Très bonne conférence. J’aimerais vous apporter une petite réflexion sur les formations, née de mon expérience. Je fus autrefois militaire, et je suis aujourd’hui dans la fonction publique territoriale. L’armée a ses défauts, mais dans la pratique elle se confronte au réel, sur le terrain on ne peut pas se raconter de douces illusions ou fantasmer ce qu’il est possible de faire alors que l’on a des contraintes fortes, des moyens limités et une obligation de résultat (s’il l’on ne veut pas mourir). J’aime donc tirer de cette expérience des points de comparaison sur ce qui marche ou non, dans le domaine militaire et dans le domaine civil. Et donc, j’ai remarqué qu’à l’armée, dans une équipe, un mec qui est bon dans un domaine, on va l’envoyer se former davantage dans ce domaine. Il va devenir un spécialiste, et pourra aider les autres membres de son équipe dans son domaine. Si son équipe se retrouve dans une situation où une telle compétence est nécessaire, ce gars permettra à toute l’équipe d’avancer. Les formations individuelles améliorent donc le potentiel de toute l’équipe. Maintenant, je vois depuis plusieurs années dans la fonction publique la demande de formation de cette manière : Lors de l’entretien d’évaluation annuel, le chef pointe la plus grosse faiblesse de chaque personne, et les envoie en formation, soit disant « pour se mettre à niveau ». Par exemple, disons que dans mon équipe nous ayons tous un niveau d’informatique entre 12/20 et 14/20, sauf un, qui a 8/20. Le chef va envoyer celui qui a 8/20 en formation informatique pour qu’il rattrape sa faiblesse. Hors, comme c’est sa faiblesse, cette personne va vraiment galerer, souffrir, et au final il attendra péniblement un niveau de 10/20. Et son crédit formation aura été dépensé et ne pourra pas lui servir à devenir plus efficace dans le domaine où il excelle. Et donc, celui qui a 14/20 en informatique ne sera pas envoyé en formation info où il aurait vu monter sa compétence à 16 (au bénéfice de toute l’équipe), non, on l’enverra lui aussi là où il est le plus nul. Au final, les bonnes compétences ne montent pas, seul les gros retards sont légèrement atténués, et l’équipe ne va pas plus loin qu’avant. Le boulet en informatique, même après sa formation, reste le boulet en informatique de son équipe. Le management de la fonction public se résume comme ça : « tous moyens individuellement plutôt que bons collectivement ». Et après les responsables nous parlent de synergie…
Merci pour votre commentaire et votre retour d’expérience sur la coopération, sujet à la fois essentiel et extrêmement vaste. Vous avez raison, la coopération est une notion étrange, pas facile à comprendre pour nos dirigeants. Formatés par une scolarité élitiste, puis baignés dans une culture méritocrate, ils sont convaincus que leur condition sociale ne dépend que d’eux, de leurs propres « mérites » et qu’ils ne doivent rien à personne. Ils sont incapables de comprendre qu’une « réussite » individuelle n’a pas de sens. Comme ils n’ont jamais vraiment travaillé, au sens de production de richesse (hormis qq « stages ouvriers » ou petits boulot d’été pour qq uns), ils n’ont qu’une compréhension intellectuelle/conceptuelle de ce qu’est l’entraide. À leurs yeux, si il y a coopération, alors celui « qui a aidé » est le seul qui « mérite » qq chose, et celui « qui a été aidé » est, au mieux, un incompétent (et donc un inutile), au pire, un fainéant. C’est ça leur « sens commun », et il ne sont pas en capacité de questionner cette croyance (c’est bien en ça qu’ils sont aliénés!). Bien sur, mon propos est assez radical, il y a forcément des exceptions, mais ds l’ensemble c’est comme ça qu’un actionnaire, un dirigeant, un "bon manager", raisonne. Et quand un manager ne raisonne pas comme ça, si il pense « collectif », alors ça se passe souvent mal pour lui. Il se retrouve en grande difficulté pour utiliser les « outils » du management, qui sont presque exclusivement centrés sur l’individu (entretiens d’évaluation annuels/mensuels, objectifs individuels, résultats individuels, performances individuelles, compétences individuelles, primes individuelles, coaching individuel …). Ce sont principalement ces managers là qui sont prédisposés à faire un burn out.
Fonctionnaire territorial ayant un fils dans l'armée, j'ai surtout été frappée par la différence de traitement des agents. L'armée est plus respectueuse et plus attentive aux agents alors que dans la fonction publique territoriale règne l'indifférence. Mon fils va avoir des "avantages" au moment de la naissance d'un enfant... alors que chez nous : que dalle ! En plus, dans l'armée, pas de concurrence des subordonnés avec les supérieurs. Il y a les galons et on s'y tient. Alors que dans la fonction territoriale, un subordonné pistonné peut très bien bouffer le poste d'un supérieur.
@@lucidecassandre4096 Je suis completement d'accord. A l'armée, la hierarchie est peut-être plus rigide et respectée, et il y a des protocoles qui ont été écrit pour tout, même sur comment aller aux toilettes, mais quand on vous donne une mission (et je ne parle pas que de missions de combats, je parle aussi pour le service courant au régiment), vous avez une grande liberté d'action pour l'atteindre, tant que vous ne vous faites pas chopper. Beaucoup de tâches sont même parfois inatteignable sans enfreindre les règles (tellement les moyens vous manquent), l'important est alors d'y arriver sans faire de vagues et sans que personnes ne voient vos petites entorses au règlement. Et surtout, votre chef ne va pas vous expliquer dans le détail ce que vous devez dire à vos subordonnés, il s'en fout et c'est votre travail de trouver les moyens pour les amener à l'objectifs. Alors que dans la fonction publique, catastrophe. La moindre prise d'initiative est très mal vue, le moindre petit truc nouveau que vous voulez amener, il faut en demander l'autorisation à votre supérieur, qui va faire remonter la demande jusqu'en haut de la pyramide, puis il va falloir attendre (pendant très longtemps) que la réponse redescende. Et si sur cette chaine il y a un seul maillon que ça inquiète de faire des vagues, c'est non. Dans mon service, je vois 90% de réponses négatives à toute nouveauté. Beaucoup de cadres ont peur d'être considérés comme responsable en cas de pépin, ou même simplement mal vu si leur supérieur trouve l'idée stupide (alors que ce n'est pas la leur) et bloquent donc les demandes innovantes ou inhabituelles sans même demander au dessus d'eux. Tout le monde appui sur le frein de peur que les supérieurs leur reproche la vitesse
Nouvelle réorganisation dans mon entreprise (en Norvège). 2 chefs pour 6 personnes. En 6 mois je n’ai rencontré que l une d entre elles physiquement. Les techniques sont les mêmes: on te laisse deviner ce que tu dois faire et on t évalue sans savoir ni comprendre (sans vouloir?) ce que tu fais. Je confirme trop de chefs qui ne servent à rien et dont le seul objectif est de donner l impression de maîtriser pour plaire à leur chef… le modèle d’entreprise est formaté. Ça me fait rire parce que j arrive à me protéger mentalement plus ou moins mais ça me rends triste pour mes enfants.
