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Celui qui vient au bidonville du 15 mai pour la première fois n’espère qu’une chose : en repartir le plus vite possible et ne plus mettre y les pieds.
Une décharge à ciel ouvert, un cimetière de déchets, le bidonville du 15 mai a bien des noms mais peu le décrive positivement ! Dans cette cuvette au sud du Caire, au même endroit où ils cultivent des légumes et élèvent trois oies et deux moutons, tous les jours, du matin au soir, les 750 familles de chiffonniers fouillent les montagnes de déchets dans l’espoir d’en extraire quelques tiges métalliques. Parmi les objets tranchants et les vapeurs toxiques, beaucoup se blessent, tombent malades et meurent des suites du manque de soin.
« Le dénuement des habitants est tel qu’une famille a perdu récemment un enfant victime d’une mauvaise brûlure, faute de pouvoir le conduire aux urgences. »
Pire encore, dans ce bidonville, ¼ des enfants meurt à la naissance, ou dans ses premières années !
Conditions de vie précaires, absence de système de santé… La situation alarmante demandait une réponse urgente. La construction d’un hôpital semblait être la solution indispensable à l’amélioration significative de la vie des 5,000 chiffonniers. Avec plein d’espoir, le chantier est lancé en XXX : bientôt, des femmes pourront accoucher à côté de chez elle, des enfants pourront se faire opérer, des personnes âgées pourront recevoir des soins quotidiens !
Mais le manque de moyens financiers, de main d’œuvre et les terribles inondations, qui ont ravagées le bidonville en 2019, ont mis à mal le projet. Les retards s’accumulent, les espérances sont momentanément brisées.
C’est cet hôpital que nous vous proposons de visiter aujourd’hui. L’ampleur du chantier est tel qu’il faudra encore de nombreux mois, voire années avant de réaliser le rêve des chiffonniers. Mais rien n’est impossible alors… gardons espoir !
❤️ Soutenez la construction de l’hôpital du bidonville du 15 mai. Faites un don : bit.ly/3psjIbg
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Should we still die of a bad burn in 2021?
Whoever comes to the slum of 15 May 15 for the first time hopes for only one thing: to leave as soon as possible and never set foot in it again.
An open-air dump, a waste cemetery, the slum of 15 May has many names but few describe it positively! In this basin south of Cairo, in the same place where they grow vegetables and raise three geese and two sheep, every day, from morning to night, the 750 families of ragpickers dig through the mountains of waste in the hope of extracting some metal rods. Among the sharp objects and toxic fumes, many get injured, fall ill and die from lack of care.
"The destitution of the inhabitants is such that one family recently lost a child to a bad burn because they could not get him to the emergency room."
Worse, in this slum, ¼ of the children die at birth, or in their first years!
Precarious living conditions, lack of a health system... The alarming situation required an urgent response. The construction of a hospital seemed to be the essential solution to significantly improve the lives of the 5,000 ragpickers. With great hope, the construction site was launched in XXX: soon, women will be able to give birth close to home, children will be able to have surgery, and the elderly will be able to receive daily care!
But the lack of financial means, of manpower and the terrible floods, which ravaged the slum in 2019, put the project in jeopardy. Delays accumulate, hopes are momentarily shattered.
It is this hospital that we propose to visit today. The size of the construction site is such that it will take many more months, even years before the dream of the ragpickers is realized. But nothing is impossible so... let's keep hope!
❤️ Support the construction of the hospital of the slum of May 15. Make a donation: bit.ly/3psjIbg
22 окт 2021
