#trek a dévoilé quelques jours avant le départ du #tourdefrance2024 à Florence, en Italie, son nouveau Madone. Il est utilisé par l'équipe #lidltrek et vient remplacer à la fois le précédent Madone et l'Emonda, le vélo light de la marque.
Voici notre premier essai ici : lecycle.fr/act...
L'essai complet est à retrouver dans le numéro 570 du Cycle, en kiosque le 26 juillet.
Le dernier Madone (2022) n’était pas si obsolète avec son IsoFlow, mais l’Emonda, datant de 2020, un peu. Trek a décidé de réunir les qualités aéro du Madone avec la légèreté de l’Emonda pour un modèle désigné cette fois comme la 8e génération. Un « super »Madone, qui a nettement évolué tant sur le plan technique que dynamique.
Côté technique justement, ce 8e Madone conserve les propriétés qui ont fait son succès en 2022 et notamment l’IsoFlow. Ce raccord de tige de selle atypique, est toujours présent mais épuré.
On retrouve toujours deux longueurs de « mats » pour la tige et deux possibilités de recul (sans recul et 10 mm). On retrouve également une nouvelle boite de pédalier filetée au standard T47, une autre manière de simplifier le matériel comme le font de nombreux autres concurrents aujourd’hui. On pourrait même dire que le principe de press fit (boite de pédalier non filetée avec insert) est presque révolu.
Trek a longtemps prôné l’utilisation d’une fibre de carbone propre. La firme utilise depuis un moment maintenant les matériaux issus des fabricants historiques. Et cette fois, elle a choisi une nouvelle fibre haut de gamme, 20% plus résistante selon les ingénieurs.
On passe donc sur la OCLV900, au lieu de la 800 précédemment. Ça c’est pour le modèle SLR, le SL lui use de la 500. On retrouve donc un châssis non peint à 765 g dans le premier cas (selon la première donnée fournie par Trek lors du lancement), et 1015 g dans le deuxième, toujours en taille M. C’est 75 g de moins par rapport à l’Emonda actuel, censé être le plus léger de la gamme, c’est dire le gain notable. La fourche elle, est à 370 g.
Visuellement, on note que le châssis s’est « aminci » par rapport à la précédente génération du Madone. La forme des tubes est légèrement différente (plus ronde et moins profilée) dont le diagonal qui s’inscrit davantage dans la continuité du train roulant. Aussi, Trek a développé des nouveaux bidons aéros, parfaitement alignés avec la forme du vélo. Il est toutefois possible d’utiliser des bidons ronds traditionnels dans les nouveaux porte bidons.
Le guidon intégré fait toujours partie de l’environnement du Madone mais une nouvelle version fait son apparition avec 7° de flare cette fois (évasement). Toujours pour rester dans les gains aéros demandés par les coureurs aujourd’hui. Il s’en trouve donc encore un peu plus ergonomique.
Côté chiffres, les ingénieurs de la firme annoncent un gain de 77 secondes sur la partie aéro. Une annonce de valeurs propres à la marque une nouvelle fois qui affirme également « qu’un cycliste à 200 Watts gagne 12 secondes par heure par rapport au précédent modèle et 89 par rapport à un Emonda.
L’IsoFlow lui, ce système de tige de selle « suspendue » au niveau du raccord de selle et qui a fait le succès du précédent modèle, est reconduit. Il s’inscrit dans la ligne aéro du vélo mais aussi dans un but de confort passif de l’athlète puisque le système apporte un « flex » certain à l’assise. On se rappelle que sur la 6e génération, avant l’apparition de l’IsoFlow, Trek utilisait l’IsoSpeed, un système de suspension réglable sur le tube horizontal.
En revanche, Trek a réduit la voilure en termes de tailles. On avait le plaisir d’en trouver 8 et ce sont désormais 6 gabarits qui se retrouvent disponibles au catalogue. Une refonte qui permet d’englober le 52 et le 54 pour un « M » et les 60 et 62 devenus « XL ». La douille « 1,5 » reste quant à elle avec une géométrie axée sur la performance donc. Enfin il est possible de monter des pneus jusqu’à 33 mm.
Dans la gamme, on retrouve 5 modèles en SLR et 5 modèles en SL. Tous les vélos doivent être disponibles dans le commerce à la date de sortie et, à l’instar des marques concurrentes, Trek ne fonctionnera plus en « année modèle » mais bien en génération de vélo jusqu’au renouvellement de cette dernière.
Ce nouveau Madone est donc une belle nouveauté et vient simplifier nettement la gamme du fabricant américain. Il ne manque pas de capacités sur le terrain, nous allons le voir dans l’essai qui va suivre. En revanche, il risque de faire parler de lui quant à son placement, seulement deux ans après la sortie du dernier modèle. La bonne nouvelle toutefois, c’est la baisse de son tarif. Précédemment, en top de gamme, on atteignait les 15 699 euros contre 13 999 aujourd’hui (en SRAM Red AXS). Le kit cadre baisse aussi d’environ 10% à 5 059 euros contre 5 999 pour la 7e génération.
8 сен 2024