Je suis dans une boîte actuellement où il y a 15 ouvriers et le patron , une assistante de direction ( sa femme) deux secretaire et un conducteur de travaux. Sa en fait du monde dans le bureau quand je compare à ma première boîte où il y avait le patron, sa femme en comptabilité et un secrétaire....pour 44 ouvriers. Et le pire c'est qu'il sont à la ramasse même le père, ancien patron de l'entreprise donne des coup de main régulièrement
Merci pour cette conférence passionnante. J'ai découvert Franck Lepage et les conférences gesticulées il y a... 3 jours seulement et j'en bouffe tous les jours en guise de vidéo de fond pendant que je bosse sur mon code. Ca doit pas être facile de prendre la parole pendant 2h devant un public mais vous le faîtes brillamment, j'ai beaucoup rigolé et votre sujet est révélateur de beaucoup de non-dits. Je prie pour que ces vidéos touchent un maximum de personnes et surtout que ces conférences se multiplient partout chez nous. Bravo à vous Denis !! :)
Merci pour cette excellente conference gesticulee. Travaillant pour une multinationale, je retrouve ici les techniques manageriales qui nous sont appliquees au quotidien.
Ho ho ho ! J’ai fait ça ! Le truc idéal, chef d’agence qui tourne, champion, et tout en espèce d’autogestion …. Respectueux des principes éthiques du « groupe » 😂😂😜 Viré fin d’année dernière , trop vieux, trop cher 🤫
Je fus agent de maîtrise dans les GMS dans la partie culturelle et j'ai connu ce que vous décrivez au bout d'1:10 ! Être jugée par questionnaire au bout de 6 mois par les N+1, N+2 et N+3, les N horizontaux pour le "savoir être" et les N- 1. On est sur un siège éjectable si on est bien vu par les N-1 (qui me permettaient d'avoir des équipes super efficaces). Bien vue par les N-1, suite aux résultats, mon N+2 me convoque pour me dire (et là je cite mon hiérarchique financier) "qu'il ne fallait pas que je mélange les torchons et les serviettes", ce à quoi j'ais rétorqué "d'après vous qui sont les torchons ? Car si ceux sont les caissières, elles ont tout de même réussi à faire un bon inventaire en un minimum de temps !. Résultat, j'ai été virée 15 jours après alors que mes résultats étaient bons ! Vous demandez la formation pour combler vos lacunes pour un poste de cadre (convenu à l'embauche) alors que vous êtes agent de maîtrise et cette même hiérarchie vous met face à une rétention d'informations pour vous accuser par la suite de ne pas avoir posé de questions (dont vous n'êtes pas au courant, puisque les infos vous sont cachées) et vous virer parce que vous n'avez pas les compétences précisément dans celles que vous avez décrites et accepté le poste en échange d'une formation (de quoi tourner en bourrique face à autant d'absurdités). Un truc de dingue aussi, c'est de voir virer les meilleurs éléments qui font du C.A. parce que le n+1 a peur de voir le n-1 prendre sa place ! Voir par caméra un syndicaliste vous demandez de faire grève, y répondre par la négative et se faire inscrire sur la liste noire des employés à ne plus être autorisée à travailler du jour au lendemain (et oui, même sans rien faire, j'ai réussi ce tour de force ! LOL ! Bravo la Fnac et ses caméras sans le son ! Nous aussi, on devrait monter une liste d'entreprises à fuir à tout prix ! ) ! Ou N+1 qui vous met des bâtons dans les roues pour vous empêcher chaque jour de faire correctement votre travail ou vous donner des ordres absurdes. Être virée 15 jours après avoir osé demander d'être payée pour le travail du dimanche et obtenir des vacances non obtenues depuis deux ans ! Ou mieux, le N+1 qui vient vous expliquer avec sa calculette quel chiffre d'affaire on est "sensés" faire après 5 ans de gestion de boutique (sans lui) et que lui, la fait couler au bout de 2 ans après votre départ ! Autant de gâchis par manque de confiance, suspicion, conditionnement, idéologie. On aurait beaucoup à dire aussi dans le milieu associatif. En fait, je me suis dis que le monde du travail est tellement gangrené à tous les niveaux, qu'il faudrait outre la prise de conscience, l'empathie, mais aussi le rétablissement de la confiance et de la morale et des valeurs de reconnaissances du travail bien fait. J'avais lu un ouvrage drôle et lucide intitulé ". Objectif Zéro-sale-con : Petit guide de survie face aux connards, despotes, enflures, harceleurs, trous du cul et autres personnes nuisibles qui sévissent au travail Broché - 16 avril 2007 de Robert Sutton (Auteur) , qui préconisait d'inverser la tendance. Voici le 4ème de couverture : "Le sale con, ça vous dit quelque chose ? Mais oui bien sûr ! C'est votre collaborateur principal, votre collègue, votre directeur, vous peut-être. Le sale con, c'est cette personne odieuse, parfois brillante, mais toujours nuisible, dont la présence plombe la vie, l'atmosphère et, trop souvent, la performance d'une entreprise ou d'une organisation. Parmi le déluge de livres de management, en voici un qui traite de ce problème majeur, enfin identifié : celui de la présence et de l'effet des sales cons sur les lieux de travail. L'auteur démontre que les sales cons ne sont pas une simple gêne au travail, mais un sérieux obstacle à la réussite. Il révèle l'énormité du CTSC (Coût Total des Sales Cons) dans les organisations. Il explique comment on peut à coup sûr repérer les sales cons certifiés. Il propose un test, qui vous permettra de déterminer si vous en êtes un vous-même. Il donne des trucs pour empêcher le sale con qui est en vous de sortir au grand jour. Il exploite enfin les plus récentes et les plus sérieuses recherches en management et en psychologie pour montrer comment les managers peuvent et doivent faire place nette dans leur entreprise et créer un environnement de travail civilisé, enfin garanti zéro-sale-con. Un livre indispensable pour lutter contre toutes les formes de harcèlement au travail. " Le monde du travail devrait partir du principe que tout le monde a des choses de valeurs à apporter, quelque soit le niveau. On marche sur la tête depuis trop longtemps en inversant les valeurs. Souvent, ce n'est pas le travail en lui même qui est difficile, mais le relationnel et la façon dont certain.es l'abordent.
merci pour la pertinence de votre commentaire, et la justesse de votre rage. merci aussi pour la référence du bouquin "objectif zéro sale con" !! je ne connaissais pas, et ça a l'air d'un guide de survie bien utile. merci aussi pour ces anecdotes, à la fois très personnelles, mais dans lesquelles tout le monde pourra se retrouver. vous êtes mûr pour faire votre propre conférence gesticulée !😉
Merci Denis Rivière pour cette belle et intéressante première Conférence . Merci Frank Lepage pour le partage et tout le reste. La qualité de capture des conférence s'est bien amélioré, continuez ainsi et bonne année !
