Des centaines de voitures passent devant chaque jour, sans y prêter attention. Pour Catherine Berbesson, 67 ans, le lavoir de Magnac-sur-Touvre, juste à côté de l’église, est une madeleine de Proust. En s’asseyant sur le banc, face à la rivière, elle revoit son père pêcher la truite, sa mère descendre avec une brouette pleine de linge. « Elle posait les vêtements sur l’une des grosses pierres et sortait son battoir », raconte-t-elle. Des gestes de la vie quotidienne, si désuets aujourd’hui.
25 окт 2024