HANDICAP : DERRIÈRE LES PARALYMPIQUES, LE RETOUR DE L’EXCLUSION 

Merci Blast et Mathilde François !!! Putain enfin ce genre de témoignage ! 'Pas trop tôt !!

Bonjour j'ai voulu partager votre pétition pour LA TNT sur Facebook et elle m'a été refusée 2 fois. Je ne sais pas pourquoi car la 1ère fois j'avais mis un commentaire.,je pensais que ça venait de là, mais la seconde fois sans commentaire refusée aussi.

Merci !

@@blastinfo "indépendant d'extrême gauche"*

🎉🎉🎉🎉🎉Vive Les JO Para🎉🎉🎉🎉🎉🎉 c'était plus impressionnant & mérite ❤❤❤🎉🎉🎉

On voit bien d'ailleurs que depuis la forçage sur le délires féministes, lgbt... Tout va mieux. Les gens se divisent moins qu'il y a 20ans, ou 40... Lol Ca fonctionne bien

@@MrXreuf C'est clair que ne rien faire, c'est encore mieux. Mais je me demande bien pour qui ? Question rhétorique.

totalement !!

Je valide à 100%. C'est un constat.

C'est pas pour rien que les parents de handicapés finissent par faire appel à la Belgique..

Le milieu psy qui inclut beaucoup aussi mdr. Maudite condescendance de classe. C'est les cordonniers les plus mal chaussés parfois.

​@@ariusstarlightil faut y travailler.. c'est compliqué de se sortir d'un contexte dans lequel on a toujours baigné.

@@jean-michelvaudez3549 bonjour, je ne suis pas né, handicape, et c est le cas de 50% des personnes handicapees, en france

Tout à fait d'accord 🤝 et c'est du vécu aussi 😏

Très bon résumé de la galère de la MDPH pour les troubles cognitifs. Mon fils est reconnu handicapé à plus de 80% en raison de son multidys, son TDA et son TSA : entre le diagnostic et la reconnaissance de handicap, il s'est écoulé plus de 7 ans, pendant lesquelles on a dû se débrouiller comme on pouvait pour la scolarité, le quotidien, les prises en charge, les rééducations, etc. Le summum de l'hypocrisie concernant le handicap reste selon moi la prise en charge en milieu scolaire : des ULIS plein de bonne volonté mais sous-équipés, des AESH mutualisés et débordés, des équipes enseignantes variant de l'indifférence au mépris. Et le pompon : à chaque année de collège, moins d'heures d'AESH, comme si le handicap disparaissait alors qu'au contraire les besoins augmentent. Un vrai parcours du combattant.

