Merci, Jean Rondeau. J'aime votre intégrité, votre sincérité, votre humilité. J'aime ce sentiment de plénitude et de paix profonde qui m'envahit lorsque je vous écoute. C'est juste tellement bon! Je vous ai entendu dire dans une interview que le clavecin vous faisait dormir, que vous étiez pour le fait de s'endormir en écoutant de la musique, de faire cette expérience d'écouter autrement la musique à ce moment là. Alors laissez-moi vous faire ce compliment qui je l'espère ne sera pas mal compris: Monsieur, votre jeu m'endort! Vous me faites oublier tous les soucis, vous me transportez dans un monde onirique. Merci de me reconnaître le droit de m'endormir sur votre musique, de me l'offrir ainsi humblement, comme un cadeau, dont je peux profiter à ma guise et non comme une performance dont je devrais reconnaître la qualité technique et musicale. J'y vois une invitation au voyage.... Vous me faites tellement de bien avec votre musique !
Très belle interprétation de cette pièce difficile, quelle clarté dans la compréhension du texte....construction et restitution remarquable, un grand bravo !!!
Magnifique interprétation, avec ce mélange de théâtralité (l'opéra n'est pas si loin) et de rêverie propre au clavecin français du XVIIIe siècle. C'est la même grandeur que dans le vieil (et toujours bel) enregistrement de Leonhardt, mais avec plus de souplesse. Sous les doigts de Jean Rondeau, ce Forqueray sonne comme composé d'hier. Superbe instrument, hélas enregistré d'un peu trop près.
Jean Rondeau's musical interpretation and his choice of rhythm are immanent and with an irradiate quality of transcendence ! Thank you for posting this video.
C'est ma bonne surprise d'aujourd'hui, jour de mon anniversaire. Je découvre un véritable talent qui se fait d'abord honneur à lui même mais également à l'école des clavecinistes français. Interprétation magnifique sur un clavecin qui ne l'est pas moins. Merci pour le cadeau.
Avez-vous entendu la version Leonhardt de cette pièce Jean ? Son approche est très élastique dans son tempo. Vous avez pris une interprétation littérale simple qui, malheureusement, manque ici la beauté du mouvement. Un danseur ne met pas la même importance sur chaque battement et adhère à un tempo strict. Leonhardt nous a donné une vision du danseur porgese qui tourne au son de la musique. Le vôtre est un rendu mécanique en 2 dimensions. Votre performance est impeccable comme tout votre travail. Mais tout simplement pas vivant ! Merci.
E perché mai? L'iconografia romantica ci ha consegnato pianisti e musicisti in genere con grandi chiome fluenti, per non parlare dei clavicembalisti del secolo precedente, con le loro parruccone. Non sarà la strisciante invidia di noi maschi che perdiamo i capelli tanto presto? Io mi chiedo semmai come faccia a suonare così vertiginosamente bene con quei bracciali ...