons étés voir un terrain dans l'aveyron et il était bordé de châtaignier extra....
C'est où "ici" ? Disons que "les beaux châtaigniers" sont une des raisons pour lesquelles nous sommes installés dans le coin. J'ai eu l'occasion de défricher puis de récolter des châtaignes dans une superbe châtaigneraie d'Aveyron 😍 Si j'ai une deuxième vie, ce sera là-bas !
@@AgricultureVivrière ne vous moquez pas... 'ici' est une région au nord de la Belgique.... et nous avions un projet du coté de najac (Villefranche de Rouergue)... le terrain était bordé de vieux châtaignier.. c'était extra, nous avons récoltés des kilos.
Bonjour, encore une vidéo très interessante ! J’aimerais bien savoir comment vous cherchez des semences de maïs population, je galère énormément, comme votre variété de maïs pignoletto Rosso, que je n’arrive pas à me procurer
J'ai obtenu mon maïs directement par des amis Italiens. Pour obtenir des semences, vous pouvez déjà regarder sur ce site pour trouver les noms de variétés intéressantes pro-mais.org/les-varietes-de-pays-francaises#prettyPhoto Puis vous rendre sur ce site pour faire une demande de semences urgi.versailles.inra.fr/siregal/siregal/accessionAction.do?grcId=2 Ensuite bon courage 😅J'espère que vous êtes à l'aise avec un site qui n'est pas du tout intuitif pour réussir à obtenir des semences... Disons que ça se mérite 😂 (et encore, je vous facilite le travail car pour trouver la page de ce site, c'est déjà un parcours du combattant!) Vous pouvez aussi passer par les différentes "maisons de la semence paysanne" qu'on peut trouver en France. Contactez les directement.
Bonjour, Je découvre votre chaine au travers de mon intérêt pour la châtaigne et c'est très intéressant ! Je reprends la demande qui a été faite en commentaire pour avoir plus de renseignement sur le greffage. Mais aussi de tout le procédé d'implantation de ligne : - achat de portes greffes ou repiquage de petits châtaigniers ou semis de châtaignes ? - plantation des portes greffes (j'en ai acheter chez Beaufort jeunes plants cette année) - sélection des greffons (a quelle période de l'année ?) - façon de conserver les greffons - greffage proprement dit (on m'a dit que le greffage des châtaigniers c'était pour les spécialistes) Voila, ça fait beaucoup désolé. J'ai aussi rencontré le problème de la deuxième peau récalcitrante, c'est pénible. Si l'année prochaine vous êtes vendeur d'une dizaine de greffons de votre châtaigner tardif (en avril si j'ai bien compris), je suis acheteur ! Encore merci pour vos vidéos
Bonjour, - nous avons planté des petits châtaigniers issus de semis. Nous avons profité de l'implantation de la prairie la première année (travail du sol par le voisin agriculteur) pour planter des petits châtaigniers achetés à un pépiniériste. Mais, si on dispose de plus de temps, on peut aussi se faire une petite pépinière en semant des châtaignes. Le problème des portes-greffes aujourd'hui, c'est que les producteurs n'en utilisent que 2 ou 3. Si tous les châtaigniers de France ont la même génétique à leurs pieds,... ce n'est pas très "résilient" pour l'avenir. Avec des portes-greffes issus de semis, on bénéficie de plus de diversité génétique (par contre, il faudra accepter quelques ratés). - la plantation se fait exactement comme pour tous les arbres - pour la greffe, je préconise d'attendre que les arbres aient un diamètre d'1cm à hauteur du thorax (hauteur de la greffe). Donc on plante la première année, puis on attend 1 à 3 ans pour greffer. Ça évite les greffe à raz du sol qui vont être dégommées par des bestioles ou qui vont se retrouver dans les hautes herbes (même s'il ne faut pas laisser le pieds des jaunes arbres s'enherber pendant au moins 3 ans). Et c'est plus facile de greffer à hauteur du thorax. - Il y a les puristes qui diront qu'on ne doit greffer les châtaigniers qu'en flûte (ou en sifflet), et ,en effet, cette méthode demande un certain doigté (mais facile à acquérir avec de l'entrainement). Et puis, il y a "ceux qui font" et qui ont vite compris que la "greffe à l'anglaise compliquée" effectuée sur des diamètres de 1cm fonctionne à merveille. La greffe du châtaignier s'effectue au moment du débourrement, en avril, avec des greffons récupérés en janvier/février. Pour la conservation des greffons, je vous laisse regarder sur internet, ça ne diffère en rien des autres greffons. Nous utilisons la méthode du sac congélation garni des "sopalin" mouillé et déposé dans le bac à légumes du frigo. Mais, si vous vous orientez vers la méthode traditionnelle "en sifflet", le greffon se prélève au moment de la greffe. La vrai greffe qui nécessite l'aide d'un spécialiste (équipé en conséquence), c'est la greffe du noyer... Pas celle du châtaignier. J'ai de plus en plus de demandes pour des échanges/achat de semences et de greffons. Mais je préfère ne pas y donner suite car ça va me prendre un temps fou... Faites vos essais et vous trouverez la variété qui va bien !