@@fabienbedot9645 Oui, c'est affligeant ... courage 💪

@@fabienbedot9645​​⁠ Ça me rappelle le parcours d’un de mes anciens élèves. Je ne vais pas tout raconter, sinon j’écrirais un livre... Le plus choquant a été qu’il a fallu que je tape du poing sur la table quand les collègues ont voulu lui refuser les « encouragements » sous prétexte qu’il les « embêtait » à lever la main, rigide, se balançant sur sa chaise en se mordant les lèvres dès qu’il y avait une faute (orthographe, grammaire, calcul, oubli d’un mot, etc.) au tableau. Je leur ai dit « Non seulement pour ma part ça ne me dérange pas, mais c’est normal, ça fait partie de ses routines, si on ne corrige pas il ne peut pas continuer à suivre, il va rester bloqué ». Et là, silence dans la salle, on m’interroge : quelles routines, et en quoi c’est pas un perturbateur pour la classe ? Il a fallu que je dise qu’il était autiste, et qu’au vu de son handicap ça n’était pas possible de se concentrer sur la suite du cours s’il y avait une faute au tableau, mais que, en soi, c’est pas très différent d’un élève qui n’arrive pas à lire parce qu’il y a un reflet sur ledit tableau, ou qui demande de répéter. Une fois la faute corrigée, le cours reprend sans heurts. En quoi ça perturbe la classe ? C’est plutôt le fait de s’arrêter pour lui faire des reproches ou marquer son agacement qui perturbe le cours. Re-silence dans la salle : « Ah bon ? Il est autiste ? » Là aussi, j’ai tapé du poing sur la table : cet élève avait un PAI, une AVS, un tiers-temps en salle séparée, etc., mais surtout une attitude caractéristique, et personne ne semblait s’y être intéressé. 😮 « Oui enfin bon, tu dis ça parce que tu es handicapée, tu es plus sensible ». Oui, peut-être, et alors ? Qu’est-ce que ça change pour lui ? Eux aussi avaient remarqué sa "différence", après tout... mais d’abord : quelle violence d’être forcée de parler non seulement du "dossier médical" de cet élève, donc de son intimité, de le caractériser par son autisme plutôt que par sa passion pour les mantes religieuses, mais surtout d’être forcée de parler de handicap pour qu’on ne le pénalise pas. S’il n’avait pas eu de prise en charge, je n’aurais pas pu le défendre, il n’aurait pas été légitime (!?). 🙁 Il a fallu bien 10 minutes pour faire accepter aux collègues qu’on lui mette les encouragements, qu’on retire les mentions aux « troubles » qu’il générait en classe, et qu’on ne le sanctionne pas dans son livret scolaire. Par contre, impossible de faire respecter son tiers-temps (les collègues ont décidé qu’ils n’avaient pas que ça à faire de s’organiser pour lui, et ça c’est un problème que j’ai eu chaque année, où des élèves se voyaient refuser leur tiers-temps ou certains aménagements), ou de faire changer l’attitude des collègues pendant leurs cours, certains allant jusqu’à l’insulter et l’humilier, avec la complicité de plus de la moitié de la classe... 🙄 C’est l’AVS qui me l’avait dit à la fin d’un cours où elle m’avait remerciée de ne pas l’avoir disputé. On croit rêver (cauchemarder)... Pourquoi aurais-je disputé un élève qui me fait remarquer que j’ai oublié un mot au tableau ? Et puis ça prend 2 secondes de corriger une faute au tableau, et ça n’arrive pas toutes les 5 minutes non plus... Ces abrutis de collègues ne voulaient pas perdre de temps, et encore moins leur ego de sachant, juste parce qu’un élève leur faisait remarquer une coquille !? C’était il y a 12 ans, dans un lycée "huppé", et ça me hante encore. C’était un cas très extrême, je n’ai pas rencontré une telle connerie généralisée dans d’autres établissements, mais ça m’a sensibilisée à toutes les petites injustices "quotidiennes et ordinaires" qu’on laisse passer, et dont on refuse de mesurer les conséquences. En bref, ça m’a traumatisée. J’avais l’impression d’être une alien dans ce conseil de classe, et ensuite dans ce lycée (sont je suis partie dès la rentrée suivante). Je me demande souvent ce qu’est devenu cet élève, parce que si ce tout petit problème, créé de toutes pièces par des collègues se congratulant de se moquer de l’élève « rigide » qui lève la main bien haut pour les rectifier, a pu impacter ses bulletins en classe de terminale, qu’en a-t-il été avant et ensuite dans le supérieur ? (Il a renoncé à aller à la fac, "on" a décidé pour lui qu’il n’était pas fait pour ça. 😓 Je n’ai pas eu de nouvelles depuis, c’est son AVS qui me tenait au courant, mais après elle a fait partie des coupes budgétaires...) Et surtout : quelles séquelles pour lui ? Cet élève a été violenté toute sa vie par l’école, et à l’école, lieu devant "normalement" servir à rectifier les inégalités "de départ" ou situationnelles. 🤬 Quand je travaillais encore, chaque année on nous pondait des réunions sur les dys, sur l’autisme, sur le TDA(H), sur à peu près tout ce qui pouvait donner bonne conscience aux institutions (on a fait la réunion, le personnel est formé, voilà c’est bon), mais dans les faits, non seulement les personnes qui intervenaient dans ces réunions/formations étaient tout à fait incompétentes, mais en plus de ça, la plupart du temps rien n’était fait de la part des établissements et, plus grave selon moi, la plupart des collègues ne respectent pas les élèves en question. La plupart du temps ces élèves sont stigmatisés comme des feignants, et les collègues n’ont pas de temps à perdre avec ça, on va quand même pas faire du social sinon on s’en sort pas... (sic) Alors je suis bien d’accord que rien n’est fait pour faciliter les choses au niveau de l’éducation nationale, mais le minimum c’est quand même de respecter les PAI / PAP, respecter l’élève (pas seulement "handicapé", hein, chaque élève dans son entièreté), et si ça prend 5 minutes de faire un sujet adapté, eh ben on le fait. Ça fait partie du job selon moi, selon pas mal de collègues aussi, mais ça n’est malheureusement pas un avis unanimement partagé. Enfin bon... je pourrais en parler pendant des heures... malheureusement... Toujours est-il que maintenant je ne peux plus exercer depuis que je ne peux plus marcher et écrire "correctement", j’ai donc démissionné... mais j’aurais fini par démissionner de toute façon (ça me titillait avant de tomber malade). Je ne supportais plus les injustices et le paternalisme généralisé dans l’EN. Le pire c'est que mes dernières années d'enseignement ont eu lieu dans un établissement génial (direction, personnel éducatif, maintenance, personnel enseignant, cantine, etc.). Je passe les détails, mais ça reposait essentiellement sur la bonne volonté des gens (leur bénévolat aussi - hmm...), mais ça montre surtout que ça peut exister, il n’y aurait que quelques variables à ajuster... les gens de bonne volonté ça existe, j’en ai croisé (heureusement) partout, dans diverses proportions selon les établissements, et ça pourrait vraiment fonctionner à condition de leur en donner les moyens. Dès lors que la machine est huilée (par exemple avec une bonne direction et/ou des gens engagés qui s’investissent + création d’emplois adaptés *et rémunérés*), par un effet de cercle vertueux ça entraîne la plupart des gens, et les connards sont marginalisés donc compensés par le reste de la machinerie. Mais comme le disaient les sacs à merde du début de mon histoire « je suis trop sensible et un peu rêveuse »... (re-sic) Bon, j’arrête là, ca fait long, mais j’en profite pour envoyer mes douces pensées aux familles qui ont à gérer les problèmes de leurs enfants à l’école, alors que ça devrait être à l’établissement, et plus largement à l’éducation nationale, de le faire, et qu’en général ça ne coûte pas très cher et ça ne prend pas beaucoup de temps non plus. Ça en prendrait encore moins si c’était systématique, ça créerait de l’emploi, etc., mais c’est pas très capitaliste comme vision des choses. C’est plus facile et plus rentable à court terme d’exclure, de culpabiliser l’individu, de violenter... et pourtant je reste persuadée que l’élève dont je parlais au tout début aurait fait un super biologiste (c’était un puits de connaissances sur l’entomologie), donc le retour sur investissement à long terme pour la société aurait valu le coup/coût, il serait (heureux) dans un labo maintenant... PS. Désolée pour la longueur, j’avais besoin d’en parler depuis un bail, et là je sais que je serai comprise, même si j’ai digressé à certains moments.