Si je peux me permettre un conseil: Pour améliorer le rendu des vidéos, essayez d'améliorer le micro de l'intervenant, c'est mieux qu'avant mais certains décrocheront rapidement quand même, comme indiqué dans un commentaire plus bas. Les conférences en seront plus digestes et auront plus d'audience.
Oui, potentiellement, une pise de son qui ne soit pas attachée à la caméra, mais rapprochée de l'intervenant, pour moins entendre les bruits de la salle (réverbération acoustique, bruit ambiant, bruit électronique aussi, et la mouche qui tournait autour ! xP )
Merci de ce récit, j'ai exactement vécu la même chose dans le domaine hospitalier ..compter les compresses...faire lire mes interventions au directeur avant les cours...et qd j'ai dis non...exit...
Remplacé la révolte par la culpabilité, c'est tellement ça, trés bonne conférence, l'allégoire avec la plongé est parfaite, merci a vous Denis Riviére et bonnes plonges (:
Merci pour cette conférence, après en avoir regardée beaucoup, je me suis souvent senti coupable au travers des témoignages de personnes parlant de rentabilité, de qualité, management, etc car je suis une ancienne technicienne méthodes et vraiment, j'ai honte d'avoir fait ce métier, mais pire que tout, avant de le haïr je l'ai aimé, tout comme ce monsieur, j'y croyais, je pensais que je pouvais, a mon échelle modeste changer pour le meilleure, mais ce n'est qu'illusion et mensonge dès l'école. Merci, cette conférence est super, merci monsieur, pour ce témoignage
Merci pour votre commentaire qui me touche. la honte, c'est nos dirigeants qui devraient l'avoir. se rendre compte de sa propre aliénation, c'est aussi mettre un peu plus de vie dans ce monde en souffrance.
@@denisr4466 Oui, nos gouvernements ainsi que la fameuse "méthodologie de projet" venant des Amériques. On nous apprend à rendre les gens malheureux au travail dans une croyance absolue de "vouloir bien faire" "d'amélioration de conditions de travails" et j'en passe... Mais au final, quand je présentais le devis à mon chef pour des achats de sécurité aux postes, ma demande était systématiquement rejeté. J'ai 35 ans, et j'ai tout arrêté, je ne travail plus, car après un tel bourrage de crâne, et la révélation ou plutôt la claque au reveil, plus aucun "travail" n'a de sens pour moi. En revanche, la notion de "trouvailler" me semble plus logique, mais nous vivons dans un monde où la trouvaille est interdite... Parce que tout passe par le "PROJET", et tué dans l'œuf la trouvaille... Je ne sais plus quoi faire dans la vie, lorsqu'on me demande si je vais reprendre le boulot je ne sais pas quoi répondre, lorsqu'on me demande ce que je faisais comme métier je n'ose répondre car honteuse de moi. En tout cas votre conférence m'a fait me sentir moins seule. Et cela je vous en remercie mille fois. Merci d'avoir été courageux, merci pour votre réponse. Une bonne année 2022 Bien à vous ✨
@@hezekiele "remplacer la révolte par la culpabilité", c'est ça leur "PROJET"! la honte doit changer de camp! je ne connaissais pas "trouvailler"! je trouve ça génial comme mot. merci
je conseille aux auditeurs de cette conférence , celle de chapoutot " Les influences nazies du management moderne " pour ouvrir des pistes de réflexions sur tout ça
Ceci est un commentaire très positif ayant pour objectif avoué et parfaitement assumé de flatter les algues oh de la machine. Superbe conférence, Merci.
Merci pour cette conférence. La durée peut effrayer, il faut s'accrocher, mais cela fait du bien. J'aurais tellement aimé entendre cela il y a quelques années. Pour ce qui est des entretiens, et des objectifs à atteindre chaque année avant d'en fixer de nouveaux, je me souviens que dans la boîte de logistique où je bossais, nous devions les préparer à l'aide d'un questionnaire. Il était demandé de s'évaluer soi-même, de se critiquer en somme (se confesser ?), avant que le supérieur donne à son tour son avis. Il m'a fallu un peu de temps pour comprendre le piège, pourtant si évident, et à quel point il est vital de se raconter le moins possible, et d'être très indulgent avec soi-même. Face aux critiques, paraître surpris, et oui, demander des exemples précis. La grille de notation rappelle celle utilisée à l'école maternelle pour les apprentissages : "Acquis / en cours d'acquisition / non acquis". Le système qualité avec ses indicateurs ineptes est également une vaste embrouille : dès le début de la démarche, il prétend pouvoir se passer de managers une fois parvenu à son aboutissement. "Si tout le monde appliquait les procédures, tout fonctionnerait parfaitement".
Un 👍, un commentaire... et plein de merci pour cette démarche qui va en réveiller plein d'autres. Si j'arrive à m'en extirper, que je parviens à changer de vie, moi aussi je ferai ma conférence gesticulée. Courage à tous! PS: Semons des graines, plantons des arbres 🌱
4:30 à propos de s'épanouir, le terme a été perverti par le management. Je me suis fait jeté d'une mission il y'a quelques mois (rien de grave dans mon métier j'en ai une autre qui s'enchaine) pour le motif du manager : " ça m'embête de te garder ici si tu ne t'épanouie pas assez ". Surcharge de travail, cravachage, bâtons dans les roues, on traite les gens comme de la merde etc ... bref j'ai tout fait pour éviter de rentrer dans leur jeu d'esclavagistes et il l'a bien senti le manager. Et ces mecs là te parlent d'épanouissement ! Dans les offres d'emploi qui se médiatisent de plus en plus on te parle d'épanouissement systématiquement.
Purée le passage avec le tour ... j ai tellement vécu ça dans mes années de travail.. jamais été autan inconsidéré ça ma brisé de ces métiers que j aime ! Ça ma rappeler tellement pourquoi j ai entamé ma reconversion !