@@AgricultureVivrière Merci pour votre réponse. J'ai pu découvrir plus avant votre chaine et son contenu. C'est vraiment très intéressant, la providence a fait que nous avons aujourd'hui 8-9 hectares. C'est quelques hectares ne sont pas encore utilisé à leurs juste valeur mais nous y travaillons. Je n'ai pas encore visionné toutes vos vidéos mais nous nous y retrouvons pas mal. Vous semblez avoir d'importantes connaissances techniques, merci a vous de les partager.
Alors bien sûr j'ai repéré cette arbre le premier automne de notre arrivée ici (2016) et nous l'avons déjà séché et goûté depuis. Ses châtaignes cochent toutes les cases.
Bonjour Peux-tu me dire si mes courges peuvent être stocker à la cave non aérée à 20 /21° Ou dans un placard derrière des vitres mais ça descend à 4 ° voire moins.. Bel automne au potager à vous ts et merci pour tes conseils et ta bienveillance à chaque questionnement. Maïthé
Bonjour Maïthé, Merci pour votre commentaire. Difficile de répondre sans voir les locaux. Mais je pense que dans le local à 4°C, ça ne sera pas l'idéal. De plus, le placard n'est pas aéré non plus. Votre cave est forcément un peu aérée car vous auriez de sérieux problèmes de moisissure avec cette température ! Je pencherais pour la cave. Si c'est la première année que vous stockez des courges, vous pouvez aussi faire une chose simple... placer la moitié à la cave et l'autre moitié dans le placard ! Vous conclurez pour les années futurs. C'est comme ça que j'ai fait avant de trouver l'endroit idéal pour le stockage des courges chez nous.
@@AgricultureVivrière Merci pr votre réponse. Ma cave n'est pas vraiment une cave comme vous la voyez. C plutôt un sous-sol avec pompe à chaleur, donc, il y fait 20°, sec et sans aération continue. Je vais faire comme vs me le conseillez. Moitié moitié. Bel automne /hiver à vous au potager 😉
Salut Léon c'est du plaisir à te regarder je suis plus rustre et moins pédagogue que toi petite question stupide je me permets les châtaignes ça se stratifie comme les noix ou pas? fruit à coque 😁
Salut, j'ai cru que tu t'étais perdu ! Oui, c'est le même procédé. Dans un pot (à fond percé) rempli de sable, au pied d'un mur au Nord. Protégé des rongeurs avec un grillage sur le pot. Puis tu guettes la sortie des germes au printemps pour les mettre en terre le plus vite possible.
Très intéressant merci , ce concept d'utiliser les variétés pour faciliter son agenda. Un point de détail , je croyais que l'appellation "Marron" était une erreur de langage, qui désignait le marron d'Inde non comestible. Et que les "industriels" parlaient de Marron pour ne pas déstabiliser le consommateur, qui lui quand il pensait au marron, pensait en fait à la châtaigne. Je sais pas si je suis très clair. Quoiqu'il en soit c'est de la sémantique , ce n'est pas très important.
Alors, le marron d'Inde, c'est le marron d'Inde. Facile pour lui😅. C'est toxique et c'est une autre espèce. "Marron" tout court désigne les fruits d'un châtaignier dont l'amande n'est pas cloisonnée. Ça c'est la définition officielle. Sur un châtaignier, tu as deux amandes (ou plus des fois) séparées par la deuxième peau (le tan) qui pénètre dans le fruit. Le résultat, c'est que la majorité des variétés de grosses châtaignes cultivées aujourd'hui sont en fait des "marrons" puisque largement préférés par les acheteurs industriels qui ne veulent pas être embêter avec le "tan" à l'intérieur du fruit. Certains croient que "marron" désigne juste une grosse châtaigne. Mais il existe de grosses variétés de châtaignes cloisonnées. D'autres utilisent le mot "marronnier" pour désigner des châtaigniers qui produisent des marrons. Mais c'est faux. L'arbre reste un châtaignier.
