merci pur ton rappel sur l'importance de la méthodologie qui reste primordialement pour communiquer efficacement en équipe et aussi pour soi même tout au long du projet
Bonjour à toutes l’équipe de l’AGS Toujours un plaisir de visionner les vidéos avec des conseils pratiques très intéressantes. Ne changez rien et faites du bruit ! Un grand merci les gars 😉
Bon j ai matter la vidéo. Alors tres bonne pédagogie, tres bonne méthode j ai l impression de revivre tout ce que j ai vecu quand j'avais mon studio ...👊 Perso je demandais toujours au groupe de venir faire une repete cher moi pour entendre leur son brut et qu il prenne un peu leurs marque au studio histoire de virer un peu de stress car j ai bossé surtous avec des amateurs....Je suis aussi un amateur...il me reste encore pas mal de matos qui dort comme ma Midas legend 40 piste .....quel gachi. Je te souhaite de tenir car je sais a quel point c est pas simple. Manuel. RAVING MAD 🤘
Merci pour ton partage ! Dur d'avoir un studio, c'est LE truc que je veux éviter à tout prix. Je vois tout ce que Gérald doit faire pour faire tourner le sien et j'ai beaucoup d'empathie pour les proprios de studios. André
Wow. J'ai l'impression d'avoir ouvert les yeux après avoir entendu le point 1. Ça va carrément m'aider à l'écriture (et pour la suite) ! Merci André !!
Alors là bravo, très intéressant. En home-studio je pratiquais déjà les points 1 et 2, mais maintenant je vais m'attacher à les exploiter beaucoup plus.
Super sujet qui me touche particulièrement, sachant que je suis actuellement la tête dans le guidon sur plusieurs mix avec mes collègues musiciens... Et effectivement, je préfère nettement avoir des retours sur un ressenti et des propositions musicales plutôt que des termes purement techniques, et c'est surtout beaucoup plus efficace ! Au final on finit tous satisfaits, sachant également qu'un mix est aussi une histoire de compromis et une photographie d'une vision musicale à l'instant T. Vision qui change évidemment avec le temps et la vie d'un groupe... Mais au fur et à mesure on trouve des automatismes et des façons claires d'échanger, on gagne un temps fou et on peut se permettre de plus aller dans des détails d'ordre artistique. J'oubliais (et ça rejoint le point N°1) : quand je compose je maquette d'entrée avec si possible un son qui va se rapprocher au plus près de ce qu'on a l'habitude de jouer/enregistrer, et ça permet d'échanger directement sur une vision et la couleur globale d'un morceau ou d'un album. Cette vidéo me conforte à 110% dans notre façon de faire...
Excellents conseils ! Cela dit, je ne confie plus mes mixes à personne, je les fais moi-même car je me suis déjà fait arnaquer (deux fois) par des soi-disant ingés son qui m'ont rendu un travail pas du tout à mon goût alors que j'avais bien spécifier ce que je voulais. Le goût des autres, je m'en fiche, si c'est seulement moi qui paye, alors on fait comme moi seul veut l'entendre. Très bonne vidéo, comme d'habitude ! :)
Du coup en effet vaut mieux que ce soit toi aux commandes. C'est sûr qu'en travaillant avec quelqu'un d'autre, il faut accepter que le résultat sera un compromis. Personnellement je trouve ça plus riche et plus intéressant mais j'imagine bien des projets où ça marchera moins bien. André
Merci pour ta vidéo super intéressante, et très pertinente. Je suis aussi content de t'entendre utiliser le trop bô micro Origin du constructeur anglais Aston.
