*L'interview est bien trop court. Heureusement il existe sur RU-vid des interviews plus long de France culture tres intéressants et qui permettent de mieux comprendre sa pensée.*
Interview passionnante. Je suis abasourdie quand je vois de nos jours de regarder les pubs c'est frappant Tout le monde danse, c'est la "joie" en permanence un vrai délire.
pas tout à fait d'accord avec elle. La recherche du bonheur s'est transformée en individualisme à outrance, où autrui est vu comme un simple objet susceptible d'apporter (ou non) du bonheur. L'autre, avec ses émotions, ses rêves, ses désirs n'existe pas : ce n'est qu'un élément utilitaire. Un monde occidental fait de bulles d'égoïsme narcissiques.
Ce n'est pas depuis Aristote c'est bien Zarathoustra qui a dit dans les gathas que le but de la vie c'est une vie bonne et sereine. il y a environ 3700 ans avant notre ère. De plus ce n'est pas un idéal mais tout simplement un sentiment naturel en tant qu'espèce vivante. En état de nature on reste conscient de ce qui amène le bonheur et de ce qui amène le malheur et surtout vivre en harmonie c'est à dire dans la justesse de ce monde. Cette personne fait un grand travail en dénonçant les dérives et la récupération de la civilisation dominante, bravo à elle. Maximiser c'est comme l'atteinte du super humain, quelque chose d'inatteignable encore une chimère de la civilisation et de l'esprit contraire. Vivre en harmonie c'était déjà d'accepter l'état de ce monde avant même vouloir le domestiquer. Les fous pensent réparer ce monde naturel car pour eux il est imparfait alors qu'il représentait l'Age d'or, il faudrait plutôt réparer les erreurs commises par les êtres humains depuis 10 à 6000 ans. Comprendra qui pourra le symbolisme du veau d'or dans l'histoire raconté de moise.
Je pense que c'est peut être ce que les gilets jaunes ont finis par comprendre. C'est en quelque sorte ce pourquoi ils revendiquent sans ème avoir cette analyse aussi précise que cette. charmante sociologue.
''le bonheur général et obligatoire''... quelle meilleure définition donner du totalitarisme orwellien ? Pourquoi ne pas reconnaitre que la notion de bonheur est contingente ?? Je me fous des marchands de bonheur, chercher le bonheur, le sien propre est une aspiration de l'âme tout a fait respectable. Me semble t-il.
Le bonheur c est savoir se contenter de ce que l on a et de qui on est. En sachant qu on peut toujours s améliorer dans quelque domaine que ce soit. Le bonheur c est la main de l être aimé dans la nôtre, le bonheur c est le rire d un enfant, le bonheur c est écouter un chant d oiseau, le bonheur c est un bon repas entre amis, une bonne conversation avec un ami...le bonheur est fait de petites touches tout au long de notre vie comme dans un tableau impressioniste...c est à nous d y mettre les couleurs... Le bonheur n est pas permanent, il est fait de petites choses qui mises bout à bout tissent la trame de notre vie... Le bonheur c est aussi le malheur parfois quand on perd un être cher...mais se souvenir des bons moments passés ensembles c est le bonheur... Le bonheur il est partout et nulle part, il dépend de notre vision de la vie....
@@Ruth--qp3uk Dans ma quête effrénée du bonheur, j'ai oublié d'être heureux. C'est parce que je cherche le bonheur que je ne suis pas heureux et c'est parce que je ne suis pas heureux que je cherche le bonheur.
@@pierrevivies3158 Johnny Halliday a écrit une belle chanson à ce sujet : j ai oublié de vivre. En écoutant ces paroles on s aperçoit que bien souvent on passe à côté de sa vie et donc de son bonheur...mais il n est jamais trop tard. Pourquoi ne pas profiter du confinement pour revenir à l essentiel? Le vrai bonheur ne réside pas dans la gloire ni dans les richesses, il réside à l intérieur de chacun de nous. Nous sommes créés à l image de Dieu et Dieu veut que nous soyons heureux. Tolstoï a aussi écrit cette phrase magnifique "si vous voulez être heureux, soyez-le.
ce contenter du peu, oui mais il est souvent mis en cause par des projets économiques bouffeurs d'énergies et de territoires. L'on bine compris les habitants de la commune ou se trouve la ferme de mille vaches. Donc on ne peut rester les bras ballants avec sourire ébahi pour ne pas dire niais
Le Bhoutan est un pays bouddhiste, certainement pas un exemple d'"alliance entre la psychologie positiviste et l'économie, allant vers l'utilitarisme". Le bouddhisme a une vision morale, spirituelle du "bonheur". La récupération (éventuelle) par la culture des "marchés" est une abstraction tendancieuse... Même si certaines des conclusions qu'elle affirme vont parfois dans le même sens que le mien, j'ai du mal avec les raccourcis très hasardeux, qui me font douter de son raisonnement.