Bonjour, comment ce passe la semis de chateigne ? J'ai essayé après la récolte dans mon terrain mais bon... Au lieu de faire des kilomètres j'aurais bien aimé en avoir chez moi... 😍 Pas de chance elles tombe avec leurs bogues, et après la cuisson au four pour mangé direct elle garde la 2eme peaux... Une idée pour la peau ?? 😁😁😁Merci beaucoup !!!
C'est normal que la seconde peau colle pour une cuisson au four. Je ne crois pas que la variété va changer les choses dans ce cas. Je parle bien d'une déshydratation complète pour pouvoir faire tomber la seconde peau. Et, dans ce cas, on constate une réelle différence en fonction des variétés. Il faut faire subir une "vernalisation" aux châtaignes avant de les semer au printemps dans une petite pépinière. Tu trouveras facilement des tutos sur internet. C'est le même procédé pour les noix, les glands, les noisettes, les noyaux de pêches, etc. Et, 1 ou 2 ans plus tard, tu transplantes ton arbre à l'endroit voulu. Après la vernalisation des châtaignes, au printemps, tu peux aussi les semer directement à l'endroit voulu. Et tu ne conserves que le plus beau plant l'année suivante. Ça évite la transplantation.
Merci Oui. On le voit dans cette vidéo ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-eNFbEJmWlmk.html Sachant qu'il faut les sécher encore un petit coup avant de les broyer (on les passe dans un plat à four sur le poêle à bois la veille du concassage). C'est une étape que j'ai oublié dans ma vidéo sur la châtaigne. Traditionnellement en Corse, ils passaient les châtaignes dans le four à pain avant de les envoyer au moulin pour qu'elles soit très sèches lors du passage en farine. Sinon ça encrassait les meules et idem pour notre concasseur, ça obstrue le tamis.
Bonsoir, C est Marc. Je me permets de t écrire à cette heure un peu tardive . On s était déjà écrit concernant les carottes ( technique de la bâche). Je voulais avoir ton avis : j ai eu l habitude de travailler un jardin sur du terrain plat. Pour des raisons familiales, on a déménagé et j ai fait mon potager sur un terrain en pente. Je t avoue que je me rends compte à quel point c est difficile et épuisant de bosser sur un terrain en pente ( d autant que j ai un boulot à côté qui me prends beaucoup de temps) . Avec la pente je travaille donc perpendiculairement à la pente: mais c est difficile et inconfortable pour tout .... Sarcler etc .... Je pense souvent désormais à travailler dans le sens de la pente, soit avoir un sillon face à moi ( en travaillant en montant), mon dos s en porterait mieux et je retrouverai un peu plus de plaisir pour y aller travailler. Je sais qu avec une pente il faut éviter tout ce qui est érosion ou ravinement et donc faire des bandes ou des sillons perpendiculaires... Bref je fais appel à ton bon sens . Est ce pour toi une ineptie que de faire des sillons ou autres parallèles à la pente ? Je suis également très intéressé par la sarpo que je découvre grâce à toi ( peux tu m en dire un peu plus) . Avec mon boulot, je n ai pas encore trouvé le temps de faire l ail ( j espère la semaine prochaine, je suis à la bourre...) Te remerciant par avance, quelque soit ta réponse, prendre la peine d y répondre est déjà beaucoup à mes yeux. Au plaisir, merci, Marc .
