Exposé intéressant et instructif. Aristote parle abondamment des contraires, c'est un des piliers de sa philosophie à mon avis : "les contraires s'excluent mutuellement" comme le jour exclut la nuit, "une cause a un effet et la cause contraire un effet contraire" ; "le contraire est la différence maximum", les intermédiaires entre les contraires comme l'aurore et le crépuscule... L'univers est, il semble, composé de contraires, le chaud et le froid, la lumière et l'obscurité, le dur et le liquide, l'humide et le sec, transformation des éléments en leurs contraires, le vide intergalactique et le plein galactique, partie d'électron positif et négatif... voir De la génération et la corruption notamment. Cependant tout n'a pas de contraire dit-il, le mouvement circulaire, l'individu... n'ont pas de contraire
Celle là j’ai du l’écouter 2 fois( j’sais pas si ça fait 2 pouces en l’air😊) A cause du « logos et pas moi (H) à écouter » tu dis que le logos est 1 = le contraire d’H qui démontre la multiplicité infinie du monde; pourtant tu interprètes toi qu’H EST le logos ….bon après y a le tout est 1 ds la multiplicité : on en revient à ta Loire du début…puis Montaigne avec « sa branloire pérenne ( j’adore) » et l’Edgar (qui m’a amenée à la photo avec la nécessité des contraires pr y voir ( connaître) mieux) . Sauf que pr « écouter le logos » / les mots sont nécessaires : par ex l’histoire du chemin descendant ou montant / c faussement contradictoire , c juste imprécis : le chemin est incliné à 40 *…ça ramène au Verbe=Dieu= effectivement ttes les interprétations accumulées ( dont le dieu chrétien en 3 père-fils-St esprit) …et ds l’interprétation y a aussi la traduction : λογος en grec parlé en Grèce ( j’en ai fait de l’ancien et du nouveau oh oh😊) c simplement la parole Alors « multiple » ça je comprends bien mais la notion de Un , j’y arrive pas….😉 NB grâce à toi, j’me fais ma ptite heure de philo quotidienne avec mon thé du matin 🙏🏼🤩e
Il va falloir que je la revois moi-même, Héraclite est une source inépuisable d'inspiration, mais qui demande un gros effort d'interprétation. Peut-être que je ne dirais pas tout à fait la même chose si je la faisais aujourd'hui ;-)
Bonjour Carmen; oui bien sûr. Mais je ne pense pas que ça soit ce qui intéresse Héraclite. Il n'est pas dans la recherche de causalités (le fleuve transforme le baigneur et réciproquement), mais d'un principe universel, qui est selon lui le mouvement (ou le Devenir), quand, à peu près à la même époque, Parménide le voyait dans l'Être.
