Formidable d'entendre Franck Lepage. Oui et Oui, tout est dans un dialogue vrai, sincère, avec beauté (la nature est belle) et bonté 'l'humain connait bien la gentillesse, qui est totalement différent de la classification). tous les mots ont une vraie valeur, nos ancêtres l'avaient bien compris en construisant notre vocabulaire avec signification (exemples : les lunettes c'est lire net, et la persévérance, c'est perce et tu verras). Bravo Franck Lepage de nous ouvrir l'esprit de nos capacités à tous, citoyens de notre terre bleue) Merci beaucoup, coeurdialement.
Mais merci, mille fois merci de faire ce rappel. (Les exploités vs les défavorisés ). Nous croyons être libres dans nos pensées, alors que les mots menent la danse. Certains savent l'exploiter (politiques, publicité, capitalisme en général ). Merci pour les ateliers de desintox...
Le truc avec le mot "défavorisé" c'est la culpabilité implicite qu'il fait peser sur les "favorisés" : celui qui n'est pas explicitement défavorisé est implicitement un favorisé. Il lui est donc difficile de se plaindre de quoi que ce soit sans se voir renvoyer l'image du "vrai" défavorisé qui souffre. C'est un peu le principe des gosses à qui on fait remarquer que des gens meurent de faim quand ils disent qu'ils ne veulent pas de leur soupe...
Même les chats peuvent refuser de manger ce qui se trouve dans leur gamelle alors qu'ils ont faim . Quand il parle de défavorisés c'est parce qu'il présuppose un système dominant qui pré existe à l'individu . Et qui favorise certains , qui en privilégie certains et pas d'autres . Et ça ne se sont pas des hypothèses . Des gens qui ont de l'argent sont mieux traités par les tribunaux que des gens des classes populaires .Ils sont moins ou pas du tout mis en prison . Par ailleurs, le système bourgeois en place favorise un certain type d'intelligence par rapport à d'autres . Les métiers manuels sont moins biens payés que les métiers qui ne reposent que sur l'intelligence conceptuelle . ça induit qu'il y a bien des gens favorisés et des défavorisés . Les castes dominantes font les lois pour elles mêmes . Et leurs générations futures . Et les fortunes se transmettent aussi de génération en génération . Si les enfants ne dilapident évidemment pas le patrimoine . ça ne veut pas dire qu'il y a des riches qui n'ont pas de mérite par rapport à leur richesse .
@@douvientlevent6617 Je n'ai jamais dit que la défavorisation n'existe pas, juste que le mot a un "2eme effet kiss cool" qui permet de serrer la bride aux classes intermédiaires par le biais d'un sentiment de culpabilité (d'autant plus grand lorsqu'on vit dans un pays qui te repete à l'envie depuis le primaire que "les privileges ont été abolis" et qu'être privilégié c'est être un méchant...)
@@psychogore je suis d'accord avec vous sur ce point là , et vous avez raison de pointer ça parce qu'effectivement et notamment chez ces politiciens qui se disent de gauche, ils ont beaucoup flatté les classes les plus pauvres pendant que de l'autre main ils ont assassiné les classes moyennes . Et augmenté les privilèges fiscaux des classes supérieures aisées . Ce qui a provoqué d'ailleurs une haine chez certains des classes moyennes réellement opprimées contre les plus pauvres . je partage votre point de vue la dessus .
Inventer des mots pour nommer des réalités nouvelles (végéphobie, brexit) ou (plus grave) de vieux concepts jamais nommés jusqu'alors (sentience, homophobie), évidement (le pouvoir le fait tous les jours), à tous de se réapproprier le langage pour réapprendre à s'indigner et faire lutte commune. Mais penser hors des mots, bon courage pour faire consensus et mener une lutte sociale, vraiment bon courage.
C'est ce que fait le pouvoir. Il ne les inventés pas mais les galvaudes pour ne pas être abstrait et créer des doutes (car doutes égal révolte). Créer des mots reste égaucentrique et ne permet qu''a un petit groupe de ce comprendre. Être un bourgeois qui ne souhaite pas le pouvoir.
Un mot recent qu'ils ont fait disparaître pour le remplacer à leurs avantage "les lanceurs d'alertes" (qui était trop mélioratif) et qui a été remplacé par "complotiste". Ce qui fait que tout les discours hors de la doxa devient "complotistes" et sont attaqués pendant que les "comploteurs" ont le champs libre.
"... nous ne pensons jamais - et pour cause - quelles pensées notre langage nous empêche de former (...)" ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-dmRAvbtBGSI.htmlsi=qagv2qFxLsuutb45
Les deux, ce sont 2 processus différents qu'il est malvenu de mettre dos à dos. Donc non, mauvaise question. Je pense avec les mots ET les mots me font penser.
On rit du menteur, de son audace stupéfiante, des autres, qui ont eu le ridicule de ne pas s'en être rendre compte, un peu gêné de ne pas bien s'en être rendu compte soi-même mais en s'excusant : « bah, on s'en doutait ».