Bonsoir Marc, D'après ce que je comprends, si ta position de travail est vraiment inconfortable, c'est que ton jardin doit vraiment être en pente ! En effet, c'est important de ne pas travailler parallèle à la pente. Traditionnellement on faisait des cultures en terrasses pour cultiver les pentes. Mais cette solution n'est pas compatible avec ton boulot, ni avec ton mal de dos. Lorsque j'étais en Aveyron, pour cultiver dans une pente sans entreprendre de gros travaux de terrassement, un jardinier avait simplement utilisé des planches (dosses de scierie) tenues sur le flanc par des piquets afin de retenir la terre située en amont. Ça donnait des mini-terrasses successives d'environ 1m20 de large (la largeur dépend de la pente). Du coup, chaque terrasse était travaillée à plat. Je ne vois pas vraiment d'autres solutions... Les Sarpos font de gros rendements, mais elles restent 1 mois de plus au potager avant de faner. Il faut en tenir compte pour tes rotations. Dans un terrain fertile, on peut facilement mettre 1mètre de distance entre deux lignes étant donné le volume de végétation qu'elles font. Sarpo Mira n'a pas de mildiou du feuillage, mais à la récolte on peut trouver des tubercules attaqués par le mildiou. Sarpo Una a eu un mildiou assez tardivement, et a fait au final un aussi beau rendement que les autres, avec des tubercules plus sains. Sarpo Axona a fait un rendement inférieur aux autres. Pour le côté gustatif des Sarpo, je te laisse découvrir 😁
Bonsoir à toi et merci beaucoup pour tes réponses. Concernant la pente, c est vrai que je ne veux pas faire de terrasse. En fait tous les ans je fais un petit labour avec du fumier et je passe les fraises au fure et à mesure des cultures ( peu compatible avec les terrasses, la mécanisation, même si sur des bandes assez large je pourrais aussi passer les fraises) ... Comme tu le constates c'est un mode traditionnel et personnellement le temps que je passe au jardin je souhaite en retirer quelque chose, évidemment. Pour être un peu plus positif, dans cette pente j ai une terre légère qui a aussi ses avantages contrairement au jardin précédent qui était plat avec une terre lourde... Bref, le tout est de s adapter . Merci beaucoup pour les précisions concernant la sarpo... Je note et retiens 🤗. J ai eu fait de la spunta , est ce que la sarpo est quelconque au niveau goût ( un peu comme la spunta) ? A vrai dire au niveau gustatif est ce que la sarpo est similaire à la spunta ? Si toutefois tu peux me donner une idée ... Concernant l ail, je sais que mon grand père fumait aussi l ail ( on lit toujours qu il ne faut pas fumer l ail .... Du fumier frais je comprends, de là à ne pas le fumer du tout j ai des doutes ... ) Qu en penses tu? Toujours au plaisir d échanger avec toi . Tu es pragmatique, efficace et cela fait du bien .... Ça n empêche pas d être passionné et aimé le travail bien fait ... Les vieux disait chez nous " c est le travail qui vente une personne" .... Aussi en regardant tes vidéos et ton travail , à eux seuls ils nous démontre le bosseur réfléchi que tu es !!! 👍 Merci beaucoup à toi.
@@Marc-fx7zi Je ne connais pas la Spunta, je ne pourrais pas te dire. Pour le fumier et l'ail, en effet, c'est toujours une histoire de sémantique. Il y a fumier et fumier 😄. C'est hors de question d'y mettre le fumier frais qu'on appliquerait aux pieds des tomates ou des courges. Mais un vieux fumier bien composté, ça ne pose aucun problème. L'ail, comme beaucoup de plantes du potager, préfère les terres humifères. Un vieux fumier, c'est un amendement qui structure la terre, il n'y a pas de libération violente d'azote. C'est pareil pour les haricots. On peut incorporer un vieux fumier/compost avant de les semer. Personnellement je n'en met pas juste avant la plantation de l'ail, mais la parcelle a forcément reçu du fumier demi-frais quelques mois avant, pour la culture précédente. Donc ça marche bien quand même. Les problèmes de sémantique font beaucoup de mal en agriculture/au potager. Il y a "labour profond" et "labour superficiel", il y a "paillage pour nourrir le sol" et "paillage pour éviter trop l'évaporation dans certaines régions", il y a "enfouir le fumier 30 cm sous terre" et "mélanger le fumier sur les 10 premiers centimètres", il y a "binage fait au bon moment" et "binage réalisé trop tard ou pas dans les bonnes conditions" , .etc Avec mes vidéos, j'essaye de faire sentir ces choses au plus grand nombre. Une fois qu'on a compris ces subtilités, tout devient plus facile au potager !
Bonsoir et merci pour ta réponse aussi pertinente . Effectivement, le potager et l agriculture c est aussi une histoire d expérience et de bon sens ... Un bon sens qui est aussi allié à la chimie de la terre et à cette compréhension phytotechnique ... Oui grâce à tes vidéos je retrouve le bon sens de nos grands parents, le fait de vouloir aussi produire ... Et notre génération, nous avons eu un peu la chance d étudier le sol, sa chimie ... Les anciens maîtrisaient cela du fait de leur rigueur et de leur expérience qu ils avaient eux même reçu de la génération précédente. Encore merci, au plaisir.... Car on a toujours à apprendre. Marc .