​@@emmanuellec6917votre expérience est un condensé en version hard de ce que mon fils a subi durant tout son collège : moqueries des autres élèves, manque d'intérêt des enseignants (voire parfois mépris mais heureusement ce fut rare), manque de moyens, manque d'investissement. Et pourtant on demandait pas la lune : avoir le cours sur un polycopié ou un pdf quand l'AESH ne pouvait l'accompagner. Mais c'était déjà trop. J'ai donc passé les quatre années de collège à lui refaire tout ou partie de la plupart des cours pour qu'il puisse suivre. Suivant les années et la motivation (maturité ?) des enseignants, il était plus ou moins aidé. L'enseignante d'ULIS et l'AESH ont toujours fait de leur mieux et sans elles, rien n'aurait été possible et on aurait certainement été contraint de le déscolariser. Les aménagements étaient plus ou moins respectés mais se mettaient en place bon an mal an, surtout parce qu'il était plutôt discret et calme et donc ne gênait pas la classe. Mais on a quand même eu des échanges lunaires certaines années (puisque chaque année, il fallait tout réexpliquer et se battre pour obtenir les aménagements) : toute notre vie nous nous souviendrons de ce prof nous expliquant qu'il ne voulait pas faire les aménagements parce que cela augmentait sa "charge mentale" 😳 Mais quand on a expliqué qu'il devait passer le brevet général comme les autres (avec les aménagements bien sûr), tout a empiré. Dès lors, sa prof principale n'a cessé de le décourager, de le discriminer, et de lui mettre des sales notes pour qu'il abandonne. Selon elle, il n'avait pas le niveau. Selon nous, ça la faisait chier de faire les aménagements et de lui faire faire des expressions écrites (où il excellait) parce que c'était beaucoup trop de travail à corriger. Elle cherchait en le brimant à nous "punir" d'avoir refusé de se contenter de l'erzatz de brevet qu'on nous proposait et qui l'empêcherait de faire quoi que ce soit ensuite. On s'est battu et on a obtenu les aménagements officiels et il a pu passer son brevet (qu'il a eu avec d'excellentes notes malgré une moyenne plombée en 3e en raison de l'immoralité de sa prof principale et un aménagement non appliqué qui lui a coûté un zéro en math).

