Daniel Hissel | Talents CNRS 

L'élément hydrogène est effectivement le plus abondant dans l'univers, mais la molécule de di-hydrogène - communément appelée hydrogène - doit être produite (hors mis quelques émanations naturelles aujourd'hui exploitées en Afrique en particulier). On a fait remonter votre remarque à Daniel Hissel qui précise : « Si on le produit par électrolyse de l'eau, sa "qualité environnementale" est bien évidemment directement liée à la nature et à la "qualité environnementale" de l'électricité utilisée pour cette production par électrolyse. À noter que la vidéo ne dit d'ailleurs pas le contraire, il y est simplement évoqué que l'électrolyse de l'eau était l'un des moyens les plus propres de production de cet hydrogène. C'est bien évidemment vrai si on compare cela à la production d'hydrogène par hydrocarbure, tel qu'opérée pour l'essentiel aujourd'hui dans l'industrie. »

@CNRS merci pour la réponse. la terminologie exacte de la molécule H2 n'est jamais utilisée couramment (y compris dans cette vidéo), comme on parle d'oxygène pour parler d'O2. Mr hissel annonce que son groupe électrogène "génère de l'électricité sans polluant". Localement, oui. D'un point de vue du cycle de vie, non. Il me semble que présenter l'hydrogène comme un vecteur d'énergie dont l'impact dépend du mix électrique dans le cas de l'électrolyse, me semble beaucoup moins trompeur que ce qui est dit dans cette capsule vidéo. L'analyse de cycle de vie doit devenir un incontournable dès lors qu'on veut parler d'impact environnemental d'une technologie. Je suis sûr que Mr Hissel serait lui-même d'accord. D'ailleurs je serais curieux de connaître la proportion de H2 produite par électrolyse et celle à l'aide de CH4 dans le monde, cette info pourrait aussi éclairer le public (et ô combien les médias français)