Merci pour le partage ! Ça serait bien de vous voir un peu plus ces prochains temps comme dans les vidéos du canard (avec tout ce qui se passe y en a des choses à développer lol et du temps de cerveau libre à créer !) 😉
Merci à cet homme sensible à la vie et à l'espoir humaniste, face au cynisme de quelques puissants manipulateurs auxquels il convient d'adresser en 2022 nos plus irrespectueuses salutations.
Passionnant, très drôle , et, cette fois-ci, particulièrement émouvant du fait de la personnalité sensible de l'intervenant. On imagine quel calvaire il a dû vivre dans ses fonctions de manager... Merci à lui et à Franck Lepage, inventeur de cette formule à la fois divertissante et "dévoilante" , si tant est que le terme existe !...Je réécouterai ! 👌💐💖🙋
@@denisr4466 C'est moi qui suis touchée par votre réponse. Je tiens à vous renouveler mes compliments. Vous êtes profondément humain, et d'une intelligence fine. Ce n'est évidemment pas le profil attendu pour laminer les gens... Je vous souhaite le meilleur pour la suite ! 💐🤞
@camille royEn effet c'est bien le management et sa mission de réduction des coûts qui pose problème, qu il soit mis en œuvre dans l industrie, la santé ou ailleurs...
merci pour votre retour. oui, d'après mon expérience, le milieu industriel est particulièrement brutal. mais, au moins, ça rend la violence des rapports de domination plus visibles. dans les services, les bureaux, c'est plus feutré, individualisé, les conflits sont plus facilement étouffés, les pratiques de management y sont moins ouvertement brutales, mais souvent plus culpabilisantes.
Magnifique conférence merci beaucoup! Pour rebondir sur la fin, y a-t-il des organisations qui fonctionnent sans chefs? En fait, c'est le principe même de la vie. Il existe une science appelée la complexité qui parle abondamment des conditions selon lesquelles cela fonctionne. En réalité, les systèmes complexes ont comme principe de fonctionnement d'être sans chefs. Prenez un rond-point vs des feux rouges. Dans le cas des feux rouges, c'est un système hiérarchique qui est appliqué. On dit qui peut passer quand. C'est bien. Mais le meilleur système pour fluidifier le trafic, ce sont les ronds-points. Il y a des principes organisateurs, c'est-à-dire des règles de qui passe quand et où, mais c'est tout. Parce que chacun fait attention et conduit selon ces règles, cela fonctionne mieux au final. Les systèmes complexes sont naturellement auto-organisés. C'est comme ce que vous disiez dans votre conférence, parce que nous sommes naturellement portés à faire de notre mieux, comprendre, avoir des idées, etc, qu'il faut nous contraindre par des mesures douloureuses dans la hiérarchie à obéir uniquement. Mais ce n'est pas au bénéfice des entreprises, c'est à leur détriment. C'est ça qui est fou. Ce raisonnement est en réalité irrationnel, car contraire aux observations faites des systèmes complexes. Lorsqu'on contraint par des mesures strictes des systèmes complexes, il y a forcément des dégâts, c'est ce qui se passe dans les exemples que vous donnez. En l’occurrence ces dégâts sont portés par les personnes. Il existe pas mal de littérature là-dessus, mais c'est surtout en anglais malheureusement pour l'instant. Une bonne manière de commencer à comprendre ces systèmes est de chercher un framework développé par Dave Snowden, chercheur et consultant en management, appelé Cynefin (terme gallois signifiant lieu de nos multiples appartenances) qui est un outil d'aide à la décision en fonction de la nature des systèmes.
Bonjour, et merci pour votre commentaire qui me touche à plus d’un titre. 🙏 Je suis ravi que vous abordiez le sujet de la complexité, car, pour moi, c’est un sujet essentiel lorsqu’on s’intéresse au fonctionnement des organisations. Mais je n’ai pas voulu en parler dans ma conférence gesticulée, par crainte de perdre tout le monde! Je partage tout à fait votre éclairage sur les systèmes complexes. En effet, on n’a pas besoin de chef! Et même, ça marche bien mieux lorsqu’il n’y a pas de chef! L’éclairage apporté par la thermodynamique sur le fonctionnement des organisations est passionnant, mais, bien sur, ne peut pas être traité dans le cadre de ce commentaire. Ma vision du monde, de la vie, a changé lorsque j’ai pris connaissance du concept de structures dissipatives (Prigogine…), et de MEP (Maximum Entropy Production) des système hors équilibre, qui s'auto-organisent de manière à maximiser leur dissipation d'énergie. Si le sujet vous intrigue, et que la physique ne vous rebute pas, je vous recommande le site de François Roddier : www.francois-roddier.fr/ . il a été astrophysicien, donc son discours est solide, et limpide à lire. Dans le mm esprit scientifique, « scienceetonnante.com » a fait une vidéo éclairante sur l’émergence de structures « vyvantes » : ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-G7Yw6PPg7JU.html . Ce n’est donc pas simplement pour des raisons anthropologiques que des « modes émergents » remplaceront, tôt ou tard (si l’humanité survie aux bouleversements à venir …), les modes d’organisation pyramidales, mais également pour des raisons physiques! Par ailleurs, je ne connaissais pas Dave Snowden, et Cynefin. mais après une rapide (peut être trop?) recherche, je n’ai pas vraiment été convaincu par son modèle, bien qu’il soit très bien marketé. Il y a plusieurs points qui m’ont dérangés, comme, par ex, les 4 catégories (simple / compliqué / complexe / chaotique) dans lesquelles devraient trouver place tout « problème ». Mais dans le monde réel, les transformations réversibles n’existent pas, la production d’entropie est obligatoire ("nécessaire" diraient les philosophes) : notre monde est chaotique par essence! Donc, en toute rigueur, tous les « problèmes » que nous rencontrons sont de nature chaotique! Les structures dissipatives (dont l’ensemble du vivant, sociétés humaines y compris), complexes (où causes et effets n’ont pas de sens), sont des singularités émergentes de systèmes chaotiques, et non des systèmes d’une autre nature. D’autre part, les systèmes « compliqués » (une carte électronique par ex) n’ont pas de rapports avec le vivant, et les problèmes « simples » n’existent pas, sauf dans la tête de nos chefs ;-) Je préfère de loin l’approche systémique, avec, par ex, le modèle de « l’Amibe » de Lucy Gill.
Denis Rivière est intervenu dans mon entreprise de transport.... merci pour cette vidéo. On demande aux entreprises de transport de produire plus et moins cher........