Bonjour André, petite question : je viens du milieu de la musique de film. Comment tu gères le nombre de retouche ? En ce qui me concerne, arrive un moment où je dis aux reas " on est à la 13ième ou 13ième retouches, faut songer à se calmer où à rajouter de l argent. Comment tu gères cet aspect là en mixage ? Je présume que tu as dû être déjà confronté à ce genre de clients, à qui il faut dire à un moment "stop "
hey hey ! Bonne question. Alors de manière générale j'approche la chose en disant dès le départ : on travaillera dessus tant que vous avez des retours, dans les limites du raisonable. J'ai trouvé que donner une limite spécifique de retouches laisse un goût un peu amer chez les gens, même si la plupart du temps, une fois dans le projet, on reste bien en dessous de ça. Deuxième observation : la plupart des clients seront moins exigeants que moi, donc les dernières retouches sont faites par mon envie de pousser la qualité plus loin, après que le client était déjà satisfait. Du coup si de temps en temps j'ai un·e client·e qui pousse "trop" loin, je peux en général leur donner ce qui est demandé sans que ça se repercute de trop dans mon agenda. Troisieme observation : les clients qui seront "difficiles" sont en général assez rapidement identifiés, c'est souvent le même type de profil, même type de peurs et d'angoisses visibles très vite et du coup pour ces personnes là soit je ne prends pas le projet du tout, soit j'ajoute directement une taxe "projet difficile" dans mon offre de prix, ce qui rend le projet plus simple à gérér émotionnellement pour moi. Je me dis du coup que oui, ce sera plus de boulot et ça va m'embêter à un moment MAIS au moins c'est payé pour. Je pense qu'on se retrouve à faire autant de révisions si : 1 - on a pas très bien saisi les besoins du projet dès le début 2 - on manque encore un peu d'expérience pour arriver avec un résultat "fini" à la révision 3 ou 4 3 - le·a client·e a du mal à verbaliser ou même conceptualiser sa vision / se laisse influencer fort par son entourage / a peur de finir le projet Dans tous les cas on a une opportunité d'aprentissage. Du coup, personnellement, je préfère la plupart du temps de prendre sur moi l'investissement en plus dans le projet et en fonction de ce qui a causé ce "délai", je vais décider de soit ne pas prendre ce genre de projets dans le futur, de ne pas travailler avec cette personne de nouveau ou encore de me former sur les aspects qui m'ont retardé. Si le projet va vraiment trop loin ou que simplement mon agenda ne me permet pas de continuer alors là je vais discuter d'une extension de deadline et/ou de budget. J'ai déjà du faire ça en voyant que le projet n'avance pas comme on voualit et tant que cette conversation est amenée à l'avance et pas avec de l'agacement au moment du retour 13, en général ça se passe très bien. Voilà, j'espère que ça t'aide :). André
La communication, c’est l’une des clés les plus importantes, nous sommes bien d’accord. Mais je ne suis pas vraiment d’accord avec l’utilisation de termes "émotionnels" plutôt que techniques, car ils sont imprécis. Chacun aura son ressenti sur un terme émotionnel ou affectif en fonction de son vécu et de ses expériences. Même si il est important d’essayer de faire passer un message sur l’émotion que la musique doit dégager, s’exprimer essentiellement de cette façon est une perte de temps assurée. Ça me rappelle une anecdote de Geof Emerick : Lennon s*exprimait essentiellement avec des images affectives et émotionnelles et Emerick racontait comment il galérait à comprendre ce qu’il voulait dire et retranscrire ses idées en son.
C'est sûr que ça dépend énormément de l'implantation de ça et de la facilité à exprimer sa vision d'une manière compréhensible par toutes les personnes impliquées. Je me suis rendu compte après avoir sorti la vidéo que je n'ai pas vraiment donné des exemples parlants de ce que j'avais en tête. Par exemple le fameux son de "ciel étoilé" de Lara Fabian = pas très utile comme description :d. Mais "j'aimerai que la batterie ait l'air d'avoir 3 fois la taille d'une batterie normale et tout ça dans une cave qui fait peur", ça c'est déjà plus facile à interpréter. Ou encore : "j'aimerai que la guitare soit plus legato" (= calmer les attaques et remplir plus l'espace entre les notes). Ce genre de retours laissent à la personne le soin du choix de la solution technique dans le but de donner l'intention voulue. André