"abstraction tendancieuse"? C'est très concert au contraire. Énormément de bullshit lié à cette dictature du bonheur s'inspire directement du bouddhisme. Si vous doutez, lisez le bouquin, ce sera plus étoffé qu'une interview de 10 min!
1. Il est très discutable de dire que la conception du bonheur a changé au XXe siècle. Depuis l’Antiquité, la plupart des gens et même des philosophes comme Epicure aspirent tout simplement à moins souffrir et à ressentir davantage de plaisir. La conception d’Aristote dans “L’Ethique à Nicomaque” - que des auteurs de “psychologie positive” ont d’ailleurs reprise - n’était sans doute pas la plus répandue (il s’agit de l’idée qu’il faut agir en fonction de la vertu et de ce qu’il y a de meilleur en nous). 2. E. Illouz met en question la dimension scientifique de la psychologie. Croit-elle que la sociologie est davantage scientifique ? La psychologie recourt, en partie, à des expérimentations. La sociologie ne dispose que d’observations, de questionnaires et d’interprétations. 3. Seligman ne dit pas que la psychologie a fait fausse route jusqu’à lui. Il dit simplement que la psychologie doit se compléter par davantage d’études sur les hommes “normaux” et heureux. 4. A 5min 25, E. Illouz critique le classement des pays en fonction du bonheur énoncé par un échantillon de la population. Voici ce qu’elle écrit p. 66 : « Les Israéliens invoquent fièrement leur très bon classement dans le palmarès mondial des pays où il fait bon vivre, comme si un tel classement pouvait occulter le fait que ce pays est affligé d’inégalités sociales plus que spectaculaires - parmi les plus fortes dans le moderne - et se permet, qui plus est, d’en occuper un autre ». On peut la féliciter d’avoir osé écrire les derniers mots. 5. E. Illouz trouve scandaleux que les entreprises se soucient du bonheur des travailleurs car, comme l’elle écrit dans la dernière phrase du livre : « Ce sont la justice et le savoir, non le bonheur, qui demeurent l’objectif moral révolutionnaire de nos vies ». Quand on est de gauche, faut-il souhaiter que les travailleurs soient malheureux et travaillent mal ? 6. Un défaut majeur de l’ouvrage est que la psychologie positive est présentée comme une doctrine unifiée au service de « la société capitaliste néo-libérale ». En réalité c’est l’étude, en principe scientifique, de ce qui permet de vivre plus heureux et son résultat actuel est loin d’être une conception totalement unifiée. Un autre grand défaut est que les auteurs publient un ouvrage de 270 pages pour exposer quelques idées qui peuvent tenir dans un article. Sur ces idées, il existait d’ailleurs déjà depuis des années un bon nombre d’articles parfaitement redondants.
Désolé, concernant le bonheur au travail...il s'agit d'étouffer les revendications sociales et d'avoir que des battants sans aucun reproche (bref on remet la pression sociale et morale sur des individus ou groupe d'individus au travail qui doivent encaisser toujours plus d'intensité au travail sans sourciller...avec un pouvoir d'achat en baisse!)... Cordialement
1. Vous dites exactement la même chose qu’elle dit. Vous argumentez sur la partie pré-XXe, et l’attaquez sur la partie post XXe, autrement dit ce qu’elle appel le changement dans la conception du bonheur. Si vous n’avez pas d’arguments la dessus, mieux vous taire plutôt que d’utiliser une rhétorique infantile. 2. Elle dit que la psychologie POSITIVE (et non TOUTE la psychologie) est une discipline qui se voudrait scientifique. La Sociologie utilise la méthode scientifique décrite par Bachelard, donc elle est scientifique. Maintenant il y beaucoup de personnes qui se disent Sociologues mais qui en fait sont des essayistes, tout comme en Psychologie. J’ajouterai que la méthode « scientifique » de la Psychologie, qui consiste à des expériences majoritairement de laboratoire, est très discutable. Comment étudier l’être humain lorsqu’il est dans un contexte aussi recherché qu’une expérience de laboratoire, coupé de tout ? Donc la vous lui faite dire ce qu’elle n’a pas dit pour essayer de la décrédibiliser. Sauf que vous ne l’êtes pas vous même. A partir de là on peut très largement estimer que le reste de votre argumentation est biaisée et nulle. Aurevoir
@@ktn13001 "La Sociologie utilise la méthode scientifique décrite par Bachelard, donc elle est scientifique". Une méthode n'est pas scientifique parce qu'on la décrit comme étant scientifique. L'argument tel que vous l'avancez n'est pas scientifiquement acceptable. Il faut faire attention à ne pas confondre rhétorique et scientifique.