Jusqu'au moment où ils rencontrent des gens qui n'ont plus rien à perdre comme les Continental qui les foutent au mur.... Les flaques de pisse étaient bien visible à leurs pieds..........
@@denisr4466 merci à vous surtout! Votre conférence est un condensé de sources que j'ai exploré, de vécu sur lequel je m'identifie dans mon idéalisme...et ça fait vraiment ouvrir les yeux sur tout un tas de choses. Merci d'offrir une synthèse qui me renvoie les contradictions d'un système dont je me défends mais que je sers. Reste à inventer les solutions pour sortir de tout ceci. Mais déjà une grosse étape de prise de conscience grâces aux conférences gesticulées...et la votre précisément. 🙏🏻
Superbe conférence gesticulée, merci Franck et en plus le son est super donc youpie :) un petit lien possible dans la description vers le pdf dont Denis parle à la fin si tu peux ça aiderait les gens qui cherchent ;) Au plaisir de la prochaine conférence !
Le son est devenu vraiment bon comparativement à d'habitude. Et navré j'ai un peu de mal avec les repentis qui après une prise de conscience viennent faire un mea-culpa sous forme de psychanalyse d'acceptation de leurs erreurs comme un processus d'amoindrissement de leurs actes/paroles et pratiques. J'ai tellement vu des gens sans valeur morale que j'ai sans doute perdu un peu de mon humanité et beaucoup de mon empathie envers les certains et notamment les acteurs de la pression managériale qui sont forts avec les faibles et faibles avec les forts. (on appel cela des lâches voir des traitres).... Je ne ferai pas de parallèles avec "nous n'avons fait qu’obéir aux ordres" mais il y a tout de même une forme d'acceptation de la douleur des autres pour son confort personnel et affirmer son autorité pour justifier auprès de sa hiérarchie de l'utilité de sa propre embauche.
Il y a un chemin douloureux pour la prise de conscience que vous citez et même si je suis en accords avec vos dires pour ceux qui ne veulent pas changer, je suis prêt à faire un effort pour accepter leur repentir rien que pour leur prouver une foi de plus qu'ils ont eu tord de donner leur coeur à ceux qui n'en ont pas et de ne pas en donner à ceux qui en ont. Attention à ne pas devenir comme eux tout de même.
@@chimeraaretina1450 difficile d'avoir un peu d'empathie donc pour l'un de ceux qui a passer sa carriére à infliger cette douleur aux autres. Faut il rappeler les 14 000 suicides par ans à cause du chômage? C'est bien que le prisme de voir une fin de contrat se profiler est un vrai danger pour beaucoup de choses et pas que le premier niveau de la pyramide de Maslow. (voir wikipédia ou autre)
Heureusement que faire erreur est possible, dites... c'est inhumain ce que vous exigez là, pas de retour en arrière, pas d'erreur, pas de repentir, pas de oups.
@@mariesand5861 Est ce qu'il est sujet d'une chute à vélo ou d'un verre cassé dans l'évier??? On parle de plusieurs années de pratique il me semble... C'est un peu facile.
@@hebiennousnsommespasdanslm6452 Je trouve qu'on est loin de l'esprit initial de Franck Lepage il me semble tout de même quand on regarde sa conférence parapente.
Les clés de la réussite, pour faire court et sans passer par quatre chemins, il peut arriver, de temps à autre, par le plus grand des hasard ou bien lorsque l'occasion se présente à certaines personnes comme vous et moi qui n'ayant pas d'intention néfaste, de souhaiter atteindre un objectif sur le plan personnel ou collectif, dans un but lucratif ou non tout en sachant éviter la création ou le maintient d'une mouvance coercitive condamnable par les plus hautes instances par le biais du non-respect des opinions propres à chacun ou encore au nom de la liberté du choix que tout individu doit être en mesure de tolérer afin de ne pas générer de situation catastrophique irrémédiable tout au moins dommageable telles que celles rencontrées il y a peu de temps dans notre société, et en aucun cas venir enfreindre les lois fondamentales de la bienséance pa, à proprement dit, le bien-fondé basé sur un dogmatisme ou sur je ne sais quel autre opinion ou encore stigmatisation, susceptible de venir troubler les croyances relatives à l'intégrité et dignité de chaque individu et permettre dans la mesure du possible conserver un quiétude relative au bon déroulement de la suite des événements, simple et bien défini comme acquérir des informations qui pourraient, sans la volonté d'une situation contigente, sans qu'il y aie un raison en particulière ou par un motif fortuit, réponsdre à des besoins certains et exclusifs, que l'on pourrait apparenter sans toutefois parvinir à réellement bien définir de manière distincte et de telle manière qu'aucune mesure préalable de consentement ne fasse l'objet de spéculations auprès des protagonistes. J'avais toujours souhaité me pencher sur cette question afin de porter, en quelques lignes, un discernement que je pense objectif. Faisant parti de ceux qui vont droit au but et dont le seul souhait et de répondre une àune attente palpable, j'espère être compréhensible par tous car j'ai la conviction, qu'aujourd'hui on ne peut plus mentir et on se doit réussir, grâce à des propos clair et sans ambiguïté, sans démagogie et surtout arrêter de pratiquer ce vieil outil de rhétorique qui est la langue de bois.
merci pour votre message. enfant, je me souviens d'avoir joué au "téléphone arabe" : à la 3ème personne on ne reconnait déjà plus le message initial. dans une boite, au delà de 2 niveaux hiérarchiques, ils ne savent absolument pas ce qu'il se passe dans la réalité. et ce qui est amusant/inquiétant c'est qu'ils sont convaincus de comprendre/maitriser les choses! Aliénation, quand tu nous tiens ...
Wow punaise, sur les entretiens annuels, ça me rappelle ceux chez Boulanger : t'as beau faire de la R&D, concevoir des produits (abandonnés pour la grosse majorité, trop chers, pas assez rentables), t'as beau signaler au premier entretien que c'est n'importe quoi, c'est un document et des sujets pour vendeurs en magasin, bah dix ans plus tard, rien n'a changé, et personne n'a lu ces docs, et personne ne comprend un broc à mon profil (à par peut-être mon ... manager ...) Résultat : poussé à la rupture conventionnelle Gâchis énorme de potentiel, pour faire un max de fric le plus vite possible pour le plus grand plaisir des Mulliez Chui dég pour de nombreuses années encore
merci pour votre commentaire. vous avez tout à faire raison, les entretiens annuels ne sont pas là pour que les choses marchent, ils sont là pour s'assurer que vous restiez docile, obéissant, soumis, que vous culpabilisiez des galères que vous subissez, que vous soyez dans l'insécurité, dans la peur ... voilà le vrai role des entretiens annuels. si ils étaient vraiment utiles, il n'y aurait jamais d'entretiens faits avec 2 ou 3 mois de retard !