déja une, je peux mieux faire

Des fois c'est bien de n'être qu'un numéro, ça permet de sentir comme tout le monde. C'est pas le numéro qui compte, c'est le regard des autres qui justement ne se sentent pas êtres des numéros alors qu'ils en ont un, ils le savent mais pensent que leur numéro est plus élevé. C'est ça le problème.

Oui, les jeux devraient êtres fait pour tous, sans faire de jeux différents. Chaque sport peut inclure des équipes différentes tout comme certains sports qui incluent le poid, la taille etc. Inutile de différencier spécifiquement les valident et les moins valides en les mettant à part.

​@@jean-michelvaudez3549tu troll ? C'est du second degré ?

C'est précisément la raison pour laquelle j'ai arrêté de chercher un emploi. Les entreprises ne veulent que des gens performants. Avec mon TDAH je ne suis pas à même de tenir un 35h/ semaine régulier, sans faire de faute, sous la pression d'un manager, ou même la mienne (on intègre vite les exigences des autres). Avoir des aménagements pour un handicap cognitif, c'est la croix et la bannière et encore faut-il savoir de quoi on a besoin.

Je me permets un petit commentaire pour aller dans votre sens et mettre en perspective encore plus vos propos : je suis diplômé de l'ENS Ulm et serai diplômée de Sciences Po Paris dans quelques mois, c'est-à-dire 2 des plus "prestigieuses" écoles françaises qui fabriquent des """élites""" à la pelle, je n'arrive même pas à décrocher un stage dans le secteur que je souhaite. Tout ça parce que je suis handicapée physique. C'est vous dire l'ampleur de la discrimination dans le monde du travail. Je n'accorde, personnellement, pas de valeur à un diplôme mais dans un pays comme la France, si obsédée par la culture du diplôme, c'est très révélateur. Même quand on possède tous les marqueurs de la performance attendus par ce système capitaliste, on est pas embauché. C'est toute l'organisation sociale et la notion même de travail qu'il faut repenser - et à mon sens, même la gauche peine à aller dans ce sens...

20 ans de dossier MDPH pour mon fils (sup à 80%) faut pas exagérer c'est pas si compliqué.

trés rigolo pour une vidéo qui fait moins d'une heure, elle est bonne la moquette?

@@jean-michelvaudez3549 Non vraiment pas ça du tout. Les J.o c'est un rassemblement pour les athlètes non pro, du monde entier. Point barre. Ils ne sont pas là pour perdre. Wtf Vous n'avez donc rien compris au sport.

enthéorie, pour faire des phrases, qui sonnent bien, mais sont creuses

@@MrXreuf bien sûr qu'ils ne sont pas là pour perdre. Gagner c'est juste la cerise sur le gâteau. Au JO, on félicite les gagnants et les perdants.

La question n'est pas si la personne sourde peut faire du sport ou non, mais si elle peut participer aux jeux olympiques (et dieu merci, la pratique du sport ne se limite pas aux JO). En l'occurrence, tout aussi douée soit-elle, la personne sourde n'entendra pas le signal de départ des JO et ne peut donc pas participer à la compétition. Pour cela, il faudrait un autre système pour donner le départ (et ça, l'organisation des JO ne le prévoit pas).

@@Marguerite-Rouge bien sur que non que le sport ou sa pratique ne se limitent pas aux j.O. mais je crois que tout ceux qui résument le sport aux jo, font fausse route, que cela soit des capitalistes, ou des gens qui ne connaissent pas le sport. Quand au signal de départ et bien cela peut être imaginable mais n'étant pas sourde je ne peux parler à la place d'eux, je reste disponible pour les défendre. Si tu veux mon avis, le sport ne se joue pas vraiment aux jo. Ce n'est que le lieu de possibles records. comme il y en a d'autres. Comment des anitcapitalistes viennent sur le terrain des capitalistes.....