Quand on travaille le décrochage et la marche arrière, il y a un concept important : celui de "porte de sortie".
Il n'est pas nécessaire d'avoir une porte pour sortir d'une marche arrière. La porte n'est pas la volonté du pilote mais plutôt celle de la voile qui veut revoler. Alors que le pilote maintient les freins tirés, la voile marque un mouvement d'abattée et vient se positionner en avant du pilote. On parle de porte lorsque la voile est à plus de 30° en avant. La porte, ce n'est pas le mouvement d'abattée. La porte c'est la frontière entre abattée et accélération. Il s'agit d'un moment très bref.
"Prendre la porte" c'est relâcher les freins au moment précis de la porte. Il n'y a alors pas de tempo à effectuer. C'est une bonne opportunité de sortir.
Il n'est pas obligatoire de prendre une porte. Si le pilote maintient les freins tirés, la voile repart en arrière en effectuant un décrochage dynamique, un peu comme lorsque l'on ne relâche pas les freins après une temporisation d'abattée.
Mais si le pilote veut prendre la porte, il doit relâcher les freins strictement au bon moment ! Ce moment est si bref que cela ne se téléguide pas ! C'est pour ça que je dis "porte" et non "bras hauts".
Si le pilote relâche les freins trop tôt, il amplifie l'abattée au risque de se prendre une énorme fermeture frontale.
Si le pilote relâche les freins trop tard, la voile peut avoir déjà amorcé le décrochage dynamique. Le pilote se retrouver bras hauts, avec une voile décrochée et en arrière ! Le risque est alors une énorme abattée très dangereuse ! Dans ce cas, il vaut mieux redescendre les mains afin de stabiliser les mouvements pendulaires en marche arrière...
Les stages de pilotage et SIV marquent une pause en juillet et août. Le VRAC de la semaine revient en septembre.
5 июл 2023