Merci pour ce rappel. Dans le monde du travail, on peut vite être absorbé et oublier qu'en face nous avons simplement un frère ou une sœur humaine. J'ai toujours pensé et peut être d'une manière naïve que le capitalisme est en réalité et simplement la destruction de la compassion. Ce n'est pas un hasard si méthodiquement le capitalisme s'acharne à détruire les sociétés traditionnelles. Je pense comme vous dites que l'on va voir émerger des fenêtres de tir. Pour ma part, je pense que le monde va se diviser en deux, ceux qui pour un certain confort acceptent ce capitalisme et ceux qui préféreront d'autres modes d'organisation (Comme par exemple ces ZAD dont vous parliez). Il y aura un accord tacite entre ces deux mondes, le monde capitaliste exigera des émancipés qu'ils ne fassent pas de politiques et donc par là n'influencent pas les "amoureux du confort" en échange de quoi les émancipés auront le droit de se regrouper en communautés. Communautés qui bien sur n'auront plus aucun droit comme par exemple l’accès aux soins médicaux mais elle seront libres. Les "confortisés" nous percevrons comme des sauvages ou autre illuminés et nous les verrons comme des esclaves. Je vous l'accorde c'est une vision quelque peu défaitiste. Au plaisir de vous croiser en forêt de Compiègne ;)
Merci pour votre commentaire, cher Compiégnois ;-) Concernant votre vision de 2 mondes qui cohabiteraient, je ne partage pas vraiment votre "optimisme". les capitalistes/oligarques ne lâcheront rien sans rapport de force frontal (ils ne l'ont jamais fait). au nom d'un profit sacralisé, aliénés comme nous le sommes, nous allons exploiter et détruire (on dit "valoriser" ds la novlangue!) tout ce qui pourra se monnayer d'une façon ou d'une autre. puis, qd ça sera la m*, ils ont prévu de faire sécession et d'aller se retrancher ds leurs bunkers/iles privées (voir, entre autres, les interviews particulièrement éclairants de Gaël Giraud là dessus. par ex : ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-uKk6ht5GOE0.html ). voilà, c'est ça "leur PROJET". malheureusement le système est actuellement très robuste, et le rapport de force est, pour l'instant, au désavantage des êtres humains...
Merci pour cette belle conférence, très bien articulée et très bien construite ! Présenté comme ça, l'absurdité de l'entreprise est plus que frappante. C'est quand même difficile à entendre parce qu'à part les "fenêtres de tir" dont vous parlez à la fin, pas grand-chose que l'on puisse faire à part se blinder mentalement. J'ai travaillé comme développeur logiciel dans l'imagerie médicale, maintenant dans le jeu, ces choses ont un vrai sens pour moi, et je n'ai pas envie de partir "élever des chèvres dans le larzac" pour me déconnecter de l'absurdité capitaliste. Ne peut-on vraiment pas infecter le système de l'intérieur ?
Merci pour vos compliments. Votre question est vaste et ne peut pas vraiment être traitée ici. Pour ma part je n’ai pas réussi à contaminer grand-chose depuis l’intérieur de ce système. l'impression de n'avoir qu'apporté du soutien qd c’était possible. D’autres pensent que c’est possible et peut être qu’ils ont raison. Sans doute avez-vous raison d’y croire. Le monde est chaotique par nature, les « cygnes noirs » sont la norme! Comme rien n’est pérenne dans l’univers, le capitalisme disparaitra tôt ou tard. Le plus tôt sera le mieux! Un éclairage que j’ai trouvé vraiment pertinent sur ce sujet complexe : « pour un anarchisme révolutionnaire », par le collectif Mur par Mur.
L'appétit de reconnaissance, l'avidité, etc. assortis d'une éducation occidentale sur le mode compétitif ne peuvent qu'amener l'humain à sa perdition. Il est malheureux de constater que depuis dix mille ans, l'humanité perdure dans sa bêtise et, malheureusement, le témoignage de Denis Rivière, bien qu'agréable à écouter, n'empêchera pas d'autres gars de répéter les mêmes erreurs puisque, notamment, nos écoles n'ont pas changé ni notre éducation.
Merci pour vos commentaires. Je partage votre constat quant à la difficulté de l’humanité à apprendre. Malheureusement (ou pas ?), elle n’apprend pas en comprenant les choses de façon intellectuelle, mais en en faisant l’expérience effective. on n'apprend pas à marcher sans tomber des milliers de fois.
Je n'ai pas non plus reçu de salaire, malgré le fait que j'ai travaillé comme un travailleur acharné. cette histoire était il y a longtemps en 2015. puis j'ai été licencié, et je suis allé au bureau du procureur, j'ai écrit une déclaration à mon employeur, et un an plus tard, j'ai reçu un salaire
L'indicateur PASTÈQUE on a ça dans plusieurs entreprises, heureusement il existe des responsables qui ont déjà été à la place de l'employé et n'ont pas cet indicateur
51:30 On nous a bassiné avec la "flexibilité" pendant des années, actuellement la mode est à l' "agilité". Demain viendra le temps de la "pirouette". Plus sérieusement, le système va nous ba.ser jusqu'au bout : ce que je pressens dans un futur proche c'est qu'il n'y'aura plus de statut d'employé, que nous seront tous forcés à être auto-entrepreneur , cette fonction incluant d'être notre propre manager, notre propre commercial et de faire le taf. On va tous se bouffer entre nous pour subsister. Il y'a déjà les prémices de ça avec l'"uberisation" de certains métiers.
J'ai travaillé pour les plus grand goupes françaiss, en France et en Asie. Au bout de 25 ans je peux dire que le management c'est déjà d'une façon générale 80% de supercherie, mais le management français c'est le niveau 0 du management, avec l'arrogance de celui qui sait tout. Le contrôle de gestion c'est en effet prévoir la météo et se débrouiller pour faire ceoire que le temps qu'il a fait été celui prévu. Par exemple une prévision d'un ciel de traîne à Paris et de la pluie en Bretagne est égal à la réalité d'une tempête d'un côté et d'un grand soleil de l'autre, après tout en moyenne c'est pareil!
