Une superbe découverte musicale , pour moi ! Magnifique interprétation et haute technicité savamment dosée . Jouer par coeur une telle oeuvre est une véritable performance . Toutes mes félicitations . Pierrot
Wunderschöne und spannende Aufführung dieser perfekt komponierten Vorspiele im veränderlichen Tempo mit anmutigem doch klar artikuliertem Anschlag und perfekt kontrollierter Dynamik. Echt Gänsehaut!
The piano sounds incredible. Maybe the playing, the instrument or the recording but those big clusters ring so beautifully. The impressionists show how pretty just a few notes ringing can be. Maybe even one. Yours, a lay person.
I am a lay person, while I recognize, understand and sense, maybe not a full but some, the musicality, the nuances, the technical achievement, the idiomatic musical shaping, the expression... still i found this musical pieces hard to enjoy... is that valid? I mean I recognize this masterpiece and superb performance but I still prefer something more harmonic and melodic. I am wrong?
Straordinaria interprete anche se a mio avviso un po' troppo teatrale per non dire gigiona ma la estrema difficoltà del brano giustifica ogni più melensa attitudine gestuale.
Somehow, I half-agree, even as someone who likes a lot of contemporary music (by Boulez, Xenakis, etc.). There is no real structure behind these preludes, a random mishmash of (pretty beautiful) ideas, but that doesn't work in the slightest as "music" that try's to convey a feeling. Each "section" does not last more than 10 seconds or so, and it moves on to the next, without any development whatsoever.
C'est là le problème, (à vrai dire fréquent), dans la musique dite contemporaine. L'interprétation est effectivement très aboutie mais on n'entend qu'elle. Or c'est l'oeuvre, et l'oeuvre seule qui doit nous attirer. Mais l'oeuvre ici est faible, faible, faible. Tout de la plume de Dutilleux qu'elle puisse être. Des harmonies, des effets pianistique multiples, des plans sonores qui se succèdent joliment grâce au toucher et à la variété expressive de la pianiste, mais qui n'ont pas de sens réel entre eux. C'est l'anarchie totale, où tout est permis. Mais cela n'est point possible, si l'on veut atteindre à quelque chose d'un peu authentique. On peut pas balayer d'un coup de balai (ou de modernisme) des siècles d'organisation tonale, formelle, mélodique et les remplacer par toute cette désorganisation au seul prétexte de la modernité. Ce faisant j'ai l'impression qu'un compositeur se simplifie considérablement la tâche, qu'il se déresponsabilise grandement de bien des tourments et de bien des obligations créatrices. C'est certes un avis personnel, mais il n'est pas totalement impossible à ce qu'il soit bien partagé.
J'avais eu une réflexion dans le gabarit de votre analyse (un peu). Sans parler de tonalité ou d'atonalité (ou modalité s'il faut tout énumérer) mais je me suis demandé pourquoi une oeuvre dite "contemporaine" est souvent signe de dégoût, qu'est-ce qu'il fait que c'est trop "rude" aux oreilles ? Même pour des musiciens, on va pas se mentir, Varèse quant bien même un immense compositeur, sa musique est très brutale. Pure si je dois citer Messiaen. Et bien l'explication la plus logique serait de dire que les dissonances voulues sonnent comme du brouhaha, comme un gosse de 2 ans qui martelle un piano. à l'inverse d'harmonies qui sont le processus naturel de l'évolution musicale qui a mis longtemps à se développer. On pourrait même dire durant toute l'existence humaine. Tout ça pour dire, il est naturel de concevoir des consonances puisque c'est le processus physique (harmonique etc...). Donc, les dissonances de sont pas belles. Alors, quand on fait des retards comme Bach et qu'il y a un frottement entendu ça ne parait pas gênant et au contraire très beau. Donc, dans le fond la théorie ne tient pas trop la route. En vérité je me suis tourné vers une autre explications : ce qu'on appelle "contemporain" est en fait une totale liberté. On ne casse pas les codes comme on dit mais on s'en sert pour faire autre chose. Exemple tout bête, la polytonalité, Debussy qui superpose Deux accords complètement opposés. Pourtant ce cher Claude n'est pas "atonal". Et je pense que c'est ça qui d"range. L'idée que l'art, la création, la vie soit organisés nous parait si évident que lorsqu'un truc ne ressemble pas aux normes que l'on a accepté durant d'innombrables années, ben on trouve ça de mauvais gouts. Je vais prendre un exemple on ne peut plus concret. Depuis 2 ans je crois (ou 3), un immeuble à vu le jour à Montpellier. Une architecture moderne qui s'appelle "l'arbre blanc". Le m2 coûte la peau des fesses parce qu'il a été créé par un artiste. Au delà de nos habitudes, on a aussi parfois la fâcheuse tendance à trouver un attrait artistique, nouveau, intéressant à quelque chose juste au simple fait qu'on le défend. Finalement, tout est une question de liberté. Ou d'acceptation.
@@nicosgar Je ne cherchais pas à ériger une théorie mais décrire un sentiment, aujourd'hui hélas (pour la musique contemporaine) largement partagé. La liberté ne signifie pas qu'il faille jeter aux orties tout ce que l'art musical occidental a construit depuis des siècles. Sans la perception visible d'une racine nul possibilité d'apporter quoi que ce soit de nouveau. Mais les gens n'ayant quasiment aucune culture musicale se foutent de ça je pense, tant que quelque chose a une allure événementielle leurs oreilles peuvent rester atrophiées, aucun souci pour eux. En revanche j'insiste sur le fait que Maroussia Gentet est une formidable pianiste. Les compositeurs qu'elle interprète ont bien de la chance, qu'ils soient vivants ou non.
Pour donner un autre avis,je dirais que je me sens étranger à cette musique de par son absence de mélodies et ce n’est pas faute d’avoir essayé ! Je peux isoler certains passages que j’aime mais pour moi il n’y a pas de cohérence (et pourtant je suis pianiste professionnel et amateur d’harmonies recherchées…)
Une opinion effectivement très partagée, par des auditeurs qui n'écoutent pas les œuvres en question suffisamment en quantité, je veux dire plusieurs fois. J'ai mis vingt ans à m'habituer à l'esthétique contemporaine et aujourd'hui des horizons et des verticales s'ouvrent devant moi !