Clap de fin pour la revue "Le Débat" 

Fût un temps gravé sur la pierre,maintenant dans la matière.

Twitter et FB ont remplacé les guides de l'opinion

Du coup, je n'ai pas vraiment compris les raisons de l'arrêt. Manque d'argent, de lecteurs, d'idées, d'auteurs, d'envies ? Par choix, par nécessité ?

Guillaume Machin? Alors, non.

Les tabous doivent tomber. L’interdiction porte le fruit de la violence. La nuance est soeur d’apaisement. Invitez les contraires à débatre dans un cadre définit dont chacun respecte les règles édictées. Le modérateur rappel les lois à chacun des intervenants. Pas de laxisme. Tous les sujets interdits doivent être objet de rencontre entre les contraires. Particulièrement les sujets difficiles. Le débat apaise les tensions. Apprendre à débattre sans chercher à convaincre. Présenter son niveau de lecture. Entendre que celui de l’autre, part d’une autre perspective. Cesser de chercher à mettre l’interlocuteur en défaut. Entendre sa parole. Un compromis doit naitre de l’écoute active de chacun. Les combats de gladiateurs et foire d’empoignes sont révolus. Nous entrons dans un espace de négociation collective. Les mots seront choisis avec précaution, le seuil de tolérance à la violence est atteint pour grand nombre. Apprendre l’empathie. Le sarcasme, l’ironie, le désir de puissance sont autant de poivre ajouté aux blessures nationales. Dilution de la réactivité. Apprendre à ne pas surenchérir dans la caricature ou simplification. Présentez la complexité, l’exposer, démontrer le processus de sa pensée. Notre monde ne se limite pas à nous même, autant d’êtres que de représentations du monde. La pensée rationaliste ne parvient pas au consensus. L’empathie le peut.

Ceux qui disent que nous sommes réactionnaires sont des stalinistes lol

Remarquable

Bizarre le commentaire de "Game Killeuse" qui disparaît ? Venez débattre que diable. Cette revue meurt avec une époque qui j'espère disparaîtra à sa suite : celle des intellectuels qui ont détruit tout espoir, qui ont été de toutes les compromissions, qui ont joui sans entraves pour laisser à leurs enfants un monde dévasté dont les seuls valeurs sont le nombre de clients. La revue n'est plus assez vendue ? Qu'elle meurt, c'est la logique même de la mise en concurrence qu'ils ont tant chérie.

Bon débarras.