Sympathique comme conférence, on sent le chemin parcouru. Par contre, les réponses sur "quelles sont les qualités du bon plongeur ?" sont vraiment symptomatique d'une époque et de l'idéologie dominante qui a colonisé tous les esprits. Je crois qu'il n'y a que Franck Lepage qui a donné une qualité qui soit un rapport social, tout le reste n'est qu'à un rapport au sujet (il est grand, beau et fort), donc comme point de départ sur le fait qu'il serait un bon plongeur. Alors qu'en réalité ? Si on pense en terme de rapport social, donc de voir le sujet comme un résultat ? Et bien il faut déjà qu'il ait un équipement, donc que d'autres est fait l'équipement (combinaison, bonbonne, etc...) Ensuite, il faut d'autres lui aient appris à plonger. Donc c'est du savoir faire sur des dizaines d'années. Pareil pour le bateau, etc... Et surtout l'entourage, comme le dit Franck. Et encore plus : quel a été l'éducation de ce plongeur pour qu'il devienne plongeur ? Car c'est typiquement une activité de la couche moyenne Enfin bref, comme dirait Clouscard : vous donnez du sens que par l'antéprédicatif. C'est triste, mais vu le chemin que vous avez parcouru, j'en suis sûr que vous allez continuer. Car là, vous n'avez toujours pas dépassé Descartes, et vous raisonnez comme des petits nietzschéens.
Ou comment rendre les gens malade par le travail, la nourriture, la culpabilité, les vaccins no obligatoire. PS je suis rester assertif malgré la mouche. Merci.
Merci pour votre retour. "remplacer la révolte par la culpabilité", c'est la stratégie de manipulation de masse que j'illustre ds la conf. concernant l'hystérie collective actuelle, je me demande si on n'est pas plutot face à la stratégie 6 "faire appel à l'émotionnel plutot qu'à la reflexion", ou la 5 "s'adresser au public comme à des enfants de bas ages".
Encore une belle démonstration de ce monde de merde dans lequel nous survivons Malheureusement comme toutes les vidéos précédentes un son, merdique qui va rebuter les vieux comme moi qui on l'oreille fatiguée Vous gagnerez beaucoup plus d'écoute si vous palier à cette anomalie on dirait que vous cherchez à dissuader l'auditeur Même si ce n'est pas en live je crois que j'aurais beaucoup de plaisir à connaître un savoir chaud Je suis arrivé à 26 minutes, je m'arrête là Dommage
merci pour votre commentaire. oui, c'est à mon avis bien ça la destinée des managers, être aliénés aux profits de parasites, déshumanisés... il est temps, en reprenant Chomsky, d'inverser la démarche, et de transformer la culpabilité en révolte!
Ce pays compte 11 millions de pauvres. Reveil tous. Et ceux ci sont très loin de pouvoir faire de la plongée et que même le club de foot du coin n'est pas accessible à cause du coût de l'équipement. Ce n'est pas grave, ca va ruisseler.................
à part le contre desc (coinché) on a quoi comme contre-mesures pour survivre en milieu dark managérial décomplexé? par exemple, Le management toxique de Chantal Vander Vorst c'est une guerre de l'armement... DESC, DEPAR, ... à chaque méthode de management toxique il faut une arme de contre mesure. existe t il quelque part une liste d'analyse critique qui démonte tous ces outils?
commence par parler en français...si il faut 5 minutes pour décoder ce que tu ecris, t'es pas sur le bon chemin (ou alors tes parisien).mais dans les 2 cas c'est pas bon mec...courage!
merci pour votre question. je ne connais pas Chantal Vander Vorst, mais pour moi "management toxique" est un pléonasme. le management est toxique par nature, le capitalisme est toxique par nature. les "outils" ne sont là que pour faire croire à celui qui les utilise que si il y a des tensions, des conflits, des loupés dans son équipe, c'est de sa faute! Pour qu'il pense que, si il s'y prenait mieux, alors il serait un "bon manager". ces "outils" sont là pour que l'encadrement ne questionne pas les désorganisations menées au nom du profit pour les actionnaires. à un autre niveau, même si vous avez "La" contre-mesure, votre chef pourra tout simplement vous dire "puisque tu ne m’obéis pas spontanément, alors tu vas le faire parce que c'est moi le chef". toute ressemblance avec des évènement actuels ... si on reste ds la métaphore guerrière, pour moi, nous ne sommes pas dans une guerre de l'armement, mais plutot dans une guerilla.
Ne sommes nous pas collectivement responsable de les avoir laissés faire ? Un exemple parmi tant d'autres, celui des soins de santé (Hôpitaux publics). Ce service public se doit d'être au top (vie ou mort) et accessible à tous. Pour se faire il doit être correctement financé (l'excellence et l'accessibilité a un coût). Ce sont les contribuable qui verseront au pot commun, en échange ils auront accès à cette partie du filet de sécurité sociale en cas de pépin, c'est le deal. Que se passe-t-il depuis bientôt 20 ans pour que les soins de santé déclinent et ne soient plus à la hauteur des espérances de ses usagers, voir même de plus en plus inaccessibles ? Les managers sont entrés dans les hôpitaux et l'idée d'une rentabilité à marche forcée est devenu la norme (oublié l'accès garanti pour tous). Qu'ont fait les contribuables; les usagers comme l'ont dit maintenant ? Ils ont accepté l'idée de rentabilité contre la promesse qu'ils ne devront soi disant plus mettre autant la main à la poche ;)
Merci pour votre commentaire. Dans la conférence, je m’appuie sur « Les dix stratégies de manipulation de masses » dénoncées par Noam Chomsky, pour régulièrement rappeler que les dogmes portés par la classe dominante visent à « transformer notre révolte en culpabilité ». Une autre de ces 10 stratégies est de « créer des problèmes, puis offrir des solutions ». Je le cite : « comment détruire un service public? Commencer par baisser son financement. Il ne fonctionnera plus. Les gens s’énerveront, ils voudrons autre chose. C’est la technique de base pour privatiser un service public ». La destruction du système de santé en cours, telle que vous la décrivez avec justesse, s’inscrit clairement dans cette stratégie. Nous n’avons donc pas à culpabiliser de « les avoir laisser faire ». Nous avons plutôt à prendre conscience que notre sentiment de culpabilité est un symptôme de notre aliénation. Que l’on croit des arguments tel que « il faut réduire le nombre de lit pour améliorer la qualité des soins » en dit long sur notre aveuglement, sur notre aliénation à croire que la classe dominante pourrait agir pour le bien commun. Il est sans doute temps de transformer notre culpabilité en révolte!