Par extension, deux autres vidéos explicatives sur l'histoire de la tendance ésotérique et spiritualiste d'une recherche du bonheur : 1 - Les dangers de la “pensée positive“, par Élisabeth Feytit : ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-VMnkwfXQQgI.html 2 - Chroniques de la spiritualité contemporaine : www.metadechoc.fr/chroniques-spiritualite-new-age
@@KaylinCandiesfactoRy"sur le plus haut trône du monde, on n est jamais assis que sur son cul" (méditez cette citation de Montaigne qui vous va à ravir)
En voilà une vision bien négative de la psychologie positive ! Le seul point sur lequel je pourrais rejoindre l'auteur serait sur une forme d'effusion de marchandisation de biens et de services visant à "rendre heureux". Mais c'est le monde moderne et c'est vrai dans tous les domaines. L'avantage (pour positiver !) étant que chacun peut trouver ce qui lui convient... ou pas ! Pour le reste, je trouve dommage que beaucoup de sujets différents soient amalgamés et compliquent et éloignent complètement de l'essence de la psychologie positive qui n'a jamais eu, comme semble l'affirmer l'auteur, l'ambition d'obliger les gens à être heureux mais les invite simplement à trouver les outils et les ressources qui les aident à mieux surmonter les épreuves de la vie.
mais qu'est ce que l'ultra liberalisme a à voir avec ça ? avant on disait le capitalisme ! le capitalisme qui tue tout ! l'humain est bon mon pote et le capitalisme inventé par des civilisations extra terrestres l'empeche d'acceder à cette communion sublime qui l'anime ! ça c'est le discours pour et par les communistes du peuple des années 60 ! le bonheur c'est déjà pas constant ! c'est une vue de l'esprit malade humain ! et souvent de nos jours le bonheur beat signifie etre concentré sur son nombril ! ahaha ! souvent avec un smartphone dans la main et un tablier de chef de cuisine ! telephone mon bon et aime toi tout en absorbant autant de calories que le malawi en un an ! theories souvent venues du new age quebecois ! la bas des gens faussement candides avec un accent marqué te disent qu'il fait s'aimer soi meme en prenant 3 douches par jour si possible ! des gurus que j'ai cotoyé venu de ce grand pays faux cul qui est juste la banlieue de l'amerique anglophone , te prechent des conneries tout en etant tres riches ! tu veux des noms ? la meilleure ...L...B... cherche ! bref ! désormais des coachs en tout ! et le gars ou la fille qui ont fait le tour de tout et de rien du tout, fonçent ! mais ça a toujours existé souviens toi meme les beatles pensaient qu'en inde ils trouveraient des reponses ! à l'aide de ce guru qui voulait juste baiser leurs copines ! ben c'est pareil mon pote ! ça a pas changé et l'ultra liberalisme n'a rien à voir la dedans !
Je ne suis pas d'accord avec la vision de Mme Illouz de la psychologie positive qui démontre au contraire que le bonheur se trouve dans la relation avec les autres, dans le partage, le pardon et la générosité. C'est l'inverse de son discours ! Et oui ce courant propose à tous ceux qui en émettent le désir de développer ses forces et ses qualités pour aller vers un mieux-être qui bénéficiera par ricochets à l'ensemble de la société. Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à proposer des solutions ouvertes et respectueuses pour sortir les gens le souhaitant de l'attentisme par rapport à la société et de prendre leur bien-être en main ? Et bien évidemment il n'est pas question d'oublier la notion de PIB ou les besoins de base (argent, santé, sécurité...) des personnes !! Je ne sais pas où elle s'est renseignée mais si certains souhaitent approfondir cette science passionnante, il existe un MOOC de super niveau, gratuit et ouvert à tous de l'université de Berkeley : www.edx.org/course/the-science-of-happiness-0 Bonne journée à tous ;-)
Par extension, deux autres vidéos explicatives sur l'histoire de la tendance ésotérique et spiritualiste d'une recherche du bonheur : 1 - Les dangers de la “pensée positive“, par Élisabeth Feytit : ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-VMnkwfXQQgI.html 2 - Chroniques de la spiritualité contemporaine : www.metadechoc.fr/chroniques-spiritualite-new-age
