Bonus : Pucerons, coccinelles, prunus, capucines, fini le savon noir ! 

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Souvent, quand on se retrouve face à une invasion de pucerons, la première idée qui nous vient en tête est de chercher à sauver ce qui peut l'être et s'en débarrasser.
J'ai investi le jardin cette année, suite au défriche d'un énorme roncier recouvrant entièrement l'arbre, le guignier fut envahi, noir de pucerons, protégés des fourmis durant deux mois, pucerons ayant envahi également les pieds de fèves, haricotes, choux, tomates, qui étaient en dessous et autour.
Après un peu de patience, et quelques pertes, ces derniers, après deux générations de coccinelles (celles sorti d'hibernation s'étant reproduites, puis les nouvelles nées s'étant développé un peu plus nombreuses et reproduites de nouveau) viennent d'être régulés par les dernières générations de larves de coccinelles qui ont il y a une semaine, commencé à envahir l'arbre et les plants alentours, par centaines, au point qu'il ne semble plus y avoir de pucerons dans cet arbre, les larves s'étant aussi nourries du pollen fourni par les fleurs de plants de bourrache ayant spontanément poussé autour, tout comme... Les fourmis ! (Qui n'ont pas empêché les larves de coccinelles et adultes de réguler vu leur nombre, et qui sont très utiles dans cette terre qui pour le moment accueille encore bien peu de vers de terre, et permettent par leurs activités dans le sol, d'aérer et ameublir la terre ! Les fourmis sont aussi indispensable que n'importe quel insecte.)
Les capucines grimpantes semblent être de très bons hôtes pour accueillir de nouvelles générations de pucerons une fois les plants alentours nettoyés, et accueillir les nymphes de coccinelles. Ces capucines contribueront à permettre à un certain nombre d'entre elles de rester ici et d'hiberner dans le paillis.
Au printemps, elles se réveilleront alors, bien plus nombreuses que ce début de saison, prêtes à prévenir toute nouvelle invasion des pucerons. Un équilibre aura alors été trouvé, sans autre agissement que laisser s'épanouir quelques plantes compagnes.
Vous pouvez, en complément, accueillir des plantes hôtes de pucerons en plus de la capucine, comme, les chèvrefeuilles comestibles (baies de mai/camerisiers), ainsi que des rosiers. Ces derniers aiment aussi la chicorée, le rumex, la bourrache.