Le formateur en management qui soit disant formerait les directeurs à être "rebelle" alors en tant ancien dircteur de production, je n'y crois pas une seconde. Il n'aurait pas fait 20 ans de formation mais 6 mois. Déjà le postulat me parait douteux mais bon je vais aller un peu plus loin.
quand l artisanat est remplacé par la Société Anonyme et que les procès ce substituent à la parole du seigneur , alors les profits passent avant les commandements de Dieu ( Benjamin Tyler Henry ) 1848 c est l acte de naissance du capitalisme , le libéralisme c était l égalité de tous devant la loi sous le regard de dieu . le productivisme et la rentabilité n ont que faire du libéralisme . la concurrence libre et non faussée c est seulement par le social l environnemental et qui n est pas financiarisé . dans le dictionnaire la définition du libéralisme est l opposé absolu du despotisme . notre président est despotique en tout , et libéral en rien . et pourtant il reste du monde pour continuer a considérer que Macron est " libéral " autant considérer que Vals est socialiste comment se battre contre un adversaire si on le laisse délibérément faire une politique 100 % anti libérale , tout en se félicitant de l être , toutes les conditions pour faire du libéralisme une réalité ont été délibérément sacrifiées , sans égalité devant la justice et une indépendance de celle ci face au pouvoir que que ce dernier soit lui même soumis à ces propres lois , la concurrence libre et non faussée n a aucune garantie aucune base crédible , si les les hommes ne peuvent pas gagner dignement leur vie du fruit de leur travail il n y aura a pas de créations de richesses , si l état peut vous taxer et vous spolier de vos droits et du fruit de votre travail , comme veut le faire macron pour pomper plus de 115 milliards dans les caisses de retraites ) sans oublier la super technostructure en augmentant les haut fonctionnaires tant pas le nombres que par les salaire , c est scandaleusement anti libéral un haut fonctionnaire c est pire qu un fonctionnaire et je ne parle pas de l assistanat au cacarente et aux grandes entreprises . En économie aussi Macron est une imposture absolue . Tant que nous ne dénoncerons pas son Imposture absolue , comment éviter qu il nous méprise ? que la droite et la bourgeoisie corrompue de gauche sociétale occulte la vérité est une chose , mais si le reste de la gauche refuse de voir la vérité à quoi lui servent ses yeux ? le dogme libéralisme capitalisme est aussi stupide que de faire l amalgame entre Staline Hitler et Vals sous prétexte que tous les 3 ce sont prétendus socialistes
merci pour votre commentaire. vous abordez le sujet de la liberté, qui est particulièrement subtil et complexe (pour ma part, j'adhère à la vision de Spinoza à l'égard de notre propre déterminisme). les mots "libre", liberté", sont des beaux mots, ils ont de la valeur, ils nous plaisent, ce sont des concepts pour lesquels des gens sont morts. en utilisant la même racine, le mot "liberalisme" nous leurre, et nous fait croire qu'il est en rapport avec la liberté. pour moi, il y a une vraie imposture de la part de l’oligarchie, qui a volé/détourné ce mot. en fait, si le mot "liberalisme" a un lien avec la liberté, c'est sous la forme de la liberté du renard dans le poulailler! "libéral", "libéralisme", "néo-libéralisme", dans la novlangue mainstream, sont aujourd'hui des synonymes de "capitaliste". idem pour "libertarien" !
@@denisr4466 non le libéralisme est un idéologie humaniste et religieuse sans dieu c est le totalitarisme du profit . macron en versant plus de 500 millions d assistanat ) la presse montre à quel point son programme n est qu un socialiste pour VIP . quant à Spinoza ... Albert Camus a eu raison de lui , le monde et notre vie est trop absurde pour être déterminé . Comme Albert Sauvy pour le progrès nous sommes condamnés au libéralisme parce que c est le progrès tant que l homme aspirera à vivre dans l égalité des droits pouvoir profiter de son imagination et de sa force de travail pour vivre dans la dignité . l anti thèse du libéralisme .. c est le despotisme et jamais on a vu un libéral moins libéral de toute l histoire de notre république , il n est libéral en rien quelque soit la définition du dictionnaire .
Merci pour vos spectacles salutaires dans ce monde de Zhumouristes. 👍 Dites, Le son... Le son est toujours dégueu. Ça plombe le contenu. Un jour, bientôt, un son aussi cristallin que les propos. Youpi !
Merci pour votre intérêt pour ma conf. désolé que le son vous ait plombé. néanmoins, je pense à la citation de V Hugo : "La forme, c'est le fond qui remonte à la surface". c'est un son subversif, révolutionnaire ! 😉
Ooohhhhh, pôôôvres managers ! Je me demande bien pourquoi ils ne prennent pas un emploi d'ouvrier, ils seraient ainsi libérés de tous leurs maux ... ha ha ha. @Denis Rivière, j'ai beaucoup travaillé en usine et je suis très dubitative quant aux exemples dont vous parlez : celui de l'usinage sur le tour est plein d'incohérences. Et quand vous parlez de la plate-forme téléphonique "120 secondes pour raccrocher, on parle en secondes" ... pour info, 120 secondes font 2 minutes, ça n'est pas si court que ça pour raccrocher. Je vous rappelle également que "la réalité" c'est que la majorité des personnes travaillent dans des PME dans lesquelles les chefs sont des anciens ouvriers. Et donc, votre raisonnement ne concerne pas grand monde. ... mais vous êtes doué pour le spectacle 😊 ... un projet de reconversion ? NB : un bon manager (comme un bon plongeur) est un manager obéissant. Je n'en crois pas mes yeux quand vous montrez vos photos sous-marines, pour, au passage mentionner que vous avez plongé en Égypte et en Polynésie ! Je mesure finalement la pauvreté de votre vie et je vous plaints sincèrement.
J'exerce ma représentativité sans partage et je sais DIEU qui vaut de LOI. Définition d'une Image qui Est le rapport d'Unité. Législation volumique dimensionnelle. Sortons de la hiérarchisation volumique pyramidale.
Je comprends pas comment on peut croire changer le monde avec le management ! Faut être soit complètement con soit d'une naïveté qui fait que sans milieu favorable il devrait être impossible de survivre dans ce monde !
le problème de management si tu es fonctionnaire et que tu as un problème avec ton jeune manager tu vas voir le syndicat le manager la ferme. Si tu n'es pas fonctionnaire tu t'écrases. le manager est forcément jeune car il a commis une faute qu'il ne reconnaîtra jamais avoir essayé de te faire faire ce qu'il voulait.
Si tu es fonctionnaire et que tu as ce genre de manager, bin tu fais dossier par dossier de maniere humaine et tu bouches tes oreilles, si l'autre débile te cherche encore des noises bah tu tousses.
Une petite remarque sans mauvaise intention aucune... Quand un ancien manager parle de son boulot et veut être intéressant, il doit parler du travail des autres...
